o,n s'en fout sweet!

Me revoilà ! Laissez moi une petite apprécition svp, je me sens si seuuule !

Chapitre 9 :

Karen était allongée sur son lit depuis une ou deux heures, des larmes séchées aux coins des yeux.
Mélodie réfléchissait en silence, assise dans son fauteuil ranch flambant neuf.
Tout s’était passé si vite …
Les deux filles, après l’étonnante révélation de Lucas, avaient décidé de revenir à leur paisible petit village pour pouvoir monter un plan qui tienne la route. Sur la route, elles avaient croisé Angus, trainant derrière son vieux tracteur des bottes de foin protégées par une vieille bâche bleue. La pluie que les deux amies avaient finalement oubliée, tellement concentrées sur leur but : retrouvé les parents de Mélodie. Le sympathique taureau leur avait proposé de les raccompagner à Mochi, et il devait tellement rêver de rentrer chez lui et de se boire un bon café noir devant le match de son équipe de foot favorite qu’il ne trouvât en aucun cas suspect deux jeunes filles à l’air soucieux se promenant sous la pluie avec des sacs à dos débordants. Bref, il n’avait posé aucune question et les avaient laissé aller s’abriter entre deux bottes de foin sous la bâche qui recouvrait la remorque. C’était Karen qui avait passé la tête par-dessus leur abri la première, s’inquiétant qu’ils n’aient pas avancé depuis un moment. Elle s’était en fait aperçue que des policiers discutaient avec leur agréable voisin. La jeune fille blonde avait entendu quelques bribes de discussion et avait fait part de sa découverte à sa meilleure amie :
- Des policiers ont arrêté Angus ! Ils veulent vérifier qu’il y a bel et bien du foin sous la bâche …
- Pas étonnant, tu n’as pas entendu, la semaine dernière, à la radio ? On a découvert un camion plein d’animaux exotiques, transportés illégalement bien sur. Les pauvres bêtes étaient destinés à être revendues une fortune en Allemagne !
-Mais oui, maintenant que tu en parles ! C’est ça, il y a eu beaucoup de trafic illégal, ces temps cis … Mais qu’est-ce qu’on va dire aux flics ?
Nos deux héroïnes n’avaient même pas eu le temps de se concerter que la lumière du jour les avait éblouies soudainement, suivie de trombes d’eau jaillissant du ciel. Une voix grave s’était ensuite élevée :
- C’est bon chef, tout est réglo !
Des bruits de pas, puis Mélodie et Karen avait perçu un dialogue animé entre Angus et une autre personne, sans doute le fameux « chef » :
- Crévindiou, j’vous l’avais dit, moi, qu’tout était réglo ! R’gardez moi c’carnage, tout mon beau foin est trempé !
- Désolé monsieur, mais la loi, c’est la loi ! Nous avons ordre d’arrêter tous les véhicules suspe …
L’homme n’avait pas eu le temps de finir ça phrase, son collègue l’avait interrompu :
- Chef ! Regardez moi ça ! Deux gamines cachées dans le foin ! C’est pas suspect, ça ?
En effet, l’officier de police, avec d’épais sourcils et de longues moustaches, les fixait d’un air réjoui.
- Pas du tout ! Avait répondu le fermier de sa voix toujours aussi détendue. C’est mes p’tites voisines, elles m’ont demandé de les raccompagner …
- Bon ça passe pour cette fois, avait accordé le policier supérieur. C’est parce qu’on vous a fait perdre votre temps, hein, mais ne vous amusez pas a faire le taxi encore une fois, sinon on ne vous loupera pas !
Mais la voix grave de l’autre policier qui avait l’air sacrément d’ en vouloir à Angus, avait une fois de plus repris :
- Mais … chef, c’est pas la gamine qu’est recherchée, là vous savez là petite blonde, la fille des ambassadeurs …

