J'aime les chapitres comme sa qui font surgir pleins de questions...mais en même temps je déteste attendre la suite
Haha, bref bon chap!
À quand la suite ? J'ai envie de savoir ce qu'il va arriver à Zimo
Demain ou après demain Il est en cours d'écriture
tic tac tic tac
Chapitre 80 :
Saykam posa un genou au sol et observa, songeur, le tas de vase recouvert de sang séché. Il était tellement chargé de toxines que même la chaleur du marais n’avait pas suffi à le faire s’évaporer. Derrière le Rougegarde, Aris scrutait silencieusement les alentours.
Voyant que son compagnon ne faisait pas mine de bouger, le pirate s’approcha et se pencha au-dessus de la tâche écarlate, à moitié recouverte par les eaux stagnantes qui imbibaient le sol.
Il haussa un sourcil, d’un air nonchalant.
-Qu’est-ce que c’est ?
-C’est l’endroit exact où est morte Liliane, répondit calmement Saykam.
-Qui était-ce ?
-Une des agents d’Atlus.
-Oh… Comment est-elle morte ?
-Concrètement, je l’ignore, mais ça ne devait pas être beau à voir. Ce que je sais, c’est qu’elle a été assassinée par l’individu que je traque.
-L’Ombre.
-Je préfère l’appeler le Serpent.
Aris hocha la tête. Comme à son habitude, il conserva une expression parfaitement sereine et une maîtrise de soi exceptionnelle. En son for intérieur, le visage défiguré et cadavérique du Serpent lui revint en tête. Ainsi que le rire qu’il avait lâché après avoir brièvement affronté Barahk.
Saykam plissa les yeux, comme s’il réfléchissait intensément. Il se mordait discrètement la lèvre inférieure.
Aris, à force d’éliminer chacun des tics nerveux qui auraient pu trahir ses pensées, avait appris à les repérer chez les autres. Rien ne lui échappait, pas même le léger tremblement nerveux d’une paupière ou le tressaillement imperceptible d’une narine.
Il savait tous les déchiffrer.
Il y avait plusieurs types de mordillements. La différence était subtile, mais un expert comme Aris pouvait la détecter sans problème. Celui de Saykam n’était pas un signe d’angoisse ou d’anxiété mais d’impatience.
Il était comme un loup reniflant les traces fraîches d’un daim. Sa proie était proche. Très proche. Cela faisait des jours qu’il la traquait mais il la manquait de peu à chaque fois. Celle-ci ne faisait pas exception. Cela avait de quoi porter sur les nerfs.
Aris s’approcha un peu plus.
-Je n’ai jamais entendu parler d’elle, mais si l’Empire l’a missionné pour chasser le Serpent, c’est qu’elle devait être plutôt forte, non ?
-Elle était redoutable, répondit Saykam. Liliane la Magicienne Sauvage. Quand on est tueur à gage, on la connait forcément. Elle entretient une solide réputation dans le milieu du meurtre organisé depuis près d’un siècle. Enfin, elle entretenait. La nouvelle de sa mort va faire grand bruit. Ce n’était pas le genre de personne qu’on aimait avoir à ses trousses, si tu vois ce que je veux dire.
-Je vois. Mais visiblement, elle est tombée sur un morceau trop gros pour elle.
-Trop gros, oui. Mais à quel point ?
-C’est-à-dire ?
Saykam se gratta la tête, ennuyé.
-Je me demande quel était l’état du Serpent à la fin du combat. La puissance de Liliane, je peux la jauger. Pour celle du Serpent, c’est plus flou. Disons que sur une échelle de un à dix, dix étant l’échelon de dangerosité maximal, et me prenant pour référence à dix, je placerais Liliane à huit.
-Tu aurais pu la vaincre, alors.
