J'ai lu.
Comme j'ai dit, ça me fait penser à la fête de la chasse dans FF9.
Une fille, pour changer, c'est original. Après, il se passe pas grand chose, voire rien du tout. Et l'inconnu suspect dans la ruelle... Ok ok.
Bon, pour ce qui est du style... pompeux. Enfin pas énormément, mais c'est moi qui ait tendance à avoir de plus en plus de mal avec les textes qui en font des tonnes. Vouloir faire joli, ça m'exaspère.
Je préfère faire lisible, fluide et efficace.
Bref, voilà.
Hum... J'ai lu, dernier texte de la soirée pour moi, je dois me coucher.
Voyons voir... Pas de fautes d'orthographe ou très peu. Mais le problème n'est pas là. Parfois, tu as utilisé de l'imparfait au lieu du passé simple et là où il ne fallait pas. Pas bien Il est vrai que parfois ça pose problème, même à moi ça me le fait, mais quand par exemple je vois:
Je pinçais les lèvres.
J'estime là qu'il y a un problème, car c'est une simple action et pas une description. Attention aussi à l'accord entre nom et adjectif/participe comme dans "_Ah désolé, je..." On écrit "ée" pour une fille
Bon, j'espère que ça, c'est compris.
Pour le scénar, ben... C'est un peu flou, pour moi, désolée. Je sais ce qui se passe et je comprends, mais... je ne sais pas quoi dire là-dessus.
Suite, au cas où
Je lirai plus tard, enfin demain sûrement quoi.
Je posterai aussi un texte, dans la semaine. Je pense que vous l'avez déjà vu ici.
Hmm, effectivement, Eagle, c'est pompeux, mais c'est le but recherché ^^. C'est aussi un texte exercistique, je m'exerce dans ce genre d'écriture (juste pour cette nouvelle hein) .
Sinon Crazy Naly, effectivement, j'aurais dû faire plus attention, et une relecture plus approfondi. Le prblm c'est que ce genre de fautes, je le vois pas à la relecture.
Pour le "désolée' c'est que je suis pas habitué à manier un personnage féminin (no sous entendu ) . Contrairement à toi, qui est une fille .
Pour le scénar, ben c'est normal c'est un chapitre introducteur, dirons nous. L'action arrive pour plus tard ^^.
IWH @ 3h55
Bon, l'air est frais, le soleil commence a se lever (depuis 5 bonnes heures), mon chien batifole joyeusement dans le jardin, je vais commenter ces deux textes !
Eagle:
Alors tout d'abord, très bonne idée. Très bonne idée d'avoir écris a la 1ère personne. Je trouve que avoir le point de vue d'une seul personnes ne peut que renforcer le sentiment du texte. Et je trouve que ça le fait mieux en prologue. Grâce au point de vue de cette ignorant ( ) tu as su ménager le suspense, et, au fond, on en sait beaucoup sans rien savoir. Je pense que les descriptions sont tout juste suffisantes, mais en effet, décrire le tibérium nous aurai bien aidé. Décrire les armures des soldats, bof, superflu, tu as bien fait de ne pas t'attarder sur ce sujet.
Au niveau du style, j'ai trouvé ça quand même assez personnelle, le texte a un certain charisme. Le vocabulaire reste cohérents tout du long, ça sent le texte mainte fois réfléchi et travaillé !
Les personnages sont bien travaillés, même si Danilo décris, et ne pense pas assez de lui-même a mon gout. Il suit l'avis des autres et s'arrête là. C'est dommage, mais pas gênant non plus. Moi j'ai bien aimé les deux jumeaux :p .
Pour l'histoire, tu roxxe du boudin ! J'ai apprécié ce "retour a l'ancienne" du au tibérium. Comme quoi, l'humain n'est rien face a la nature . En n'ayant que le point de Danilo, on ne peut pas se faire un choix. Qui sont les gentils et qui sont les méchants du GDI et du NOD ? Où alors l'un ne vaut pas l'autre ? Bref, on en sait rien, et ça c'est que du bon :D !
Goulou:
Bon alors déjà, j'ai préféré ton texte a celui d'eagle (No rage eagle ) au niveau de l'histoire. Déjà, pour un fois, un personnage principal féminin, c'pas courant. De plus, tu as su crée un petit univers utopique et mystérieux pour cette belle demoiselle . C'est a la fois réaliste et mystique, vu cette certaine "cérémonie" dont on ne sait rien.
C'est le style qui m'a un peu plus gênée. A certains moments, c'est trop "carré", trop froid et on ne ressens rien. Vu que c'est un texte a la 1ère personne, tu aurais pu décrire plus subjectivement. Le texte y perds en personnalité, et c'est dommage. J'ai relevé quelque formules qui m'ont gênée:
"C’était une vieille matinée d’automne."
Ça se dit, "vieille matinée" ?
