t'inquiètes pas y a au moins 4 pages de up
et je aussi !
Page 24 ^^
cooooool ca avance bien ce topic finalement heuresement d'ailleurs car c'est toujours et vraiment extras merci gouloudrioul
j'en ais marre des ups
désormais je remplace les up's pas les , c plus jolis
up::up::up: pour t'enerver nan je déconne
Merci beaucoup lorkdomine . Lis tout ça lentement, comme ça tu n'auras pas à attendre les prochains chapitres :D .
J'avance toujours, j'en suis à deux pages word et demi, et je pense bien en faire trois. Peut être que je posterai ce soir, si j'ai le temps de finir .
En tout cas merci de tous ces , et de tous ces :D .
pour t'encourager
Et me voila devenu esclave de mes instincts ancestraux, prisonnier de mon auto dépendance à l'histoire de la décadence de l'Albion ^^
Oui, on l'est tous. C'est pas bon de trop de répeter, mais ce jeune a un sacré talent. Je me demande ce qu'il souhaite faire dans la vie plus tard... Si on me répond "prof de math" je crois que ce monde ne me mérite plus..
J'sais pas encore, mais un truc dans le dessin en tout cas :D .
Et puis j'écrirai à mes heures perdues .
Lomdère prit la viande sanglante, le fromage et le pain, fourra le tout dans un sac de fortune, remercia George, et quitta la boutique, Eleor sur ses pas. Ils longèrent, sans dire un mot, les longues façades fissurées et craquelées qui prolongeaient celle du magasin. Arrivés au bout de la rue, Lomdère choisit l’un des coins les moins sales, au mur d’une maison branlante, et s’y assit en soufflant. Eleor s’installa à côté de lui, l’expression toujours aussi indéchiffrable. Le brigand la considéra du haut de sa taille d’adulte. Il serra les dents et s’empara d’un morceau de pain, pour faire mine de passer à autre chose. Alors qu’il prenait une bouchée, il sentit la gamine le regarder pesamment. Il l’observa en coin. En voyant son air envieux et ses cernes, il comprit qu’elle devait avoir terriblement faim. Lomdère haussa les épaules et se concentra sur sa nourriture. Si elle voulait vraiment manger, elle n’avait qu’à demander.
Et c’est ce qu’elle fit, à son plus grand agacement, à peine quelques secondes plus tard.
_ Je peux en avoir un peu ?
Lomdère grogna quelque chose d’incompréhensible. Il enfonça la main dans son sac, en sortit une tranche de pain, et la lui lança. Eleor s’en saisit maladroitement et commença à mordre dedans. Le brigand savait pertinemment qu’une telle quantité ne suffirait pas, mais comme elle ne se gênait pas pour lui pourrir la vie, il ne se ferait, lui non plus, pas prier. Il en fallait cependant plus que ça pour que la gamine se sente dérangée. Elle demanda ouvertement, entre deux bouchée :
_ Je peux aussi avoir du fromage et de la viande ?
Lomdère fronça les sourcils.
_ Tu voudrais pas aussi un bon lit ?
_ Si c’est possible !
Sur ces mots, le hors-la-loi fit la grimace et détourna la tête. Il ne donna pas à Eleor ce qu’elle demandait. Etrangement, celle-ci s’en convint, et finit sa maigre tranche de pain dans le silence.
_ Lomdère ? Fit-elle juste après avoir fini.
Le sus-nommé serra la mâchoire. Voilà qu’elle l’appelait par son prénom...
_ Lomdère ? Répéta la gamine. Où est ce que tu vas aller avec toute cette nourriture ?
Le brigand soupira et ne répondit pas. Il se servit une tranche de fromage, comme si il ne l’avait pas entendue.
_ Pourquoi tu me réponds pas ?
_ Tu ne vaux pas la peine que je te réponde... Fit Lomdère en haussant les épaules.
_ Ah... Mais où est-ce tu vas ?
_ Tu n’as pas entendu ce que je viens de dire ?
_ Si, je sais, mais où est ce que tu vas ? Insista-t-elle.
