Hey les gars, du calme
Bagdad C'est le genre de chose difficile à prouver, mais j'essayerai, seulement, Monster Hunter est une des séries, au japon, les plus appréciée, tout supports confondus, c'est un fait.

Et puis, ce que me dérange surtout, c'est le terme de remake...
Les deux séries n'ont strictement rien à voir.

Ouais enfin ça s'apparente quoi... Et puis c'est pas à mon goût c'est tout.

Preuve pour Bagdad:
Lire l'aperçu de FFXIV...
Même FF s'apparente parfois à Monster Hunter, et non l'inverse
Eagle Sinon, j'ai rien dit, moi. Tes goûts sont tes goûts.

Tales of Vesperia

:rage:

Si ils font un raprochage avec FFXIV c'est parce que les deux titres sont online non ? Je ne sais pas comment est Monster Huntrer mais j'ai vu la pub y'a pas longtemps.

Sinon, apparament il n'y'a que 3 épisodes, puisque celui dont tu nous parles est le 3. Il y'en a quand même XIV de FF sans compter les jeux secondaires et la série a quand même 22 ans, c'est pas rien.

Bagdad Non, mais c'est sûr ça.
C'était juste pour illustrer la grande popularité acquise par la série, en, justement, 3 épisodes.

Sagara J'ai fais la démo de ToV... non dlà, j'en peux plus d'attendre maintenant

Love

Hé, c'est pas moi qui ait commencé les comparaison, c'est Eagle
Plus sérieusement, le jeu est un phénomène au Japon, c'est tout. Je cherche pas à imposer une suprématie

Love !

Mother ça roxxe, j'ai commencé Earthbound y a quelques jours.

Voilà, j'ai eu l'envie d'écrire une nouvelle, en attendant d'avancer mon autre fiction. Je prévois de la terminer en 4 ou 5 chapitres. C'est une sorte de fanfiction se déroulant dans l'univers de Command&Conquer. Sorte de futur proche alternatif de la Terre, où un élément perturbateur est venu redéfinir les données géopolitiques depuis 1995: Le Tibérium. Depuis lors, deux factions s'affrontent pour le contrôle du minerai et pour d'autres raisons: le GDI, et le NOD. Mais tout sera expliqué dedans. Le lien est une musique d'ambiance pour la lecture, à activer quand vous y arrivez. Bonne lecture.
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                                      La Composante

   I – Le Défilé.

Mon nom est Danilo Cruz. J’ai eu 14 ans il y a quatre jours, jour de noël 2047. Je vis avec ma famille dans la zone jaune du Brésil, dans ce qui était autrefois Campo Grande, au Mato Grosso. Si je dis autrefois, c’est parce que la ville n’existe pratiquement plus. Cela fait une vingtaine d’année que les gens ont évacués les principaux centres urbains des zones jaunes. Aujourd’hui il ne reste que ceux qui n’ont pas eu les moyens de quitter la ville, ou ceux qui étaient trop attachés à leur terre pour le faire.
Et aujourd’hui ils en payent le prix fort. Campo Grande n’est plus qu’une Sertão mourante. (Terrain en désertification)
L’apparition du Tibérium a changé la vie de tout le monde. Je n’ai jamais compris ce que ce cristal vert représentait, mais il parait qu’il est très précieux, et en même temps très dangereux. On nous a apprit à l’école de ne jamais s’en approcher, et de ne le toucher en aucun cas. Tout ce que je sais, c’est que c’est une malédiction. C’est peut-être Terre Mère qui s’est vengé de nos fautes passées, quand nous avons voulu être plus forts que la nature. Le Tibérium s’est répandu partout sur la planète, et les gens des zones bleues ont redécoupé le monde selon le niveau de propagation. Les zones bleues, encore préservées de l’infestation. Là-bas les terres sont encore fertiles, et c’est là que les gens riches habitent, et il parait que la vie y est confortable. Il y a ensuite les zones jaunes. Le Tibérium a beaucoup progressé dans ces territoires, et ils représentent plus de 70% de l’espace du monde. Le cristal a causé beaucoup de dégâts, directement et indirectement. Il a provoqué des changements climatiques, un retour à l’ère glacière dans la plupart des régions. Mais ce n’est pas tout.
Vivre en zone jaune dans les régions les plus dégradées – comme ici, à Campo Grande – n’a rien d’enviable. Vous habitez dans des bâtiments décrépis, qui n’ont généralement pas l’eau courante. Le courant ne fonctionne que quelques heures par jours, à horaires irréguliers. La nourriture se fait rare. Les médecins et les médicaments encore plus. Il arrive de temps à autres que des humanitaires venues des zones bleues viennent prodiguer des soins rudimentaires et distribuer de la nourriture. La subsistance n’est qu’une facette. Les morts se comptent par dizaine de milliers chaque année.
Et le Tibérium n’est pas l’unique menace. Quand il ne vous harcèle pas, des crimes violents, des fusillades entre maîtres de guerre ou encore des affrontements entre le GDI et le NOD peuvent bien vous coûter la vie.

