Deux chapitre et personne réagit! Bordel, est-ce qu´on la lit, ma fic?

Chapitre très intéressant. De plus la rédaction est de plus en plus soignée alors c´est très agréabla à lire

Merci

Cette fic est génial !! ça m´a donné envie de rejouer à OOT !

Génial, un nouvel admirateur

• sigh* qu´ais-je fais à Dieu, oui toi, Dieu, le rouquin égoïste! Oui, je hais dieu, tout est de sa faute si mon topic coule sans que linkalink vienne lire ma fic, et depuis déja une semaine que je n´ai pas eu un vrai commentaire (a aprt le tien Hald) Merci à Chak de me faire tant d´éloge, ça me remonte le moral, mais bon, j´ai produit deux chapitre t vous les ignoré un peu, je trouve...

Et je suis désolé si je prend du retard, je travaille plusieurs projet littéraire, sans conter mes travaux scolaires en retards.

-Parodie Star Fox
-Parodie Sonic Riders
-Fiction Zelda
-Fiction Sonic Riders (potentielle)

Plus une demi-douzaine de projet sur lesquels je "rush" et qui sont en retard, alors je comprend votre attente, mais comprenez mon retard.

Bonne fête des poireaux

up

UP

Tous en choeur :
"Malade, Malade, la suite, la suite !"
Allez, vite une suite, le dernier chapitre donne comme une impression de suspence

Effectivement...

COOL! Mon pic est le premier apres les pages de flood!

CHrist de flooder! Y coule mon topic!

moi je trouve que le nom du goron fais penser au cri de Gaborah Ugooooooooooooh
Tu pourrai le faire jouer un role genre le mec stupide pourrai le comprendre et ...

Euh... qui est Gaborah, qui est le mec stupide? Il est inculte, mais pas idiot non plus. Enfin, content que tu l´ai lu (si tu l´a lu)

Gaborah c´est le hibou dans OoT si je me souviens bien...

Ah oui, ce cher Kaepora Gaebora.

Chapitre 16 : Le cadeau des Zora

L’aube se levant, Link fut réveillé brutalement par Jane, la fille du Roi de Fhevyut.
-Désolée de ce brusque éveil, sire, mais nous devons partir au plus vite.
-Hein, quoi? On doit partir, maintenant?
-Oui, nous mangerons en chemin. Je dois seulement préparer les montures et nous partons. Votre ami le, heu, reptile nous accompagnera, il est en bas, avec vos armes. Aussi, l’homme-tigre médite près du lac de l’oasis. Si vous voulez le saluer, faites vite.
La jeune femme quitta la chambre avec hâte, laissant le Héros du Temps s’habiller et descendre rejoindre Skrilf.

-Link, voici vos épées et votre arc, dit le Lizalfos en brandissant les armes devant lui, elles m’ont bien servi, hier soir, j’ai abattus trois de ces chiens d’Yrnikaux.
-Merci beaucoup, mon ami. À ce que j’ai entendu dire, tu as aussi sauvé la vie de plusieurs domestiques?
-Je n’ai fais qu’éliminer la menace, c’est tout à fait naturel.
-Dépêche-toi, nous allons voir Vokof, puis nous partons.
Les deux amis se frayèrent un chemin dans le hall parmi les domestiques affairés à réparer les dégâts. Ils allaient atteindre la sortie lorsque Lewis, le jeune prince, se campa devant les portes.
-Link, je te souhaite un bon voyage, et à toi aussi, Skrilf.
Il serra la patte griffue du lézard et laissa passer ses héros. Il les regarda s’éloigner, et, à sa grand surprise, le reptile noir se retourna. Après un signe de tête à Link, il s’avança jusqu’au prince.
-Tiens, tu la mérite bien, et elle te va bien mieux à toi qu’à moi.
Il retira l’armure noire, qu’il avait reprit entre temps, et la donna au prince.
-Si on te demande qui a forgé une telle armure, dis que c’est Skrilf, le général des Lizalfos, maintenant au service du bien.
-Je te le jure, Skrilf!
Il le salua et fila montrer sa nouvelle armure à son oncle Sirus.

