• prend une voix d'enfant qui reçoit un cadeau*

OUAIS !!!

Perso j'aime pas non plus le nom d'"Aaumond", ça rime avec immonde. :troll:

Plus sérieusement j'trouve que les noms dans une histoire doivent pas juste être esthétiques, mais aussi prononçables, sauf si c'est un délire de l'auteur

Bouh, c'était vilain ça Crazy, tu mériterais la fessée.
Au fait, en regardant les chapitres, t'as pas trouvé des clins d'oeil ? Parce que des noms étranges, j'en ai truffé mes chapitres, alors...

Ma copie avance, vous l'aurez dès que je l'aurai finie / relue.
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Par la rémige du Pygargue !

Chapitre préparé, il ne me reste plus qu'à le relire.
Peut-être même une petite musique (non obligatoire ), pour le coup.

+ Le prochain message est le 3600, je le laisse à qui veut.
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Par la rémige du Pygargue !

3600ème post !!!
Vivement le chapitre !

Le voilà enfin ! *l'exhibe fièrement* /

Avant de lire
Quelques pages après le tout début de la fic, on m'a déconseillé de mettre des musiques. Mais à moins que je sois somnambule, je ne vous ai pas mis de couteau sous la gorge pour que vous les écoutiez, si ? \o/
Donc si vous êtes un fana de chansons diverses, cliquez sur les liens donnés et régalez-vous en.
Les autres, c'est comme vous voulez !

Chapitre 61 : Nidhogg

Résumé : Tandis qu'un certain Aaumond est interrogé par le général subspatial, huit combattants sont aux prises avec Drygan. Celui-ci, qui vient de se libérer du champ de force dans lequel il était prisonnier, lâche pendant la destruction de sa cage une pluie de cristaux de glace.

Existe-t-il pire sensation au monde que la douleur ?
La douleur est le signal d'alarme qui met le corps en garde. Mais pourquoi la nature a-t-elle rendu ce signal est aussi mauvais que bénéfique ?

« WATERDIVER ! NON ! »
Il était trop tard. Le jeune homme blond n'avait pas vu venir le projectile. Il était désormais allongé sur le flanc, un pic de glace lui traversant de part en part l'abdomen. Le père de l'enfant, horrifié, tenta tout de suite d'enlever l'objet, qu'il arracha presque immédiatement au prix d'un effort surhumain, guidé par la colère. Le garçon cracha un filet d'hémoglobine et de salive mêlés, qui s'écrasa lourdement sur le sol. Le sang jaillissait des abdominaux de Waterdiver a une vitesse alarmante, faisant réaliser à Petoline l'erreur qu'il venait de commettre. L'architecte fit la première chose qui lui passa par la tête, compresser avec ses mains la double blessure de son fils, tout en le faisant se recroqueviller pour contracter ses muscles du ventres et ainsi limiter le jet du précieux liquide vital. Le blessé, dont les forces s'étaient mystérieusement évaporées, gémissait, agité de petites convulsions.
Bridgess bondit sur son fils, laissant à Aeon la responsabilité de surveiller Drygan. Elle tenta d'apaiser psychologiquement le pauvre Waterdiver, dont le sang venait teinter les mains de son père, qui prenaient peu à peu une couleur rouge vif.

Falco, affolé, décryptait la scène, chose qu'il avait l'habitude de faire dans ce genre de situation critique. Personne d'autre n'avait été blessé et plus aucun cristal n'était sorti de l'endroit où se terrait le meurtrier. Le Riolu, resté à l'écart et toujours ancré au sol, avait frôlé la mort de peu : un pic de glace s'était logé dans l'églantier à moins d'un mètre derrière lui, juste au-dessus de sa tête. Aeon, pour se protéger de l'attaque, avait planté une de ses Eagles Swords dans le sol, s'abritant ainsi sans se risquer. Mais il n'avait pas fait que se cacher, à en juger par le petit tas de cristaux tranchés en deux à côté de lui ; il avait également limité les dégâts. Alex, lui, était effaré par la situation. Il aurait tout donné pour savoir que faire, là, à la seconde. Mais l'humain est mal fait, et dans l'urgence et la panique, il perd tous ses moyens. L'enfant ne pouvait rien faire d'autre que contempler la scène, ses jambes immobiles et crispées.

Le nuage de poussière, qui avait remplacé le champ de force, enveloppait toujours Drygan. De nombreux arbres, principalement des espèces à gros troncs plus exposés comme des châtaigniers ou des tilleuls, étaient couchés au sol, abattus par la puissance des cristaux qui les avaient assaillis. A intervalles réguliers, ces formes gelées étaient plantées dans la terre dure du sous-bois, leur reflet azur contrastant avec cette dernière.
Aeon se releva, déterrant au passage sa précieuse lame. Sans quitter des yeux l'endroit d'où avait explosé la bulle de glace, il posa à Bridgess la question suivante :
« Tes oreillettes, elles peuvent envoyer un message à la base ?
- N... non, fit la souveraine d'une voix étouffée par les larmes de rage qui dégoulinaient de ses yeux noisette.
- J'ai compris, c'est moi qui m'y colle... » lança l'homme d'une voix exaspérée.
Joignant ses index et majeurs à ses tempes, le combattant usa une fois de plus de son don de télékinésie. Se tournant vers la partie du pays d'où il était venu, le guerrier se concentra.