-Oui, mais je n’en serais pas sorti indemne, loin de là. Et tout dépend de la manière dont j’aurais abordé le combat. Mettons que le Serpent a vaincu Liliane et a terminé le duel à moitié mort, je pourrais affirmer sans trop me mouiller que je lui suis supérieur, sur le plan combattif. Mais s’il s’en est tiré intact, alors je dois admettre que nous sommes face à un ennemi dépassant clairement l’échelon numéro dix.
Aris fit une légère grimace.
-Je ne vois pas comment on pourrait sortir intact d’un combat avec quelqu’un comme ça.
-Moi non plus, mais cet homme n’est pas n’importe qui. C’est un des Quatre. Il ne faut pas chercher à raisonner avec eux comme on raisonne avec un combattant ordinaire. Ils ont été créés comme des armes humaines.
-Oui, j’avais compris. Mais il y a un aspect de la situation que tu n’as pas pris en compte.
Saykam leva les yeux vers le Khajiit.
-Quoi donc ?
-Le Serpent est accompagné. N’oublie pas qu’Armand Nerricus et le Dunmer aux aiguilles sont là pour l’épauler.
-Ils sont négligeables dans l’équation. Face à Liliane, ils n’auraient fait que gêner le Serpent. Soit il leur a demandé de le laisser pour ne pas être dérangé, soit ils se sont enfuis. Dans les deux cas de figure, le Serpent a affronté Liliane seul.
-Merde, grogna Aris. Alors si tu as raison et qu’ils se sont enfuis, ils ont quittés la compagnie du Serpent… Ma cible s’est encore plus éloignée de moi.
-Ne t’en fais pas. Ils progressent sûrement moins vite que le Serpent. Si on le rattrape, on les rattrape aussi.
-Un peu bancal comme plan.
Saykam ne répondit pas. Il se redressa et s’étira. Puis, sans prévenir, il mit sa main en porte-voix et cria :
-Eh ! Celui qui nous observe depuis tout à l’heure ! Montre-toi !
Aris haussa un sourcil mais porta rapidement la main au sabre recourbée, à sa ceinture. Quelqu’un les espionnait ? Mais Saykam ne s’était pas mis en position de combat. Mieux, il souriait légèrement. Ce qui signifiait que l’individu n’était pas dangereux, ou du moins qu’il ne leur voulait pas du mal dans l’immédiat.
Peut-être Saykam le connaissait-il ?
Pendant un instant, l’écho du cri du Rougegarde résonna dans le marais, sans réponse. Puis, une volute de brume furtive caressa langoureusement la joue d’Aris. Le Khajiit, avec stupeur, vit un brouillard dense, semblable à de la vapeur, couler des branches des arbres, s’élever au-dessus de l’eau, et se rassembler autour d’eux, comme pour les envelopper.
En quelques secondes, elle devint si opaque qu’il ne fut même plus possible de voir à trois mètres de distance. Elle semblait tourbillonner lentement, comme si Aris et Saykam se trouvaient au centre d’un cyclone allant au ralenti.
-De la magie ? murmura le pirate.
-On peut appeler ça comme ça, répondit Saykam. Pas de geste de brusque, s’il-te-plait. L’homme qui nous rend visite n’apprécierait pas qu’on se montre hostile à son égard. Surtout quand il prend la peine de soigner son entrée, avec autant d’effets visuels. N’est-ce pas, messire Helzmar Griffelune ?!
Une forme noire fusa dans la brume, si rapide qu’elle parut n’être qu’une illusion aux yeux d’Aris. Elle passa une deuxième fois devant lui, comme une flèche, quittant son champ de vision en une fraction de seconde.
Pas un clapotis pour indiquer qu’elle se déplaçait sur l’eau. Elle se déplaçait sans un bruit. Et elle donnait l’impression de tourner autour d’eux, comme pour les analyser.
Puis, tout doucement, deux mains, sorties de nulle part, jaillirent du brouillard derrière Aris et Saykam, avant de se poser avec délicatesse sur leurs épaules. Aris y jeta un coup d’œil. Elles étaient couvertes d’un pelage blanc immaculé.