C’est comme cela qu’elles s’étaient retrouvées au poste, avec Angus qui s’était retrouvé vite convaincu qu’il allait rater son match tant attendu. Les parents de Karen avaient accouru quelques minutes ensuite, avec un air affolé. Pour se remonter le moral, la jeune blonde s’était repassée plusieurs fois dans sa tête la scène qui avait dû se passer aux portes de la ville : Son père colérique secouant Maret comme un prunier en lui criant :
- Comment ça, aller camper ? Par ce temps, non mais vous me prenez pour qui ? Et puis qui est cette fameuse Mélodie, qui accompagnait ma fille, hein ? Mais répondez, bon sang de bon soir !
Inutile de vous dire que Karen s’était fait passer un savon devant tout le personnel du commissariat. Elle était ensuite rentrée la tête basse, ses parents bouillonnant de connaitre le sens de cette histoire. Mélodie était restée seule au commissariat, abandonnée par Angus marmonnant qu’il ne comprenait rien à rien de cette affaire, et avait dû se faire raccompagner par le désagréable officier moustachu sous les ordres du commissaire.

Finalement, les deux amies avaient vécu toutes ces péripéties pour rien, mais elles pensaient toutes les deux à la même chose : pouvoir se revoir et tirer au clair l’affaire des parents de Mélodie …

Oh, une sweet !
First / + Je lirai quand j'aurai le temps, pas tout de suite, sorry !

Oh la suite est la

Vraiment bien

Oh la suite!

C'est toujours aussi prenant, et en plus tu laisse du suspen!

J'espère qu'elles vont retrouver les parents de Mélodie...

Oh aller suite!

sweet

je pense que karekn et mélodie sont soeurs

Contente que ça te plaise ! J'avais pas vraiment d'idée pour ce chapitre, alors il m'est venu à l'idée de faire un flash-back ! Finalement, j'aime plutôt bien et c'était agréable à écrire !

J'aime toujours autant ! C'est vraiment très bien !

Je voulais juste répondre à wolfgangdu44 :
Aaah, c'est pas vraiment ça ! Mais bon, si vous avez des idées, gardez les pour vous s'il vous plaît, ça écitera de gâcher le suspense si elles sont vraies ! Merci !

• lit le premier chapitre*
• trouve une faute aberrante *

"Ce fut engagea la conversation la première" >>> Ce fut elle qui.

• lit le deuxième chapitre*

Oh, celui-ci est vraiment excellent ! Il y a une ou deux fautes du genre cité ci-dessus, mais ce chapitre m'a vraiment fait entrer dans le décor ! Félicitations !

Sweet.

Ouaiiis ! C'est la sweet !

Chapitre 10

- Mais vous ne comprenez donc pas que c’est ma meilleure amie ??!!
- Mais, chérie …
- Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi vous ne voulez plus que je la voie ?!

Karen était en train de souper avec ses parents, et le diner semblait tourner en catastrophe …
En effet, le père et la mère de la petite blonde avaient interdit à leur fille de revoir Mélodie. Le père se fâcha, haussant d’un coup sa voix :
- On ne te demande pas ton avis, jeune fille, c’est compris ? Cette fille a mauvaise influence sur toi, regarde, elle te pousse a faire des fugues, a dire des mensonges, a te rebeller …
- C’est n’importe quoi !!! Protesta la jeune fille, Mélodie est dans une situation difficile, elle ne sait pas ou se trouvent ses parents, elle doit se faire un sang d’encre pour eux !
- Oui, eh bien parlons en, de ses parents, intervint alors la mère de Karen, que connais tu d’eux ? Qu’est-ce qui te pousse tant à partir à leur recherche, hm ?
- Je … je … Je me sens liée à Mélodie ! C’est mon amie, je vous rappelle, c’est quand même un minimum de l’aider, non ? Et puis vous, tiens ! Vous me laissez seule des mois et quand vous réapparaissez, comme par magie, c’est pour m’arracher à la seule compagnie que j’ai réussi à me faire ! Vous trouvez ça normal vous ?
- Ca suffit Karen !!! Hurla son père, excédé, tu vas dans ta chambre et tu te calmes une bonne fois pour toutes ! Je ne veux plus entendre parler de cette Mélodie ni de ses parents ! Point, barre !
La jeune blonde ravala ses larmes et déclara une dernière phrase ponctuée de sanglots avant de monter se réfugier dans sa chambre :
- De toutes façons, vous pouvez bien me priver de tout ce que vous voulez, vous ne romprez jamais notre amitié !

