max : lol
neokron : idem ^^
Donc pour les news missions il y a de nouvelles règles?
on a du voter pour noter les missions des autres
Et c´est oui ou non???
Oua, de l´activité ! enfin, bon maintenant que jor a rendu son briefing j´attaque les miens :p
bref, patienté un chouya !
Jor, mission accomplie, un peu court .. mais bon ^^
bref max, y´a que moi qui note les missions et l´etat major, pour evité les embrouilles
goh : bah oui c court parceque je ne devais que détruire des croiseurs ^^ et rien dotre
enfin voila ^^ sinn ct bien?
maréchal :le sergent jo725 est de retour de ses vacances , il va s´occuper de s mission mais manke d´inspiration mais je pense kil va la faire , il é un peu dégouté des missions par ce qu´il ne grade plus .
voila c de sa part
bon écouté, vus que ça va être les prochaines missions, je poste la moitié de mon rapport tout de suite.
Transmission aux membres de ***The Resistance***
Code de cryptage : NOIR
Clé publique : ton éléphant préféré
De: Ghost of Halo
A: Sergent-chef Tripp
Objet: Briefing mission
Classification: Top Secrete (état major de ***The Resistance***)
Nom de code : Reine des marrées
/Introduction système validé Sergent-chef Tripp identifié /
/Début du fichier/
Sergent-chef,
Les informations que vous avez récupéré ont données la position du groupe de commandement Covenant. Le chef du groupe, un général, est l’un des principaux dirigeants des forces covenant, leur élimination sera un gros choc pour l’alliance Covenant. Votre but sera d’attaquer le QG lunaire « Imbrium » désormais sous contrôle ennemi.
Vous ne serez pas seul, une grande partie de la résistance vous suivra. Vous aurez sous votre commandement un détachement de mille hommes, choisissez-les et organisez-les avec les autres sections (Fire, Thunder…) Votre objectif final est de supprimer le commandeur Covenant, puis de dégager et de laisser faire le reste du travail aux autres.
Position : Lune, QG « Imbrium »
Equipement : au choix
Nombres d’ennemis : environ quatre vingt dix milles unités Covenant
Heure de largage : 1330 ( heure militaire standard)
Heure d’extraction : 2100 ( heure militaire standard)
Point d’insertion : en nacelles droppage
Point d’extraction : QG lunaire
Image d’accroche : aucune
/Sergent-chef Piccoli Tripp, début de rapport/
0840 heures, 20 juin 2556 (Calendrier militaire) Système Sol, terrain d’entraînement du QG de l’UNSC, planète Terre.
-Cessez-le feu ! Cessez-le feu ! Ordonna le Capitaine Malet. Vérifier vos armes et recharger-les !
Les cliquetis significatif des armes en train de se recharger en munitions se firent entendre.
-Woa ! S’exclama Taylor. Beau carton chef ! Un de plus !
Un soleil de plomb écrasait littéralement la zone d’entraînement, constitué d’un immense terrain vague avec d’un côté les cibles, et de l’autre, une tonnelle ou nous étions tous abrités à l’ombre, nos munitions étant sur une table dans notre dos ainsi que différentes pièces de remplacement pour nos fusils.
-C’est la septième cible que vous touché en plein centre Sergent. Si ça continue on aura plus qu’a augmenter encore la distance ! Dit le Capitaine Malet en reposant ses jumelles électronique.
-Augmenter la distance ? S’écria un Marine. Mais elle est déjà à plus de deux milles mètres ! Même nous avec nos snipers standard nous ne pouvons pas tirer aussi loin !
-Et il pourra tirer encore plus loin, une fois que son corps ce sera habitué à ses modifications il pourra être assez précis pour dégommer une pièce de vingt centimes d’ici jusque dans les Alpes! Vous n’êtes pas d’accord Sergent-chef ? Dit le Capitaine en s’adressant à moi.
-Affirmatif !
Allongé sur le ventre depuis ma position surélevé par rapport aux autres soldats, je retira le magasin de l’arme et enfonça un nouveau chargeur plein dans mon S6 ACC sniper modifié puis tira sur le levier de chargement et une balle de 15.6mm s’enclencha dans la chambre. Le cordon de liaison était toujours correctement connecté au réseau optique de mon casque. Le centre de la nouvelle cible, qui se trouvait à présent à deux milles cinq cents soixante mètres de distance, était bien aligné par rapport à mon viseur.
-Une quoi ? Fit le soldat.
-Une pièce de vingt centimes Marine, on utilisait ça comme monnaie il y a cent cinquante ans. Répondit l’officier Malet. Bon aller on continue. Vous êtes prêt sergent-chef ? Alors feu !
Je pressa de l’index la gâchette et le canon cracha de grandes flammes à l’avant et sur les côtés de l’arme dans un bruit de tonnerre, propulsant un projectile métallique explosif à plus de mille six cents kilomètres à l’heure. La cible, peinte avec un produit réfléchissant sur une mince plaque de fer carré, fût violemment frappé en son centre et un trou de dix centimètres de diamètre était désormais visible.
Le canon fumant, je retira la douille et une nouvelle balle s’inséra dans un « clac » particulier. Deux gerbes de vapeur éclatèrent de part et d’autre du sniper lourd pour le refroidir, projetant de fines gouttelettes dans l’air.
-Cible atteinte ! Fit le contrôleur dans la tente, en face de son écran de contrôle. Température de l’arme à cinquante et un degrés centigrade. Système de refroidissement à 95%.
-Et bien, je vois que notre nouvelle arme fonctionne à merveille ! S’émerveilla le Capitaine. Les essais sont concluants malgré un temps de chargement assez
long. Nous allons procédé à un dernier tir puis nous remballerons le matériel. Il va falloir revenir à la base pour le déjeuner. Chef, c’est quand vous voulez.
Les deux tuyaux en caoutchouc reliés au sniper lourd apportaient du liquide de refroidissement jusqu’à ce que la jauge indique les 100%. Un signal lumineux bleu s’alluma sur le viseur tête haute de mon casque comme quoi la jauge était pleine. J’entama un nouveau réglage de la lunette automatique de l’arme à plus de deux milles sept cents mètre pour un nouveau tir. Des courbes holographiques s’affichaient sur mon UHD ainsi qu’une série de chiffres. Celles-ci m’indiquaient la force du vent, sa direction, le puissance utilisé par l’accélérateur magnétique de l’arme, le trajet supposé de la balle par rapport à l’attraction terrestre ainsi que d’autre informations moins importantes.
Un « Target locked » clignota au centre de mon écran tête haute. L’arme bien positionné par un socle bi-pied et la munition anti-matériel en place, j’appuya sur la gâchette encore une fois.
A nouveau, une balle fût tirée, l’onde de choc projetant des bourrasques de vents et soulevant des gerbes de poussières et de terre tout autour de ma position. Et a nouveau, la nouvelle cible fut transpercé de part en part exactement en son centre..
-Impressionnante cette nouvelle arme ! S’exclama un Marine. J’ai hâte de l’essayer sur une telle distance !
-Tu ne pourra tirer d’aussi loin, dit Taylor. Même avec cette arme si tu n’as pas subit des « modifications » comme le sergent-chef Tripp.
-Oh dommage… et comment fait-on pour…
-N’y pense même pas, soldat. Coupa le Caporal-chef Taylor. Ceux qui subissent ces « transformations » sont sélectionnés et tu ne fais pas partis de la liste, tout comme moi…
Il me regardèrent en train de ranger le matériel soigneusement dans plusieurs caissons blindés. Démontant le fusils en plusieurs pièces à côté de l’ingénieur, qui lui, était en train de ranger le système hydraulique de l’arme ainsi que les unités de contrôle portables.
Tout devenait plus sombre tout à coup à l’extérieur. Le vent commença à souffler et quelques éclairs illuminaient les gros nuages noir qui se rapprochaient à grande vitesse.
0900 heures, 20 juin 2556 (Calendrier militaire) Système Sol, QG de l’UNSC, planète Terre.
Je marchais à l’intérieur du premier bâtiment du complexe géant. Mon armure était dégoulinante et je pressa le pas en direction de l’armurerie principale en zone Delta. Je croisa quelques membres de la Résistance dans la multitude de couloirs arpentant toute la base, Jor, Stuou, Andersen, Denzel, Jonathan, et bien d’autre. Leur visage n’avait plus les marques de fatigues visible deux semaines plus tôt, lors de la dernière opération effectuée en territoire ennemis. Ces quinze jours d’inactivité avaient procurés à tous un repos bien mérité…sauf à moi. Les opérations chirurgicales que j’ai subis il y a environs plus d’une semaine m’ont plus affaiblis que si j’avais dû faire un sprint non-stop de plusieurs kilomètres chaque matin. J’avais des nausées, des étourdissements, des migraines intempestives et plusieurs malaises en tout genre. Les médecins m’avaient alors expliquer que tout ceci étaient tout à fait normal et que mon corps était en train de s’adapter aux changements et aux modifications qui m’avaient été apportées.
