Chapitre très complet, mais il reste court, un peu plus long ne serai pas de refus pour le prochain Chapitre. /

Bonne continuation et j'attend la suite avec une puissante impatience.

sweet

chapitre gos par raport au miens! et merveilleux avec sa...

La Sweet La weet puré quel suspense!

Koukou ! Vous vous rappelez de moi ? Non ? J’avais juste … fait une petite pause ! Oui, une pause de 5 mois … ça commence à faire un petit peu long ! Hum …J’étais en panne d’inspiration, et après, j’ai complètement oublié ma fic ! Mais quand je l’ai retrouvé dans les fins fonds ténébreux de mes dossiers … L’envie d’écrire m’a à nouveau reprise ! Donc, je vous envoie le chapitre 16 ! Le prochain chapitre sera sûrement le week-end prochain car je pars une semaine à Londres !

Après l’étonnante révélation que leur a faite Rose, la mère de Mélodie, les deux filles étaient plus que motivées pour réconcilier leurs mères respectives. Dès qu’elles furent rentrées à My-Taillou et s’être creusé la tête deux ou trois jours, Karen et Mélodie réussirent enfin à trouver un plan qui tienne la route. Quelques semaines plus tard, elles eurent l’occasion de le mettre à exécution, quand Karen reçu un coup de fil de sa mère, dans l’après midi …
- Allô ? Karen ?
- Salut M’man, ça va ?
- Oui, je suis très fatiguée, mais ça va. Je t’appelais pour te dire que demain matin, je serai rentrée à My-Taillou. Ton père est resté une semaine de plus au Brésil pour régler quelques affaires. Je suis à l’aéroport, mon avion décolle dans deux heures. Demain je prendrais le taxi à huit heures et je serai là vers dix heures, d’accord ?
- Non, n’appelles pas de taxi quand tu arrives, un ami viendra te chercher, je m’occupe de tout !
- Comment ? Quel ami ? Tu …
- T’inquiète, Maman, c’est … une surprise ! Bisous !
Karen raccrocha et sourit de toutes ses dents à son Mélodie qui se trouvait juste à côté d’elle, avant de lancer :
- C’est tout bon, il ne suffit plus qu’à aller avertir Angus !

Le lendemain matin, Lucie, la mère de Karen, sortit de l’aéroport. Elle paraissait plutôt jeune, la quarantaine, grand et fine, et ressemblait trait pour trait à sa sœur ainée, bien que ses cheveux soient d’un bruns très foncé et coupés au carré. Les cernes sous ses yeux témoignaient de son manque de sommeil, et Lucie peinait presque à traîner sa lourde valise derrière elle. Elle scruta le parking pour démasquer cet ami dont lui avait parlé sa fille, mais elle n’eut pas à cherche longtemps, car un taureau l’aborda. Il était si bien encapuchonné qu’on ne pouvait discerner ses yeux mais il se présenta d’une voix chaleureuse.
- Bonjour ma p’tite dame, c’est votre fille qui m’envoie, c’est moi qui serai votre chauffeur sur votre route du retour. Vous êtes au courant, n’est ce pas ?
- Oui, oui bien sûr, répondit-elle distraitement.
Lucie était si occupée à essayer de deviner les traits de son interlocuteur qu’elle ne prêtait pas vraiment intention à ses paroles. Elle s’installa dans la voiture tandis que son chauffeur mit ses bagages dans le coffre, et inspecta le véhicule. Il était spacieux et confortable, Lucie n’attendit donc pas un instant pour récupérer sa nuit de sommeil et s’endormit aussitôt.

La mère de Karen fut réveillée par les secousses de la route en mauvais état. Elle se tourna pour regarder le paysage et fut immédiatement surprise par ce qu’elle vu, et en avertit tout de suite son chauffeur :
- Où sommes-nous ? Ce n’est pas la route de My-Taillou ! Cela fait une heure et demie que je dors, nous devrions être arrivés depuis longtemps !
- Calmez-vous, madame. Je ne vous veux aucun mal ! D’ailleurs, nous sommes arrivés.
Le taureau se gara sur une place boueuse en salissant sa belle voiture au passage, puis sortit ouvrir la porte de sa passagère. Ignorant la main qu’on lui tendait, Lucie jaillit aussitôt de la voiture pour observer plus nettement ce qui l’entourait.
Elle se trouvait dans un énorme bidonville, fait de tôle et de carton, et peuplé par des pauvres gens, d’enfants gémissants et malades. D’étroites ruelles boueuses zigzaguaient entre les maisons de fortune dont le palier s’entassait de déchets. La puanteur de ces derniers mêlée à celle des excréments et des malades la prirent à la gorge. La femme en eut un haut le cœur et s’éloigna pour vomir son petit déjeuner. Elle retourna bientôt dare-dare à la voiture en criant à son chauffeur :
- Où m’avez-vous emmené ? Et d’abord, qui êtes vous ? Qu’est-ce que ma fille a à faire dans cette histoire ?!
Son interlocuteur, lui, gardât son calme. Il ôta sa capuche, puis son foulard, et enfin ses lunettes de soleil. La mère de Karen reconnût aussitôt Angus, son sympathique voisin, celui qui les avait accueillis à bras ouverts quand ils avaient aménagés à My-Taillou. Elle recula d’un pas et ouvrit la bouche pour s’excuser, mais aucun son n’en sortit. Le taureau se pencha vers sa voiture et agrippa quelque chose qu’il tendit ensuite à Lucie, sans mot dire.
- Une lettre ? S’étonna la femme.
Elle la retourna et lut les quatre mots qui étaient écrits sur le verso de l’enveloppe. On pouvait y lire, écrit de la belle écriture appliquée de Rose Clark : « A ma chère sœur ». La mère de Karen l’ouvrit impatiemment et lut d’une traite la lettre qu’elle contenait.