De son côté, la jolie Mélodie n’avait pas faim. Elle s’était maintenant couchée, bien qu’elle n’ait pas sommeil, et réfléchissait, toujours, encore … Mais à quoi réfléchissait-elle ?
« Je suis sure de l’avoir déjà vu quelque part, mais où ? Telle est la question ! » Se disait la jeune fille, seule dans le noir. En effet, dès que le père de Karen était entré en trombe dans le commissariat, Mélodie avait eu un déclic. Elle était certaine d’avoir déjà observé ces traits quelque part, ce nez légèrement en trompette, cette fossette au menton lui disaient quelque chose … Chaque fois que la fillette se posait une question, elle devait avoir la réponse. Tout de suite. Et là, ce n’était pas les réponses qui tombaient du ciel, mais plutôt de grosses gouttes d’eau qui s’écrasaient sur les vitres bruyamment. Mélodie se tourna, et se retourna une dizaine de fois avant de tomber dans un sommeil profond. Tellement obnubilée par sa question, elle ne s’était même pas rendu compte qu’elle était épuisée après cette éprouvante journée. Elle ne s’était même pas rendu compte qu’elle avait complètement oublié un petit détail.

Silence total dans la villa. Karen était la seule à être réveillée, et elle comptait bien en profiter ! Elle avait répété son plan toute la soirée avant de se coucher. La première phase de son plan consistait à sortir en douce de la maison. La jeune fille s’était faite toute belle pour l’occasion, et elle se le remémora une dernière fois son plan avant de se lancer : elle s’empara de ses clés qui étaient sur son bureau ; bien qu’il n’y aie aucune chance qu’un voleur puisse rentrer dans la ville, ses parents fermaient toujours la porte d’entrée à double tour. Elle descendit les escaliers, s’avança sur la pointe des pieds jusqu'à l’entrée, puis elle enfonça et tourna la clé dans la serrure le plus silencieusement possible. Elle soupira de soulagement quand la porte fut refermée derrière elle. Karen avait pensé que cette étape ne serait pas du gâteau ! Elle sortit une jolie feuille de papier à lettre pliées en quatre et un stylo de sa poche, s’éloigna par prudence de la maison et commença à griffonner sur son petit bout de papier. Quand la jeune fille fut enfin satisfaite, elle se dirigea à grands pas vers la maison de Mélodie, déposa la lettre repliée sur le paillasson, appuya trois fois sur la sonnette et s’enfuit à toutes jambes directions la mairie.

