LIVERPOOL - ARSENAL : 1-1
Buts : Gerrard (8e) pour Liverpool - Fabregas (80e) pour Arsenal
Le premier véritable test passé par les Gunners en Premier League a donc accouché d´un match nul (1-1). Un petit point glané sur la pelouse de Reds en quête de rachat après une piètre sortie en Ligue des Champions sur le sol turc de Besiktas (2-1). Si l´on s´arrête au point de vue comptable, Arsenal est donc le grand perdant de la soirée. Mais, en s´y penchant d´un peu plus près, cette visite express sur la pelouse la moins accueillante de Premier League a plutôt été convaincante. Au niveau du jeu d´abord mais aussi concernant le classement, où la bande à Wenger, grâce à une meilleure différence de buts, conserve son fauteuil de roi d´Angleterre.
Un statut qu´on voit mal contesté par Liverpool cette saison tant les Reds de "Rafa" Benitez sont décevants. L´ouverture du score de Gerrard sur coup franc (8e, 1-0) n´est qu´un vaste trompe-l´oeil. Conscient que le ballon risquerait de leur être confisqué assez vite dans cette partie, les pensionnaires d´Anfield tentent de répondre à la qualité technique des Gunners par un gros défi physique. Leur pressing est bon mais pas suffisant pour empêcher la classe biberon d´Arsenal d´afficher toute sa classe sur le pré de Liverpool. Si Xabi Alonso et Mascherano endiguent bien à vingt mètres de leur but les attaques placées adverses, ces derniers sont les premiers spectateurs du manque de percussion de leurs partenaires d´attaques. En effet ni Fernando Torres, ni Kuyt ne se montrent en mesure de déséquilibrer le bloc adverse.
Une affaire de poteaux
Quid d´Arsenal ? A une autre époque, les protégés d´Arsène Wenger auraient eu du mal à se remettre dans le sens de la marche après une entame de match aussi frustrante. Mais cette page semble avoir été définitivement tournée du côté des Londoniens, qui, sans s´affoler, se rendent très vite maîtres de la partie. Les situations dangereuses se multiplient, à l´image de ce face-à-face Adebayor-Reina perdu par le Togolais (17e). Une réalité qui en engendre une autre : à force de se découvrir, Arsenal s´expose aux contres de Reds tout heureux du scénario de la partie mais pas réalistes, à l´image d´une inspiration de Gerrard, merveilleusement repoussée par Almunia (28e)... Quand ce n´est pas Crouch, entré en jeu après la pause en lieu et place de Fernando Torres qui ne met pas un terme aux derniers espoirs adverses (53e, 64e).
Mais, le public d´Anfield le sait, la qualité collective des Gunners finira pas prendre le pas sur les quelques banderilles adverses. Eboué et Fabregas font même durer le suspense malgré eux, le premier trouvant le poteau de Reina, le second en expédiant le cuir à côté du but vide (54e). La rencontre s´emballe un peu, Liverpool pensant même se délivrer sur un coup franc sauvé en deux temps par Kolo Touré près de sa ligne (66e). Finalement, Fabregas va retrouver ses sensations de buteur, profitant d´un one-man show de Hleb sur le flanc gauche pour aller tromper du coup du pied un Reina peu inspiré (80e, 1-1).
Malheureusement pour lui, l´international espagnol se montrera moins décisif quelques minutes plus tard, butant sur le poteau de Reina avant de reprendre le ballon... au-dessus (86e). Un manque de réalisme partagé par Gallas dans le money time (89e) mais qui ne remet pas en cause la qualité intrinsèque du groupe dirigé par Arsène Wenger. Dominateur à Anfield, Arsenal n´a pas perdu une partie qui aurait pu très bien lui échapper. Signe des temps nouveaux, c´est avec un match en moins que les Gunners dominent la Premier League. Vous avez dit invincibles ?
Maintenant la victoire contre Manchester
Gallas croit au titre
Capitaine d´Arsenal, William Gallas estime que les Gunners peuvent légitimement viser le titre de champion d´Angleterre. " Après notre match nul à Anfield, nous avons montré à tout le monde que nous pouvions nous battre pour le titre. Beaucoup d´équipes vont avoir peur d´Arsenal."
Quelques perles de FM sur le banc ce soir
Eduardo a finalement couté 24 000 000€
FM marque 11 000 000€
C´est parti dans quelques minutes
La victoire sera à nous
LA JEUNESSE AU POUVOIR :
Quand on pense à Arsenal, on pense évidemment à la jeunesse. Cette saison, les Gunners alignent une équipe où les "Wenger babes" ont pris les commandes. Mis à part William Gallas, Manu Almunia, Jens Lehmann et Gilberto Silva, il n´y a aucun autre trentenaire dans le groupe professionnel d´Arsenal. Impressionnant. Et le pire, c´est que ces jeunes sont en train de faire peur à toute la Premier League. Une impression renforcée par la prestation des Gunners à Anfield (1-1), dimanche. "Nous avons montré à tout le monde que nous pouvions nous battre pour le titre. Beaucoup de personnes voulaient voir comment Arsenal allait se comporter face à une grosse équipe comme Liverpool et nous avons très bien réagi. On peut même être déçus parce que nous n´avons pas gagné," analyse Gallas. Avant d´ajouter : "Les autres joueurs du championnat ont regardé le match devant leur télévision et beaucoup d´équipes vont avoir peur d´Arsenal."