Sur la plage, Vokof lançait des galets plats sur la surface cristalline du lac de l’oasis.
-Vokof, je ne vous dérange pas? Questionna Link, s’approchant prudemment.
-Bien sûr que non, ta visite me fait plaisir. Il n’est pas facile de s’adapter à ce nouveau corps, mais il est mieux que l’ancien. Avec celui-ci, j’aurais pu donner une bonne raclée au général Edrik. Mais il est trop tard, il est décédé d’une mort sans honneur, précédé d’une vie sans honneur.
Link se rappela douloureusement son combat contre le traître, s’étant déroulé un peu moins d’une semaine au paravent.
-Je sais ce que tu te demandes. Oui, Link, tu as fais le bon choix en appelant de l’aide avec ton ocarina. Cette forme est plus agréable, je trouve, et bien plus imposante.
-Comment as-tu su que j’étais responsable de ta transformation?
-Je le sens, c’est tout.
Le protecteur de Fhevyut se redressa et rentra au château, saluant au passage Skrilf, qui se rapprochait en courant.
-Skrilf, nous devons nous dire au revoir.
-Au revoir, Vokof, veille bien sur ce magnifique royaume.
-Et toi sur Link, tu joue un rôle important dans cette histoire, tu es le bras droit d’un héros. Tu as des responsabilités, acquitte-toi en. Une dernière chose, laisse-le seul, un moment.
-Sans problème, je vais attendre dans l’oasis. Adieu, Vokof.
Puis le lézard alla se reposer parmi les plantes exotiques.

Iorek contemplait l’eau claire, invitante. Il y trempa la main pour se rafraîchir, mais lorsque sa peau entra en contact avec le liquide, il ressentit un phénomène magique qu’il n’aurait sur décrire. Il ne voyait pourtant rien d’anormal dans l’eau. Il enfonça sa main plus profondément dans le liquide, histoire de mieux ressentir l’énergie, mais il fut tiré dans le lac. Une main palmée le tirait dans les profondeurs par la manche. Quand la créature se retourna vers lui, Link comprit qu’il avait à faire à un Zora.
-Iorek, valeureux guerrier, la princesse Ruto m’envoi pour vous communiquer que son état a cessé d’empirer, mais que la douleur est insoutenable. Elle vous prie de vous dépêcher.
-Merci…HEY! Je parle sous l’eau! Qu’est-ce que vous avez fais?
-Elle m’a aussi demandé de vous attribuer le pouvoir de respirer et de parler sous l’eau, un cadeaux utile. Elle veut aussi savoir si votre épée que nous vous avons offerte vous plait.
-Bien sûr, elle est très utile, vous féliciterez l’artisan de ma part. Et merci pour ce don, il va m’être utile.
Le Zora s’inclina respectueusement, et Link en fit de même, mais vu sa difficulté à nager, il fit une culbute, faisant remonter une certaine quantité d’écume à la surface. Lorsqu’il se stabilisa, la créature avait disparu. Tout en remontant à la surface, il réfléchit à la visite de ce Zora. Il l’avait appelé Iorek, donc Ruto, ou le marchand qui lui avait fourni sont équipement, avait divulgué son nouveau nom. D’ailleurs, il n’y pensait plus beaucoup, étant maintenant redevenu le Héros qui possédait la gloire que Iorek tentait de fuir. Cette réflexion rappela au jeune homme ses transformations effectuées suite au changement d’identité. Ces iris rouges, sa tête nue, ses vêtements et son nom lui semblaient maintenant des détails qui ne lui étaient plus propres. Ce n’était pas ses yeux ou ses habit, c’était ceux de Iorek, et ce dernier avez prit congé pour un moment.
Quelque chose d’autre attira l’attention de Link : Sa main gauche, celle qui était ornée de la Triforce, ne portait plus les blessures qu’il s’était infligé en tentant de camoufler le triangle sacré.
-Alors, Link, on prend un bain?
Le visage dissimulé sous son turban, Jane observait Link d’un œil réprobateur, du haut de sa monture.
-J’arrive, cria l’intéressé.
Il monta un des deux chevaux libres et pensa à sa jument, Épona, qu’il avait laissé au Village Cocorico. Il avait hâte de la retrouver. Les deux cavaliers avancèrent au pas, sans se presser.
-Dites-moi, pourquoi m’avoir lancé une flèche lorsque je suis arrivé pour vous aider, durant la bataille?
-J’ai été prise surprise, mais je ne voulais pas vous faire de mal. Le poison n’a pas eu le temps de faire effet, j’ai pu vous administrer l’antidote, une potion réservée à soigner le sang royal, comptez-vous chanceux d’avoir pu vous en servir. Accélérons, nous devons arriver le plus vite possible de l’autre côté du désert. Nous devrons faire un détour pour signaler notre victoire à nos alliés.
-EH! Attendez-moi!!! Cria Skrilf, qui courait derrière.
Il monta en selle, à bout de souffle.
-Dites, comment on dirige ce machin poilu?
-Vous n’aurez pas à le diriger, il va me suivre, mais vous devriez vous tenir fermement. Où se trouve votre armure, général? S’amusa la jeune princesse-combattante.
-En fait… je ne suis plus général…
-Pourtant, c’est ce que vous avez dis en donnant votre armure à mon jeune frère.
-Heu… c’était parce que… dans le contexte, enfin… j’étais général, lorsque l’armure fut forgé et…
Le Lizalfos rougit.
-Allez, nous devons atteindre la grande cité de Mornanra pour demain, alors nous devons nous dépêcher!
Les trois compagnons galopèrent vers l’horizon, par une autre direction que celle que Link avait prise quelques jours auparavant. Le sable fin cachait une route dallée que les chevaux nettoyaient en soufflant la poussière d’un coup. La paix s’installait à Fhevyut, et ces routes en étaient la preuve. Bien tôt, un série de crânes Yrnikaux seraient piqués le long des chemins de pierres.

