balle à blanc contre une partie du corps, la balle se loge à l'intérieur (si on tire)
Sweet
Ok, je m'en doutais un tout petit peu pour la balle a blanc, mais je n'étais pas sur, j'pensais pas que ca pouvait tuer ^^
Chapitre cinquième :
Je pris rapidement un mouchoir dans ma poche et essuyais ce truc. Je m'exclamai :
"Putain mais c'est du sang !" Je relevai la tête, et vis les autres qui regardaient à ma droite. Nikolaï gisait en travers de sa chaise, le crâne complètement explosé duquel se déversait du sang et autres joyeusetés. Je fis un pas en arrière, ne pouvant pas détacher mes yeux du cadavre. Tout le monde était debout, sauf Vladimir et Ludmila. Artiom gueula, en tremblant :
"Putain mais c'est quoi ce bordel ?? Ça devait être des balles à blanc, pas des vraies bastos !!!"
Reprenant mes esprits, je regardai un peu autour de moi. Les deux "gardes" n'avaient pas bougé d'un poil, tout comme Vladimir et Ludmila. Ces deux derniers gardaient un air stoïque et indifférent, au milieu de l'agitation. Soudain, Vladimir se leva.
"Bien, reprenez votre calme et asseyez vous, c'est...
-Putain il se passe quoi ?? l'interrompit Artiom.
-Ta gueule et assieds toi, lui intima l'autre."
Les deux hommes armés s'avancèrent vers Artiom et le forcèrent à s'asseoir. Je finis de m'essuyer le visage, et m'assis, tremblant un peu. J'avais un goût amer dans la bouche, et un léger bourdonnement m'emplissait le crâne. Les autres firent de même.
Ne mets surtout pas de smileys pour une fiction comme la tienne. Elle est sérieuse, et les smileys réduisent l'impact "émotionnel" que tu veux produire. Sinon, je n'ai lu qu'une partie du premier chapitre. C'est intéressant.
J'ai tout lu. Très bonne description de l'ambiance. Je trouve quand même que tu pourrais faire plus long. On a à peine le temps de rentrer que c'est fini...
"Ne mets surtout pas de smileys pour une fiction comme la tienne. Elle est sérieuse, et les smileys réduisent l'impact "émotionnel" que tu veux produire."
Oui, je suis bien d'accord ^^
"J'ai tout lu. Très bonne description de l'ambiance."
Merci ^^
Pour la longueur, je pense que je vais poster des chapitres entiers. Là je vais bosser un peu, et je donnerai la fin du chapitre 5. Apres je mettrais les chapitres entiers
need la suite
PS:
CounterFesse Y'a bien intéré
Sweet
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Go lire ma fic
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La fin du 5eme chapitre, il va falloir le temps que je tape le suivant ^^
"Bien, reprit Vladimir, je disais donc de vous calmer. Comme vous pouvez le voir, cette pétoire n'était pas chargée a blanc. Pourquoi, me direz vous ? Pour corser un peu les choses bien sur. Le jeu va donc continuer. Le premier qui essaiera de s'enfuir se fera abattre.
-M... mais pourquoi tu fais ca, nom de dieu ?? s'exclama Sacha.
-Parce que j'aime quand il y a un enjeu interessant, pardi ! Franchement, une roulette russe avec des balles factices, vous ne trouvez pas ca vraiment stupide ?"
Personne ne répondit.
"Et le cadavre, on en fait quoi ? demandais-je d'une voix mal assurée.
-On le laisse là, de toute facon on va pas s'éterniser, d'ici une demie heure maxi on a finit."
Les cliquetis de la pendule, qui affichait désormais 21h, et les bruits des gouttes de sang tombant dans la flaque au sol formaient un rythme morbide. Vladimir avança la main pour saisir le colt, enleva la douille vide, et placa une balle qu'il sortit de sa chemise. Il fit glisser l'arme sur la table jusqu'a moi, et me dit en faisant un clin d'oeil :
"A toi."