Dans les niveaux inférieurs de la base, je croisa devant la salle G-1 de cartographie, mon supérieur Ghost qui se tenait devant l’entrée, se querellant et lançant des « je vous arracherai la tête et m’en servirai de ballon de football!» contre un des nombreux commandants du QG.
J’arriva enfin à destination, trois sous-sol plus bas, dans l’armurerie zone Delta afin d’y retirer mon équipement.
Une fois chose faîte, je me dirigea vers la salle des douches SD-741. J’avais les cheveux gras, malgré que ces derniers soit très courts a cause de ma coupe en « brosse » et ma peau sentait la transpiration.
L’eau se mit à couler automatiquement dans la douche, mélangé avec un produit savonneux tiède. Un panneau de commande hermétique près de moi permettait d’augmenter la température ou de la diminuer et aussi d’arrêter le mélange eau/savon dans les conduits. Je pressa un bouton plusieurs fois pour jusqu´à ce que 39° C soit indiqué.
Soudain une importante douleur surgit dans ma nuque, comme une grosse piquée, à l’endroit même ou une incision fut faite. Ma vue se troubla et je chancela, posant violemment ma main contre le mur carrelé devant moi pour ne pas tomber. Le mal dura quelques secondes puis je desserra les dents, la douleur s’atténuant petit à petit. Je me massa doucement le cou avec ma main droite, puis avec la main gauche. Un étrange bruit de porcelaine cassé m’intrigua. J’ouvris les yeux, fixa le sol et près de mes pieds se trouvait plusieurs carreaux cassés. Levant doucement la tête, je me rendis compte que la pression exercé par ma main sur le mur, tel un coup de poing avec une poigne de fer, avait complètement fissuré le mur et brisé plusieurs carreaux. La fissure avait traversé toute l’épaisseur du mur et ma main n’avait aucune égratignures. Je la fixais avec étonnement. Avais-je donc acquis une telle force ? Une voix de l’autre côté de la salle, vers les vestiaires, me ramena à la réalité :
-Eh , Piccoli ! Dit Taylor. Tu t’amènes ? Le dernier service au réfectoire va se faire d’un moment à l’autre ! Oh ! Tu m’entends ?
-Ou…oui, oui ! J’arrive dans un instant. Balbutiais-je.
-Mais qu’est ce qui t’arrives ? Tu es vraiment bizarre en ce moment ?
-T’occupes pas de ça. Va-y je te rejoindrais là-bas.
-Ok, comme tu veux ! Je te garde une place à la dernière table ! Dit-il en s’éloignant.
Après m’être rincé, j’enroula ma serviette autour de ma taille et me dirigea vers les vestiaires en pensant à bien signaler aux techniciens les dégâts mineurs que j’ai causé dans la douche. J’entra dans les vestiaires, une porte automatique se fermant derrière moi puis je me présenta devant mon casier personnel. La lumière s’éteignis subitement, plongeant la pièce dans le noir total. Un jurons fut pousser par une personne derrière la cloison, dans le couloir.
-Merde, Stan, tu peux pas faire attention? Cria une première personne. Tu viens de couper le courant dans les douches ! C’est pas ça que je t’ai demandé, bordel !
-J’y peux rien, tout ces câbles se ressemblent ici ! C’est pas de ma faute ! Dit un second homme.
-Et tu te dis électricien ? Remet le courant immédiatement, il y a peut être encore quelqu’un qui se lave là-dedans !
Un bruit parcourue les tubes au néons de la pièce. Le courant était effectivement rétablie, mais les lumières étaient toujours éteintes. Je repéra un disjoncteur, en haut d’un mur au fond de la salle et mis dirigea d’un pas certain. Un des fusible s’était effectivement abaissé et de l’index je le remit en place. La lumière inonda d’un seul coup toute la pièce. Satisfait, je retourna à mon casier personnel pour me changer.
Je m’arrêta net. Quelque chose n’allait pas.
Comment ais-je pus trouver et voir le disjoncteur alors que les vestiaires était dans le noir total ? J’actionna l’interrupteur pour éteindre les néons.
Tout était visible. Je voyais pratiquement dans le noir.
L’idée de subir de tels changements ne me plaisait guère. Je ralluma la lumière et fini de m’habiller. Tout d’abord ma vue et mon ouïe avaient largement évolués et ma force, parallèlement à ma musculature, s’était largement développé manière exponentielle. Désormais je paraissais aussi baraqué que Taylor mais la seule différence, c’est que ma croissance à elle aussi considérablement augmenté. Je mesure désormais deux mètres en comparaison des un mètre soixante-quinze d’origine.
Convenablement vêtus, je sortie de la pièce pour partir en direction du refectoir. Dans le couloir, deux employés de la maintenance, accroupis et matériel en main, avaient démontés un groupe d’alimentation dans le mur métallique. Il me fixaient d’une manière très étrange. Je ne croisa pas leur regard et força le pas en direction des cuisines.
0917 heures, 20 juin 2556 (Calendrier militaire) Système Sol, réfectoire du QG de l’UNSC, planète Terre.
L’atmosphère dans le réfectoire était tendus, du moins plus qu’à la normale. A ma gauche se tenait un lieutenant vociférant contre un jeune soldat pour avoir renversé son plat sur son uniforme fraîchement repassé et à ma droite, se tenait un certains nombre de Marines, hommes et femmes.
-Ah tout de même ! Dit le Caporal-chef Taylor dans le fond. Qu’est ce que tu foutais ? Voilà plus d’un quart d’heure qu’on t’attend !
Taylor était assis à la table la plus éloigné du réfectoire, en compagnie d’Andersen, de Will et de Bill.
Je m’approcha d’eux.
-Tomate, jambon, purée… comme d’habitude quoi ! Me dit Taylor un sourire discret sur les lèvres. Eh, tu t’es perdus ?
-Comme tu le vois, on t’as déjà amené ton plateau. Me dit le Caporal Will, la bouche pleine de jambon.
-Merci c’est gentil, tu disais Taylor ?
-Je disais que tu as l’air de plus en plus paumé, Piccoli. Ne ment pas, ça se voit !
(je m’assis sur la dernière chaise et commença à planter sa fourchette)
-Ah bon ? J’ai l’air aussi crevé ?
-Chef, me dit Andersen, ça fait plus de quatre jours que vous êtes comme ça. Vous oubliez les ordres de nos supérieurs, vous oubliez de vous pointez à’heure aux briefings et aux compte rendus de situation et la dernière fois, vous avez omis de prendre les caissons de munitions sur le champs de tir. Et là vous tenez votre fourchette à l’envers, chef !
En effet, j’avais piquer dans mon assiette avec le manche de ma fourchette.
-Vous n’avez jamais été aussi largué chef, ça ne vous ressemble pas !
Il avait raison. Ils avaient tous raison. D’habitude je n’aime pas montrer de faiblesse devant mes hommes, surtout lors d’une mission mais là je ne pouvait plus le cacher.
-Oui c’est vrai, vous n’avez pas tord. Il y a de forte chance pour que ce soit les effets secondaires de mes améliorations, mais je vais bien ! Je vous assure !
-Ouais ça je voudrais bien le croire ! Fit Andersen.
-Piccoli, ça te mal ? Je veux dire, après tes opérations chirurgicales ? Demanda Taylor.
-Les premiers jours, oui. Tu deviens insomniaque, tu as constamment mal au crâne et tu as mal à tout tes muscles. Parfois c’est même insupportable tellement ton corps te fais souffrir mais sa se termine vite. Le médecin-major m’a affirmé que les effets secondaires disparaîtront aussi vite quelles sont venues ! Enfin c’est ce qu’il m’a dit, je vais devoir y retourner dans quelques heures, afin de faire quelques diagnostiques…
-Ah ouais je vois le genre !D it Taylor. A mon avis, si on me proposait de devenir quasi-Spartan, je dirais non ! Et toi Will, à quoi tu penses ? On ne t’entend plus ?
-Hmm ? Non je me questionnais sur tout autre chose…
-Va-y dit-nous ce que tu as en tête, on ne va pas se foutre de ta gueule !