-Je vous sens un peu tendu.
Aris se serait bien dégagé brutalement de la prise de l’individu –dont il ne voyait toujours pas le visage puisqu’il se trouvait dans son dos- et se serait fait un plaisir de tirer son épée au clair pour apprendre à cet homme à qui il avait à faire, mais il remarqua que Saykam n’avait pas fait le moindre geste.
Il se contenta donc d’arborer un visage neutre, sans émotion, et d’observer comment allait évoluer la situation.
Ce fut Saykam qui prit la parole.
-Qu’est-ce que tu nous veux ?
-C’est moi qui pose les questions. Qu’est-ce que vous faites ici ?
-Ne fais pas comme si tu l’ignorais. C’est toi qui m’as mené jusqu’ici. Tu as soigneusement déposé des traces subtiles et des indices pour que j’arrive jusqu’ici. Tu attendais que j’examine le lieu de la mort de Liliane pour te montrer. Donc je répète : Qu’est-ce que tu nous veux ?
-Mais tu as su que c’était moi avant de me voir. Comment ?
-Parce qu’avant de poser un pied ici, je ne sentais pas la moindre présence. Tu l’as révélé toi-même, avec une remarquable habilité. Je ne connais qu’une personne capable de se fondre autant dans son environnement, et d’échapper à ma vigilance, en Tamriel. Et puis, toutes les traces que tu as disséminées sur mon chemin, dans les marais… Juste assez fines pour que seul un homme de ma trempe puisse les percevoir, sans qu’aucun autre candidat ne se rende compte de leur existence… L’œuvre d’un maître.
-Je te remercie, Saykam Koza. Pour dire vrai, j’ai même cru les avoir trop bien cachées. Je doutais que tu ne les repère. Très impressionnant.
Aris écoutait attentivement la conversation. Dès les premiers mots échangés, il avait compris qu’aucun des deux ne se connaissait ou, du moins, ne s’était rencontré auparavant. Pourtant, même s’ils tâchaient de garder une voix grave et solennelle, il y avait un quelque chose d’imperceptible dans leur ton… De l’amusement et une sorte… d’excitation croissante.
Comme si le simple fait de discuter avec une personne aussi douée qu’elle suffisait à les rendre heureux, même dans une telle situation.
Finalement, les mains quittèrent leurs épaules, et Aris se rendit compte que la brume avait commencée à se dissiper.
Les deux hommes se retournèrent pour faire face à un Khajiit, entièrement blanc, portant des vêtements légers en cuir noir, sans manche.
Il souriait de toutes ses dents.
-Nous sommes partis d’un mauvais pied. Je suis Helzmar Griffelune, maître voleur de son état. Enchanté.
-Saykam Koza, mercenaire itinérant.
-Aris Langue-de-Chat, pirate de métier et futur maître du monde.
Helzmar hocha la tête.
-Nous avons deux ou trois choses à nous dire. Mais l’endroit n’est pas tout à fait sûr, et dans ces marais, les arbres ont des oreilles. Suivez-moi, je vais vous mener à mon campement. Nous pourrons discuter tranquillement.
-Avec plaisir, fit Saykam.
Une journée plus tôt…
Armand se laissa tomber par terre, essoufflé. Faen, à ses côtés, jetait régulièrement des regards méfiants derrière lui. Le paysage avait complètement changé. Ils n’étaient plus dans un marais humide au sol couvert de vase mais dans une jungle épaisse, à l’atmosphère moite et lourde.
Le jeune Impérial ôta son chapeau de sa tête et l’agita à côté de son visage, pour se rafraîchir un peu. Il ignorait si l’Ombre les poursuivait. Il n’en avait cure. Il était beaucoup trop épuisé pour continuer à courir.
Il leva les yeux vers Faen.
-Pourquoi ?
-Pourquoi quoi ? répondit le Dunmer.
-Pourquoi tu m’as demandé de te suivre ?
Faen le toisa un instant avant de se gratter la tête.