Incertain, je pris la crosse de l'arme et fis doucement tourner le barillet. Les autres me fixaient, tandis que Ludmila ne pipait toujours pas un mot. J'avance lentement le canon contre ma tempe, et je presse la gachette.
Clic.
sal*ud!mets la suite
Chapitre sixième :
Vladimir éclata d'un rire tonitruant.
"Hahaha, t'aurais vu la tronche que tu tirais ! On aurait dit Nikolaï ! Enfin, feu Nikolaï.
-Taré..., grommelais-je en faisant glisser l'arme vers Ludmila.
-Bien, dit celle ci d'un ton froid, rajoutez 1.000 roubles en milieu de table."
Tout le monde s'exécuta. Personne n'avait l'air très assuré, mis a part les deux instigateurs bien sur. D'ailleurs, je me demandais ce qu'il y avait entre Vladimir et Ludmila. Il était évident qu'ils se connaissaient, mais comment ? Et que prévoyaient ils au juste ? Il fallait être complètement taré pour faire un truc pareil.
Moi, je n'étais venu à ces petites parties que trois fois. J'avais commencé deux mois auparavant. C'est un ami qui m'avait appris l'existence de ce lieu, et de ce qui s'y faisait. Un petit bar dans Volgograd, qui ne paie pas de mine, assez délabré. Apparemment, il venait avant, mais ça l'a lassé. J'ai forcément été attiré, avec les problèmes d'argent que j'avais, et par le fait que nous ne courrions aucun risque.
Quand j'y suis allé pour la première fois, l'ambiance était relativement chaleureuse. Ludmila était présente, aussi froide que maintenant, mais Vladimir était enjoué, et tout s'est bien passé. J'ai gagné 17.000 roubles.
Une semaine plus tard, je suis allé à une deuxième séance. Ludmila était absente, c'est son frère, Troï, qui accompagnait Vladimir. C'était un vrai colosse, souriant à tout va, très chaleureux. Nous nous sommes tout de suite entendus. C'est d'ailleurs ce jour là que j'ai appris que lui et Ludmila étaient frère et sœur, et qu'usuellement, c'était lui qui était présent. Cette fois ci, j'ai perdu 6.000 roubles.
Enfin, la derniere scéance en date s'est déroulée comme la précédente, j'ai encore perdu, 5.000 roubles. Et me voila dans cette merde, ne sachant pas comment m'en sortir. Là il n'est plus question d'argent, mais de sauver sa misérable peau.
Sortant de ma rêvasserie, j'apercu Ludmila qui avait plaqué le canon contre son front. La tension était palpable, personne ne disait mot. Elle avait les yeux vitreux, comme ceux d'un poisson mort.
Ploc... tic... tac... ploc... tic... tac... Clic.
Tout le monde se détendit au bruit du percuteur tapant le métal. Même Ludmila parut se décrisper. Elle donna le flingue à Vladimir, qui le prit avec un grand sourire. Il ne semblait pas inquiété outre mesure, ce qui ne m'étonna même pas. De toute facon, c'était inutile de chercher une quelconque logique dans les événements qui arrivaient, c'était a n'y rien comprendre. Même Sacha n'était pas normal, je sais pas ce qu'il avait prit comme merde avant de venir, surement du shit ou de l'héro, mais il était complètement stone, les yeux a moitié écarquillés.
Clic.
Tiens, j'avais même pas vu que Vladimir avait tiré pendant que j'observai l'autre camé. Bah, quelle importance. Il donna l'arme a Sacha, qui la prit brusquement.
Ca devient stressant, sweet
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Plus tard la suite =p
Up
suite
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HannibalJr
Bravo, enfin une autre très bonne fiction dans ce blabla. Yann étant le premier. Tu t'y connais en matière d'ambiance, et ton suspense est parfaitement dosé. On se croirait comme dans un bon thriller !