"les feuilles sèche et trop mure."
"Mure" serait plus approprié pour un fruit.
"et ses dents défoncées"
Un peu agressif comme mot ....
Sinon, la part de mystère est bien ficelé, c'était assez haletant :p !
Voilà, voilà, j'ai aimé vos textes a vous deux, bravo !
Arff...ça fait longtemps que je suis pas allé sur le fofo
T'avais pas besoin de comparer
Bon, j'ai lu ton texte Goulou.
Globalement, je reviens un peu sur ce qu'a dit Eagle : c'est très, peut-être même trop pompeux. J'ai dû m'arrêter quelque fois pour vérifier la définition de certains mots (okay j'manque de vocabulaire, soit ), et j'ai cru voir certains mots qui n'étaient pas correctement choisis, même si j'peux me tromper (okay j'manque de vocabulaire bis). Sinon, ça allait, bien que l'impression de flou m'ait laissé un arrière-goût amère. Tu fais de légères phrases sur une certaine cérémonie, sur des créatures, sans rien amener de concret... Soit, on peut interpréter certaines choses et commencer à formuler des hypothèses, mais néanmoins... J'sais pas, j'aurais préféré quand même que tu donnes quelques trucs de plus, tout en laissant dans le flou. Surtout que, ce n'est pas trop compliqué à la première personne, grâce aux sentiments qui peuvent l'emporter sur la raison ou l'objectivité d'une description.
Enfin, voilà, j'ai bien aimé, mais sans plus.
Mais de toute façon moi hein bon voilà quoi.
Norage, nouvel article sur mes chroniques.
Sinon, j'ai pas tout lu Goulou, mais j'aime bien le contexte. =)
Bien, bien... A mon tour de poster un texte
Bon, j'ai déjà mis la 1ere partie de ce chapitre en page... 26 il me semble. Mais je la remets pour pas que ça fasse trop coupé et pour bien suivre, car cette fois le chapitre est entier. Ca vous permettra de comprendre un peu ce qui se passe. Bien sûr, vous pouvez encore commenter les très bons textes d'Eagle et de Goulou si ça n'a pas été fait!
Quelques remarques: j'ai retravaillé le portrait de l'héroïne ( ), et je réfléchis toujours à propos du nom de la ville.
Prologue et 1er chapitre de "Monster Paradise".
Bonne lecture!
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Prologue
Je me vis. Moi, bébé. Enfin, je crois. Je lui ressemblais trait pour trait quand j’étais petite. C’était comme se regarder dans un miroir, mais de loin, car je devais sûrement être cachée derrière un mur à observer ce qui se passait dans la salle où se trouvait l’enfant. Cette dernière portait une petite robe verte et des chaussures blanches qui s’accordaient avec la couleur rousse de ses cheveux, lisses sur la tête et bouclés au niveau des pointes. Ce qui semblait sûr, c’est qu’elle n’était pas au mieux de sa forme : elle avait le visage écarlate et ne cessait de pleurer, comme si quelque chose l’étouffait ou l’avait gravement blessée. J’en avais la migraine. Et autour de la malheureuse, étaient rassemblés ses parents à elle et à moi, qui paraissaient plus jeunes qu’actuellement, et un vieil homme dans une longue cape verte à bordures dorées. Cette personne me sembla familière, mais je ne parvenais pas à me souvenir d’elle. Et puis, ses vêtements étaient peut-être un peu trop fantaisistes pour que je rappelle de lui. Je ne savais même pas pourquoi mes parents et le vieil homme se disputaient devant la petite moi qui pleurait dans les bras de sa et ma mère. J’avais beau crier pour qu’ils se taisent tous, mais je n’entendais pas ma propre voix, comme d’habitude lorsque je vivais cette scène. J’avais donc juste à espérer que quelqu’un me réveille… Que quelqu’un me réveille… Réveillez-moi !
Chapitre 1
Inimaginable
« Ton chien veut manger, Cat. Cat ! Allez, debout là-dedans ! J’arrive pas à croire que j’parlais avec une endormie. Pourquoi j’viens t’aider à faire tes cours si t’en as rien à faire ?
- Mmm… Quoi ? »
Je venais d’émerger de mon sommeil. Ma tête entourée de mes bras était affalée sur mes leçons, éparpillées sur la table, pendant que Naomi Marenga, ma meilleure amie, me donnait des cours particuliers parce que je n’en suivais jamais un véritable jusqu’au bout. Au lieu d’écouter le prof, j’écoutais les garçons de mon rêve qui me suppliaient tous de leur botter les fesses. Parfois, il m’arrivait de prendre le réflexe d’utiliser un dictaphone pour enregistrer la leçon et la retaper à l’ordinateur, ce qui m’assurait une tranquillité absolue tant qu’on ne m’assaillait pas de devoirs.
