Chocolayte ""Malmenant la mémoire, ce kaléidoscope
De sentiments"
Un kaléidoscope lorsqu'on le regarde c'est une profusion de lumière. Un "kaléidoscope de sentiments", c'est tout simplement lorsque toutes les émotions s'entremêlent, ça fait un sacré bordel, qui malmène la mémoire, l'esprit.
"regrettant ce trombinoscope,
Du cerveau"
J'ai voulu écrire sur la chute dans le malheur, qui démarre souvent par la perte d'une ou plusieurs personnes, que ça soit une rupture amoureuse ou un décès. Le cerveau nous remémore les souvenirs heureux et les visages de ceux qu'on a aimé (ça nous le fait tous à moins que je ne sois fou), et c'est comme ça que l'on regrette.
"voulant constamment un revenant,
De notre ange gardien, parti fêter la Toussaint."
Je ne me suis pas relu, je voulais marquer "retour".
Lorsque je suis heureux, j'ai l'impression d'avoir un ange gardien, une bonne étoile, car rien ne m'atteint (d'où le bonheur). Du coup si on devient malheureux, cet "ange gardien" (en gros le sentiment du bonheur, lorsque tout glisse sur nous) disparaît, et on veut le voir revenir.
J'ai parlé de Toussaint pour jouer avec le terme d'ange : lors de la Toussaint on fête... bah, les Saints, et dans certaines traditions les Saints sont des anges. Puisque vénérés, l'ange qui nous protège ne peut plus le faire, il nous a quitté.
De plus la Toussaint est en Novembre, donc plein automne : à la fin du poème je dresse un parallèle entre la disparition du bonheur, et l'automne, où la nature disparaît, les feuilles tombent.
Voilà, c'est le sens que j'ai donné à ces vers en les écrivant.
Moi je cite un Artiste assez connus
" Le savoir est une arme j'suis calibré, j'lis pas d'bouquins "
Dja naa
J'ai commencé. En gros, je prends vos textes, je les lis, voire les relis, puis j'en fais des commentaires de 5/6 lignes, soulignant les défauts et qualités.
Cependant, j'ai l'impression d'être un peu sévère. J'espère que Sawyer le sera moins.
La société est elle encore régie par les classes sociales ? Je vais commencer par un bref rappel, la classe sociale est un concept défini par Karl Marx (1818-1883), il y aurait dans la société deux classes : les bourgeois et les prolétaires. Chacune se définit par son rapport au processus de production, les prolétaires ne possèdent que leur force de travail et cette force est soumis au marché comme une marchandise et en subit les fluctuations. Les bourgeois, eux, possèdent les moyens de production . Pour que le concept de classe sociale existe, il faut que chaque individu prenne conscience de l'unité de cette classe et qu'il se ressente membre de cette classe.
Est ce que cette idée peut s'appliquer au monde que nous connaissons aujourd'hui ?
Avec la montée du salariat non qualifié, on pourrait apparenter ces personnes à une classe sociale, elles ne possèdent pas de réelles qualifications et sont soumises aux fluctuations du marché, mais elles ne se sentent pas membres d'une classe sociale donc ne peuvent y être apparentées. Bien d'autres personnes ont tenté de définir la société par d'autres moyens, c'est le cas de Max Weber (1864-1920), il parle d'une stratification sociale, divisée en trois ordres interdépendants : l'ordre économique, qui définit les classes sociales hiérarchisées selon la richesse ;l'ordre politique, qui définit les partis hiérarchisés selon leur détention du pouvoir;et l'ordre social, qui définit des groupes de statut hiérarchisés selon leur prestige. Pierre Bourdieu, quand à lui, prolonge la définition de classes sociale, pour lui, les classes dominantes ont le sens de la distinction, et cherchent à se maintenir stratégiquement, tandis que les classes dominées se contentent du nécessaire. On voit aussi l'apparition d'une troisième classe, la classe moyenne. Elle est apparu grâce à la hausse du niveau de vie, les personnes issues de la classe moyenne sont des salariés non ouvriers comme les employés, les techniciens ou encore les fonctionnaires.
Après avoir défini les différentes notions nécessaires à la compréhension de la question, heurtons nous directement au problème.