***

Tiko et Kef terminait de préparer la concoction de la cinquième marmite de potion. Avec tout ça, plus personnes ne serait tué par la Langue du Démon, à condition de boire l’antidote à temps. Avec l’aide de plusieurs kokiri, on remplit plusieurs bouteilles de verre avec la mixture verdâtre. Leur sac pleins de contenants de vitre, leur arbalète chargée, les deux amis partirent après de larmoyants adieux.
-Bon, où devons nous nous diriger avec toute cette potion, Kef?
-Je crois avoir une idée, murmura Kef… mais d’abord, je dois passer à ma demeure actuelle.
Les deux compagnons se dirigèrent vers le ranch, puis se glissèrent dans le box abandonné.
-C’est ici que tu habite? Demanda Tiko.
-Oui, avec mes amis Iorek et Huorj, un Hylien et un Goron.
En apercevant le trou sous la paillasse d’Huorj, Kef poussa un juron.
-Notre argent a été volé! Il ne nous reste plus qu’à nous rendre en ville.
-En ville? Mais, on va nous chasser, non?
-Justement, je viens d’avoir une merveilleuse idée qui ne sera qu’avantageuse pour tout le monde. Mais je vais avoir besoin de ton aide.
Dans le malin esprit de voleur de Kef, un audacieux plan commençait à germer. Les douves de la ville étaient maintenant sa cible.

***

Dans le port sous-terrain, Kermus observait le navire décrépit. Cette imposante frégate avait du casser son mât en entrant dans la caverne, car les trous par lesquels l’eau circulait n’étaient pas assez grand pour laisser passer un tel bateau. Mais l’espace éclairé par les torches aurait pu contenir deux fois la hauteur du bateau, ce qui était bien inutile. Cet endroit intriguait beaucoup le prince du Nord, car nul n’aurait besoin d’un tel passage dans son château. Si le Roi voulait s’en servir comme sortie de secours lors d’un siège, il n’aurait pas nécessité tous ces petits bâtiments qui constituaient le port. Il se résigna à monter sur le navire à l’aide d’une échelle de corde, malgré les sinistres craquements du bois. Le mât entravait le passage, mais Kermus put passer par dessus sans difficulté. Il remarqua que tout était en état, sauf la grande poutre munie d’une vigie. Sur le pont avant se trouvait une baliste montée sur une plate-forme pivotante, permettant de tirer dans toutes les directions. On pouvait aussi diriger l’arme destructrice de quelques degrés vers le haut. La cale, quant à elle, était remplie d’immenses carreaux qui servaient à armer la baliste et de provisions aussi moisies que celles du port.