« Naomi, je suis sincèrement désolée, bafouillai-je, c’est que je n’ai pas…
-… Assez dormi ces derniers temps, je sais, je la connais ton excuse, soupira-t-elle en agitant les mains.
- Mais c’est vrai…
- C’est bon, oublie. Monster veut manger. »
Naomi parlait de mon chien. De race beagle, Monster était de taille moyenne et âgé de 4 ans et demi, ce qui lui faisait peut-être 24 ou 28 ans. Il portait un collier noir qui allait bien avec sa peau blanche aux taches marron caramel, auquel j’avais ajouté un bandana rouge pour l’embellir et donner au chien un air rebelle comme moi. Je l’avais nommé « Monster » parce que j’aimais les histoires de monstres et que je trouvais ce chien spécial : par exemple, quand on jouait à Va Chercher, au lieu de me rapporter l’objet, le chien restait planté là à m’aboyer dessus, comme pour dire : « Il est pour qui, c’bâton ? J’suis pas un d’ces autres abrutis de chiens, moi ! » Et lorsque je mettais du temps à le nourrir, il sortait la langue, quitte à se la dessécher, l’air de se plaindre : « Cathelina Kinney, c’est bien toi, non ? Alors t’attends quoi pour me donner à manger ?? » Bref, ce n’était pas un génie, mais quel chien exigeant alors.
Cathelina Kinney, c’est moi. Mes parents m’ont mise au monde un 20 mars, premier jour de printemps, c’est pourquoi mon nom complet est Cathelina Florence Printemps Kinney ; Florence pour honorer ma défunte grand-mère paternelle. Je n’aime aucun de ces prénoms, alors tout le monde m’appelle « Cat »… Ce qui est un peu paradoxal pour quelqu’un qui s’entend mieux avec les chiens qu’avec les chats. Le premier qui osait dire « Cathy » faisait un séjour dan les poubelles en slip ou en caleçon, avec moi c’était la loi.
Âgée de dix-neuf ans et demi, j’étudiais la sociologie avec Naomi, vingt ans tous frais. Comme l’école était accessible à pied depuis chez moi, pas besoin pour nous de dormir dans une de ces résidences où ça hurlait en permanence et qui étaient remplies de casse-bonbons. De plus, je n'aurais pas à supporter le regard méprisant des autres étudiantes, assurément dotées de quantité de charmes inouïs qui me faisaient cruellement défaut.
Je ne plaisante pas. Personne ne serait intéressé par une fille comme moi aux cheveux roux, longs jusqu’au ventre et souvent coiffés en deux couettes basses, ondulées et surtout incompatibles avec le caractère de celle-ci, le tout accompagné de deux mèches courtes de chaque côté. Personne ne serait attiré par une fille comme moi avec des taches de rousseur claires sous des yeux d’un bleu virant parfois au noisette, l’ensemble étant sur une peau héritée d’un père blanc et d’une mère métisse. Il y aurait une petite chance pour qu’une fille comme moi plaise à quelqu’un avec son 1m71, si seulement elle n’avait pas des bras et des jambes aussi costauds à cause de la boxe et des fesses de phacochère – bon, là j’exagère. On ne pouvait pas parler de fesses de phacochère, mais elles étaient quand même un peu grosses et disproportionnées par rapport au reste du corps, un peu plus mince, lui. Une fille comme moi avait beau maquiller ses défauts avec du rimmel et du stick à lèvres, et même ajouter des boucles d’oreilles de temps en temps, elle effrayait toujours autant les gens qu’elle croisait. Le pire dans tout ça, c’est qu’il ne pouvait certainement pas exister de fille comme moi, que ce soit à Humhumville – ville où je vivais – ou dans le monde entier.
Ce n’était pas tout, malheureusement : j’avais les mauvaises habitudes de me ronger les ongles et de faire craquer mes doigts en public, même si c’était gênant. Naomi trouvait ça mignon, et me comparait même à un petit chat avec un caractère de tigre. On voyait bien que ce n’était pas elle qu’on rejetait : son teint foncé, ses cheveux fraîchement défrisés, ses yeux marron en amande et son corps grand et plutôt mince, bien qu’un tantinet musclé au niveau des bras, lui donnaient tellement de succès auprès des hommes, qu’elle aurait carrément fait de l’ombre à l’autre Naomi, la célèbre femme mannequin, si celle-ci s’était présentée. C’était peut-être aussi parce qu’elle se maquillait plus que moi, vu que les gens d’aujourd’hui ne prêtent attention qu’aux femmes maquillées… Après tout, elle n’était pas autant flemmarde et maladroite que moi dans le domaine de la beauté, entre autres.
Et si on revenait à ce que voulait le chien ?
« Merde ! C’est comme ça chaque mois ! lâchai-je juste après avoir renversé le sac de croquettes pour chien dans la gamelle et par terre.
