Chapitre 1

14 juillet 1790
Champ de mars

La fête de la Fédération battait son plein. Sur l’esplanade du Champ de mars, les bourgeois, les paysans et les nobles dansaient main dans la main, levant leurs épées vers le ciel. L’armée défilait, passant près de l’esplanade ou se trouvait Louis XVI avant de passer sous un arc de triomphe. Le roi, discutant avec Lafayette, leva le bras pour réclamer le silence.
Il s’avança, avant de déclamer d’une voix puissante :

« Moi, roi des Français, je jure d’employer tout le pouvoir qui m’est délégué par la loi constitutionnelle de l’Etat à maintenir la Constitution décrétée par l’Assemblée nationale et acceptée par moi ».

Une grande clameur se fit entendre.

Septembre 1792

Louis de Mirabeau enleva son chapeau lorsqu’il entra dans sa demeure, un château de pierre blanche non loin de Paris. C’était un jeune homme de 21 ans, grand, les cheveux mi-longs et noirs : il se tenait droit, bombant son torse, tout imbu du pouvoir que lui conférait son rang. En effet, son père, Maximilien de Mirabeau, était un riche noble faisant partie de la cour du roi Louis XVI. En réalité, Louis n’était qu’un gosse de riche pourri gâté : il obtenait ce qu’il voulait, quand il le voulait, où il le voulait. Conscient du succès qu’il avait auprès des femmes, il les « collectionnait » avant de les jeter lorsqu’il n’en était plus satisfait.
Il alla directement à sa chambre. Il se déchaussa avant d’enlever sa tunique. Alors qu’il observait son corps dans la glace, trois coups se firent entendre, provenant de la porte d’entrée. Louis cria :
« Ca tape ! »
Mais où était donc partie la gouvernante ? Toujours absente lorsqu’on a besoins d’elle celle-là !
Louis descendit les marches à la volée. Trois coups se firent à nouveau entendre.
« C’est bon ! j’arrive » ; grommela t-il.
Il ouvrit la porte.
Aussitôt, il fut aussitôt projeté au sol. Trois hommes armés entrèrent dans le hall.
« Police Révolutionnaire. Nous cherchons Maximilien de Mirabeau, soupçonné de haute trahison. »
Louis, surpris, ne sut que répondre.
« Réponds, fils de traître. Ou est ce pourceau de Mirabeau ?
-Je…je ne sais pas…..répondit Louis, perdant tout son assurance.
Un policier descendit les marches.
-Il n’y a personne dans cette maison, chef.
Le chef des policiers regarda le jeune noble d’un œil noir.
-Réponds ! »

Le juge du tribunal révolutionnaire tapa trois fois avec son marteau.
-Maximilien de Mirabeau, reconnu coupable de haute trahison, sera condamnée à la peine de mort ,et mourra sur l’échafaud de la place de la République.
Louis éclata en sanglot.

Octobre 1792

Le bourreau, attendant près de l’échafaud, jeta à Louis un petit sourire en coin. Le jeune noble sentit la fureur monter en lui.
Les vivats de la foule augmentèrent d’un seul coup. Maximilien de Mirabeau, le torse bombé, venait de sortir du carrosse qui l’accompagnait dans son dernier voyage. Il scruta du regard la foule avide de sang qui l’insultait. Louis chercha à croiser son regard, mais il n’y parvint pas.
Le bourreau massa le coup de Maximilien, avant de lui passer le tête dans la guillotine. Un héraut s’avança :
« Mesdames et messieurs, vous êtes réunis aujourd’hui pour assister à l’exécution de Maximilien de Mirabeau, noble de son rang, reconnu coupable de haute trahison pour s’être enrichi au dépends de vous tous..Il a été condamné par… »
Louis, ne pouvant supporter ce discours, poussa les gens qui le gênaient et se jeta sur le héraut, avant de lui asséner un violent coup de poing. Des gens crièrent. Aussitôt, Louis fut encerclé par des gardes et fut jeté au sol. Il ne comprit qu’une seule phrase :
« Coupez ! ».
Il ne vit pas la tête de son père se détacher.

alors ? comment trouvez-vous ce premier chapitre ?