-Je me demandais pourquoi les covenants n’ont pas vitrifié cette planète ! C’est vrai ils ont eu plus de mille occasions de le faire mais ils ne l’ont pas fait !
-On en a déjà discuté, tu le sais ! Répondit Andersen. En tout cas je suis bien content de ne pas être passé au chalumeau avec la Terre entière !
-Vous croyez qu’ils cherchaient quelques chose sur notre planète ? Questionnais-je.
-Oh Piccoli, tu ne vas t’y mettre toi aussi ? Dit le Caporal-chef. Bon je vais aller me préparer si je veux être à l’heure au prochain briefing, je tiens à arriver à temps , et toi aussi Piccoli ! Sinon ça risque de barder ! J’ai entendus dire par le Colonel Farwell que la prochaine mission sera décisive !
-C’est vrai ? Dit Will. C’est quoi cette mission ?
Taylor s’éloigna vers les cuisines et haussa les épaules en guise de réponse.
Au bout de cinq minutes, je me dirigea également vers les cuisines pour vider mes déchets avant de sortir de la salle, suivie de Will et d’Andersen.
J’avais encore le temps avant de me présenter en salle de briefing pour faire un petit détour jusqu’à mes quartiers privés plusieurs niveaux plus bas dans les sous-sol.
Je me dirigea vers l’ascenseur mais ce dernier était précédé par un panneaux indiquant une panne pour cause de maintenance.
-Fichue techniciens ! Pensais-je.
Il fallait donc que je prenne les escaliers et pour ce faire, je dus repasser devant la salle de cartographie G-1, ou se tenait encore le Maréchal Ghost, qui continuait toujours d’accabler ce pauvre commandant, qui était pratiquement à genoux, avec des : « je vous rôtirais jusqu´à la moelle avec une plaque chauffante ! »
Arrivé devant la porte de ma chambre, qui portait le numéro 84, j’appuya mon pouce contre un détecteur d’empreintes digitales qui sécurisait l’entrée de mon appartement. Le boîtier reconnue mon empreinte et la porte se déverrouilla en un claquement sec, puis la porte glissa sur le côté pour s’encastrer dans le mur. Les lampes au plafond s’allumèrent doucement, chauffant petit à petit, donnant à l’endroit une ambiance tamisé.
Je soupira, en me passant la main dans les cheveux, puis je m’approcha de mon placard et en sorti une bouteille de scotch ainsi qu’un verre. Je m’en servis une lampé que je bus aussi sec, puis je m’approcha de mon lit, dont les draps étaient correctement pliés.
Je retira mes chaussures, m’allongea et ferma les yeux, au moins pour quelques minutes…
1550 heures, 9 juin 2556 (Calendrier militaire) Système Sol, salle d’opération chirurgicale de l’infirmerie du QG de l’UNSC, planète Terre.
-Approchez Sergent-chef. Dit le médecin-Major. Veuillez remplir et signer ce formulaire.
Ce que je fis après mettre assis.
-Comment c’est passé votre dernière opération Sergent-chef ?
-Hé bien, mieux que je ne l’aurais cru et en fait j’ai une chance à tout casser. Il faut que je remplisse ce coin aussi ?
-Non, non, ça c’est moi. Pour ce qui est de votre chance, je comprend. Elle vous suit partout et à encore été là lorsque vous avez été sélectionné pour être modifié.
-Je n’ai jamais voulue venir ici. Soupirais-je. Ce sont mes supérieurs qui ont insistés. Ils disent qu’un soldat comme moi ne doit plus ce balader sur les champs de batailles avec cet équipement standard. Ils ont aussi trouvés des arguments très…frappants.
-Quoi qu’il en soit, je suis ici et je ne peux faire marche arrière ! Ajoutais-je.
-C’est vrai chef. Dit le médecin. Tout est prêt en salle d’opération et mes assistants sont là également. GC à également créé un programme d’assistance pour nous aider dans notre tâche.
-Je ne risque rien au moins ?
-Non ne vous inquiété pas ! Nous avons déjà effectuer ce genre d’opération sur plusieurs de vos collègues ! Tout ce passera bien, ne vous en faites pas.
-Et quels seront mes modifications ?
-Vous voulez vraiment le savoir ? Dit-il.
Mes yeux exprimaient un sentiment incertain.
-Bon… veuillez-vous déshabiller et me suivre en salle chirurgicale s’il vous plait.
Il tourna les talons et parti dans la pièce suivante. Je retira mes habits, les rangea correctement et bien plié sur un banc près du bureau du médecin-Major puis me dirigea dans la même direction que lui.
Un porte automatique ce ferma derrière moi et une autre s’ouvrit devant moi. De l’autre côté se trouvait la salle d’opérations, immaculé de blanc sur les mur, le plafond et le sol. Tout était propre et sans poussière. Une table se trouvait au centre de la pièce, avec différents appareils électronique sur les côtés. Tout autours, des chirurgiens attendaient patiemment dans leur tenus blanche.
-Allongez-vous je vous pris, nous allons commencer tout de suite.
A contre cœur, je m’allongea sur la table recouverte d’un linge blanc et une lampe s’alluma aussitôt.
-Je vais devoir vous endormir profondément. Dit le médecin. C’est indispensable.
Il me donna un puissant somnifère qui m’endormit en quelques secondes puis il me mis en assistance respiratoire.
-Nous commençons. Dit une voix irréelle sortie de nulle part. Un écran plasma s’alluma et différents points s’affichèrent :
-1. : Ossification par le carbure et le carbone.
Solidification du squelette pour le rendre quasiment indestructible grâce à une greffe d’un matériaux ultra-résistant.
-2. : Injection visant l’amélioration des tissus musculaire.
Ajout de protéine par injection intramusculaire pour la diminution du temps de récupération de la lactase et l’augmentation de la densité des tissus.
-3. : Implant thyroïdien catalystique.
Insertion dans la thyroïde d’une bille de platine par implant contenant un catalyseur d’hormones de croissance humaines pour le développement de la croissance des tissus des muscles et du squelette.
-4. : Supraconduction fibreuse des dendrites neuraux.
Altération de la transduction nerveuse bioélectrique en une transduction électronique protectrice.
-5. : Renversement capillaire occipital.
Submersion et afflux sanguin augmenté sous les bâtonnets et les cônes de la rétine. Amélioration de la perception visuelle de 300%.
-Bien ! Alors au travail ! Dit le médecin.
0945 heures, 20 juin 2556 (Calendrier militaire) Système Sol, salle Tactique T-3 du QG de l’UNSC, planète Terre.
Je me réveilla en sursaut. J’étais encore allongé sur mon lit et non pas sur une table d’opération.
-Merde ! Je vais loupé le briefing ! Fait chier !
Je remit mes chaussures et sortis de mes quartiers en vitesse, bousculant même les passants dans les couloirs. En arrivant devant la salle Tactique T-3, je réalisa que je n’étais pas tout seul à vouloir entrer. Les portes étaient fermées et toute les personnes qui étaient attendus à cette réunion patientaient calmement, en comptant les minutes qui défilaient lentement.
Je salua vigoureusement un commandant qui passa près de moi, l’air anxieux et escorté d’un lieutenant qui, comme son supérieur, n’avait pas la mine réjouis. Ils me rendirent mon salut et continuèrent leur chemin avant de disparaîtrent dans un couloir perpendiculaire au mien.
Le bruit d’une serrure magnétique ce déverrouillant résonna près de la porte et cette dernière s’ouvris, laissant apparaître un amphithéâtre dont les murs étaient tapissés d’écran de toutes tailles. L’un affichait une carte du monde avec ses continents, ses méridiens et des courbes montrant le passage des satellites espions, l’autre affichait une série de chiffres incompréhensibles. Encore un autre affichait certains rapports enregistrés dans la base de donnée.
-Veuillez entrer et vous asseoir messieurs. Dit un haut-gradé. Aller vers les premières rangées.
Deux escaliers parallèles descendaient dans le fond de la salle, vers une estrade ou se tenait le maréchal, entouré par le lieutenant-colonel Jor et quelques généraux. GC se tenait là aussi, ou plutôt au-dessus d’un container de stockage pour I.A.
La lumière bleu qui dominait la pièce donnait à l’endroit une ambiance glacée, ce qui ne détendait pas pour autant les esprits.
Derrière nous, la double portes se referma en se verrouillant.
1400 heures, 13 juin 2556 (Calendrier militaire) Système Sol, QG de l’UNSC, planète Terre. Une semaine plus tôt.