Mais qui pouvait bien réveiller les gens à une heure pareille ? Mélodie, encore toute endormie, descendit lentement les marches de sa petite maison et ouvrit la porte en baillant. Elle fut ravie que la pluie se soit enfin arrêtée, et entonna joyeusement :
- Bonj …
La jeune fille s’interrompit quand elle réalisé qu’il n’y avait personne sur le pas de sa porte. Juste une feuille de papier pliée en quatre. Curieuse, elle le déplia et lut :
« Quelque chose de merveilleux, t’attend … Où ? Sur la place de la mairie, bien sur ! Rend toi-y à 9 heures tapantes, on compte tous sur toi ! »
Mélodie jeta un œil à son horloge bleue, elle indiquait 8h30. Après quelques secondes de réflexion, la curiosité prit le dessus sur la fatigue et la jeune fille ouvrit son placard pour se faire belle, c’était la moindre des choses pour se rendre à cet événement apparemment merveilleux.
Dès que la jolie fillette perçut les premières notes de l’hymne de sa ville annonçant 9 heures, elle déboula hors de sa maisonnette et courut vers la mairie malgré que sa robe lui complique la tâche.
Elle fut estomaquée quand elle découvrit ce qui l’attendait : Des guirlandes, des ballons, et même un grand buffet spécial petit déjeuner l’attendaient. Ses voisins commencèrent à entonner le sympathique air de « joyeux anniversaire », quand elle comprit enfin : Son anniversaire ! Mais oui, on était le 30 septembre ! Comment avait elle pu être aussi cruche ?!
Mélodie tout sourire s’avançait, prête à remercier ses voisins quand quelque chose courut dans sa direction et se jeta sur elle en criant :
- Mélodiiiiiiiiiie ! Tu m’as teeeeellement manquéééééé !
- Karen ? C’est ... toi qui a organisé tout ça pour moi ? Demanda la jeune fille, plaquée à terre par son amie.
- Bah ? T’es pas contente ? demanda la jolie blonde en aidant sa meilleure amie à se relever.
-Bien sur que siiiiiiiii ! Je t’adooooooore, Karen ! T’es la meilleure !
- Chuuuut ! Tu vas réveiller mes parents !
- Quoi ?! Ils ne savent même pas que t’es là ?
- Ca va pas ? Bien sur que non, sinon ils m’arracheraient la tête !
Mélodie remercia tout le monde pour cet accueil chaleureux et la fête put se poursuivre joyeusement. Vint alors la remise des cadeaux. De la part de Blanche, un joli T-shirt pop, Angus lui offrit un magnifique bouquet de fleurs, elle reçut un bébé ours par Melba, Carla lui présenta une chaise bleue, de son côté, Dimitri lui offrit une épingle lune, Mélodie reçut un parapluie melon de la part d’Annabelle, Babouin vint lui faire la bise avec un joli figuier pleureur dans les mains et Ben conclut alors cette remise de présents et offrant à sa voisine un chat fétiche. Karen lui tendit un joli petit paquet à son amie. Mélodie l’ouvrit, et découvrit un magnifique téléphone portable !
- Comme ça, on pourra discuter plus facilement ! Lui expliqua Karen. J’ai déjà enregistré mon numéro dessus !
Le maire, qui était resté en retrait depuis le début de la fête, s’avança et tendit son cadeau à Mélodie en lui disant :
- Si un jour tu déménages, tu penseras toujours à nous ! C’est une carte de notre belle région de Tomoie, et regarde là, c’est My-Taillou !
Mélodie remercia le maire, et la fête se termina sur ces mots, les invités commençant déjà à se retirer.
Karen dit au revoir à Mélodie avant de filer :
- T’inquiète, ça s’arrangera avec mes parents ! Bon, on s’appelle !
Arrivée chez elle, les cadeaux débordants des bras Mélodie regarda plus attentivement la carte que lui avait offert Tortimer, et soudain, une grande partie du mystère de la disparition de ses parents fut révélée …

Exellent !

Merveilleux!

Tu maîtrises bien les sentiments des personnages.
Même si ça manque un peu de descriptions physiques des lieux et des personnes et qu'il y a quelques petites fautes d'orthographe/grammaire/conjugaison pas gênantes, la profondeur est au rendez-vous et les réactions des figurants sont normales... et le texte est fluide !

Tiens, au fait, tu ne passes pas beaucoup sur la Plume de l'Aigle... t'as raté ton apparition dans une petite fic humoristique ! /

Ouais, je sais, j'y pense pas vraiment ... Sinon je vais voir ce que tu m'as dit ... ça m'intrigue !
Sinon merci pour vos cammentaires, ça me fais plaisir !