Mais tout cela ne nous empêchait pas de vivre, et il le fallait bien. Si nous restions prostrés dans les abris à attendre que le temps passe, autant mourir. Moi, en tout cas, je ne voulais pas, et je sortais souvent jouer au football avec mes amis, ou m’entraîner à la Capoeira. C’est à peu près tout ce qu’il nous restait comme activités. ‘Dans le temps, nous avions des jeux vidéo et des ordinateurs’ disait parfois tonton Renato. Mais il faut faire avec ce qu’on a.
J’étais donc en train de m’exercer à pratiquer un mouvement que l’on appelle Au Sem Mão (Saut sans les mains) dans le champ à côté de la maison, quand ma mère, Rebeca, m’interpella :
« Danilo ! L’eau est chaude ! »
Nous n’avions plus l’eau courante depuis que la dernière tempête d’Ion avait dévasté le dernier château d’eau de la région, et nous chauffions l’eau pour nous laver une fois tous les trois jours.
« J’arrive ! »
Retombant sur mes pieds après un équilibre prolongé sur les mains, je me mis à trottiner vers la masure qui nous servait d’habitation, en bordure de la ville. Arrivant près de la maison, j’entendis une vive discussion. Tonton Renato devait être rentré sans que je m’en aperçoive.
« T’aurai pas pu te débrouiller pour rapporter plus de riz ?! Y a à peine assez pour trois ici, comment on va faire ? Sans compter que… hurlait ma mère.
- Me voilà, l’interrompis-je.
- Ah, Danilo, va dans la salle de bain, l’eau est prête.
- Tu sais très bien que les gars de Corumbá ont du mal à survivre eux aussi, ils font déjà ce qu’ils peuvent pour alimenter la région, et moi aussi alors si t’es pas contente c’est pareil ! Reprit mon oncle. »

De l’eau chaude ! Quelle agréable sensation de se sentir propre après trois jours à transpirer. Les glaces avaient recouvert la majorité des zones jaunes, sauf entre les tropiques où la tendance avait plutôt été à l’assèchement. Il faisait très chaud toute l’année. Mais pas question de déodorants, cela faisait des années que l’on n’en avait pas trouvées. De temps à autre on trouvait un concombre pour faire office d’anti-transpirant, mais on préférait encore le manger, puisque la faim nous tiraillait constamment.
Mais dans l’eau chaude, je n’y pensais pas. C’était un moment dont il fallait profiter.
Alors que je faisais des clapotis dans l’eau, j’entendis la porte claquer et quelqu’un entrer en trombe.
« Les milices du NOD ! Hurla une première voix.
- Ils défilent vers l’Est ! Ajouta une seconde, d’un ton enjoué. »
C’étaient Paulo et Paulino, mes deux grands frères de 17 ans, ils étaient jumeaux.
« Tonton, on peut les accompagner ? Demanda Paulo.
- Non, tu restes ici, répondit-il d’un ton ferme.
- Le NOD ? Intervint ma mère, étrange, cela fait des années qu’ils se tiennent tranquille.
- Ouais, je vais voir ce qu’ils mijotent, c’est curieux, affirma Renato. »
Je m’empressais de sortir de l’eau, je ne voulais pas rater le défilé de mes héros.

Qu’est-ce que le NOD me demanderez-vous ? C’est compliqué. Tonton Renato me l’a expliqué. Il parait qu’un homme nommé Kane avait prédit l’apparition du Tibérium sur Terre. Et c’est effectivement arrivé, en 1995, au point zéro en Italie. Dès lors il a rassemblé des hommes et a voulu s’emparer d’échantillons. Mais à l’époque, les puissants de se monde se concertèrent pour contrôler ce phénomène. Le GDI – Groupement de Défense International - apparut au grand jour comme l’entité armée supranationale et a mit la main sur le Tibérium. Kane, charismatique, a alors rassemblé un grand nombre de fidèles qu’il a convaincu des bienfaits du cristal vert, et a alors déclaré la guerre au GDI. Ainsi est née la Confrérie du NOD. Aujourd’hui considérée comme une entité terroriste dans les zones bleues – bien loin de la réalité – la confrérie n’a pas de territoire à proprement parler. C’est une organisation qui rassemble les caractéristiques d’une secte, d’une multinationale et d’un État-Nation. Elle s’oppose constamment au GDI, dans les idées et sur le champ de bataille. Surtout depuis que le GDI a suggéré l’évacuation de la Terre, uniquement possible pour les plus riches. Le NOD a alors recruté en masse parmi les populations lésées, ce qui en fait aujourd’hui une faction égale au GDI, pourtant lourdement armé.
Mais avant tout, le NOD et ses militants sont largement humanistes. Malgré l’image qu’on se fait d’eux, et leurs idées sur le Tibérium, ils luttent surtout pour un monde meilleur, et aident la population. Ils défendent les populations délaissées, ce qui est tout à fait louable, mais les moyens mis en œuvre ne sont pas toujours très orthodoxes.
Ce sont les mots de tonton Renato, à peu de choses près. Lui pense qu’ils seraient incapable d’endiguer le Tibérium, et que Kane est un illuminé.