-Tu cherchais un moyen de lui fausser compagnie depuis un moment, non ? Ça se sentait. Tous les petits regards que tu lui lançais, toutes les espèces d’hésitations que tu marquais quand il te donnait un ordre ou une consigne… Tu cherchais une faille dans sa garde.
Armand omis de préciser au Dunmer que ce qu’il voulait, c’était leur fausser compagnie à tous les deux, et pas seulement à l’Ombre. Mais dans la situation présente, mieux valait se taire.
-Certes, dit-il. Tu m’as eu. Mais toi, qu’est-ce que tu y gagnes là-dedans ? Pourquoi t’êtres enfuis aussi ?
-Parce que cela fait un moment que je cherche une faille dans sa garde, moi aussi.
Armand resta silencieux.
-J’avais pourtant l’impression que tu t’entendais bien avec lui, lâcha-t-il au bout de quelque secondes.
-Tu es bien naïf, Armand. Cet homme était louche depuis le départ. Pour dire vrai, je ne pensais pas l’abandonner dans une telle situation mais ce qui m’a décidé, c’est… ce qui s’est passé avec Barahk. J’ai vu ce monstre de mes propres yeux, et je ne peux pas croire que vous ayez pu vous en débarrasser comme ça, ou qu’il ait pu simplement fuir. J’étais évanoui, quand tout cela s’est déroulé. Et j’ai eu beau questionner l’Ombre, il n’a fait qu’éviter le sujet. Toi, en revanche, tu savais ce qui s’était passé, entre lui et Barahk. Le fait que tu cherchais également à éviter le sujet m’a convaincu que je devais m’éloigner de cet homme. Rapidement.
-Il était de notre côté, non ?
-Pour combien de temps ? C’est une course. Il n’y aura qu’un vainqueur. Arrivé à la dernière épreuve, tous les groupes qui s’étaient constitués sur le parcours et qui étaient restés soudés jusque-là vont se disloquer. A cet instant-là, tous ceux que l’on pouvait considérer comme des alliés deviendront des ennemis. Et je ne veux surtout pas être l’ennemi de l’Ombre, ou du moins, l’être tout en se trouvant proche de lui. Ne joue pas à l’idiot qui ne comprend pas. Je sais très bien que tu cogites dessus depuis longtemps et que tu évaluais tes chances de quitter notre compagnie à l’Ombre et moi.
Armand tiqua.
-Tu… le savais ? Que je voulais aussi te quitter toi ?
-Depuis le premier jour, oui. Ça ne me dérange pas. Nos routes se sépareront à un moment où un autre mais, que ce soit clair : Si l’on se quitte aujourd’hui, tu ne survivrais pas à la suite de la course.
-Et toi ?
-Moi j’irais jusqu’au bout, mais j’y arriverais en mauvais état.
-J’ai la désagréable impression que tu me sous-estimes.
Faen secoua la tête.
-Je ne voulais pas dire ça. Ce n’est pas que tu n’as pas le niveau pour arriver à Sentinelle seul, c’est surtout que… Ta route comportera plus d’obstacles que celle d’un autre participant, si tu vois ce que je veux dire.
Armand afficha un air sombre.
-Hum… Les agents de ma sœur. Ceux qui veulent me capturer… Ne t’inquiètes pas de ça, après ce qui s’est passé, je doute que ce pirate Khajiit que nous avons rencontrés tente une nouvelle fois de s’en prendre à moi. Il a… compris la leçon.
-Il n’y a sans doute pas que le Khajiit. Enfin, c’est une hypothèse, mais il vaut toujours mieux envisager le pire scénario : Celui dans lequel ta sœur a envoyé d’innombrables agents dans la Grande Marche.
-Si elle avait engagé une armée, répliqua Armand sur un ton ironique, ils se seraient manifestés depuis un bout de temps, non ?