UN JEU AU POINT :
Depuis le début de saison, peu d´équipes en Europe peuvent se prévaloir d´un football aussi léché que celui des Gunners. Alliée au talent individuel, la générosité donne un cocktail détonant qui permet à Arsenal de tout renverser sur son passage. On l´a encore vu dimanche à Liverpool, les Londoniens jouent bien. Très bien même. Du jeu court, rapide, en mouvement et allant constamment vers l´avant. Si Arsenal a souvent été loué pour son football depuis l´arrivée d´Arsène Wenger en 1996, la patte du Français se fait plus que jamais sentir cette saison. "Ils sont vraiment forts et ils jouent superbement bien, de manière offensive. Arsenal est une équipe contre laquelle il est très difficile de jouer", estime Cristiano Ronaldo avant le choc de samedi.
HENRY, UN POIDS EN MOINS :
Tout le monde est d´accord pour le dire, le départ de Thierry Henry a changé la donne. Un mal pour un bien pour des Gunners désormais livrés à eux-mêmes et qui ont su prendre leurs responsabilités. Le numéro 14 faisait de l´ombre à ses jeunes coéquipiers et, surtout, son influence forçait Arsenal à jouer exclusivement pour lui. Logique lorsque l´on se penche sur les chiffres et sur l´efficacité de l´international français. Ennuyeux toutefois lorsque le "Superman" d´Highbury puis de l´Emirates n´était pas à 100%, comme ce fut le cas l´an passé. Cette saison, Manu Adebayor et ses partenaires ont pris les choses en main et, collectivement, relevé le gant avec brio.
CESC, LE PATRON :
Thierry Henry parti, Arsenal n´a pas mis beaucoup de temps à se trouver un nouveau patron "technique". Si William Gallas porte le brassard, Cesc Fabregas est le leader des Gunners au niveau du jeu. Déjà impressionnant ces derniers mois, l´Espagnol a pris une dimension exceptionnelle pour son jeune âge (20 ans). Capable de défendre, d´attaquer, Fabregas marque aussi. Il a déjà inscrit 10 buts depuis le début de la saison (5 en Premier League, 5 en Ligue des Champions). Une palette qui le rapproche du Michael Ballack qui faisait la pluie et le beau temps à l´époque du Bayer Leverkusen. "Le monde est entre ses mains", a même assuré Steven Gerrard après Liverpool-Arsenal. Un bel hommage.
WENGER A EU LE TEMPS :
Si Arsenal est toujours invaincu en Premier League et mène les débats, il le doit évidemment à Arsène Wenger. Il ne faut pas se leurrer. Depuis onze ans au club, le manager profite de la confiance presque aveugle de ses dirigeants. Ces deux dernières années, les Gunners tournaient moins bien mais l´Alsacien n´a jamais été menacé et a pu construire sur le long terme avec une politique de jeunes bien plus économique que celle de Chelsea ou Liverpool. Et en grande partie dictée par la construction de l´Emirates Stadium qui a durablement grevé les finances du club du nord de Londres. Si le président de l´UEFA, Michel Platini, regrette qu´Arsène Wenger aille faire son marché dans les équipes de jeunes des autres clubs, force est de constater que ça marche.
Merci Gallas
Cesc Fabregas veut « être Gunner à vie »
12/11/2007 - 14 h 44 - Etienne MANIERE
Inarrêtable en ce début de saison, devenu le dépositaire du jeu et le véritable patron des Gunners, Cesc Fabregas a également créé autour de lui une émulation médiatique permanente en Angleterre et en Espagne, où les deux grands de la Liga se disputent son futur transfert.
Outre les annonces de la presse ibérique, Ramon Calderon, président du Real Madrid, a réitéré le mois dernier sa promesse de lui faire porter la tunique merengue, tandis que Txiki Begiristain, directeur sportif du FC Barcelone, lui faisait des appels du pied insistants.
Mais aujourd’hui, aucun journal outre-Manche n’a laissé passer la déclaration du milieu de terrain de 20 ans :
« Je vais dire la vérité : mon désir de rester à Arsenal pour encore longtemps, peut-être même le reste de ma carrière, augmente à chaque jour qui passe. »
« Je m’identifie vraiment au foot en Premier League, si passionné, si rapide, offensif et vibrant. C’est le football que j’aime. »
Des mots qui tireraient presque les larmes à tout supporter d’Arsenal, contrastant avant ses propos parus le 13 octobre dernier dans El Mundo Deportivo, quotidien catalan pro-Barça, où le jeune homme précisait que « même si je suis parti en Angleterre, mon rêve a toujours été de jouer au Barça. Je suis actuellement dans un club que j’aime, mais il est clair que Barcelone m’a énormément apporté quand j’étais jeune. »
On l’a compris, Cesc Fabregas n’a pas fini de faire tourner la tête des médias, recruteurs et autres supporters.
J´ai ´kiffé ma maman´
Grave sa race
PS
http://www.suchasport.com/index.php/Premier-league-anglaise
Vraiment bien l´article
Emo si tu me lis ... félécitations
But de Flamini
Allé hop 1-0 contre Reading
Flamini le traître
A quand le 3-0
Encore un but de Manu
Quelle belle équipe quand même
Que de facilité, ce match l´an dernier on le perdait 1 0 sur corner.
Quel plaisir de les voir jouer. Heureux de supporter un tel football.
Que de suffisance sur le but de reading...
Ah ouais c´est vrai qu´à 3-1 pour nous c´est la merde!