- Tu dois avoir la poisse, dit Naomi d’un ton songeur. On en est à la fin de février, de toutes façons… Tu feras bientôt les courses.
- Et alors ? D’un, c’est du gaspillage de nourriture, et de deux, j’en ai marre de toujours tout balayer, c’est fatiguant… »
C’est vrai que je râlais un peu, à ce moment, mais c’était justifié : mes parents m’avaient laissé la maison dès que j’eus atteint la majorité, et s’étaient installés à l’étranger avec un super job à la clé. Bien qu’ils fussent parfois un peu lunatiques, ils travaillaient dans le monde des affaires et m’envoyaient tout de même une somme d’huit cents euros par mois, qui venait s’ajouter à l’argent que je gagnais grâce aux petits boulots que j’effectuais en-dehors des cours. Malgré l’absence de mes parents, je ne me sentais pas seule : j’avais Monster, et puis Naomi venait régulièrement chez moi pour m’aider à gérer la maison.
Au lieu de nettoyer le sol tout de suite, je contemplai le chien, qui dévorait déjà les croquettes au sol. Il aboyait gaiement, et pourtant j’avais l’étrange l’impression qu’il ne m’avait même pas dit « merci ». Cependant, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire en le voyant remuer la queue.
« Quel morfal tu fais, franchement », murmurai-je en le caressant.
Après avoir un peu fait le ménage pendant que Monster mangeait, on sonna à la porte. J’allai ouvrir, et c’était…
« Salut Cathy, je viens te rendre ton lecteur MP4 qui est comme neuf, plus tes DVD des Simpson. »
… Calvin Robert. Mon voisin, et le type le plus ringard du coin. Il avait à plusieurs reprises essayé de séduire des filles de Humhumville, et sa nouvelle proie était Naomi. Mais son style ne plaisait à personne, et il ne semblait pas le comprendre : il s’habillait toujours avec des bermudas et des chemises à fleurs bizarres ou des doudounes fluo, auxquels il ajoutait des lunettes bien rondes et colorées, jamais dans les mêmes tons que ses vêtements. Il disait toujours qu’avoir une copine permettait d’avoir l’air cool, mais il était complètement à côté de la plaque. Ses cheveux étaient châtain roux et presque ras, car il préférait les couper plutôt que de s’en occuper. Bien sûr, cela ne signifiait pas qu’il n’avait aucune qualité, c’était même le garçon le plus sympa que je connaisse. Et le plus collant, aussi. De plus, il restait la seule personne autorisée à m’appeler « Cathy », car à l’âge de la maternelle il était têtu et ne voulait pas prononcer mon prénom correctement.
« Merci, fis-je en récupérant mes affaires.
- De rien. J’ai aussi ajouté une de tes chansons préférées dans ton MP4, parce que là, vous avez boxe, non ?
- Oui. Tous les vendredis, donc logiquement, oui.
- Ah oui, et j’en ai mis une autre pour Naomi. Ecoutez-les après votre entraînement, d’accord ? »
Je fis la grimace : je lui avais simplement demandé de réparer mon MP4, pas de rajouter des morceaux dessus !
« Si tu veux, Technicien, mais arrête de saturer la mémoire de mon lecteur !
- OK, OK ! » assura-t-il en se protégeant des mains.
Encore une chose : je le surnommais toujours « Technicien » parce qu’il aimait des nouveaux gadgets et réparer des objets pendant son temps libre, tels que mon appareil.
Un peu plus tard, je fus obligée de le congédier, car Naomi et moi devions aller à l’entraînement de boxe – Naomi avait de la chance que la boxe n’ait pas trop transformé son corps, contrairement à moi… Bref, nous partîmes au cours, et j’en profitai pour amener mon MP4 afin de l’écouter sur le chemin du retour avec ma meilleure amie.
Marchant avec entrain dans la rue éclairée par les réverbères, Naomi et moi écoutions Thriller de Michael Jackson, le morceau que Calvin avait ajouté, et qui faisait en effet partie de nos préférés. Et Technicien avait même mis le clip dans mon lecteur ! Du coup, plus la lecture de la chanson progressait, plus on avait envie d’imiter la chorégraphie, et peu importait que quelqu’un nous vît faire les folles dans la rue.
Soudain, alors que nous nous rapprochions de chez moi, Calvin fit son apparition, tout en sueur et déjà essoufflé. Je baissai le son de mon lecteur et commençai à m’inquiéter.
« Ca va, Calvin ? Qu’est-ce que…
- N-Ne rentre pas chez toi, Cat ! haleta-t-il, ne rentre pas !
- C’est quoi, le problème ? » l’a brusquement interrogé Naomi.
