Ouai, Ok ...
L'action commence
Sweet
Ptet pas ce soir la sweet, a voir ^^ En principe j'me couche maxi dans une heure =p (pour aller réviser).
J'hésite encore pour la suite, d'ailleurs, soit je la laisse tres réaliste, soit je la rend un peu... Psychédélique, étrange, en ne partant pas dans le fantastique quand même... A voir aussi ^^
Gnup
J'ai pas tout lu, mais je me doutais avant d'avoir lu le 4ème chapitre, que la balle allait être vrai ^^
Sinon les balle à blanc ne sont rien d'autres que des pétards, ça ne peut pas tuer.
Ne mets surtout pas de smileys, les smileys, c'est que les kikoos qui en mettent dans ce qu'ils appellent des "fics".
Sinon j'ai vu quelques fautes, bizarre tu m'avais dit que t'étais pointilleux sur l'orthographe
Je suis bien d'accord pour les smileys, c'est pour ca que je ne compte pas en mettre =)
Euh, les fautes, c'est parce que j'ai pas trop envie de me relire 40 fois pour les éviter, et j'ai un peu la tête dans le cul ce week end ^^ (submergé de boulot, c'est pas la joie).
J'essaierai de les réduire par la suite
Chapitre huitième :
Bon, j'allais pas m'éterniser là non plus, surtout que la nuit était quasiment déjà tombée, bonjour l'ambiance glauque... Je saisis le zippo dans ma poche, et l'allumai, pour voir un peu dans quoi j'étais. C'était une sorte de petit débarras, avec des étagères encombrées de cartons, ainsi que d'autres éparpillés au sol. Je me levai, et m'avançai lentement vers le fond, où était posé un empilement de caisses. Au passage, je saisis un carton, et regardai dedans. Vide. Je donnai un coup de pied dans un autre, au sol. Vide également. Un éclat mat attira mon regard vers l'empilement : une sorte de couteau de chasse était posé a coté d'une masse sombre qui dépassait du tas. De là où j'étais, je ne pouvais pas vraiment distinguer ce que c'était, mais j'estimais la lame du couteau à environ vingt centimètres.
J'avançai lentement vers celui ci, tout en scrutant autour de moi, dans le doute. Rien. Un bruit de goutte d'eau était perceptible, venant d'un des murs. Ploc... Ploc... Ploc... Ça me rappela le bruit du sang de Nikolaï s'écoulant de son crâne explosé. Un frisson me parcourut. Les points translucide revinrent emplir mon champ de vision. Je m'appuyai sur une étagère, le temps de reprendre mes esprit, puis finis de m'approcher du couteau.
En me baissant pour me ramasser, je m'aperçus que la masse informe à côté était un tas de tissu recouvrant quelque chose. Curieux, je le soulevai. Une odeur de sang m'emplit les narines, et je tombais en arrière avec un haut le cœur : c'était une main, baignant dans du sang. Je tournai les yeux quelques secondes, pour reprendre mes esprits, puis jetai un coup d'œil : la main avait été sectionnée vers la moitié de l'avant bras, peu avant le poignet. Un autres haut le cœur me secoua, suivi d'une nausée malsaine. Je reconnus le tatouage de barbelé sur le poignet. Troï, le frère de Ludmila, possédait le même. Mais n'était il pas sensé être malade, putain ?
Je ne comprenais plus rien, Ludmila avait donc menti, peut être même que c'était elle qui avait assassiné son frère ! Cette pauvre tarée ! C'était le seul mec sensé que j'avais rencontré dans cette putain de ville, et voila que je le retrouvai sous forme d'un macchabée... Et pas de doute, c'était bien lui, je reconnaissais sa grosse paluche et son tatouage caractéristique... J'osais même pas imaginer s'il était enseveli sous le tas de caisses, et à quel point il était mutilé...