-Sergent-chef Tripp, veuillez me suivre s’il vous plait. Nous allons dans la salle des équipements avancés.
J’acquiesça par un signe de tête et suivis le technicien dans les allés à demi-éclairées de la base jusqu’à un ascenseur central. Il pressa le bouton d’appel et les deux portes blindées s’ouvrirent avant de pénétrer dans la cage. Puis il entra une série de trois chiffres sur le panneau de commande : étage 101- Equipement Avancé-.
L’ascenseur descendit en trombe, presque en chute libre, du moins c’est l’impression que j’avais étant donné l’effrayant défilement des étages sur le compteur. Arrivé à l’étage – 95, la cage ralentit puis s’arrêta avant de s’ouvrir au niveau –101.
-Veuillez me suivre. Me dit l’homme.
Ce que je fis sans attendre. La pièce dans laquelle je pénétrais était encombré par divers équipements à usage divers. Des caisses de matériels étaient ouvertes et leur contenus avait été vidé sur des tables. Mais j’eu une surprise de taille en face de moi. Ou plutôt deux surprises. C’était sans aucun doute la dernière chose à laquelle je pouvais m’attendre à croiser dans cette base :
Des covenants.
J’eu le réflexe de porter ma main à ma ceinture, comme pour m’emparer de mon arme, bien que j’étais non-armé.
-Du calme Sergent-chef ! Me dit un homme à l’autre bout de la pièce et qui se rapprochait. Ce sont des êtres totalement pacifique et il ne nous veulent aucun mal. Ce sont des ingénieurs covenant et ils nous sont d’un aide précieuse dans la section « recherche et développement ». Ils ne nous feront aucun mal et ils demandent juste à avoir du boulot.
L’homme me tendit la main.
-Je me présente : ingénieur en chef Franck Tibéry.
-Sergent-chef Piccoli Tripp ! Répondis-je en lui serrant la main.
L’homme fit une légère grimace.
-On sent que vos modifications ont portées leur fruit. Répondit l’ingénieur en chef. On va pouvoir vous mettre l’armure.
-Comment se fait-il que je n’étais pas au courant pour ces deux covenants ?
-Oh…vous savez, très peu de gens sur cette base connaissent l’existence de ces ingénieurs ici. Je vous demanderai de ne pas souffler le mot à d’autres personnes. Certains le prendrai très mal, vous voyez ? Bon, nous allons tester la nouvelle armure Mark VII sur vous. Les premières fois, nous vous aiderons à la mettre mais avec le temps, vous apprendrez à le faire vous même.
Sur une colonne de métal se trouvait l’imposante armure d’un gris métallique.
L’homme fit la présentation.
-Voici la MJORLNIR VII. C’est une version légèrement améliorer de la Mark VI. Son bouclier est le même sauf qu’il se recharge un peu plus rapidement, le matériaux en Titane-C qui la recouvre offre une résistance accrue de 20% à tout type de projectile. Différents scanners ont été ajoutés à son ordinateur central et elle peut accueillir une I.A. par simple contact grâce à un cube mémoriel de forte contenance. Vous pouvez également courir quelques kilomètres/heure de plus.
-Impressionnant. Dis-je, émerveillé. Pourquoi ne sommes nous pas tous équipé d’une telle armure ?
-Tout simplement qu’une personne normale serait broyé en enfilant cette combinaison. Cette pour cette raison que vous, ainsi que vos amis, avez eu le corps modifier pour au final, pouvoir supporter la Mark VII.
Je suis passé dans un vestiaire pour me vêtir d’une étrange combinaison principalement constitué d’une matière caoutchouteuse résistante et de circuit électronique, qui servira paraît-il, de « sous-vêtement » à l’armure MJORLNIR.
Puis un technicien ainsi qu’un ingénieur covenant s’approchèrent de moi. La créature flottait au-dessus du sol par des moyens inconnus et tenait entre ses tentacules quelques pièces de l’amure. Ils l’assemblèrent sur moi tel un jeu de puzzle complexe. Lorsque la dernière partis fut posé, l’homme me mit la dernière pièce maîtresse de l’armure : le casque.
Je sentis la combinaison se pressurisé et se collé contre ma peau, devenant tout à coup très chaud puis très froid avant de ce stabiliser. La température était la même que celle de mon corps.
-Surtout ne bouger pas ! Me dit le technicien. Vous allez comprendre pourquoi.
Il s’approcha d’un panneau de commande et entra une série de code sur un clavier.
Mon écran tête haute s’activa et d’un seul coup, l’armure devint aussi légère qu’un vêtement de soie.
-Bon…vous m’entendez bien ? Ok. (L’homme jeta un rapide coup d’œil sur les écrans de contrôle). Au cas ou vous ne l’auriez pas remarquer, cette armure n’est absolument pas comme les autres. Elle est à commande neuronal. Je m’explique : vous devez non pas exécuter le mouvement par un geste physique mais vous devez PENSER à l’action. Sinon votre mouvement sera décuplé et vous vous casserez sûrement le bras, malgré votre squelette renforcé. Nous allons commencer par un geste simple : le bras. Allez y, essayer de lever le bras.
Je me concentra et pensa à un mouvement de bras simple.
En un éclair, mon avant-bras m’arriva à hauteur de poitrine.
J’eu le souffle coupé, mais ce ne fus pas exactement se que j’attendais. J’avais penser à lever tout mon bras mais ce ne fus que l’avant-bras qui bougea.
Ça risquais d’être plus compliquer que prévus.
-Ne vous en faites pas Sergent, je vous laisserai quelques minutes pour vous exercer. Très peu y sont arrivés du premier coup, rassurez-vous. Dit-il en souriant.
Au bout d’une demi-heure d’entraînement, et grâce à un cerveau boosté, je m’habitua très vite à ces nouvelles règles.
-Vous ne vous en sortez pas si mal en fin de compte, Sergent. Mais je vous demanderai de faire tout de même très attention. Pensez toujours à l’action. Je me répète mais si par malheur vous créez physiquement l’action, vous serez capable de défoncer un pilier de béton par la force de vos poings, et c’est votre corps qui en subira les conséquences.
-Mais je ne pourrai pas effectuer normalement ma mission si je dois me concentrer sur mes mouvements ! Répondis-je.
-Vous vous habituerez très vite Sergent. Je pense aussi que vous ne le dites à personne mais je crois que depuis votre passage en salle chirurgicale, vous avez la nette impression que le monde autour de vous tourne plus lentement, que les secondes sont plus longues? Je me trompe ?
-Je fis un signe de tête.
-Vous voyez ? Tout ceux qui sont désormais comme vous ressentent aussi ces effets et plus votre adrénaline affluera dans votre sang et plus le monde qui vous entoure vous paraîtra au ralentis. Maintenant suivez moi.
L’homme m’emmena dans une pièce voisine qui avait approximativement la même taille. Au centre se trouvait une plate-forme avec au-dessus deux cylindre de métal fixé dans un socle rotatif.
-Placez-vous au centre s’il vous plait. Nous allons tester votre bouclier énergétique.
Je me mis au centre et les deux cylindre commencèrent à tourner autour de moi, de plus en plus vite. Ma jauge de bouclier clignota sur mon UHD et cette dernière ce remplis. Les deux tubes en rotation accélérèrent et mon bouclier fut vidé, éclatant l’air autour de moi. Un signal sonore résonna dans les écouteurs de mon casque. La machine tourna à un rythme plus lent puis s’arrêta jusqu´à ce que mon bouclier fut à nouveau charger.
Une résistance se fit sentir à quelques millimètres de l’armure. Le bouclier fonctionnait réellement.
-Vous êtes désormais opérationnel, Sergent. Me dit l’ingénieur Tibéry. Vous pouvez régler l’intensité de votre bouclier sur toute les parties de votre corps mais, je vous en dirais plus demain. Vous viendrez vous entraînez ici les quatre jours suivants, pour mieux vous habituez et pour que je vous donnes plus d’informations sur la complémentarité de votre armures.
1020 heures, 20 juin 2556 (Calendrier militaire) Système Sol, QG de l’UNSC, planète Terre.
La double porte de la salle de briefing T-3 s’était ouverte et un flot de personnes était sortis de l’amphithéâtre. Je fus l’un des derniers à sortir. Puis je me suis diriger vers l’armurerie des Résistant pour y enfiler mon armure. Mes hommes avaient été avertis par le Caporal-chef Taylor de la situation et de la prochaine mission : la Lune.
