Ça nous inspire de la compassion, de la tristesse même envers Snake mais renforce également notre affection pour ce héros qui, même avec l'age, se bat pour ses convictions.
Je pense que Kojima veut montrer qu'il n'est pas nécessaire d'avoir des gros bras et un physique de beau gosse (ref. à Chris de RE ) pour mener a bien une mission lourde de conséquences. Snake EST l'image que Kojima a d'un héros.
Kojima a réussi à ce qu'on ai vu vivre Solid Snake, en fait c'est surtout nous qui avons vecu, il n'a fait que nous accompagner tres habilement si bien que quand Otacon dit "Snake a eu une vie difficile" on sait de quoi il parle et on le ressent. Il a donné à son personnage un "être", et le temps pendant lequel se deroule le jeu a surement plus joué sur le fait même d'avoir voulu inscrire ses personnages dans un cycle vie/mort (presque ) normal.
hayate Gabriel "Gabe" Logan est le héros de Syphon Filter, un autre jeu dans le genre action/infiltration mais plus développé sur le côté jeu de shoot.
Snake meurt pas.
MGS4 c'est comme les préparatifs d'un enterrement, on voit le corps être amené à la morgue, lavé, mis en bière, pendant la cérémonie les proches viennent le pleurer, et au moment où le cercueil descend dans la fosse Snake en sort comme un diable de sa boîte avec Big Boss et Zero avec un nez rouge, et il laissent les deux autres dans la boîte et va se faire dorer la pilule à Hawaii.
Lawl.
Nasabei à tout dit.
Je trouve juste qu'il est un peu trop vieillit pour le jeu.
Un vieillard comme lui je trouve ça fait un peu <too much> pour tout ce qu'il fait rien qu'au point de vue physique.
Un corps de 60-65 ans aurait été un peu plus réaliste je trouve.
Ceci étant dit cela reste génial
"Snake meurt pas."
si c'est pour voir une fin qu'on connaissait depuis 3 ans, non merci
une mort suggérée comme celle de snake est plus mature qu'un suicide qui n'aurait amené que du pathos et de l'ubris et par la même occasion du ridicule (comme pour naomi ).
emizkit justement, je lui donne 60 65 ans
Pareil. Mais il faut garder à l'esprit que c'est la combi qui fait tout.
"que du pathos et de l'ubris "=>Hum on sent le littéraire refoulé .
Snake veilli => Why not ? Mais à mon sens un héros est forcément animé de cette "vté de puissance spinozienne ou nietzschéenne" (c'est pour ça que zack de ff7 et crisis core , n'EST pas un héros .Trop faible .)
Allez bye
faut bien que je replace les seuls mots qui me sont restés de la philo
homo homini lupus
Nietzsche était une gouniote.
Et c'est dommage Shala, mais sans la mort de Snake, on en bouffe du pathos, c'est justement ce que je déplore, pourquoi tant de pathos s'il finit les doigts de pied en éventail à siroter de la tequila au milieu des vahinés ?
pas de pathos puisqu'il n'est pas mort, y en aura quelques mois après mais fort heureusement on le verrra jamais
Qu'en sais-tu ?
Je trouve juste qu'il est un peu trop vieillit pour le jeu.
Un vieillard comme lui je trouve ça fait un peu <too much> pour tout ce qu'il fait rien qu'au point de vue physique.
Un corps de 60-65 ans aurait été un peu plus réaliste je trouve.
Ceci étant dit cela reste génial
J'suis pas du même avis.
On voit souvent Snake s'effondrer dans le jeu, souffrir ... Un Snake aussi vieilli permet d'accentuer l'impression "Dernière mission" et surtout l'aspect "blasé" de Snake ...
Sinon, c'est l'OctoCamo qui lui sert de combinaison musculaire et qui gère son physique, à l'instar de la combinaison de Solidus dans le 2 ( et des B&B ).
J’avoue qu’en ayant découvert les premiers trailers en 2005 ou 2006, je m’e suis dit « oh non … ».
Je me suis mis à esperer que kojima se reprenne et enlève cette moustache de bof et ces cheveux blancs. J’avais attendu la suite d’MGS2 trop longtemps pour avoir à prendre en main un papy sénile et incontinent.
Mais d’un autre côté j’étais persuadé que la kojima team allait nous concocter un épisode aux petits oignons, surtout en voyant l’affiche avec toute une ribambelle de personnages issus des précédents épisodes (snake, raiden, meryl, vamp…)
http://img215.imageshack.ack.us/img215/6250/mgs49vl.jpg
MGS2 est sorti, et on a eu droit à Raiden.
MGS3 est sorti, et on ne contrôlait toujours pas Snake mais Big Boss.
MGS4 allait sortir ; qu’allait-t-il nous réserver ?