"Désolé de vous déranger si tôt, mais ceci est un cas d'extrême urgence. Démerdez-vous pour nous rejoindre le plus tôt possible à Goldtown. Et grouillez-vous, merci."
Aeon essuya une goutte de sueur qui venait d'apparaître sur son front. Il avait fait court, trop court peut-être, mais l'heure n'était pas aux détails.
« Voilà, je ne peux plus rien faire avec mes ondes, maintenant, soupira-t-il. Mais des renforts vont arriver.
- Des renforts ? Ils sont aussi puissants que vous, j'espère ? »
Sept têtes se tournèrent au même instant. Cette voix enfantine et presque arrogante... ce ne pouvait être que lui ! Monté sur une montagne de glace, le petit garçon regardait la scène, amusé. Mais en y regardant mieux, la chose sur laquelle il était perché n'était pas informe : on pouvait voir qu'elle était cylindrique et effilée. Bien que le bas de la créature ne soit pas visible, elle avait une tête, très triangulaire, hérissée de pics recourbés vers l'arrière qui accueillaient d'ailleurs son monteur. Entre deux crocs fourchus passait une langue menaçante qui se scindait en dent à son extrémité. Ses yeux avaient des paupières soudées et transparentes qui lui conférait un regard fixe mais sournois et qui ne disait rien de bon à personne.

http://www.youtube.com/watch?v=InqETm4NdKA&feature=fvst

« Oups, j'ai tué quelqu'un, fit-il en portant une main à sa bouche d'une façon volontairement niaise. D'un côté, c'est cool, la colère décuple la force des gens, ça va être plus rigolo. »
Il pencha sa tête sur le côté, esquivant au passage trois tirs de blaster. Falco venait de dégainer et pointait l'enfant de son pistolet d'un air sérieux.
« Les gens ne sont pas des objets, dit l'oiseau de proie d'une voix posée. Tu es assez grand pour comprendre ça, je pense...
- Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire ! » répliqua Drygan en faisant à pied-de-nez à l'opportun.
Bridgess décida de lancer l'offensive. Changeant ses pieds en serres et sa carrure humaine en gabarit volatile, la reine ainsi transformée en aigle royal prit son élan d'un battement d'ailes magistral. D'un coup, une traînée bleue jaillit de ses plumes rectrices. Elle accéléra alors à une vitesse tout bonnement anormale pour un oiseau. Elle fonça en ligne droite sur Drygan, bec en avant et ailes repliées, ne décélérant pas malgré le fait que la gravité soit contre elle et que l'air lui fouettait le visage, s'engouffrait dans ses rémiges. L'envie d'en découdre avec le meurtrier, maintenant qu'il était libéré par sa faute, avait pris le dessus sur ses autres sentiments.
La première offensive se solda par un échec, l'enfant esquivant avec aisance en se déplaçant d'un pas sur le côté, mais la princesse volatile dévia en arc-de-cercle et revint à la charge. Il réussit une seconde fois à éviter son ennemie en se baissant, bien que l'adolescente n'allait pas se décourager pour autant. Bien au contraire, celle-ci accéléra et multiplia les attaques de front, que Drygan évita les unes après les autres, alors qu'elles pleuvaient de façon de plus en plus drue.
Il en fut ainsi pendant dix secondes, chacune durant une éternité. L'assistance retenait son souffle, espérant voir leur dirigeante réussir un coup. Même Petoline avait quitté des yeux son fils, bien qu'il continuait à compresser la plaie béante de son compagnon.
« Tu es énervante ! se plaignit le garçonnet. Va-t-en ! »
En un clin d'œil, il matérialisa une forme de gourdin de glace dans sa main. Il s'en servit comme une batte de baseball pour envoyer balader son assaillante. Frappée au niveau de la tête, elle fut projetée en loin, littéralement sonnée.
Aeon, lassé d'attendre à ne rien faire, sauta sur l'occasion pour pouvoir enfin faire quelque chose. Il bondit alors dans la direction dans laquelle la reine avait été éjectée. Il rentra dans le nuage de poussière, où des cadavres d'arbres de toutes les espèces lui barraient la route. Se servant d'une agilité hors du commun, il traversa le champ d'obstacles sans avoir à ralentir.
Bridgess, après quelques secondes de chute sans tentative de rattrapage, étendit ses larges ailes brunes et se redressa gauchement. Le choc l'avait assommée, mais elle avait encore assez de raison pour faire du sur-place. Elle constata l'étendue des dégâts : ses os n'avaient pas été trop touchés, mais les plumes tectrices de la région frappée s'étaient tordues ou étaient parties.