Mais ce qui retint l’attention de l’aristocrate, c’était les portes entrebâillées de la cabine du capitaine. Prudemment, il ouvrit en grand les deux portes et une dépouille tomba mollement à ses pieds. Le squelette portait un costume ravagé par les termites et un grand chapeau troué. Il s’agissait apparemment du cadavre du capitaine de ce navire. Kermus pénétra dans la petite salle, composée d’une table, d’un lit et de quelques armoires. Sur la table, un vieille carte se recourbait sous l’effet de l’humidité. Les taches de sang et la moisissure la rendait indéchiffrable. Un bruit de glissement, fit retourner le prince d’un coup. La dépouille du capitaine venait de passer par dessus bord. Lorsque Kermus regarda dans l’eau, il aperçut un terrifiant spectacle, qui, pourtant, ne le fit pas du tout sursauter : le fond de la rivière était parsemé de squelettes humains.
-Pourquoi tous ces squelettes se retrouvent de ce côté-ci du bateau, et pourquoi sont-ils immergés? Murmura-t-il pour lui même.
Il se dit qu’il devait se faire tard et il décida de regagner ses appartements, à regrets.

Il me tape sur les nerf, ce hibou, et lorsqu,on fait défiler le texte rapidement, on clique sur "répéter" sans faire exprès, et il recommence son cirque, ce pouilleux... *sigh* Bon, chapitre suivant.

Chapitre 16 : Le cadeau des Zora

L’aube se levant, Link fut réveillé brutalement par Jane, la fille du Roi de Fhevyut.
-Désolée de ce brusque éveil, sire, mais nous devons partir au plus vite.
-Hein, quoi? On doit partir, maintenant?
-Oui, nous mangerons en chemin. Je dois seulement préparer les montures et nous partons. Votre ami le, heu, reptile nous accompagnera, il est en bas, avec vos armes. Aussi, l’homme-tigre médite près du lac de l’oasis. Si vous voulez le saluer, faites vite.
La jeune femme quitta la chambre avec hâte, laissant le Héros du Temps s’habiller et descendre rejoindre Skrilf.

-Link, voici vos épées et votre arc, dit le Lizalfos en brandissant les armes devant lui, elles m’ont bien servi, hier soir, j’ai abattus trois de ces chiens d’Yrnikaux.
-Merci beaucoup, mon ami. À ce que j’ai entendu dire, tu as aussi sauvé la vie de plusieurs domestiques?
-Je n’ai fais qu’éliminer la menace, c’est tout à fait naturel.
-Dépêche-toi, nous allons voir Vokof, puis nous partons.
Les deux amis se frayèrent un chemin dans le hall parmi les domestiques affairés à réparer les dégâts. Ils allaient atteindre la sortie lorsque Lewis, le jeune prince, se campa devant les portes.
-Link, je te souhaite un bon voyage, et à toi aussi, Skrilf.
Il serra la patte griffue du lézard et laissa passer ses héros. Il les regarda s’éloigner, et, à sa grand surprise, le reptile noir se retourna. Après un signe de tête à Link, il s’avança jusqu’au prince.
-Tiens, tu la mérite bien, et elle te va bien mieux à toi qu’à moi.
Il retira l’armure noire, qu’il avait reprit entre temps, et la donna au prince.
-Si on te demande qui a forgé une telle armure, dis que c’est Skrilf, le général des Lizalfos, maintenant au service du bien.
-Je te le jure, Skrilf!
Il le salua et fila montrer sa nouvelle armure à son oncle Sirus.

Sur la plage, Vokof lançait des galets plats sur la surface cristalline du lac de l’oasis.
-Vokof, je ne vous dérange pas? Questionna Link, s’approchant prudemment.
-Bien sûr que non, ta visite me fait plaisir. Il n’est pas facile de s’adapter à ce nouveau corps, mais il est mieux que l’ancien. Avec celui-ci, j’aurais pu donner une bonne raclée au général Edrik. Mais il est trop tard, il est décédé d’une mort sans honneur, précédé d’une vie sans honneur.
Link se rappela douloureusement son combat contre le traître, s’étant déroulé un peu moins d’une semaine au paravent.
-Je sais ce que tu te demandes. Oui, Link, tu as fais le bon choix en appelant de l’aide avec ton ocarina. Cette forme est plus agréable, je trouve, et bien plus imposante.
-Comment as-tu su que j’étais responsable de ta transformation?
-Je le sens, c’est tout.
Le protecteur de Fhevyut se redressa et rentra au château, saluant au passage Skrilf, qui se rapprochait en courant.
-Skrilf, nous devons nous dire au revoir.
-Au revoir, Vokof, veille bien sur ce magnifique royaume.
-Et toi sur Link, tu joue un rôle important dans cette histoire, tu es le bras droit d’un héros. Tu as des responsabilités, acquitte-toi en. Une dernière chose, laisse-le seul, un moment.
-Sans problème, je vais attendre dans l’oasis. Adieu, Vokof.
Puis le lézard alla se reposer parmi les plantes exotiques.