La colère me submergeant, je pris le couteau, que je glissais dans ma ceinture, et je m'élançai vers la porte pour aller trancher cette connasse. Ladite porte ne résista pas a mon coup de pied, et je me retrouvai dehors. Un rire suraigu retentit, perçant le silence de la rue vide. Reprenant mes esprits, je pris conscience de mon erreur. Le fracas de la porte se dégondant avait très surement retentit dans toute la rue, et elle l'avait surement entendu. Et niveau rapport de forces, un flingue contre un couteau, l'issue ne faisait pas un pli. Le sang recommençant à me battre aux oreilles, je me mis en marche vers la rue adjacente. Tous les lampadaires étaient éteints, malgré l'obscurité croissante.
Pas de suite avant au moins une heure ou deux
Up
J'ai kiffé ! J'attends toujours le réel "commencement" du scénario, si tu vois ce que je veux dire. Mais cette fiction est très jouissive.
Mmmmh... Tu risque de ne pas apprécier alors ^^ Là, c'est qu'une sorte d'essai, y aura pas de réel scénario, et elle se prolongera pas encore tres longtemps ^^
Enfin vous verrez
Sweet
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HannibalJr
Okay
Mais moi j'suis pas trop d'accord avec vous pour le truc des smileys je préfère quand il y en a. Je trouve que la lecture est plus facile
Mais bon après tout c'est toi qui écrit
La sweet surement dans la soirée, j'ai juste quelques formules de maths a ajouter dans ma calculette, pour un DST, apres je suis tranquille ^^
Pour les smileys, je préfere ne pas en mettre, désolé ^^
Chapitre neuvième :
Je me retrouvai dans une rue assez large, bordée de vieux immeubles délabrés. "Quelle ville pourrie", me dis je. La luminosité baissait à vue d'œil, tandis que j'avançais le long de la rue, et pas un seul putain de lampadaire n'était allumé. Qu'est ce qui se passait, bon sang ? Du vrai délire. Je m'approchai de la porte d'un immeuble, et regardai les boutons de l'interphone. Pas un seul nom n'était écrit. Je les testai un à un, pas de réponse.
Il faisait désormais complètement nuit. Cette obscurité était lourde et oppressante, combinée au silence mortel. Je me retournai, et aperçus une vague lueur au loin. A cette distance, je ne pouvais déterminer si ça venait du bout de la rue, ou même si elle continuait après. Je me mis en marche, lentement, avec espoir, et ne voyant que très peu là où je posais mes pieds. Cette rue semblait interminable, mais la lumière se rapprochait. Seul le bruit de mes pas contre le sol retentissait.
Je commençais à apercevoir une silhouette sous la lumière, certainement diffusée par un lampadaire. Elle formait une sorte de halo autour de la personne. Empli d'espoir, croyant voir arriver la fin de mon enfer, j'accélérai le pas, dans le but de demander à cette âme charitable de me véhiculer hors d'ici. Cependant, au fur et a mesure que j'avançais, il me semblait reconnaitre vaguement cette physionomie...
Je me mis à courir en appelant, moitié riant, moitié pleurant, croyant que c'était une connaissance. Je fus coupé net par un rire suraigu, venant de la silhouette sombre. Le rire de Ludmila. Je la vis plonger une main dans son manteau, pour en sortir ce qui semblait être une arme.
Je reconnaissais la forme du colt que nous avions utilisé pour la roulette russe. Elle poussa un autre cri hystérique, et se mis à lentement avancer vers moi, en tendant le bras tenant l'arme. Je fis demi tour, et commençai à courir de toutes mes forces, cherchant du regard une ruelle où me précipiter pour sortir de son champ de tir. Une détonation retentit, suivi du bruit d'un impact prés de moi.
Je tournai la tête en courant, la lumière s'était éteinte, je ne voyais plus rien, et ne pouvait pas localiser Ludmila. Je me précipitai vers ce qui me semblait être le bord de la rue, pour chercher à tâtons un endroit où me planquer, quand une deuxième détonation retentit, avec l'impact qui va avec. Peut être ne me voyait elle pas ? Un susurrement parvint à mon oreille :
"N'y compte pas."