Dans le même temps, Aeon continuait sa progression à travers le bout de forêt détruite. Entièrement caché par le nuage de poussière, Drygan ne pouvait pas l'apercevoir, celui-ci préférant choisir qui serait sa prochaine cible dans le tas de combattants qui n'avaient pas encore bougé.
« Ici, ça doit être bon, annonça la voix du télépathe. Environ cent mètres... si mes compagnons ne m'ont pas suivi comme des abrutis et que cette poussière ne se dissipe pas tout de suite, ça devrait aller. »
Le guerrier rapprocha ses deux mains l'une de l'autre, et se mit à exercer divers mouvements rapides et droits s'apparentant à des mudra avec ses doigts.

Plus haut dans les airs, le serpent de glace de Drygan s'agitait avec nervosité, comme attendant avec impatience quelque chose.
« Non, Nidhogg... pas tout de suite... par contre, l'obscurité risque de nous gêner, on fait quelque chose ? »
Une queue pointue sortit du rideau de débris, déterrant au passage un bosquet de pins, accompagnée d'un cri bestial qui fit s'hérisser les poils des humains sur leur peau. Le cou du reptile s'allongea, l'enfant sur la tête de la monture ne changeant même pas de place. Se dirigeant vers l'espace où l'astre lunaire trônait fièrement, le corps du serpent grandit, grandit, grandit, sous les yeux effarés des spectateurs passifs de la scène improvisée.
« Maintenant... accélération ! »

A suivre...

Très, très long chapitre !
Profitez-en pour trouver deux références, une à un classique de la BD française, et une autre à un roman de Raymond Queneau !

PS : Je dédicace ce chapitre à Bridgess34, qui fête ses 14 ans aujourd'hui. Qu'elle considère mon chapitre comme un cadeau de plus !

+ C'est la fiesta ! Pour la première fois dans un de mes chapitres, on me demande d'entrer un code de confirmation pour message trop long !
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Par la rémige du Pygargue !

J'ai aimé malgré le fait qu'il n'y a pas de tiret.

Ca prévoit un combat plus qu'épique la prochaine fois.

Fier de toi, sinon ?
J'allais me mettre à Skyrim, mais tu choisis ce moment pour pondre un chapitre, et me retarder. T'as intérêt à ratraper ça dans ton prochain chapitre, et à me donner une place prépondérante, ou je t'explose. Pigé ?

Toujours dans la finesse et le délicatesse habituelle, n'est ce pas Death ?

Sinon Peto, j'ai beaucoup aimé ce chapitre que j'attendais.

Joyeux anniversaire Bridgess ^^
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Cela va faire 5 ans que la vie m'a quitté
Pourtant, j'attends toujours que la Mort vienne.

C'est pas ma faute, c'est Peto qui fait ca pour m'emmerder.
Mais non, je blague Peto. Je sais que t'as pas fait exprès. Et surtout, t'a intérêt à pas avoir fait exprès.

Si tu veux te venger attends mai 2012 si possible.
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Cela va faire 5 ans que la vie m'a quitté
Pourtant, j'attends toujours que la Mort vienne.

Mai 2012, juste après les présidentielles ?

Non, j'ai compté les chapitres par semaine, il finira fin avril 2012 si il y a 100 chapitres à peu près.
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Cela va faire 5 ans que la vie m'a quitté
Pourtant, j'attends toujours que la Mort vienne.

J'adore, faut que j'm'organise pour commenter les fics, faire mes devoirs et jouer un peu.
Parce que je rate beaucoup de tes chapitres et j'aime pas commenter trop de chapitres d'un coup, je manque trop de truc.
Rappelle-moi les jours de sortie de tes chapitres, s'il te plait.
Sinon j'ai pas vu la référence, honte à moi. *Part se cacher*

Death a mis des smileys !

Destred Joli remarque, j'avais même pas vu.
Chapitre pauvre en dialogues, donc, mais fort en action.

Wolfice Sauf que je vise davantage les 150 chapitres.
Je serai sûrement interrompu par le 21 décembre 2012, mais tant pis.
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Par la rémige du Pygargue !

Voilà un chapitre comme je les aime
Je l'ai préféré à tous tes autres chapitres

Mat OK, un MP envoyé à chaque chapitre publié, ça marche ?

+ Pour les références... la première est une réplique culte de ***** **** ** ***** (vous avez le bon nombre de caractères maintenant ) et la deuxième... Nidhogg ! Nidhogg ! Toi qui est mordu de mythologie scandinave, tu ne lis pas "Thorgal" ?

(Ouch, ma connexion a sauté pendant 15 minutes, chaud. )

[fish-thon] Vraiment ? Cool.
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Par la rémige du Pygargue !

Félicitationches Peto
J'ai activé l'Alerte Mail par erreur sur ce topic, j'ai du mal à nettoyer ma boîte

Ah ok autant pour moi.
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Cela va faire 5 ans que la vie m'a quitté
Pourtant, j'attends toujours que la Mort vienne.