Cette fois-ci on contrôle bien Snake, mais celui-ci est beaucoup plus affaibli. Notre « héros » ne peux pas rester accroupi trop longtemps sous peine de souffrir de douleurs lombaires, et est surtout en permanence entrain de cracher ces tripes dans les cinématiques, jusqu’à avoir sa petite piquouse (merci Naomi ).
D’un point de vue scénaristique tout d’abord, je trouve le coup du « vieillissement précoce à cause du clonage » plutôt bien trouvé. Snake est un (faux) double de Big Boss destiné à le remplacer dans son rôle d’icône. Un super soldat au destin tout tracé, où choix et libertés de mouvements semblent d’ores et déjà compromis.
MGS est une lutte pour la liberté du premier au dernier épisode. Pratiquement tous les protagonistes du jeu sont en quête d’une réminiscence, certes à leur manière, mais ont tous dans l’optique de vivre en homme/femme/fillettte libre.
Dans MGS4 c’est un Snake usé par tant de combats et de souffrance, mais qui possède une volonté inébranlable d’accéder enfin au saint graal que constitue sa liberté (à moins que ce ne soit celle des autres ??).
L’âge avancé de Snake, renforce cette impression. Son corps est diminué comme jamais mais lui est toujours volontaire, prêt à sacrifier sa vie dans le couloir à micro-ondes pour que le monde retrouve son équilibre, seul.
Depuis le début de la série, Snake proclame qu’il n’a rien d’un héros. Qu’il n’est seulement qu’une machine à tuer et qu’l n’y’a aucun mérite à faire cela.
« C’est tuer ou se faire tuer » (MGS1)
Dans Metal Gear Solid 2 : Sons of the Liberty, Snake est un peu plus élevé au rang de légende vivante. Jugé tel quel par son entourage de part ses actes (Shadow moses, philanthropy) mais aussi de part son statut d’être marginal, en décalage, comme si il était le seul à pouvoir décrocher son billet pour la liberté, ce qui n’est bien sûr pas le cas. Le fait de jouer Raiden à ce moment là renforce grandement ce sentiment ; le petit blondinet étant manipulé depuis le début.
Jusque là, bien que ne se considérant pas comme un Héros, Snake était pris comme tel par le joueur. Il n’est pas un héros, mais il dézingue un Tank M1, un Hind, un Tank Bipède nucléaire, et toute une armée de soldat génome à lui tout seul. Tout ça sur fond de « c’est pas ma guerre ». On a bien là tout les ingrédients du héros classique.
Le second épisode fait peut-être moins dans la démonstration de force, mais renforce ce statut de légende vivante (comme papa ?). En parallèle de l’intrigue très riche d’MGS2, le joueur ne peut que se dire :
« Wouaaaaaah, trop classe Solide Snake !! C’est mon héros préféré »
Avec MGS4 c’est différent. Avec MGS4, Quand Snake dit « je ne suis pas un héros », ON LE CROIT. Quand il crache ses poumons, chute maladroitement, lutte contre son physique mal en point, on y croit.
Alors bien sûr qu’il réalise toujours des actes héroïques invraisemblables, mais le joueur ne peut que se sentir plus proche de Snake.
Tout d’abord, beaucoup de joueurs on attendu 6 ans de pouvoir de nouveau jouer Snake. Ensuite, le fait de le montrer sous un angle différent, en exposant ses faiblesses, humanise le personnage, tant et si bien qu’on se sent plus proche de Snake que jamais.
Ce n’est plus un surhomme, mais un homme meurtri, chargé d’accomplir une mission à priori insurmontable.
Le fait de vieillir Snake rapproche donc le joueur du personnage qu’il contrôle et permet une implication émotionnelle beaucoup plus marquée.
On ne contrôle plus Snake mais on le ressent. De ce fait le sentiment de vivre une expérience plutôt que de l’observer passivement est prédominant.
De plus, le fait de vieillir le Héros d’une saga vieille de 20 ans apporte également plus d’unité, de cohérence. On peut désormais parler de jeu en 4 dimensions. Le temps est devenu un facteur non négligeable. Le joueur vieillit, mais le tas de polygone qu’il contrôle aussi.
En 20 ans, mario n’a pas pris un ride et sa moustache est toujours saillante, Link est toujours aussi jeune et Lara Croft ne vois évoluer que la taille de ses bonnets.
Le facteur temps serait un élément intéressant à prends en compte sur le long terme, même si on conçoit que les concepteurs de série incontournables n’ont pas forcément envi de prendre autant risque que l’a fait Kojima sur son personnage emblématique.
sinon, j'ai une question a part que l'image de shinryu a fait émerger dem on esprit :
pourquoi les artworks d 'MGS sont-ils tous le temps(ou presque) réalisé dans ce style, griffoné voir un peu brouillon
griffoné voir un peu brouillon
Au bûchay !
C'est parce que le mec de konami qui fait les artworks débute et il est pas très bon.
Mais non.
Shinkawa sait pas dessiner, c'est tout