Iorek contemplait l’eau claire, invitante. Il y trempa la main pour se rafraîchir, mais lorsque sa peau entra en contact avec le liquide, il ressentit un phénomène magique qu’il n’aurait sur décrire. Il ne voyait pourtant rien d’anormal dans l’eau. Il enfonça sa main plus profondément dans le liquide, histoire de mieux ressentir l’énergie, mais il fut tiré dans le lac. Une main palmée le tirait dans les profondeurs par la manche. Quand la créature se retourna vers lui, Link comprit qu’il avait à faire à un Zora.
-Iorek, valeureux guerrier, la princesse Ruto m’envoi pour vous communiquer que son état a cessé d’empirer, mais que la douleur est insoutenable. Elle vous prie de vous dépêcher.
-Merci…HEY! Je parle sous l’eau! Qu’est-ce que vous avez fais?
-Elle m’a aussi demandé de vous attribuer le pouvoir de respirer et de parler sous l’eau, un cadeaux utile. Elle veut aussi savoir si votre épée que nous vous avons offerte vous plait.
-Bien sûr, elle est très utile, vous féliciterez l’artisan de ma part. Et merci pour ce don, il va m’être utile.
Le Zora s’inclina respectueusement, et Link en fit de même, mais vu sa difficulté à nager, il fit une culbute, faisant remonter une certaine quantité d’écume à la surface. Lorsqu’il se stabilisa, la créature avait disparu. Tout en remontant à la surface, il réfléchit à la visite de ce Zora. Il l’avait appelé Iorek, donc Ruto, ou le marchand qui lui avait fourni sont équipement, avait divulgué son nouveau nom. D’ailleurs, il n’y pensait plus beaucoup, étant maintenant redevenu le Héros qui possédait la gloire que Iorek tentait de fuir. Cette réflexion rappela au jeune homme ses transformations effectuées suite au changement d’identité. Ces iris rouges, sa tête nue, ses vêtements et son nom lui semblaient maintenant des détails qui ne lui étaient plus propres. Ce n’était pas ses yeux ou ses habit, c’était ceux de Iorek, et ce dernier avez prit congé pour un moment.
Quelque chose d’autre attira l’attention de Link : Sa main gauche, celle qui était ornée de la Triforce, ne portait plus les blessures qu’il s’était infligé en tentant de camoufler le triangle sacré.
-Alors, Link, on prend un bain?
Le visage dissimulé sous son turban, Jane observait Link d’un œil réprobateur, du haut de sa monture.
-J’arrive, cria l’intéressé.
Il monta un des deux chevaux libres et pensa à sa jument, Épona, qu’il avait laissé au Village Cocorico. Il avait hâte de la retrouver. Les deux cavaliers avancèrent au pas, sans se presser.
-Dites-moi, pourquoi m’avoir lancé une flèche lorsque je suis arrivé pour vous aider, durant la bataille?
-J’ai été prise surprise, mais je ne voulais pas vous faire de mal. Le poison n’a pas eu le temps de faire effet, j’ai pu vous administrer l’antidote, une potion réservée à soigner le sang royal, comptez-vous chanceux d’avoir pu vous en servir. Accélérons, nous devons arriver le plus vite possible de l’autre côté du désert. Nous devrons faire un détour pour signaler notre victoire à nos alliés.
-EH! Attendez-moi!!! Cria Skrilf, qui courait derrière.
Il monta en selle, à bout de souffle.
-Dites, comment on dirige ce machin poilu?
-Vous n’aurez pas à le diriger, il va me suivre, mais vous devriez vous tenir fermement. Où se trouve votre armure, général? S’amusa la jeune princesse-combattante.
-En fait… je ne suis plus général…
-Pourtant, c’est ce que vous avez dis en donnant votre armure à mon jeune frère.
-Heu… c’était parce que… dans le contexte, enfin… j’étais général, lorsque l’armure fut forgé et…
Le Lizalfos rougit.
-Allez, nous devons atteindre la grande cité de Mornanra pour demain, alors nous devons nous dépêcher!
Les trois compagnons galopèrent vers l’horizon, par une autre direction que celle que Link avait prise quelques jours auparavant. Le sable fin cachait une route dallée que les chevaux nettoyaient en soufflant la poussière d’un coup. La paix s’installait à Fhevyut, et ces routes en étaient la preuve. Bien tôt, un série de crânes Yrnikaux seraient piqués le long des chemins de pierres.