J'attendais avec impatience la suite ^^

J'ai tout lu, comme d'habitude j'adore.
J'ai vu quelques fautes, mais rien de flagrant.

Voilà le chapitre 17, qui sera le dernier chapitre. Eh oui, chaque chose à une fin, mais j’en suis soulagée car cette fic commençait à me peser sur les épaules …

Résumé : Karen et Mélodie ont échafaudé un plan pour que leurs mères se réconcilient. Pour se faire, elles chargent Angus, leur voisin taureau, de conduire Lucie, la mère de Karen, à Ploucville afin qu’elle puisse réaliser ce que sa sœur à vécu pendant de nombreuses années. Rose, la mère de Mélodie, de son côté, lui écrit une lettre qu’Angus donne à Lucie.

« Ma sœur bien aimée,
Observe bien cet endroit où j’ai passé une quinzaine d’années de ma vie. Ne t’inspire t’il pas de la pitié et du dégoût ?
Te souviens-tu, Lucie, la phrase que nous répétaient nos parents quand nous étions jeunes ? « L’entraide est la base d’une famille unie et heureuse. » Ces mots, tu les as toujours respectés. Mais cela à cessé le jour où Papa et Maman sont décédés.
Je ne cherche pas à te faire la leçon et je n’attends pas non plus de toi que tu t’excuses à genoux devant moi. Dans cette histoire, nous sommes toutes deux fautives.
J’aimerais juste que tu reconnaisses que tout le monde peut faire des erreurs, et que c’est grâce à celles-ci que tu peux avancer dans la vie.
Si jamais tu accepte de me revoir, j’ai joint mon adresse à cette lettre.
Rose, ta sœur. »

Lucie replia la lettre de sa sœur puis la remit à sa place dans l’enveloppe.
Tout se bousculait dans sa tête, les larmes lui montèrent aux yeux. Elle ordonna à Angus qu’il la ramène à My-Taillou avant de prendre place dans la voiture. Son chauffeur s’installa à son tour puis prit le chemin du retour. Une fois arrivée, Lucie prit ses bagages, regagna sa maison, et s’enferma dans sa chambre tel un zombie. Elle s’étala sur son lit et pleura toutes les larmes de son corps.
De leur côté, le duo des deux amies, flanquées de Michael, surveillaient les opérations depuis la maison de Mélodie. Les filles, devant la fenêtre, se disputaient les jumelles tandis que le jeune homme les aidait à sa façon, affalé sur le canapé.
Soudain, quelqu’un sonna à la porte. Voyant que Karen et Mélodie ne bougeaient pas, il déclara à contrecœur :
- C’est bon, j’y vais ...
Il se retrouva nez à nez devant Joseph Clark, tout sourire.
- Tiens, Michael, dit ce dernier. Content de te voir ! Comment vas-tu ? Les filles ne sont pas trop désagréables ?
- Euh … Non non … répondit Michael.
- Oh, Papa ! le coupa Mélodie, Qu’est ce qui t’amène ?
- Ta mère avait quelques choses à régler ici, il paraît. Elle à filé vers la maison de Karen. En attendant je suis passé te rendre visite … et j’attends quelques explications. Est-ce que tu peux m’expliquer ce que vous manigancez, ta mère et toi ?
- Ah … Fit l’intéressée en rougissant. Maman ne t’a pas dit ? C’est très simple, je vais t’expliquer …
Tout d’un coup, Karen poussa un cri de surprise :
- On a réussi ! On a réussi, Mélodie ! Nos deux mères se reparlent ! Enfin !

Epilogue :
Karen étaient accoudée à sa fenêtre. Elle contemplait les gros flocons descendre du ciel. Regarder la neige tomber la rendait nostalgique. Elle repensait à tous les bons moments passés avec Mélodie, en tournant les pages de son album photo, ou relisant les SMS échangés. Après avoir réconcilié leurs deux mères, elles avaient enfin pu se revoir librement. Malheureusement, sa meilleure amie était allée fêter Noël en Alsace chez leurs cousins avec qui ils avaient renoué les liens. Elle se sentait si seule, sans Mélodie.
Sa mère toqua à la porte de sa chambre avant de l’ouvrir. Puis elle déclara en lui faisant un clin d’œil :
- Karen, un colis pour toi. C’est de la part de Mélodie !
La jeune fille se jeta littéralement dessus, déchira le carton et découvrit se qui s’y cachait. Son amie lui avait envoyé une grosse boîte de gâteaux Alsaciens, et en dessous, se trouvait une petite carte.
On y voyait Mélodie tenant un nouveau né dans ses bras. Au verso, cette dernière y avait écrit :
« Je te présente Jeanne, ma petite sœur ! Joyeux Noël et gros bisous, Mélodie »
Ces quelques mots réussirent à réchauffer le cœur de Karen qui sourit en pensant à ce qui l’attendait au retour de son amie.

Fin

J'espère que cette fic vous aura plu !

Coucou !
J'ai lu toute ton histoire et j'ai vraiment adorée !

La fin est un peu courte c'est dommage Mais j'ai vraiment aimé le reste

Alors vraiment félicitation pour cette magnifique fic

Excellent !

J'ai beaucoup aimé ! Rien à dire, cette conclusion était très bien.

Félicitations pour être arrivée au bout de ta fic, car ce n'est vraiment pas facile...
Bien joué !
_______________________

Par la rémige du Pygargue !

Merci beaucoup !
C'est vrai que j'ai eu un peu peur que la fin fasse un peu baclée, mais j'en suis assez contente quand même !