Le hors-la-loi leva les yeux au ciel. Il n’aurait pas dû lui montrer un quelconque intérêt. C’était comme ça que ça marchait chez les enfants, il suffisait qu’ils se croient importants et ils se mettaient à se prendre pour des petits souverains. Mais c’était trop tard, il était lancé.
_ Pourquoi est ce que ça t’intéresse tant ?
_ Parce que je vais te suivre, donc je trouve ça mieux de savoir où tu vas.
Lomdère eut un petit rire.
_ C’est ça, tu vas me suivre !
_ Qu’est ce qu’il y a de si drôle ?
_ Rien rien, suis moi si tu veux, fit le brigand en souriant à pleines dents.
_ Allez, dis-moi !
Il se tourna vers la fillette et la fixa dans les yeux.
_ Tu sais, je pars pour des mois, peut être même des années. Peut être que je ne reviendrai même jamais à Bowerstone. Si tu viens avec moi, tu peux dire adieu à ta famille, à tes proches, et à tous tes repères habituels. Ton rythme de vie sera harassant, on dormira quatre heures par nuits, on marchera tout au long de la journée - et je ne t’attendrai pas. Tu mourras sûrement d’épuisement avant une semaine, abandonnée dans une nature sauvage et impitoyable. Ah, et puis, j’oubliais, tu devras te trouver par toi même des choses à manger, car sache que je ne te céderai pas le moindre petit bout de nourriture.
Lomdère reprit son souffle. Il avait débité tout cela d’une traite. Il s’attendait à voir la gamine désemparée, mais elle sourit soudainement.
_ Ca a l’air marrant !
Le hors-la-loi leva les yeux au ciel et appuya son crâne contre le mur en soupirant. A vrai dire il n’était pas vraiment surpris de sa réaction. Sa façon de raisonner était si étrange pour quelqu’un de cet âge là que, par moment, elle avait presque l’air d’une adulte endurcie. Elle n’était comme aucune autre. Lomdère n’arrivait désormais plus à voir en elle l’archétype d’une gamine : pleurnicharde, geignarde, peureuse, bête comme ses pieds, et maladivement joyeuse. Il y avait de ça en Eleor, bien sûr, mais pas seulement. Elle, elle était différente. Et avec une autre qu’elle, il ne se serait pas imaginé en train de faire le voyage ensemble. Car c’est bien ce qu’il fit : il se vit en train de camper avec elle, en train de marcher avec elle, en train de manger avec elle. Bien sûr, comment faire autrement quand la gamine que l’on a devant soi est si têtue et bornée ? Il était obligé de réfléchir à cette alternative. Mais plus il y pensa, plus cela le rendit malade, et plus il eut envie de se jeter sur Eleor, de l’égorger. Il l’observa, serra le poing avec une envie meurtrière, mais une fois de plus, dut se confronter à son impuissance. Sa rage disparut. Il ne pouvait pas lui ôter la vie, ça lui était physiquement impossible. Du coup, elle resterait en vie, et viendrait avec lui. Alors il se revit en train d’entreprendre sa quête avec elle, car il n’avait pas le choix. C’était sans fin, un cercle vicieux. Il se prit la tête entre les mains. Cette saloperie de gamine le rendait fou rien qu’en existant.
_ Tu ne m’as toujours pas dit où tu allais.
_ Où je vais... Répéta-t-il après elle, encore perdu dans ses pensées. A vrai dire, je ne sais pas où je vais. Je vais suivre quelqu’un, c’est tout.
_ Qui ça ?
_ Oleo, il s’appelle.
_ Et comment ?
_ Il va falloir retourner sur les lieus et tenter de retrouver d’éventuelles traces.
Sur ces mots, Lomdère se leva. A vrai dire il ne répondait pas vraiment à Eleor. C’était plus une manière de faire le point sur la situation actuelle, pour lui même.
_ Allez, on y va.