J'ai vu que le sujet "Le BIDES au collège" avait été uppé, serait-ce toi ? Suspens...

[/hs]

Coucou ! Voici la sweet ! Il y a beaucoup de conversations téléphoniques, j’espère que c’est pas trop ennuyeux !!!

Chapitre 11 :

Tuuuuuuut … Tuuuuuuut … Tuuuuuuut …
- Service de renseignements téléphoniques, bonjour ?
- Bon … Bonjour ! J’aimerais connaître le numéro de Mr et Madame Clark, à Londres, dans la région de Tomoie …
- Je vous prie de patienter quelques instants …
- …
- Je l’ai ! Vous notez ?
- …
- Madame ?
- Oui, excusez-moi ! J’écoute …
- 19 … 02 … 69 … 17 … 26 ! C’est tout bon ?
- Oui, merci beaucoup ! Au revoir …
Tuut … Tuut … Tuut … Tuut …
Mélodie raccrocha le téléphone, éprise d’un étrange sentiment … Elle aurait dû sauter de joie, appeler Karen, le sourire aux lèvres, mais non … La jeune fille sentit que son cerveau allait exploser, bouillonnant de questions … Il fallait qu’elle s’active, bon sang ! Elle se leva brutalement, soudain résolue à tirer cette affaire au clair. Mélodie sortit son portable de sa poche, souriant en découvrant chaque application, grimaçant d’incompréhension à chaque message d’erreur. Après cinq minutes d’efforts, la jolie fillette dénicha enfin le numéro de son amie et réussit à la joindre :
-Allo, Mélodie ?
- Salut Karen ! J’ai … découvert un truc trop bizarre, faut que j’t’explique … Tu vois la carte que Tortimer m’a offert ? Eh bien, en fait je l’ai regardée, et j’ai vu qu’il y avait un petit village à 5 kilomètres du notre, qui existait …
- Et ?
- Et, tu devineras pas ! Il s’appelle Londres, exactement comme la capitale, en Angleterre !
- Et tu penses que … Noooon ! C’est pas ça quand même ?
- Si … J’ai téléphoné au service de renseignements téléphoniques, j’ai demandé Mr et Mme Clark … Et on m’a donné leur numéro, comme si de rien n’était … Donc ils n’ont pas déménagé en Angleterre, mais à 5 kilomètres de chez nous … Effarant, non ?
- Tu leur as téléphoné, dis ? Demanda Karen, frétillant d’impatience au bout du fil.
- Nan, pas encor…
- Mais qu’est-ce que t’attends !!! Allez jette toi à l’eau !
- T’as raison, j’me lance ! Bisous !
Mélodie pianota sur son portable le numéro obtenu, et attendit …