Calvin nous montra alors ma maison, à quelques mètres de la place où nous nous trouvions tous les trois. Il y avait de la lumière dans ma chambre, dont on pouvait voir la fenêtre fermée depuis la rue. Avec cette lumière, on distinguait un petit nombre de silhouettes, et elles ne paraissaient pas familières…
« Qu’est-ce que c’est que ce bordel… », marmonnai-je.
Je diminuai un peu plus le volume de mon MP4, sans l’éteindre car j’avais besoin d’être tranquillisée par la musique. A ce moment-là, je me souvins que Monster était toujours chez moi, et je paniquai intérieurement. Mes pieds avancèrent tous seuls vers la maison.
« Q-Q-Q-Qu’est-ce que tu fais, Cathelina ? bégaya Calvin.
- Technicien, premièrement je vais entrer, deuxièmement c’est pas parce que t’es en panique qu’il faut que tu m’appelles « Cathelina », OK ?
- M-Mais ? Cathy, tu risques de…
- La ferme ! »
J’étais tendue. Je priais pour qu’il n’arrive rien à mon chien, et je me fichais complètement qu’on m’agresse ou qu’on me tue, pourvu que j’aie Monster.
Une fois arrivée sur le seuil de la porte, je l’ouvris doucement en baissant encore le son de la musique, et Calvin et Naomi décidèrent de me suivre. Nous essayions d’être discrets, même si nous nous trouvions tous les trois en ma demeure. Pourtant, on n’entendait que le bruit de nos pas, tellement l’ambiance restait anormalement silencieuse depuis que nous étions entrés. Cela me stressait et me rendait aussi de plus en plus perplexe…
L’alarme anti-cambriolage était activée ce soir, comme tous les autres soirs. On pouvait percevoir son signal sonore depuis l’autre bout de la rue, c’est-à-dire de vraiment loin. Or ce soir, seul Calvin avait remarqué quelque chose de louche chez moi, et ce après avoir simplement jeté un coup d’œil sur la maison. Qui étaient donc ces intrus, et comment avaient-ils fait pour entrer sans déclencher l’alarme ?
Suite à ces réflexions mes amis et moi étions déjà postés devant la porte de ma chambre, le MP4 réglé en mode pause. J’attendis un court instant durant lequel un silence total régna, puis je donnai un grand coup de pied sur la porte qui claqua. Calvin, Naomi et moi identifiâmes alors les silhouettes aperçues auparavant.
Il y avait trois hommes dans la pièce. Ils étaient tous vraiment robustes, même leurs longues vestes en cuir marron ne suffisaient pas à dissimuler leur force physique. Ils avaient tous une chevelure longue et ébouriffée comme la crinière d’un lion, la première étant blonde, la deuxième brune et la dernière d’un blanc sale en partant de la gauche. Ils paraissaient armés, et affichaient un air malfaisant que je n’appréciais guère du tout. Mais là n’était pas le pire : le type aux cheveux blonds retenait Monster prisonnier dans ses bras, et ce dernier ne pouvait même pas le mordre. Le brun brandissait un grand couteau sous la gorge de Monster.
« Hé ! Qu’est-ce que vous nous voulez ? interrogeai-je, les yeux écarquillés de stupeur.
- Il est à toi, ce chien ? dit le blond en serrant Monster un peu plus fort. L’est mignon… Ca serait dommage que sa maîtresse ne coopère pas avec nous et qu’il arrive un truc pas bien à c’toutou… Mais si elle acceptait…
- Accepter quoi ? Accouche, crétin ! m’impatientai-je.
- Hé, doucement la rouquine, sinon on va pas être potes, m’avertit le type aux cheveux blancs. Apparemment, c’est toi sa maîtresse, alors écoute… Tu vas nous suivre sans faire d’histoires…
- Et il se passe quoi si je refuse ?
- Ben, si tu refuses, t’apprendras à vivre avec la mort de ton chien sur la conscience, puis avec celle de tes précieux amis si tu t’obstines encore… »
Le brun sourit de plus belle en agitant son couteau, ce qui m’agaça encore plus.
« Tu ferais mieux de te décider tout de suite, insista Cheveux blancs, parce que mon frère que tu vois là (il désigna Cheveux bruns) n’est pas aussi patient qu’il en a l’air. »
Je fronçai les sourcils, puis soupirai. Il ne me restait pas d’autre choix, à la réflexion.
« C’est bon, je vous suis.
- QUOI ?! s’exclamèrent Naomi et Calvin, consternés. Tu peux pas faire ça !
- Au contraire, c’est tout ce qu’il m’est permis de faire…
- A la bonne heure », se réjouit Cheveux blancs.
Je n’aimais pas sa façon de s’exprimer, on aurait dit que j’étais un toutou à ses yeux. Je m’approchai tout de même de lui et des deux autres, qui tenaient toujours Monster. Je ne me laisserais pas facilement avoir par leur accord, pour moi c’était déjà sûr, c’est pourquoi j’essayai de ne pas montrer une seule marque de peur. De toute façon, ce n’était pas la frayeur qui m’envahissait le plus…
« Vous savez quoi ? Je peux même me permettre de faire ça en ce moment ! » m’écriai-je en donnant un violent coup de pied dans la zone la plus sensible du blond.