Ça ne sera pas une partie de plaisir et la reconquête du QG Imbrium ne se fera pas sans pertes. Lors du briefing, j’ai méticuleusement observer les plans de la base en notre possession ainsi que plusieurs images de la face visible de la Lune. Une grande plaine situé dans un cratère bordait l’entrer Est de la base et d’après les renseignements, le générateur de bouclier le moins puissant y est situé.
En quelques jours, j’avais appris comment mettre mon armure sans assistance et certains résistants m’ont même donnés quelques tuyaux pour la réparer avec les moyens du bord.
Je sortis à l’extérieur, afin de m’échapper de la lueur des lampes et pour retrouver les rayons du soleil. Le ciel était bleu et sans nuages. Autant en profiter car dans quelques heures tout sera baigner dans le noir d’encre de l’espace. Plusieurs dizaines de pélicans et d’albatross étaient au sols, les soutes se remplissant de matériels de guerre. Quelques chars et quelques warthog légèrements modifier afin de contrer l’apesanteur lunaire étaient également chargé dans les compartiments arrière des appareils. Un hommes m’appela au loin.
-Eh ! Vous pouvez nous aider ?
C’était Taylor avec un autre soldat. Je m’approcha d’eux.
-Il faudrait mettre ses caisses de matos sur ce chariot.
-Depuis quand tu me vouvoies Taylor ?
-Piccoli ? Je t’avais pas reconnue avec ton armure !
Je pris la caisse et d’une main, la chargea sur le chariot élévateur.
-A deux, vous n’arrivez pas à porter des caisses vides ? Dis-je en ricanant.
-C’est ça te fout pas de nous ! Tu sais très bien quelles sont pleines à craquer. Avant il fallait se mettre à trois pour les porter !
-Et oui c’est comme ça ! Et toi soldat, qui es-tu ?
-Soldat de 2ème classe Malarky ! Répondit le soldat.
-Tu fais partie de mon bataillon, Malarky ?
-Affirmatif Sergent-chef ! J’ai été muté ce matin même !
Un homme s’approcha de nous, apparemment il avait l’air presser.
-Sergent-chef, Caporal-chef, je suis le colonel Daniel de la ThunderStorm et je fais aussi parti de la mission.
Nous nous sommes mis au garde à vous.
-Repos messieurs. Je voulais vous dire que tout les hommes sont en train d’embarquer dans les vaisseaux de largages, vous devriez en faire de même.
Nous nous sommes mis à nouveau au garde à vous.
-Qu’est ce qui vous prend ? Ont dirait que vous avez vus ce guignol de Maréchal !
Il marqua un temps d’arrêt.
-Oh putain… il est juste derrière moi, pas vrai ?
Taylor lui répondit à l’affirmative par un signe de tête.
1250 heures, 20 juin 2556 (Calendrier militaire) Système Sol, Destroyer « Abelcain » en orbite, flotte Oméga, Bloc Terre.
Les pélicans et les autres vaisseaux lourd de largage s’étaient amarrer à chàque vaisseaux de la flotte, qui étaient principalement constitué de croiseurs et de destroyers. Très peu de frégates avaient survécus à l’invasion de la Terre, quelques années auparavant et la majeures partis de celle qui tenaient encore debout avait besoin de long mois de réparation tellement leur dégâts avaient été importants.
Dans le hangar principal, des rangées de Scorpion et de M12 standard ou Gauss attendaient l’heure H. Des centaines de soldats marchaient dans toute les directions. Sur une plate-forme en hauteur, derrière une baie vitré, se tenait Taylor qui finissait d’enfiler sa combinaison ODST. Il récupéra son fusil de sniper S2 AM ainsi qu’un BR-55 flambant neuf. Il se remplit les poches de munitions et régla son unité respiratoire. Pour le combat rapproché, il se munit également d’une arme de poing M6 C. La porte de la petite armurerie se ferma derrière lui et Taylor se dirigea vers le hangar principal ou était amassé des centaines d’hommes à qui on donnaient les ordres.
Après avoir descendus deux par deux les marches d’un escalier, il se dirigea vers son sergent-chef Tripp qui était en train de faire le topo à ses hommes :
-…et dès que les premières forces ennemis seront nettoyés, nous les rejoindrons aussitôt, ce qui veut dire que vous ferez partis de la première vague avec les hommes du Caporal Stuou. Vous n’êtes plus que cinq cents cinquante sous mon commandement désormais. Des questions ?
Un soldat leva la main.
-Oui soldat Nellis ?
-Sergent, les hommes de la section Alpha nous rejoindrons t-ils ?
-Non soldat, ils sont partis pour l’Amérique Centrale ! Répondis-je. Maintenant que vous êtes tous prêt, direction : la zone de largage ! Je veux que vous soyez tous prêt dans vos nacelles dans dix minutes !
Un « oui sergent-chef ! » se leva de la foule et tout les hommes accoururent à leur poste.
-Tu es fin prêt Taylor ? Non ! Ne me dis pas que tu as encore ton M6 C ?
-Oui sergent-chef mais j’apprécies cette arme !
-Oui je comprend, mais ce qui compte pour moi c’est d’être précis et efficace, ce n’est pas d’avoir des préférences et comme nous risquons aussi tous notre peau, tu prendra le modèle D !
-Oui, Sergent-chef.
Il fit demi-tour et partis pour un temps bref vers l’armurerie pour intervertir ses armes.
Quand à moi je m’étais équipé de quatre grenades, un S-2 AM modifié, d’un BR-55 et d’un pistolet M6-D ainsi qu’une bonne dizaine de chargeurs.
Le haut-parleur retentit et une voix en sortis, nous donnant l’ordre de rejoindre nos nacelles…sauf moi. J’étais attendus sur le pont. L’horloge holographique indiquait 1305. Il fallait faire vite.
Je partis dans un dédale de couloirs, croisant plusieurs membres d’équipages qui avaient la peur au ventre. Moi-même je n’étais pas très à l’aise. J’ai toujours préféré les combats terrestres plutôt que sur une gravité artificielle à bord d’un vaisseau.
Le pont principal se situait juste devant moi, représenté par une étoile rouge entouré par un carré blanc. Un bruit sourd traversa toute la coque. Ce fus certainement un vaisseaux à proximité qui a ouvert le feu avec son Canon à Accélération Magnétique ou plus communément appelé CAM.
Sur le pont, plusieurs opérateurs, en face de leur écrans, était concentré sur leurs tâches. Au centre se tenait un jeune Capitaine de vaisseau. Je le salua vigoureusement.
-Repos Sergent-chef ! Me dit-il. Je suis le Capitaine Ramus. Je suppose que vous avez compris que l’attaque vient de commencer ?
-Grâce au coup de CAM, mon Capitaine.
Son visage affirmait un sourire satisfait.
-Je voulais que vous voyez ça, Sergent. Ce n’est pas tout les jours que vous assistez à une bataille spatiale de cette envergure ! Vous allez voir la fessé déculotté que va mettre notre flotte au covenant !
Un second obus de CAM fut tiré par un croiseur plus haut. Au bout de quelques secondes, l’écho traversa toute le structure du vaisseau.
-c’est le navire principale de la flotte. Celui du Lieutenant-Colonel Jor, en compagnie de l’Amiral.
-Les covenants commencent à tirer ! Fit l’enseigne du bord.
L’écran de la caméra avant affichait des dizaines de boule de plasma surchauffé à blanc en train de foncer droit sur les vaisseaux de guerre humain. Mais heureusement, pas du nôtre. Un flash blanc aveugla les caméras du Destroyer puis un opérateur pris la parole, des gouttes de sueurs dégoulinant de son front.
-Croiseur « Plain of Abyss » détruit !
-Quoi ? Fit le Capitaine. Caméra tribord avant ! Vite !
L’écran changea de vue et une énorme masse métallique qui fut autrefois un porte-vaisseaux était éclaboussé par du plasma, rongeant sa coque et des explosions internes apparurent.
-Multiples débris en approche, Capitaine ! Impact dans douze secondes !
-Activation des propulseurs latéraux tribord! Machine en avant un tiers! Direction zéro- point trois-cinq bâbord!
-Bien reçus ! Fit le second du capitaine. Propulseurs latéraux tribord activés ! Réacteur à trente pour cent de sa puissance ! Direction zéro point trois-cinq bâbord !
La gravité sur le pont changea et celui-ci vira à gauche.
-Alerte collision ! Fit le Capitaine. Caméra arrière !