-Pas si sûr. Si le Khajiit n’était qu’un… « éclaireur », chargé de créer un premier contact avec toi pour jauger ton hostilité… Les autres pourraient bien attendre que tu arrives dans le dernier segment de la Grande Marche et que tu sois clairement épuisé pour te tendre une embuscade. Attention, je te le répète : Ce n’est qu’une hypothèse. Inutile de devenir paranoïaque au point de suspecter la présence d’un agent de ta sœur derrière chaque arbre et chaque rocher sur le chemin.
-J’avais compris. Mais tout ça, c’est mon problème. Pas le tiens.
Faen regarda Armand une seconde avant de hocher la tête et de sourire.
-D’accord, je n’insiste pas. Alors, désormais… On voyage toujours ensemble ? Ou je dois m’attendre à ce que tu essaies de t’éclipser dès que j’aurais le dos tourné ?
Le Dunmer tendit sa main ouverte. Armand la fixa, comme s’il hésitait encore. Finalement, il remit son chapeau sur sa tête et saisit la main de Faen.
-On fait équipe. Je pense que nous aurions dû avoir une explication claire dès le début. Ça nous aurait évité bien des tracas.
-En présence de l’Ombre, c’était compliqué. Je ne t’en veux pas. Bien, alors maintenant que tout a été clarifié… Raconte-moi tout au sujet de ta sœur, de ce qui te lie à elle et de la raison pour laquelle elle veut te capturer.
Armand fronça les sourcils.
-Je croyais t’avoir dit que c’était mon problème.
-Ca l’était, et je l’ai accepté. Mais la situation a changé. Nous sommes officiellement compagnons de route jusqu’à la fin de la course. De ce fait, je vais voyager à tes côtés et je vais être soumis aux mêmes « perturbations » que toi. Donc ton problème devient mon problème. Et j’ai besoin de savoir à qui je vais avoir à faire.
-Enfoiré, grogna le jeune Impérial, tu attendais que je te confirme qu’on fait équipe, hein ?
-Bien entendu.
Faen s’assit en face d’Armand, sur une buche d’arbre pourrie. Tout était calme, autour d’eux, et il n’y avait pas de présence menaçante. A l’heure qu’il était, Liliane et l’Ombre devait s’être entretués depuis longtemps. Quant au lieu de la prochaine épreuve, il était proche. Il y avait peu de risques de se faire attaquer ici.
Ils pouvaient donc parler en toute sérénité.
Armand lança un regard méfiant à Faen.
-Tu es bien bavard, d’un seul coup. Toi qui n’ouvrais quasiment jamais la bouche, avant…
-Je ne gaspille ma salive que quand cela est nécessaire.
-Donc tu veux que je te déballe les secrets inavoués de ma famille, ainsi que des choses extrêmement importantes sur ma vie privée, comme ça ?
-Oui.
-Je ne vois pas pourquoi je devrais être le seul à avoir besoin de me soumettre à un interrogatoire. Tu ne sais rien de moi, d’accord, mais je ne sais rien de toi non plus.
Faen haussa un sourcil.
-Tu veux que chacun raconte son passé, c’est ça ? En gage de bonne foi ?
-Exactement.
Bon, très bien, soupira Faen. Je suppose que si je ne fais pas le premier pas, tu resteras sur tes gardes jusqu’au bout. Que veux-tu savoir sur moi ?
Une lueur d’amusement était passée rapidement dans les yeux de Faen. Armand l’avait aperçu. Il se rendit compte que si lui-même était tendu par les évènements et particulièrement à cran, le Dunmer avait l’air totalement relaxé. Comme s’il avait oublié que quelques instants plus tôt, ils couraient tous deux pour s’éloigner de l’Ombre, de Liliane, et d’une meute d’animaux enragés, à travers les marais.
Il y avait encore de nombreuses choses qui échappaient à Armand à propos de son compagnon. Son caractère calme en toutes circonstances, sa façon de se battre, le fait qu’il dissimulait toujours ses véritables intentions et ne parlaient presque jamais…
Mais certains points étaient encore plus flous que d’autres, et l’un d’eux intriguait Armand depuis très longtemps.