Ainsi, le brun, affolé, lâcha le couteau par terre, que Monster vola ensuite lorsqu’il fut libéré de l’emprise du blond qui se pliait à présent de douleur en gémissant.
« LE CHIEN !! rugit Cheveux blancs, qui voyait mon fidèle compagnon jeter l’arme dans les escaliers. Grr... Toi ! aboya-t-il à mon adresse. Nous comptions te ramener vivante au pays, mais la donne a changé ! »
Cheveux blonds se reprit et tira mes bras en arrière en les tordant. Ce fut si soudain que je n’eus même pas le temps de réagir, cette fois.
« Aïe, argh… fis-je en tombant à terre, impuissante.
- Cat ! » cria Naomi, mais le brun, rapide, serrait déjà sa gorge et celle de Calvin, les faisant suffoquer.
Nous étions tous pris au piège, dans ma propre maison. C’était le moment le plus humiliant de ma vie, et peut-être le dernier…
« C’est la fin pour vous, déclara Cheveux blancs. Et pour nous, mes frères, c’est le début de la gloire ! »
Il sortit un autre poignard – ils en avaient des combien, des comme ça ? – et, tandis que le blond derrière ricanait, Cheveux blancs approcha sa bouche un peu trop près de mon oreille gauche et susurra sur un ton mesquin :
« Fais tes prières. »
Je souffrais beaucoup, à tel point que j’en avais les larmes aux yeux. Ils étaient manifestement plus forts que moi, car ils possédaient plus d’atouts. Ils avaient préparé tout cela dans le but de me tuer, et moi, j’allais mourir avec mes amis sans raison évidente… Pourquoi ?
Il ne fallait plus que je me pose des questions auxquelles je n’aurais plus de réponses. Je devais juste fermer les yeux et attendre que la lame me transperce le crâne, et ça passerait vite…
Pardon, Naomi. Pardon, Calvin. Pardon, Monster.
…
Il y eut un bruit sourd. Je ne sentis rien du tout. Etait-ce le moment d’ouvrir à nouveau les yeux ? Je l’ignorais, mais le geste me tentait tellement que je l’exécutai sans me soucier des conséquences, sortant alors de ce que je croyais être mon dernier instant en vie…
Rien n’avait bougé, à part le fait que mes amis étaient au sol, reprenant haleine ; et que les malfaiteurs de la maison semblaient sonnés. Je pus me toucher et constater que j’étais toujours en chair et en os, et non pas devenue un fantôme. Lorsque je vis Monster réapparaître dans la pièce, je pris le réflexe de le serrer dans mes bras, contre moi, pour le rassurer et pour sentir son contact, sa présence auprès de la mienne. En détournant le regard que je portais sur le chien, je remarquai d’autres ombres, debout derrière moi, et compris donc que mes amis, mon animal et moi avions des sauveurs, que je me décidai à regarder en face.
Il y avait trois hommes et… une femme, très, très poilue – on pouvait en déduire que c’était une femme, à en juger par ses vêtements. Le premier homme était châtain très clair, avec des rouflaquettes et des lunettes rondes. Il semblait sérieux en cet instant, mais son air angélique et enfantin pouvait faire croire le contraire. Il portait une chemise blanche ornée d’un nœud rouge, et un pantalon gris à bretelles, avec des mocassins bruns. Ce n’était ni très actuel, ni très classe, question style. Le deuxième homme avait des prunelles rouges si scintillantes et si étranges, qu’on aurait pu être sûr que c’était des lentilles si la situation avait été différente. Son teint grisâtre et les coins de sa bouche pointés vers le bas pouvaient lui donner une apparence froide, mais cela contrastait avec ses cheveux blond platine plaqués en arrière avec des pointes montantes et une mèche rebelle, sans oublier son nœud papillon et sa veste sans manches, les deux étant rouges à losanges noirs ; ce qui laissait deviner le caractère excentrique de cet individu. Son pantalon et ses mocassins noirs, en plus de ses gants blancs, le rendaient plutôt distingué et chic, pourtant. J’en reviens ensuite à la femme poilue, qui elle, par contre, avait l’air tout à fait innocente, fragile, simple et un tantinet naïve avec sa robe blanche à fleurs roses et son petit gilet, rose lui aussi. J’avais l’impression de voir ses longs poils coiffés en deux tresses. Ses yeux étaient jaunes comme ceux des loups, et ses dents tenaient plus de crocs lupins… Cela ne me rassurait pas vraiment. Enfin, le dernier homme du groupe avait, lui, des cheveux longs jusqu’au buste, d’un noir de jais et tirés vers l’arrière. Ils paraissaient gonflés, mais disciplinés. Ses vêtements tout noirs à la Angel de Buffy contre les vampires faisaient ressortir la couleur gris clair de ses iris menaçants. Oui, ces mêmes iris m’intimidaient, m’effrayaient, me pétrifiaient sur place. Certes, cet homme me regardait de travers, mais là, il me donnait l’affreuse sensation d’être tombée de Charybde en Scylla. Sa veste longue, son tee-shirt à couleur unie, son pantalon rentré dans des bottes lourdes… On aurait dit un assassin.