Une alarme retentit et le pont passa subitement du blanc au rouge. L’écran de contrôle afficha l’arrière du Destroyer.
Un débris du Croiseur, long de plus trois cents mètres, frôla la poupe de très près, faisant frémir toute le coque.
-On ne va pas s’éternisé ici, Sergent-chef ! Nous nous étions mis en retrait jusqu’à présent mais nous allons devoir vous larguez de toute urgence ! Rejoignez vôtre capsule !
-Bien Capitaine !D is-je en le saluant une nouvelle fois.
Je sortis du pont de commandement, passant devant l’opérateur radio qui tentait désespérément de recevoir un signal de la part d’un vaisseau :
-Destroyer Olmstread, vous me recevez ? A vous. Destroyer Olmstread, est ce que vous me recevez ? A vous. Ici le Destroyer Abelcain, vous me recevez ?
Aucune réponse.
Je trotta jusqu’à la salle de largage des modules. Je pressa la commande d’ouverture et activa une liaison InterCom avec mes soldats.
-Vous êtes tous dans vos Pods de largage ?
-Plusieurs réponses vocales et quelques voyant lumineux s’allumèrent.
-Bien. Préparez-vous, nous allons être larguer dans un instant.
Je tira sur un levier et l’écoutille de mon module s’ouvrit. Je m’inséra à l’intérieur. Mon armure passait tout juste. La porte se referma dans un sifflement et j’activa le petit écran en face de moi pour observer la situation.
1327 (heure militaire)
La tête du Capitaine Ramus apparut.
-C’est l’heure. Nous sommes en position au dessus de l’objectif, nous vous larguons. Bonne chance.
La capsule fit un léger mouvement, puis elle fut propulsé vers le bas jusque dans le vide spatial.
Je fus ballotté dans tout les sens, en priant le ciel que je ne me fasse pas abattre en pleine descente ou pire : être dévié dans le vide spatial.
Sur mon écran, la surface de la Lune était visible et elle se rapprocha en un clin d’œil. Les rétro-propulseurs situé en dessous de mon Pod s’activèrent comme des torches, laissant échapper sur les flancs de mince traînées de carburant. Puis ils s’arrêtèrent, la gravité du satellite n’étant pas aussi forte que celle de la Terre, une poussé contraire puissante n’était pas nécessaire et surtout pour ne pas me faire partir dans l’autre sens. Dix secondes étaient passé et un choc ébranla ma capsule. J’étais enfin sur la surface. Les verrou de l’écoutille ne sautèrent pas et la porte était bloqué, ce qui me contraint de l’enfoncer avec un violent coup de poing. La porte vola littéralement au loin et je m’extirpa de la capsule. Dans un ciel noir comme l’encre, rien n’était visible, ou presque. Seul les surfaces qui réfléchissaient la lumière de notre étoile était perceptibles. La flotte covenant était en train de ce faire tailler en pièce, malgré la vue des innombrables épaves des vaisseaux humains, tournoyant dans l’espace. L’Abelcain n’en faisait pas partis mais un simple regard me fis comprendre que le bâtiment de guerre était endommagé : son flanc droit avait totalement fondus. L’endroit même ou nous étions tous deux minutes plus tôt. Des centaines de traînées, des milliers même, provenant de missiles tirés par des intercepteurs Longswords fusaient de toute pare. Plusieurs Croiseurs et Destroyers se mirent en positions verticale au dessus de ce qui semblait être un immense champs de force : le QG Imbrium.
Ce qui devrait être un vacarme monumentale n’est était pas totalement un. Aucun sons ne provenait de la moindre explosions, du moindre fracas métallique, en raison de l’absence d’oxygène. Des milliers de Pods de largage arrivèrent à tout allure sur la surface lunaire, telle une pluie de métal. Quelques-uns furent abattus par des tirs de D.C.A à plasma covenants, caché dans des renfoncement. Tous les autres modules s’écrasèrent sur le sol, soulevant une fine couche de poussière et tous s’ouvrirent en faisant éjecter leur écoutilles, dévoilant ainsi des milliers de soldats armé jusqu’au dents. Plusieurs dizaines de Pélicans et de transporteurs Albatross atterrirent également, déployant de nouvelles troupes et des engins blindés.
Nous nous trouvions sur l’immense plaine qui bordait la base et j’aperçus au loin le Caporal Stuou qui rassemblait ses quatre-cents cinquante hommes que je lui avais légué. Je reconnue Taylor, au volant d’un warthog modifié, s’approcher de moi.
-Tout les hommes sont prêt Taylor ?
-Tout est presque prêt ! Dit-il dans son casque. Nous sommes en train de rassembler les derniers véhicules.
-Bien. Je veux foncer sur la porte Est dans cinq minutes, nos forces aériennes ne vont pas tarder à forcer le bouclier.
Je monta sur le siège passager et nous nous dirigeâmes vers les troupes au sol.
Là, je croisa le Major Chesterfield. Je le salua.
-Mon Major ! Dit Taylor.
-Repos soldats. Sergent-chef, vous êtes sous mon commandement mais je ne vous donnerai pas d’ordre, en raison de mes objectifs différents des vôtres ! Faites vôtre boulot. Nous allons reprendre cette base par tout les moyens ! Si jamais je venais à mourir au combat, c’est vous qui serez responsable de la NightRat tout entière ! Est-ce clair ?
Sur ces derniers mots, il grimpa sur un autre warthog qui partis en trombe
-Oui Major.
1335 heures, 20 juin 2556 (Calendrier militaire) Système Sol, Surface Lunaire, QG Imbrium, Bloc Terre.
-En avant ! Cria le Major et plusieurs haut-gradés sur le terrain.
Tout les véhicules avancèrent ainsi que les milliers d’hommes et de femmes Marines de la Résistance. Au loin, des séraphins volaient au dessus de l’horizon, pourchassés par des intercepteurs humain et des centaines d’élites en scaphandre et munit de propulseurs dorsaux s’approchèrent de nos positions. Ils commencèrent à tirer sur nos forces avec leurs fusils à plasma.
-A couvert ! Dis-je à mes hommes.
L’artilleurs derrière moi commença à tirer avec son canon Gauss, faisant reculer à chaque tir un peu plus le véhicule. Le conducteur appuya sur l’accélérateur et le warthog fit un léger bond en avant.
Aussitôt, des centaines de flashs provenant des armes humaines éclairèrent la surface et les élites, malgré leur mobilité accru, ne purent éviter les tirs et la majeure partie de leur force furent éliminée. Une ombre passa au dessus de nous et une bombe guidée de trois cents kilos percuta une position renforcé covenant, droit devant nous. Cette dernière, là ou la moitié des élites restant c’était mis à l’abris, explosa en un millier de débris, projetant des corps en charpie dans l’espace ainsi que des morceaux de bunker.
J’ouvris une liaison sécurisée à partir de mon casque vers un Caporal-chef.
-Caporal-chef DarkWarrior, je me dirige avec le Caporal Stuou vers la porte d’accès Est. Terminé ! Wooops !
Mon warthog dérapa sur le côté et un débris de cent kilos s’écrasa sur nôtre ancienne position.
-Le bouclier se trouve à deux cents mètres ! Je descend ! Dis-je à mes hommes. Taylor descendit à son tour et un autre soldat pris sa place.
A ce moment précis, plusieurs obus de CAM frappèrent le champs de force et une escadrille de Longsword passèrent au dessus de nos têtes, sans bruit. Les intercepteur délivrèrent plusieurs centaines de kilos de bombes sur une position invisible à nos yeux. Il y eu un flash argenté et la bulle de protection covenant entourant la base éclata. Et la ce ne fus plus quelques dizaines de tirs anti-aérien qui étaient visible mais plusieurs centaines de tirs, filant dans l’espace et visant des objectifs invisibles. Un véritable spectacle de lumière mais sans le son.
-Ils ont détruit le générateur ! Crais-je. C’est le moment !
Des milliers d’hommes provenant d’autre compagnie et de l’escouade d’assaut se ruèrent sur les positions covenants proches de la porte Est.
-Piccoli ! Cria Taylor. Regarde à Gauche à onze heure ! Batterie à plasma covenant !
-Bien vue ! On va aller s’en occuper!
D’une position élevée mais à l’abris du regard de l’ennemis, je m’allongea et les observa en activant mon zoom optique. Taylor s’accroupis à côté de moi.
-Alors ?
J’attendis quelques secondes avant de lui répondre.