Merci ^^
Par contre, surement pas sweet ce soir, là je play à L4D et je me couche pas apres 23h, j'ai des révisions a faire
Autant avouer, je n'ai pas lu ta fic, donc ce post ne sera en aucun cas un post de critique sur ta fic. Je suis là pour te donner quelque conseils pour améliorer et faire le mieux pour ta fic, pour ça, lis ça :
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Je le rappelle, une très bonne fic fait à peu près la même longueur que le post du topic que j'ai envoyé, voir plus.
Sur ce, bonne fic !
Chapitre septième :
Là tout se passa en un éclair. Nous étions tous passablement amorphes, songeant a ce qui allait nous arriver, quand Sacha se jeta sur Vladimir avec le colt à la main, après avoir fait tourner le barillet. Il enfonça le canon contre le ventre du colosse, et tira. Pas de chance, c'était la bonne. La balle fusa derrière Vladimir dans une gerbe de sang, laissant un cratère sanglant sur son passage, et alla se loger dans le mur. Les deux gardes se jetèrent sur Sacha et le frappèrent à la crosse. Ludmila s'était levée, et tirait une arme de son manteau.
C'est a ce moment qu'Artiom se jeta sur un des gardes, en poussant un cri étouffé. Mon sang ne fit qu'un tour. C'était le moment de se barrer. Je me levai, et balançai maladroitement, il faut bien le dire, ma chaise vers Ludmila. Le sang battait à mes oreilles, occultant presque tous les bruits environnant, les cris étouffés de Sacha se faisant défoncer le visage, le râle faible de Vladimir, qui perdait son sang à toute vitesse, les glapissements hystériques d'Artiom... Je profitai du bordel monstre créé par Sacha pour me jeter contre la porte... Qui ne s'ouvrit pas.
"Calme toi, calme toi" me dis-je en mon for intérieur, mais j'avais du mal à contenir mes gestes. Je reculai, et plaçai un coup de pied dans la serrure, qui la fis sauter. Je sentis quelque chose me frôler le visage. Pas le temps de me retourner, je me jette en dehors de la salle, dans le bar vide, défonce la double porte d'entrée et sors dans la rue enneigée.
Je me mis à courir en remontant la rue, complètement vide. La dernière fois que j'avais regardé l'heure, il était 21h, un quart d'heure devait s'être écoulé... Ou plus... Putain, pas la moindre idée. Je jetai un regard derrière moi, et aperçus une silhouette qui sortait du bar. Surement la tarée. Il faisait trop sombre pour déterminer cela.
De toute façon, pas question d'aller vérifier. Je tournai dans une petite ruelle à ma gauche, et continuai en ralentissant, essoufflé. Voila ce que c'est de ne jamais faire de sport, ça vous rattrape un jour ou l'autre, à coup sur. J'aperçus un vieille porte en bois ouverte, et m'engageai dans le bâtiment qu'elle desservait. Je la fermai derrière moi, et repris mon souffle, dans le noir.
Le sang me battait de plus en plus fort aux oreilles, et des points translucides me passaient devant les yeux, bien que je sois entouré d'obscurité. Je me mis à réfléchir.
"Bien, faisons le point. Je suis je ne sais où, c'est sombre, et seule une porte en bois pourri me sépare de l'extérieur, où une tarée maniaque et psychorigide me traque, armée. Les deux gardes se sont aussi surement mêlés à la fête, ça a pas du être dur de maitriser le camé et Artiom. D'ailleurs, je me demande ce qui leur est arrivé. Zont ptet finis comme Vladimir."
J'éclatai d'un rire nerveux, que je tus directement en plaquant mon poing contre ma bouche.
"Qu'est ce que je vais faire ? J'dois déjà trouver un putain de bus ou taxi pour m'emmener loin d'ici... Quelle idée de ne pas venir en voiture pour économiser l'essence... Mais je connais pas cette putain de ville, et je dois m'éloigner d'ici sans la quitter... Quelle galère..."