Je m’éveillai. Ma joue était collée contre la roche, dure et froide. Au moindre petit mouvement je sentais le frottement des irrégularités de la pierre contre ma peau. A son contact glacial, les ténèbres de mes songes se clarifièrent petit à petit pour laisser place aux souvenirs de la veille. Gath, Swif, un bon repas, un feu bien chaud, et puis la fatigue s’était emparée de moi. Je retins un bâillement. Alors pourquoi est-ce que je me réveillais maintenant ? Ah, oui, le bruit. A côté de moi, j’avais entendu un faible tintement. Cela avait suffi à me tirer de ma torpeur. Mais ce n’était sans doute pas important. Après tout j’étais en pleine nature et la vie y grouillait, pas étonnant que j’entende des choses. Il fallait que je retrouve le sommeil. Je tentai de m’y abîmer à nouveau mais le bruit retentit une nouvelle fois. Plus près, cette fois. Plus moyen de retrouver le fil de mes rêves, maintenant. J’ouvris lentement les yeux. Les dernières heures passées dans les ténèbres me permirent de distinguer plus ou moins les traits du paysage. De la roche, en très grande partie. Je me redressai et me mis à genoux. Au loin, une ligne obscure, à peine visible distinguait l’horizon. Je regardai autour de moi. Tout près, un tas de cendres. Des braises de la veille n’étaient pas encore tout à fait éteintes, et rougeoyaient faiblement. A ma gauche, Gath et Swif dormaient eux aussi par terre et semblaient plongés dans un profond sommeil. Apparemment le bruit ne les avait pas réveillés. Le bruit, justement. D’où venait-il ? Je promenais mon regard un peu partout, mais ne vis rien. Ce n’était pas facile d'apercevoir quoi que ce fût dans une telle obscurité. Je cherchai plusieurs secondes, en vain. Alors que j’étais sur le point d’abandonner et de retourner me coucher, quelque chose retint mon attention. Une forme incertaine, se distinguant à peine de la noirceur de la nuit se tenait à quelques mètres devant moi. Je plissai les yeux pour tenter de mieux voir, en vain. Qu’est ce que c’était que ça ? De toute évidence c’était la chose qui avait provoqué le tintement. Alors il me vint une idée. Elle me fit écarquiller les yeux et mettre ma main devant la bouche.
Quelqu’un ! Il y avait quelqu’un ! Il était à deux pas, drapé dans l’obscurité. Mon coeur se mit à battre précipitamment. Il pouvait certainement distinguer mon ombre, lui aussi. Pourquoi ne me parlait-il pas ? Pourquoi ne bougeait-il pas ? Il ne voulait pas que je le voie ? Je restai comme j’étais, à moitié debout, comme paralysé.
_ Qui est-ce ? Fit une voix faible.
Je me rendis compte, un peu tard, que c’était la mienne. Je me mis aussitôt une deuxième main devant ma bouche, horrifié. C’était sorti tout seul. La tension me faisait faire des absurdités !
_ Ah...
Cette fois ce n’était pas moi. C’était une voix d’homme, grave et basse. L’inconnu me répondait.
_ Tu n’es que le gamin, continua-t-il. Je pensais qu’il y avait un intrus, désolé.
Apparemment il semblait me connaître. Comment cela se faisait-il ? Swif et Gath dormait à côté, il n’y avait aucune troisième personne. J’entendis un tintement, le même que celui qui m’avait réveillé. Des pas. Il s’en allait ! Et encore une fois, sans que je sache ce qu’il me prenne, entraîné par les événements, je murmurai :
_ Attendez !
L’ombre s’arrêta.
_ Qu’y a-t-il ?
J’hésitai quelques secondes.
_ Qui... qui êtes vous ?
Il y eut un silence. Un très long silence, si long que je crus qu’il était parti.
_ Appelle-moi Oleo, fit enfin la voix.
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Il se passe pas grand chose, mais ça va bientôt péter, vous en faites pas :D .
Très bien écrit, y a rien à dire. Tu poses la situation à plat avant depasser à l'action et ne laisse aucun personnage plan c'est vraiment super bien
Is perfect
Si tu regardes Gouloudrioul, en première page j'ai dit que je lirai ta fic, mais je l'ai jamais fait, faudrait que j'y pense, elle a l'air pas mal
Merci lorkdomine et Deathhidan .
Argo, ben en tout cas, si tu lis, je serai content de te compter parmi mes lecteurs ^^ .
Ouais enfin, y'a beaucoup de mots en fait, pas ce soir
perfect