-Il y a environ dix Covenants. Vingt de plus à l’arrière. Principalement amassé vers la batterie de plasma ballistique. Il y a aussi un Grunt avec une tourelle à grand plasma transportable à l’épaule. Deux snipers Jackals et un Elite. Un Sergent je pense, il a une armure rouge. Appelle quelques hommes en renfort.
-Affirmatif ! Gladdis, Strom, Raiven et Andersen, venez par là !
Les quatre hommes s’approchèrent discrètement.
-Les covies en face pensent que nos forces sont toujours plus en arrière. Nous allons faire taire cette D.C.A ! Leur dit le Caporal-chef Taylor.
-Munissez-vous de vos grenades et jetez les droit sur leur position, puis faites un tir de couverture, je me charge des snipers ennemis !
Je me saisis de mon S2-AM et visa la tête du premier éclaireur.
-Maintenant !
Cinq grenades furent lancés et elles explosèrent à l’unisson, tuant quelques covenants au passages et soulevant de la roche à plus de dix mètres de hauteur.
Au moment ou j’allais presser la gâchette, le Jackal se retourna. Il fût plus rapide mais dans son empressement, il me loupa de peu. Je ne fis pas cette erreur et l’envoya dans l’autre monde. Mes coéquipiers tirèrent dans la masse de Grunts qui commencèrent à paniquer. Je visa avec ma lunette le second rapace et l’expédia directement en enfer. Un tir de plasma chargé provenant d’un pistolet atteint le visage de Strom. Ce dernier s’effondra à terre, sans bruit. Taylor poussa un juron, mais il fut presque inaudible dans le flot de paroles qui étaient émis dans nos casques en raison des centaines de communications échangées entre soldats.
L’Elite commis l’erreur de ce retourner et je lui colla deux balles de 14 mm entre ses omoplates.
-Les Grunts n’ont plus de chef ! Dis-je. On fonce dans le tas !
Je mis mon sniper en bandoulière, saisis mon BR-55 et commença à tirer plusieurs rafales de trois balles dans toute les têtes des covenants survivants. Un grognard surgit juste à ma gauche, dans une tranchée. D’un revers de la main, je lui brisa la nuque, il tomba et je lui écrasa la tête avec le pied.
Mes quatre hommes restant se mirent eux aussi dans les petites tranchées, s’accroupissant et avançant doucement.
Une nuée de boules de plasma s’approchèrent de ma tête et je m’allongea d’un seul coup sur le sol. Les tirs chargé passèrent au-dessus de mon corps avec des traînées vertes.
Je fis feu avec mon fusil et mes balles transpercèrent leurs jambes trapus ou leur masque à Méthane.
Mais au moment ou je m’apprêtais à me relever, un grognard surgit dans mon dos et me sauta dessus, sûrement pour arracher mon casque. Monumentale erreur. Je n’étais pas vraiment de bonne humeur et ce n’était pas le moment de jouer à saute-mouton en famille. D’une main, je lui pris le bras et le plaqua à terre, ce qui le désarma. J’enfonça mes doigts de mes deux mains dans son ventre et tira sur les côtés. Sa cage thoracique fut grande ouverte, laissant flotter dans le vide ses intestins.
Les autres Grunts s’enfuirent devant cette vision. Le dernier tomba à terre, Taylor lui ayant tiré dessus.
-Je savais que tu avais des tendances barbare Piccoli ! Dit-il en riant.
La porte d’accès Est d’Imbrium n’était plus très loin désormais et les batteries environnantes se turent une à une, les forces libres d’invasion prenant du terrain.
Une autre escadrille passa encore une fois en rase-motte afin de déverser de nouvelles charges meurtrières. Les dernières positions covenant tombaient mais les troupes ennemis les plus éloignés allaient sûrement se regrouper pour nous attaquer pendant que nous envahissions la base.
Un spectre apparut sur le flanc d’une petite colline, tirant avec son canon plasma à haute vélocité, tuant au passage quelques soldats à découvert. L’engin fût criblé de balles et explosa dans un flash, des morceaux tranchants s’éparpillant dans toute les directions.
Le warthog du Major Chesterfield s’arrêta près de nous.
-Sergent, je fonce sur la porte avec la première vague d’assaut de la FireWave, attendez le signal pour vous engouffrez à vôtre tour !
-Bien reçus ! Dis-je.
-Très bien ! En avant Jones ! Dit-il au chauffeur en lui tapotant l’épaule. On va leur botter le cul !
Son M12 partis en trombe, slalomant entre plusieurs unités éparpillés quand soudain, un flash bleu et aveuglant me troubla la vue, ma visière se polarisa aux maximum. Le warthog du Major, en morceaux, tournoyait en frôlant le sol avant de retomber et s’écraser plus loin. Une dernière explosion très brève réduisit le véhicule en un tas de débris filant dans l’espace et tuant les derniers occupants.
-Te voilà devenue Major, Piccoli ! Me dit Taylor alors que ma visière se dépolarisa.
Je changea les données sur mon écran tête haute. Le grade de sergent-chef se transforma en Major.
Les troupes de la FireWave s’accumulèrent devant le sas Est, maintenant devenue grand ouvert par une bombe rétropropulsé. Ils s’approchèrent juste au bord quand une multitude de tirs d’arme à plasma frappèrent la première ligne. Tout les hommes furent vaporisés et la seconde ligne se mit à couvert, tirant avec leur fusils sur des positions protégées. Trois soldats munits de lance-roquette « Jackhammer » lâchèrent chacun une double salves de roquettes. Vus le comportement des hommes devant nous, ils avaient sûrement dû toucher leur cible.
Pendant ce temps, j’avais rassemblé tout ma section derrière moi.
-Préparez-vous ! Criais-je. Dès que les premières forces auront nettoyé la zone proche du sas, ça sera à nous de jouer !
Le Caporal Stuou se tint près de nous avec ses quatre cents cinquante Marines.
Les ODST de la FireWave se ruèrent dans le QG, des échanges de tirs illuminaient les parois visible de l’extérieur. Une légère explosion secoua le sol.
-Mon dieu ! Dit Taylor. Ça doit sacrément chauffer pour eux !
-On verra bien quand ce sera nôtre tour ! Dis-je en ricanant.
De nouvelles troupes s’engouffrèrent dans le tunnel d’accès. Un voyant vert et plusieurs informations défilèrent sur mon UHD.
-« Première zone sous contrôle. Accès Est sécurisé sur deux cents mètres. Autorisation à la NightRat de pénétrer dans le QG. »-
-Très bien. (je m’adressa à tout mes hommes) Attention tout le monde, en avant et en formation serrée! Charlie, dis au hommes de la troisième section tactique d’installer une station de relais portable au abord de la porte !
-Bien reçus Sergent-chef ! Me dis Charlie.
-Major ! Lui soulignais-je.
-Heu..oui ! Major désolé Major.
Je fis un nouveau signe en direction du sas Est et tout mes hommes ainsi que ceux du Caporal Stuou s’y dirigèrent. L’équipe du soldat El Quarter était en position tout autour de l’entrée. Nous entrions prudemment, l’endroit a peu être été sécurisé mais un ennemis peut surgir de n’importe où, à tout instant. Un lieutenant me fit signe de venir, ce que je fis.
-Major, nous avons pris le contrôle de la salle suivante ! Me dit-il. Derrière cette salle de décompression ce trouve un carrefour. Prenez celui de droite, il descend au niveau inférieur et la gravité artificielle se fera sentir. Celui de gauche conduit vers un autre sas inter-spatial, vers les docks.
-Très bien mon Lieutenant. Dis-je. La salle de décompression est petite. Nous allons la traversée par groupes.
Je fus le premier à entrer dedans avec une trentaine d’hommes et de femmes.
Alors que la porte se refermait, je voyait Charlie revenir vers nous, les hommes de la troisième section tactique ayant installé les antennes de relais de communications. Le sas était maintenant complètement fermé et de l’oxygène s’engouffra à l’intérieur. Au bout de dix secondes, la seconde porte en face de nous s’ouvris et plusieurs sentinelle de la FireWave gardaient l’accès au sas.
Je m’engagea avec Stuou et Taylor dans les couloirs, nos hommes derrière nous. C’était un véritable labyrinthe et seul quelques panneaux indicateurs nous éclairaient dans nôtre descente.
1405 heures, 20 juin 2556 (Calendrier militaire) Système Sol, QG Imbrium, Bloc Terre.