La voix familière de sa mère brisa le silence.
- Oui ?
Des larmes de soulagement coulèrent sur les joues de la jeune fille. Elle murmura dans le combiné :
- Maman …
- Mélodie !!!! Mélodie, où étais tu passée ? Mélodie, ma chérie … Ca va ? Où es-tu ? Tu es en bonne santé ? On ne t’a pas enlevée ? Tu …
- Calme-toi, Maman, je vais bien …
- … Ma chérie, on s’est tellement rongé les sang pour toi …
- Excusez-moi … Mais j’ai déménagé dans une ville super ! Reprit Mélodie, qui avait retrouvé sa vigueur. Le gérant du seul magasin de meubles m’a construit une maison, et je rembourse petit à petit, et y a un autre magasin de fringues, et tout mes voisins sont trop sympas, et … et … Je me suis faite une amie !!! Elle s’appelle Karen, elle est trooop jolie, blonde, yeux bleus, mais par contre ses parents ils sont riches et jamais là, à cause de leur boulot, et … et … ils nous ont interdit de nous revoir parce que je suis pauvre et qu’il paraît que je cause plein d’ennuis à Karen en l’emmenant dans des plans galère comme quand on est allées à Ploucville pour vous chercher et …
- QUOI ? Vous êtes allées à Ploucville toutes seules pour nous chercher ??!!
- Oui, mais après on a vu la voisine qui nous a dit qu’y avait un mec qui savait tout sur tout et on lui a demandé et il nous a dit que vous étiez partis pour Londres … et voilà …
- Je suis si heureuse de t’entendre, avait repris sa mère, au bord des larmes, elle aussi, de son côté. Ecoute, je te donne mon adresse et tu viendras nous raconter tout ça, hein ? On habite au 6, route de Belleville, à Londres ! Enfin, Londres en Tomoie, pas en Angleterre !
- Je sais, Maman, j’habite à cinq kilomètres de chez vous ! Bon j’ai noté ton adresse, je m’y ferais conduire par un voisin, avec Karen, si possible ! Et vous aussi vous me raconterez vos péripéties, hein !
- Promis ! A très bientôt ma puce, on t’embrasse fort !
Mélodie rangea son portable de sa poche, ravie. Malgré le gigantesque petit déjeuner qu’elle avait avalé, son ventre gargouillait bruyamment. Son horloge affichait midi et demi, et la jeune fille se dit que son estomac avait bien raison de crier famine.
Après un rapide repas, Mélodie ressortit son portable de sa poche en pensant qu’il était bien utile, chercha la fonction des SMS et en envoya un à son amie, lui racontant qu’elle avait retrouvé ses parents et qu’ils leur avaient donné leur adresse.

Mélodie avait fait tout le tour du village, sans succès ! En effet, les habitants ne sortaient jamais en que très rarement hors de My-Taillou, et n’avaient donc pas de voiture. Découragée, la jeune fille allait rentrer chez elle quand elle s’arrêta devant la mairie : elle n’avait pas demandé à Opélie ! Mélodie se doutait qu’elle n’habitait pas dans le village car chaque soir, la fillette voyait de sa fenêtre le pélican franchir les portes de la ville à 7 heures. Elle courut pleine d’espoir vers la mairie, ouvrit la porte subitement et alla s’appuyer sur le comptoir, complètement essoufflée.
- Bonjour … Opélie … Articula la jeune fille entre deux respirations.
- Que me vaut l’honneur de ta visite, Mélodie ? Et pourquoi es-tu aussi essoufflée ? On dirait que tu as courut un marathon ! S’esclaffa le pélican.
- C’est … presque ça ! J’aimerais que tu me conduises quelque part ! Tu as une voiture ?
- Bien sur, ma petite ! je n’habite pas ici, mais à Londres, le petit village juste à côté d’ici !
- A … à Londres ?
- Non, pas en Angleterre, je te le répète, c’est un petit village jute à côté d’ici ! Soupira Opélie.
- Je sais ! Je suis juste étonnée car c’est justement là que je voulais que tu me conduises ! J’ai découvert que mes parents y avaient déménagé !
- Oh mon dieu ! Tes parents ! Mais quelle cruche ! Je me taperais la tête contre les murs souvent, fit le Pélican avec une mine déconfite. J’ai discuté avec tes parents lors de leur arrivée, nous en sommes arrivés à parler de toi, je leur ai dit que je te connaissais et ils m’avaient chargé … De te dire qu’ils avaient déménagé …
- Comment ? Tu le savais depuis tout ce temps et tu ne m’as rien dit ?
Mélodie commençait à devenir rouge de colère. Cela leur aurait épargné bien des efforts, à Karen et à elle, qu’Opélie leur fasse passer le message !

J'ai tout lu. C'est... Génial comme toujours, j'attend la suite avec impatience!!!

exelle,nt la sweet

"rongé les sang"
"tu as courut"

C'était les deux seules fautes qui m'aient sauté aux yeux...
Voilà voilà... j'ai bien aimé, l'histoire continue d'avancer, et la fin du chapitre est surprenante.