***

Tiko et Kef terminait de préparer la concoction de la cinquième marmite de potion. Avec tout ça, plus personnes ne serait tué par la Langue du Démon, à condition de boire l’antidote à temps. Avec l’aide de plusieurs kokiri, on remplit plusieurs bouteilles de verre avec la mixture verdâtre. Leur sac pleins de contenants de vitre, leur arbalète chargée, les deux amis partirent après de larmoyants adieux.
-Bon, où devons nous nous diriger avec toute cette potion, Kef?
-Je crois avoir une idée, murmura Kef… mais d’abord, je dois passer à ma demeure actuelle.
Les deux compagnons se dirigèrent vers le ranch, puis se glissèrent dans le box abandonné.
-C’est ici que tu habite? Demanda Tiko.
-Oui, avec mes amis Iorek et Huorj, un Hylien et un Goron.
En apercevant le trou sous la paillasse d’Huorj, Kef poussa un juron.
-Notre argent a été volé! Il ne nous reste plus qu’à nous rendre en ville.
-En ville? Mais, on va nous chasser, non?
-Justement, je viens d’avoir une merveilleuse idée qui ne sera qu’avantageuse pour tout le monde. Mais je vais avoir besoin de ton aide.
Dans le malin esprit de voleur de Kef, un audacieux plan commençait à germer. Les douves de la ville étaient maintenant sa cible.

***

Dans le port sous-terrain, Kermus observait le navire décrépit. Cette imposante frégate avait du casser son mât en entrant dans la caverne, car les trous par lesquels l’eau circulait n’étaient pas assez grand pour laisser passer un tel bateau. Mais l’espace éclairé par les torches aurait pu contenir deux fois la hauteur du bateau, ce qui était bien inutile. Cet endroit intriguait beaucoup le prince du Nord, car nul n’aurait besoin d’un tel passage dans son château. Si le Roi voulait s’en servir comme sortie de secours lors d’un siège, il n’aurait pas nécessité tous ces petits bâtiments qui constituaient le port. Il se résigna à monter sur le navire à l’aide d’une échelle de corde, malgré les sinistres craquements du bois. Le mât entravait le passage, mais Kermus put passer par dessus sans difficulté. Il remarqua que tout était en état, sauf la grande poutre munie d’une vigie. Sur le pont avant se trouvait une baliste montée sur une plate-forme pivotante, permettant de tirer dans toutes les directions. On pouvait aussi diriger l’arme destructrice de quelques degrés vers le haut. La cale, quant à elle, était remplie d’immenses carreaux qui servaient à armer la baliste et de provisions aussi moisies que celles du port.

Mais ce qui retint l’attention de l’aristocrate, c’était les portes entrebâillées de la cabine du capitaine. Prudemment, il ouvrit en grand les deux portes et une dépouille tomba mollement à ses pieds. Le squelette portait un costume ravagé par les termites et un grand chapeau troué. Il s’agissait apparemment du cadavre du capitaine de ce navire. Kermus pénétra dans la petite salle, composée d’une table, d’un lit et de quelques armoires. Sur la table, un vieille carte se recourbait sous l’effet de l’humidité. Les taches de sang et la moisissure la rendait indéchiffrable. Un bruit de glissement, fit retourner le prince d’un coup. La dépouille du capitaine venait de passer par dessus bord. Lorsque Kermus regarda dans l’eau, il aperçut un terrifiant spectacle, qui, pourtant, ne le fit pas du tout sursauter : le fond de la rivière était parsemé de squelettes humains.
-Pourquoi tous ces squelettes se retrouvent de ce côté-ci du bateau, et pourquoi sont-ils immergés? Murmura-t-il pour lui même.
Il se dit qu’il devait se faire tard et il décida de regagner ses appartements, à regrets.

oups... désolé du double-post

Toujours aussi bien écrit.
L´histoire avance après les combats, c´est évidemment nécessaire à l´intrigue générale.
Chapitre intéressant qui laisse penser à une suite qui, j´en suis sûr, le sera tout autant sinon plus