Ou*
Une utopie, c'est foireux comme concept.*
Pas forcément.
Où*
De toutes façons, en général une utopie c'est foireux.
Double entrepost. GG moi.
T'es lent toi aussi.
Une utopie, si mes souvenirs sont bons, c'est par définition irréalisable, non ?
Bah si une utopie se réalise, c'est plus vraiment une utopie, je pense ^^
La définition de l'utopie ne prend en compte que l'humanité évidemment que c'est foireux à la base.
Ceci dit à titre personnel je suis pas contre le fait, dans ma zone géographique, de transformer un peu le patrimoine génétique - ou au moins d'éviter qu'il ne dérive suite à la surmédicalisation de notre société, qui permet la transmission de nombreux allèles délétères en augmentant le taux de survie de leurs porteurs. Ceci sans compter le coût des soins accordés par la collectivité aux porteurs de cesdits allèles délétères. Pour autant, je ne suis pas du tout pour une uniformisation générale du patrimoine génétique européen ou national, fut-ce vers un "idéal", pour la simple et bonne raison que les conditions environnementales auxquelles il faut s'adapter sont hautement variables et qu'il suffirait donc d'une simple épidémie pour entraîner l'extinction d'une population totalement homogène. Ca revient d'ailleurs à ce que je disais, qu'un apport migratoire pas trop important (genre, en l'état actuel des choses pour la France, entre 10k/an et 100k/an, contre + de 200k/an actuellement) me semblait même relativement souhaitable.
J'aime bien ton idée de mettre au même niveau patrimoine culturel et génétique. Dans le sens où l'on accepte l'influence mineure d'autres, mais en conservant son identité propre.
Bah si, une utopie c'est irréalisable donc toute tentative sera nécessairement foirée.
Ca me vient pour partie de J-M Leniaud, un type très intéressant dans le sens où : * il est actuellement une des figures mondiales de la recherche universitaire en matière de sciences du patrimoine
Je te conseille en particulier l'Utopie française : essai sur le patrimoine. Mais Chroniques patrimoniales a l'air bien ausi (je l'ai pas encore terminé, j'avoue).
Merci, je vais me pencher là dessus.
C'est consultable en ligne ? Ou tu t'es les ai procuré à la BU ?
ça m’intéresse aussi.
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18629801.html ça va être n'importe quoi, invasion de fanboy dans ma région...
Un de mes meilleurs amis est son élève, du coup il me prête ses bouquins. Par contre, what, les prix d'achat en ligne sont complètementcomplètementcomplètement abusés, ils sont épuisés visiblement.
Je sais pas trop dans quelles bibliothèques tu peux les trouver... plutôt celles orientées Histoire des arts je suppose.
En ce moment, je suis sur "Chercheurs, Éthiques Et Sociétés", de Thierry Patrice.
C'est assez intéressant, mais bon t'en lis pas 100 pages d'un coup parce que c'est un contenu assez dense, enfin, comme tout livre écrit par des chercheurs compétents.
Je lis plus trop de littérature en ce moment, de toute façon, donc je suis un peu habitué (ou alors c'est des traductions de sagas ou d'hymnes védiques avec autant de notes en bas de page que de texte, donc voilà).
T. Patrice va loin sur les sujets du transhumanisme, de l'eugénisme, du "libre-arbitre", etc ? Enfin déjà si "éthiques" est au pluriel ça m'a l'air d'être assez bon signe (parce que la présentation de l'éthique actuelle avec questionnement sur ses applications VS questionnement sur la pertinence de l'éthique actuelle et sur ses évolutions, c'est pas exactement la même chose). Parce que autant il m'a l'air d'être un chercheur brillant autant j'ai juste trouvé un petit essai de lui qui soit de l'ordre de la réflexion sur la recherche et la médecine.
En fait dans son livre (j'en suis à la moitié environ), il expose tout d'abord son expérience de chercheur, c'est à dire des choses tels que les congrès, l'enseignement (que ce soit en tant qu'élève ou enseignant) et la difficulté d'aboutir à quelque chose de probant au niveau de la recherche française.
Il expose ainsi quelques pistes de réfléxions et réformes possible au niveau de l'enseignement et de l'éthique. (dont il donne des cours).
Ce qui le gêne, c'est surtout le façon dont les choses sont enseignées en France, le fait comme tu as peut être put le constater dans ton expérience d'étudiant en Biologie, que les gens soient obtus et très peu progressistes.
Par exemple, la place trop importante de la recherche sur la génétique alors que nous n’avons pas encore appréhendé une partie de ce qui en résulte, l'étude de l'infiniment petit de manière compulsive alors que des macrophénomènes demanderait encore un approfondissement.
De plus, il se questionne sur la place du chercheur dans la société, et inversement ce que la société fait pour aider ou non le chercheur. Et en France, c'est juste la grosse merde à ce niveau là.
Enfin, je pourrais plus t'en parler et avoir un avis global une fois que j'aurais terminé le livre.
Il n'est pas question d'eugénisme dans son livre, et c'est un transhumaniste convaincu. (je ne suis pas sûr que le terme existe)