Ce fut le premier à prendre la parole :
« C’est elle que nous cherchons. »
Il n’eut même pas besoin de me désigner, son regard s’en était chargé.
« On ne peut laisser personne dans cette maison, après ce qui vient de se produire, poursuivit-il d’un ton grave. Victor, tu feras le ménage ici.
- Je n’ai pas à attendre tes ordres pour accomplir cette tâche, mon cher, tu devrais le savoir », rétorqua le blond classe mais excentrique.
Je fus horrifiée de voir sa bouche remuer : ses canines n’étaient pas normales !
« Mindy, prépare un portail sécurisé pour qu’on puisse partir d’ici sans encombre, ordonna l’homme en noir.
- Aucun problème, dit la femme garou avec une voix enfantine et en se retournant.
- Bien. Quant à toi, Ethan…
- Je sais, l’interrompit le garçon aux rouflaquettes. « Endors-les », n’est-ce pas ? Je ne serai pas long…
- J’espère, parce que nous sommes pressés. »
A ce moment, je voulus reculer, mais je n’y arrivai pas, la terreur m’avait déjà bloquée. Pleurer ou dire à mes amis de fuir m’étaient tout aussi impossibles. Je ne lâchai pas Monster, et mes yeux ne pouvaient cesser de fixer ceux de l’homme en noir.
« P-P-Pitié, ne nous tuez pas ! »
La voix suppliante de Calvin me fit frémir, mais je ne fus pas libérée de ma paralysie pour autant. En même temps que Calvin implorait ceux qui étaient censés être nos sauveurs, j’entendis le dénommé Ethan murmurer des phrases à toute vitesse à côté de l’homme sans nom. Puis tout d’un coup, il s’arrêta. Ma crainte des évènements à venir se confirma lorsque le sombre individu qui m’observait fit :
« Bon dodo. »
Calvin hurla alors des « Non » affolés, qui devinrent bientôt des « Aaah », une torture pour les oreilles, car ils retentirent de plus en plus lentement. Le temps ralentissait… L’espace s’obscurcissait… Et les bruits s’estompaient… Les seuls que je percevais étaient les battements de mon cœur, dont le rythme suivait le cours du temps… Puis ma tête me pesa soudain lourd, et je voyais juste le visage de l’homme en noir dans l’obscurité qui nous dévorait, ce visage qui me narguait et me glaçait le sang… Je ne distinguai plus rien d’autre… Et la lumière s’éteignit complètement autour de moi.
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Voilà! Je ne serai peut-être pas là ce soir, parce que ma chambre est en travaux. ++ Désolée d'avance pour les fautes d'intattention.
OMG c'est long en fait
Lisez ce que vous pouvez. Bonne chance!
Imbécile de code de confirmation à la c**!!
Eh beh ! Je commente ce soir !
Bon sinon, pour répondre aux commentaires sur mon texte, je tiens à apporter une précision. Dans le concours que j'étais censé faire, l'histoire doit se passer en 1910, j'ai donc essayé d'adapter mon style d'écriture à l'époque, histoire de "mettre dans l'ambiance". Considérez en fait ce premier chapitre comme une sorte de very-prologue, qui pose les choses, plus qu'elle ne les actionne. Le style très pompeux se muera très vite en moins pompeux, et de plus en plus je retranscrirai les sentiments de la demoiselle.
Moon --> Wesh, tu fais rager Eagle . Ben sinon, merci . J'avais peur que mon texte soit assez chaud et chiant à lire à cause du style, mais apparemment certains élus apprécient . Voilà, je t'aime Moon .
All --> Eh ben toi aussi tu me rassures ^^. Merci bôcoup :p .
Bewstoonet --> Ehhh, voui, je savais que le style allait te rebuter, te connaissant . Non pas que tu manques de vocabulaires comme tu le dis (car c'est faux, hé), c'est juste que je sais que t'aimes pas le trop pompeux, tout comme Eagle. Pour le flou... Bah, en fait, comme dit plus haut, ce chapitre est censé introduire l'ambiance, en ajoutant quelques phrases par ci par là pour le cadre fantastique. Il est très court, donc j'ai préféré développer certaines choses, et en léser d'autres pour les reprendre dans les prochains chapitre ^^. Sinon j'ai pas trop compris le truc de l'objectivité ? En fait c'est plutôt moi qui manque de vocabulaire .