Je poussai un cri et me remis à courir, longeant le mur et m'écorchant les mains. Deux autres détonations retentirent, et je sentis une vive douleur au bras droit. Tombant au sol de douleur, la main crispée sur mon épaule, j'entendis des bruits de talons se rapprocher de moi dans l'obscurité. Un petit rire satisfait retentit, suivit d'un bref éclair causé par la cinquième détonation. J'eus le temps d'entre apercevoir son visage, congestionné par la haine, avant de recevoir la balle dans l'épaule. Gémissant, vidé de toute volonté dans cette morbide obscurité, je me laissai aller.
Ceci était l'avant dernier chapitre
Owii
Bientôt la fin
Sweet
Eh oui, c'est qu'un essai ^^ Apres j'veux pas que ca tourne en rond.
Enfin j'en ferais surement une autre, apres, soit un essai, soit une vraie histoire, faut voir si j'ai l'inspiration. Pas tout de suite la sweet, ptet même demain, histoire de laisser le suspens :p
Gnup pour les rares lecteurs du soir
Counter C'est pas grave. Au moins, tu nous auras montré ton talent d'écriture.
Sweet
Ta fic a l'air super courte mais elle est super bien
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HannibalJR
Chapitre dixième : Épilogue.
Noir. Tout noir. Étouffant. Sourd.
Voici ce que je ressentis en me réveillant, en plus de la douleur qui irradiait tout mon bras droit, ainsi que l'épaule, et qui me remontait le long du cou. Quelque chose m'empêchait d'ouvrir les yeux, et je ne pouvais pas bouger d'un pouce. J'avais l'impression d'être complètement paralysé, et je ne sentais plus mes membres.
"Tu es enfin réveillé" dit une voix rude.
Ludmila. Tout me revint en mémoire, la poursuite, la chute... Elle m'avait tiré dessus. Sur le bras droit, puis sur l'épaule, presque à bout portant. Je ne sais pas combien de temps j'étais resté inconscient, mais si elle n'avait pas pansé ma blessure, je tiendrais pas un jour.
Je voulus ouvrir la bouche. Pas possible non plus. Je n'avais plus aucune sensation, comme si tous mes sens s'étaient mis en rade, sauf mes nerfs, qui prenaient un malin plaisir à transmettre la douleur à travers tout mon corps.
"Inutile d'essayer de parler, ou simplement bouger"
Je grommelai une insulte, et elle éclata de rire devant mes efforts pour rendre celle ci intelligible. Je présumai qu'elle m'avait bandé la bouche et les yeux, et je percevais une légère odeur d'huile, surement un chiffon de mécanicien ou une connerie comme ça. Soudain, je perçus le bruit d'une pendule. Tic... tac... tic... tac... Un frisson me parcourut. Serions nous revenus dans la salle où tout avait commencé ? J'eus l'impression d'entendre également des gouttes tomber... Comme le sang s'écoulant du crâne de Nikolaï... Les images de la boucherie me revinrent en tête.
Je me mis à essayer de bouger, pour me défaire, quand j'entendis le bruit d'un barillet qu'on fait tourner. Le bruit du barillet du colt.
Le bruit s'arrêta. Je poussai un gémissement. Il recommença. Puis s'arrêta. Puis recommença.
"Qu'est ce qui t'arrive ? Tu as peur ? Je t'effraie peut être ?" demanda Ludmila. Elle refit tourner le barillet. Il semblait qu'elle marchait autour de moi en faisant cela. Les sons se superposaient, se mélangeaient, je croyais devenir fou. Chaque cliquetis me vrillait les oreilles, chaque "ploc" me révulsait...
Soudait, les cliquetis s'arrêtèrent. J'entendis un bruit de pas, puis plus rien. Ludmila dit :
"Je t'ai tiré dessus cinq fois. Ce chargeur peut contenir six balles. Il en reste donc une. Une pour toi. Une pour t'achever."
Elle refit tourner le barillet, puis je sentis quelque chose de froid s'appuyer contre ma tempe. Le canon.
"Jouons, maintenant."