-Un jour, fit Armand, peu après que nous soyons rencontrés, au début de la Grande Marche… Au coin du feu, tu as laissé entendre que tu étais né en Yokuda. Quand je t’ai demandé comment c’était possible, alors qu’il n’y a plus personnes là-bas depuis des temps immémoriaux, tu ne m’as pas répondu. Tu ne m’as jamais dit non plus comment tu avais appris à te battre avec ces aiguilles.
Faen plissa les yeux.
-C’est ça que tu veux savoir ? Comment j’en suis arrivé là ? Où je suis né, qui m’a appris à me battre… ?
-Entre autre. Raconte-moi ton histoire.
-Très bien. Je vais te parler un peu de mon passé. En échange, tu me dirais tout ce que je veux savoir sur ta sœur et toi.
-D’accord.
-Bon…
Le Dunmer se racla la gorge. Le soleil était encore haut dans le ciel et tout était calme. Il avait tout son temps.
-Tout a commencé en l’an 180 de la quatrième ère…
Oh mais non, pourquoi couper maintenant ? J'ai envie d'en savoir plus sur Faen, c'est un de mes personnages favoris
Ouais c'est cruel d'arrêter à ce moment
hum, saykam m'a l'air un peu trop sur de lui il prétend que si il est capable de battre X, si X bat Y lui serait capable de battre Y alors que tout peut changer selon l'endroit ou la spécialisation de la personne (par exemple à mon avis le serpent aura plus de facilité face à un guerrier comme saykam qui s'approchat forcement que face á une mage comme lilianne qui elle reste en retrait )
sinon trés bon chap, j'ai apte de connaître le passé de faen et d'armand
Je regrette toujours Yolin et les deux soeurs Argoniennes
Ouf ! J'ai rattrapé mon retard!
je n'ai qu'une chose à dire: SWEEEET
+1 lord jai pensé pareil
Lord-tyranus ?
Posté le 12 août 2014 à 18:00:46 !
hum, saykam m'a l'air un peu trop sur de lui il prétend que si il est capable de battre X, si X bat Y lui serait capable de battre Y alors que tout peut changer selon l'endroit ou la spécialisation de la personne (par exemple à mon avis le serpent aura plus de facilité face à un guerrier comme saykam qui s'approchat forcement que face á une mage comme lilianne qui elle reste en retrait )
sinon trés bon chap, j'ai apte de connaître le passé de faen et d'armand
je ne le croit pas, le principal point faible de Lilliane c'est qu'elle reste en retrait, dès que le Serpent à pu se rapprocher d'elle il l'a violée ( littéralement )
par contre Saykam est redoutable au corps à corps, se qui compliquera la tache pour notre ami assassin, car contrairement à lui le rougegarde est un Guerrier, et puis il on a toujours pas vu de quoi il est capable, et n'oublions pas qu'il a remporté la Grande Marche, ce qui n'est pas à la portée d'un individu lambda pas aussi dangereux qu'une mouche
Pour moi, Saykam est l'un des personnages les plus dangereux de l'histoire vu qu'il est aussi sur de lui même
Oui mais face au poisson du serpent le corps a corps devient vite très dangereux même si on ai un maitre dans l'art.
au passage, très bon chap
Peil tu es cruel.
Je me dis que si le rôle du Serpent et du Rôdeur aurait été inversé, personne n'aurait eu de chance face au Rôdeur Même Barhak
Le Serpent, c'est les meilleurs poisons à volonté, de l'acide dès que tu touches sa peau. Il peut également être n'importe qui avec ses illusions, tellement qu'il est doué. En plus, il est extrêmement intelligent et manipulateur...
Pour moi, le Rôdeur ne vaut pas un clou face à lui.
Et le rôdeur se régénère comme un malade
je trouve que le rôdeur baise facilement tout les Quatres