Si l'ancienne société était bel et bien régie par le concept marxiste, il est difficile d'affirmer cela de nos jours. En effet, si l'on se pose la question aux ménages, très peu vous répondront qu'ils se sentent appartenir à une classe sociale. La classe moyenne a très largement brouillé les limites entre bourgeoisie et prolétariat, et avec la hausse des niveaux de vie, la mobilité sociale s'en voit influencée, chaque personne est classée dans la société dans une catégorie socioprofessionnelle (PCS). Les individus peuvent passer d'une catégorie à une autre, c'est ce qu'on appelle la mobilité sociale. Cette mobilité a évolué depuis les années 1970-80, avec la démocratisation de l'éducation par exemple, avec un meilleur niveau d'éducation, un fils d'ouvrier a beaucoup de chances d'occuper une catégorie supérieur à celle de son père. La montée de l'individualisme a également bouleversé le concept de classe sociale, qui se basait sur l'identité de groupe.
La société que nous connaissons, ne peut plus se voir régie par les classes sociales, la place de la classe moyenne est aujourd'hui bien trop importante. La théorie d'Henri Mendras reste la plus juste, à mes yeux, la société est représentée comme une toupie, à chaque bout, les extrêmes de la société avec les classes les plus modestes en bas, et en haut, l'élite. Mais ces extrêmes sont très peu représentés et entre les deux, on voit la représentation d'une vaste classe moyenne qui réunit beaucoup de PCS différentes et pas seulement une seule catégorie de personnes. De plus, le sentiment d'appartenance ayant quasiment disparu, on ne peut plus du tout affirmer que les classes sociales sont encore en place dans la société actuelle.
Voilà, pardonnez moi d'avance pour les fautes que j'ai pu commettre, j'ai fait de mon mieux
Serdaigle tu fais ça en privé, devant tout le monde, maintenant, à la fin lors des résultats... ?
J'écris ça en privé, et je publierai ça au moment des résultats.
| SerdaigIe - aujourd’hui à 19:26
| https://www.jeuxvideo.com/forums/1-15-58888781-17-0-1-0-la-litterature-c-est-la-pensee.htm#message_58901333
| J'écris ça en privé, et je publierai ça au moment des résultats.
Tu mets genre une note?
Okay Portailleur. Merci pour ces explications.
Putain Bombonator, du lourd ton texte.
J'espère qu'il fera forte impression, il le mérite. Non pas par sa forme, mais surtout par son fond. Et à mon sens c'est ce que l'on demande en premier à un texte, un fond.
Ptain mon texte ce pauvre oublié
je le passe demain et il fait une page
Voodoo J'ai le même style d'écriture que toi pour les textes de ce genre, donc forcément j'aime bien
Ton texte est plutôt vrai, en écrire une variante sur l'amour, la routine que ça crée, pourrait être intéressant Enfin après je sais que moi je déteste qu'on me donne un thème, mais c'est une suggestion comme ça
ToLy Voir le profil de ToLy
Posté le 7 mars 2014 à 19:52:07 Avertir un administrateur
Putain Bombonator, du lourd ton texte.
J'espère qu'il fera forte impression, il le mérite. Non pas par sa forme, mais surtout par son fond. Et à mon sens c'est ce que l'on demande en premier à un texte, un fond.
Ah bah merci
Adzen Voir le profil de Adzen
Posté le 7 mars 2014 à 19:56:43 Avertir un administrateur
Un résumé de son cours de Géo' quoi, ToLy, pas de quoi craquer les slips.
C'est pas de la géo, et c'est pas un résumé de mon cours.
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Oui surtout que j'ai de quoi en dire, pour moi l'amour c'est une pure illusion
GamaBomb Voir le profil de GamaBomb
Posté le 7 mars 2014 à 20:17:49 Avertir un administrateur
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Wait, c'est L'Albatros de Baudelaire ça
(pk tu casses mon troll qu'un inculte a peut etre feed en disant : "éééé mé tu rap trop bi1 mon frayr !" ?)
Ahhh, flûte.
Ben au pire, prends en un autre
Putain mais Baudelaire c'est tellement bon
_[VoodooChild]_ Voir le profil de _[VoodooChild]_
Posté le 7 mars 2014 à 20:17:55 Avertir un administrateur
Oui surtout que j'ai de quoi en dire, pour moi l'amour c'est une pure illusion
Bah aussi si t'es blasé de la vie...
Enfin après ce sont des points de vue divergents, mais c'est la richesse des textes de chacun, sur l'amour on peut tous écrire quelque chose de différent.