Non, c'est moi j'te dis. Y a plein de mots, j'ai dû vérifier sur un site dictionnaire.
Le truc de l'objectivité, bah, j'voulais dire que tu pouvais décrire la cérémonie et tout ce qui est autour en utilisant les sentiments de ton personnage pour y apporter une description subjective. J'sais pas si tu vois ce que je veux dire... En fait, ne pas apporter un gros plan tout détaillé de ce qu'est la cérémonie, mais y apporter un point de vue grâce à ton personnage. Tu le fais déjà, mais avec seulement deux ou trois phrases assez floues, du genre ton personnage qui dit qu'il ne veut pas se retrouver seul au milieu des créatures. Enfin, voilà, mais ce n'est que mon humble avis, je le répète.
Sinon, ben, non, j'suis pas comme Eagle, vouloir faire quelque chose de pompeux et joli, ça me dérange pas, ça dépend juste du contexte, et là, j'sais pas, j'trouve pas ça approprié. x)
Mais... pourquoi tu trouves pas ça approprié (d'autant plus que je viens de me relire et que j'trouve pas ça si pompeux ) ?
Pour l'objectivité, c'est bon, je vois ce que tu veux dire, mais j'ai justement préféré jouer cette carte dans l'autre camp. C'est à dire, de garder tout le mystère, parce que le personnage, en soit, sait tout de cette cérémonie. Pour elle, c'est évident, il n'y a rien à expliquer. Je sais pas si tu vois ?
Ouais je vois pour l'objectivité, m'enfin ça me gêne un peu quand même.
Ensuite, j'sais pas, pour le style pompeux, je saurais pas trop te dire pourquoi je trouve que ça convient pas... Ça ne colle pas à l'ambiance ni au type de narrateur...
Moi j'ai trouvé ça pompeux quand même, par exemple, les nuages vultueux (bien Firefox qui connaît pas ce mot ? -_-), j'sais pas, j'imagine pas une personne dire ça lorsqu'elle raconte un récit...
Owiii, un texte de Crazy !
Je vais le lire direct, ensuite je lirais le chapitre de kamiel, puis je vais regarder ma série (No plus belle la vie ).
Han, comment je me suis organisé !
Goulou -> Non non, moi j'ai compris tout les mots, MOI !
Mais ouais, c'était un peu froid comme a quelque endroits, un peu de légèreté aurait pas été de trop !
Moi aussi je t'aime !
Alors, avant de lire les autres textes, je commenterai de manière un peu plus profonde celui d'Eagle que j'ai déjà lu, de manière un peu plus exhaustive.
Alors que dire... c'est très bon. Le scénario, certes inspiré d'un jeu, est original, même si les cristaux ultra-puissants sont souvent utilisés ( voir Final Fantasy par exemple ) mais le fait de vivre cette ère peu glorieuse de notre Terre à travers les yeux d'un enfant/ado rend le tout très intéressant. Certes, ce n'est pas non plus d'une grande originalité, mais ici notre narrateur est tout de même informé. Dans ce genre de narration, l'enfant découvre, ne comprend pas, la plupart du temps, et est touchant de par son innocence, ici, au contraire, c'est plus une analyse du monde qui nous ai donné, mais un analyse jeune. C'est un bon compromis entre l'innocence touchante de l'enfance et le sérieux d'une analyse d'adulte.
Le style lui, est bon. Pas extraordinaire, okay, n'empêche que, c'est très agréable à lire. De plus, ça colle au genre de texte auquel tu commence à m'habituer, et à l'orientation littéraire que tu prends... Cependant ( et oui, sic ! ) ce n'est pas une raison pour trop dépouiller... Quelques petites descriptions un peu plus approfondies auraient été appréciables. Je reprends ton propre exemple : " Une jolie jeune fille " là, c'est bien, ça permet de laisser libre cours aux instincts ( sans jeu de mot ) des lecteurs. Mais avec des choses plus spécifiques à ton univers, plus de précisions pourraient-être utiles. Pas des masses bien sûr, mais un peu, pour centrer le tout.
Question ambiance, c'est tout aussi bon. ( excepté, voir ci-dessus, le très léger manque de descriptions ). Les persos sont crédibles, pour l'instant, et assez attachants. On ne peine d'ailleurs pas à sentir le personnage transpirer à grosse gouttes des goûts de l'auteur... c'est marrant Le seul truc que je peux reprocher, c'est la froideur avec laquelle tu expliques parfois certains systèmes, comme les zones. Je sais, je sais, c'est chiant de faire ça, et dur à exposer de manière naturelle, comme toute situation un temps soit peu complexe au début d'un récit. Mais bon...
En conclusion... eh bien... plutôt GG.
Keep up the good work.
Je vais lire les autres textes