Euh je ne peux pas trop critiquer puisque ce n'est que la première partie,mais ce qui en ressort c'est que les actions s'enchainent un peu trop vite et sans vraiment de liens logiques... Sinon ca peut etre prometteur mais passer de 1790 a 1792 d'un seul coup ca fait bizarre

la Fete de la fédération c'est juste pour explique le contexte

J'up pour avoir un peu plus d'avis

Pourquoi ma fic bide ?

c'est bien franchement mais je comprend pas tout...genre au début ils savent pas ou est son père...et 2 ans plus tard il est exécuté...c'est bien de faire des ellipse mais faut expliquer les moment clé tu vois...parce que dans ces 2 ans il a du reparler a son père donc il a du apprendre des truc interessant sur sa vie pourquoi il est accusé de trahison et tout...enfin je suppose

Tu as laissé échapper quelques dates

Les gardes cherchent le père en septembre 1792, et il est éxécuté en octobre 1792, le temps d'etre jugé et tout et tout

La fete de la fédération cherche juste à introduire l'époque

Suite normalement ce soir

a ok ^^ bah désolé ;) en tout cas wallah j'aime bien les histoires commes ça sur le forum elles sont pas mal et tout.et la tienne promès aussi une bonne suite et surtout je critique mais bon je serais pas capable de le faire donc respect c'est bien.bonne continuation j'attend que tu sorte la suite ^^

Ok merci de ton soutien.

Suite demain finalement

J'aime beaucoup , j'attends la suite.

Après avoir passé la nuit au poste de police, Louis rentra chez lui. Sans son père, sa mère (morte alors qu’il avait deux ans) et sans le personnel ( qui avait fui), il se retrouva seul dans le grand château de 1000 mètres carrés. Il se sentait souillé. En l’espace de quelques jours, il s’était retrouvé livré à lui-même. Chaque recoin du château lui rappelait son enfance et les bons moments passés avec son père.
Pensant au visage du bourreau qui lui souriait, il serra le poing et donna un grand coup dans une vitre, qui se brisa sous le choc. Le bras ensanglanté, il tomba a genoux et commença a pleurer toutes les larmes de son corps. Cette maison lui faisait désormais peur. Chaque grincement le faisait sursauter. Il avait l’impression d’être épié à chaque instant.
Tant bien que mal, Louis se leva et alla dans la salle de bain pour essuyer le sang qui coulait à présent le long de sa tunique en soie. Se regardant dans le miroir, il ne se reconnut pas. L’homme qu’il contemplait semblait avoir 20 ans de plus. Il tapa du poing contre le mur.
Seul il n’était rien. Il ne savait rien faire, à part faire la cour aux jolies filles. Seul contre tous, il ne pourrait se défendre.
La fortune de son père avait été confisquée par le tribunal révolutionnaire pour servir de dommages et intérêts.
Après avoir essuyé tout le sang, il décida de se rendre dans le bureau de son père. Il ne savait pas pourquoi. Peut être désirait-il juste revoir des objets lui ayant appartenu.
Il trouva la porte du bureau éventrée. Apparemment, les policiers n’avaient pas décidé de fouiller en épargnant le mobilier
La pièce était sombre. Il ouvrit les volets et contempla la scène qui s’offrait à lui. Tous les objets étaient par terre. Toutes les feuilles de son père étaient dispersées aux quatre coins de la pièce. Etrangement, en 21 ans, Louis n’avait jamais vraiment eu l’occasion de visiter cet endroit. Il ne savait donc pas comment ranger les choses à leurs places. Louis s’assit à la chaise du bureau de son père. Il saisit une feuille au hasard et commença à la lire. C’était une vulgaire facture, relatant l’achat de 100 hectares de terrain. Après cela, il passa le doigt sous le bureau, sachant que son père y cachait souvent des affaires importantes.

Il se figea.

Quelque chose venait de cliqueter sous son doigt.

Aussitôt, la bibliothèque d’ébène qui se trouvait au fond de la pièce tourna sur elle-même, laissant apparaître un sombre couloir dallé de pierres.
Louis n’en croyait pas ses yeux. Saisissant le peu d’espoir qui lui restait, il prit une lampe à huile, l’alluma et s’engouffre dans le tunnel. Aussitôt, la bibliothèque se remit à sa place. Louis se retrouva seul dans la pénombre.

Le tunnel était un cul-de-sac. Il y avait juste un coffre. Un gros coffre en bois brut. Louis décida de l’ouvrir.
Il trouva à l’intérieur une tunique grise à capuche, une lame et une épée.

Soudain, le couloir trembla.
La bibliothèque s’ouvrit de nouveau.

Quelqu’un entra dans le tunnel

pas de coms ?

A)moin long
B)du rire stp
C)change le titre
D)donne un petit peux de choix au lecteur comme la fic de triche
E)suivre les conseil du haut

ça ressemble étrangement au jeux(niveau du bureau)....^^ c'est pas mal mais je pense que la suite sera meilleur car on commncera a entrer dans le vif du sujet ;) mais sinon bien

10111213, ce n'est pas une fic "jeux" si je puis dire, car, là, il ne fait qu'exposer ses textes, il veut des avis sur ses textes. Les personnes n'ont pas a dire "a", "b" ou "c".

benito désolé si sa ressemble au jeu parce que je ne l'ai pas alors je peux pas savoir
oui on commence à rentrer dans le vif du sujet

10111213 oui ce n'est pas une fic jeu désolé :/

Sinon, c'est un bon début de fic. J'attends la suite.

Suite demain ou mercredi