Ce n’est pas l’avis de mes frères qui s’enthousiasment pour la confrérie. Si mon oncle n’était pas là, ils se seraient déjà engagés. Ce défilé était pour eux une aubaine. Pour moi aussi, un peu de distraction. Je me rhabillais promptement et rejoignait mon oncle et mes frères dehors.

(http://www.youtube.com/watch?v=A1Ej6upVuVg)
Les tambours et trompettes de marche se firent entendre à quelques kilomètres, et l’on voyait la poussière s’élever à l’horizon ouest. C’était probablement le contingent de Bolivie. La musique se faisait de plus en plus forte au fur et à mesure qu’ils s’approchaient, et l’on distinguait les premières troupes. Après quelques minutes ils arrivèrent à notre niveau.
Les soldats de la Main Noire ouvraient la marche, avec leur magnifique cape rouge, lance-flamme en main. Ils étaient impressionnants. Suivait la foule de militants tireurs marchant au pas. Les fanatiques dans leurs rangs aboyaient des consignes et les troupes leurs répondaient en cœur, le tout sur la musique militaire.
Pas de doute, ils savaient y faire avec la propagande. Mes frères avaient les yeux brillants et le sourire jusqu’aux oreilles. Ils tremblèrent d’excitation en voyant arriver les chars et les buggys d’attaque. J’étais impressionné moi aussi, et légèrement enjoué. Ce n’était pas le cas de mon oncle, qui les regardait d’un œil malveillant, l’air impassible.
« Qu’y a-t-il ? Lui demandais-je alors.
- Ils préparent un sale coup. Ils se tiennent tranquille depuis des années, cela ne présage rien de bon.
- Mais ils vont faire la guerre au GDI, nous n’avons rien à craindre ici non ?
- Nous ne sommes jamais en sécurité nulle part. Tu n’as pas connu la Deuxième Guerre du Tibérium. »
C’est vrai qu’il y avait déjà eu deux guerres par le passé, et il les avaient vues toutes deux. Et y avait perdu sa copine lorsqu’il était jeune. Il ne m’a jamais raconté ce qui c’était réellement passé, mais j’imagine que sa haine de la confrérie viens de là.
« Allez, ne nous attardons pas ici, ils vont vous abrutir. Commencez à emballer vos affaires, on part rejoindre l’abri de Porto Alegre.
- Mais tonton, c’est bientôt les Cyborgs qui vont arriver ! S’écria Paulino.
- Pas de mais, vous rentrez.
- Allez laisse tomber, on rentre, renchérit Paulo.
- Hey t’es pas mon père toi ! répliqua Paulino.
- Non, mais je suis ton grand frère.
- N’importe quoi on est jumeau.
- Oui, mais je suis sorti avant, et tu n’es que Paulinho ! »
Le suffixe ‘inho’ signifie petit en portugais. De ce fait, Paulo avait toujours aimé se considérer comme le protecteur de son jumeau, ce qui déplaisait bien sûr à l’autre.
Nous rentrâmes dans la maison alors que des bombardiers Vertigo nous survolaient. C’est sur cette touche finale que se termina pour nous l’évènement, et nous fîmes nos affaires et partîmes sur le champ pour Porto Alegre, à mille deux-cent kilomètres au Sud. Long Voyage en perspective.

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Weeee
Ah, vous pouvez éteindre la musique.

PS: Jme suis pas vraiment relu.

http://www.youtube.com/watch?v=A1Ej6upVuVg

Fucking lien

Désolé, flemme de commenter en détail ce soir, mais saches que c'est vraiment bon. Y'a pas énormément de repères pour se représenter les choses, mais l'ambiance suffit quasiment à elle-même.

J'ai lu

Alors, alors... No pavay, la flemme.

Hum, déjà, le texte est clair en parlant de la forme, c'est bien espacé et je n'ai vu aucune faute, ou rarement (d'habitude, même petites, je les remarque assez vite ).

A propos du fond... Excuse-moi, j'ai presque rien compris
Si je ne me trompe pas, il y a des guerres à cause d'un cristal réputé comme dangereux et maudit, n'est-ce pas? Bref, dans tous les cas, ce scénario m'a l'air bien trouvé.

C'est tout... pour le moment. J'ai ma suite à poster, moi!

Tout s'éclaircira au fil des chapitres. Nous voyons le monde à travers les yeux d'un enfant de 14 ans, il apprend lui aussi les choses comme nous (lecteurs).

Jpeux par contre vous montrer du Tibérium.

http://command-conquer-3.wgpower.net/img/san-francisco.jpg

... Et les ravages qu'il cause.

Chaud...

Mais c'est faux, hein? (On reconnaît les incultes )