Nos hommes ont tous franchis le sas de décompression. A une intersection, le Caporal Stuou et moi croisions au passage le Caporal-chef Darkwarrior. Stuou lui fit un petit signe de la main puis nous reprenions chacun notre route. Arrivé à un nouveau carrefour, deux choix s’offraient à nous. A gauche, se situais le cœur du second niveau et à droite, un couloir amenais vers la zone numéro trois, celui des générateurs de la base. J’échangea un « bonne chance » avec le Caporal et celui-ci, accompagné par ses hommes en file indienne, se dirigèrent par l’allée de droite.
-Voilà ! C’est à nous à présent ! Me dit Taylor dans mon dos.
-J’espère qu’il déconnectera le générateur à temps ! Soupirais-je. Alors attend, avant de continuer, je voudrais revoir les plans de la seconde zone du QG. Sort ton holo-carte.
Andersen, qui nous à rejoins, sortit du sac à dos de Taylor l’holo-carte de la base. Celle-ci s’activa et les plans d’Imbrium tournoyèrent lentement sur eux- même à un centimètre au-dessus du socle.
-Mmhhh…la FireWave va passer par ces couloirs à l’Est et la ThunderStorm va les accompagner jusque vers la porte d’accès en surface Sud pour en prendre le contrôle.
-Et ici ? Demanda Taylor.
-Non. Répondis-je. Ici c’est l’équipe du soldat Ewan, sous le commandement du lieutenant Stark qui s’en charge. Ça doit être infesté de covenants et ça ne conduit pas à notre objectif en fin de compte.
Andersen appuya sur l’une des touches du petit appareil et le plan s’élargit.
-Regardez Major, on ne peut pas passer par ces coursives non-plus, ça mène droit vers le premier niveau, là ou le vaisseaux de commandement Covenant est stationné, et ce n’est pas en zone oxygénée.
-Oui, étant donné que c‘est le secteur de DarkWarrior. Il faut que l’on passe par l’Ouest, traverser les hangars vides, et se rapprocher des docks pressurisés. La porte de l’enceinte ou se cache le général ennemis doit normalement être juste après ! Du moins il me semble que c’est ça…
-Oui c’est bien ça, chef ! Me dit Andersen. Mais avant il y a plusieurs passerelles à traverser. Mon flair me dit que l’ennemis nous attendra sûrement à cet endroit.
-Ton flair, hein ? On a rencontré aucune poches de résistance jusqu’à présent, ça ne m’étonnerais pas que ton idée soit juste !
Nous nous relevions et continuons notre chemin. Nous franchissions une autre porte automatique. Le nouveau couloir ici présent était long et plongé dans le noir. J’activa ma lampe sur mon casque et mes équipiers activèrent ceux de leur armes. La lumière remplis l’espace et nous fit découvrir une étrange vision. Des cadavres de rapaces et de grognards étaient au sol, maintenant recouvert de sang bleu et pourpre.
-Ils y a eu des combats ici. Dis-je. Ça ne peut pas être nos forces d’invasions, nous sommes les premiers à venir ici. Je ne sais pas ce qui à pousser les covenants à s’entre tuer mais moins il y en a, mieux c’est !
La porte suivante s’ouvrit, dévoilant un des deux immenses hangars Nord du QG Imbrium. Le plafond était haut, très haut et d’énormes containers étaient empilés sur toute la surface.
-Contact ennemis ! Fis un soldat derrière moi.
Quatre rafales de plasma surgirent de nulle part et frappèrent en pleine poitrine le soldat ayant donné l’alerte.
-A couvert ! Mettez-vous à couvert ! Hurlais-je. Je sauta en avant pour me mettre à l’abris.
Une dizaine d’homme à peine s’étaient caché de mon côté, le reste étant toujours dans les couloirs en arrière.
Le grognement d’un Elite ainsi que ceux des Grunts se firent entendre. Ils étaient derrière une barricade, faites du contenus des containers. Une tourelles à grand plasma portable ouvrit le feu sur nos positions, un grognard au commande.
-Tir de couverture ! Annonçais-je. Je veux dix hommes de plus sur le côté gauche avec moi ! Taylor, viens ici aussi et Andersen, reste ou tu es !
Taylor, qui était à droite et près de la porte , devait traverser une zone à découvert pour me rejoindre.
-Utilisez vos grenades fumigènes bon sang ! Ordonnais-je. Et ne quittez vos positions que dès que ce sera nécessaire !
Leur réactions ne se fit point attendre. Taylor en lança une, puis une deuxième, en direction du centre de la pièce. Deux Marines tirèrent avec leur fusils dans le tas et le gargouillement d’un Grunt en train d’étouffer résonna.
-J’lui ais transpercé son respirateur à ce petit enculé ! Ricana un soldat.
Un Elite donna se qu’il semblait être des ordres à son équipe. J’activa mon traducteur de langage covenant mais trop tard, les ordres ont déjà été donnés. L’épaisse fumée remplis maintenant une bonne partie du hangar et Taylor courut jusqu’à moi, puis s’accroupit à ma droite.
-Aller ! Venez maintenant ! Ordonnais-je.
Dix hommes se ruèrent vers la position de gauche mais la tourelle à plasma ouvrit une nouvelle fois le feu. Un Marines tomba à terre, puis un deuxième et les autres me rejoignirent. En un mouvement, je fis une roulade de côté, pris mon fusil de sniper, activa la vision thermique de mon casque et visa le soldat contrôlant la tourelle. J’ouvris le feu et le petit Grunt fus éjecté contre le mur derrière lui, son sang colorant la paroi. Des petits cris d’étonnement jaillirent des flancs, se qui m’intrigua. La thermovision toujours en marche, je scruta les flancs de la pièce et vit de chaque côté une colonne de grognards s’approcher prudemment de notre position. La fumée commença à se dissipée.
-Merde ! Dis-je, en me plaquant à nouveau contre le container.
-Qu’est ce qu’il y a ? Me dit Taylor.
-Il y a deux groupe de Grunts qui viennent par ici sur les flancs. Il y en a vingt à gauche, et quinze à droite. Je pourrais pas tout les éliminer ! En plus il y a certainement un nouveau soldat à la tourelle !
-On s’en occupe chef ! Me dit Taylor.
-Il est toujours en vie ! Dit un des mes hommes, surpris.
A terre, le second ODST gémissait, à moitié conscient. Du sang coulait de son ventre.
-Il faut le sortir de là ! Ordonnais-je. Cette fois-ci, fini de jouer ! Si on termine pas rapidement cette situation de merde, on va prendre du retard ! A l’attaque !
Je saisis mon BR-55 et fit un signe aux hommes de gauche de tirer dans le tas. Dix fusils crachèrent des balles vers l’ennemis. Je dégoupilla une grenade et la lança vers les Grunts sur le flanc gauche. Cette dernière explosa, se qui provoqua une riposte immédiate de la part de l’ennemis. Je fis signe aux neuf hommes derrière mon dos de me suivre. Je m’élança, tira sur les covenants en face près de la barricade. Cinq tir de pistolet me touchèrent, s’écrasant contre mon bouclier qui s’illumina. Un ODST fut touché au bras et un autre à la Jambe. –Foncez sur la position en face !
Vers l’entrée, les dix premiers Marines tirèrent toujours, touchant les grognards un par un. Je donna un coup de crosse sur l’un d’eux qui s’effondra à terre. Les hommes qui me suivait s’était mis à couvert avec Taylor à mis chemin, derrière un container. Quatre autres rafales de plasma touchèrent mon bouclier. Je tua les deux Grunt responsable et me plaqua contre un pilier. Derrière, la tourelle continua de tirer contre ma poutrelle métallique, la faisant fondre petit à petit. Un rapide coup d’œil me permis de voir que les deux colonnes de Grunts s’étaient éparpillés. Les petit covenants survivant s’étaient dispersés un peu partout et quelques Marines isolé les descendaient quand l’occasion se présentait. L’adrénaline afflua de plus en plus dans mon sang, donnant l’impression que le temps ralentit, les tirs de plasma de la tourelle aussi, puis elle se tue.
Je voulais jeter un rapide coup d’œil sur leur position quand soudain, leur chef de peloton Elite, surgissant, manqua de peu de m’assommer avec son arme. Je fis un pas en arrière, tira deux séries de trois balles puis lui donna un coup de crosse sur ses côtes, ce qui désactiva sa protection. Le guerrier chancela puis avec vivacité me tira une rafale prolongé sur la poitrine. Son arme surchauffa et mon bouclier disparut. Je lui mis un crochet du gauche, il eu le souffle coupé et s’abaissa puis émis un fort grognement. Mon logiciel traduit instantanément ses paroles. « Attaquer les humains ! Maintenant ! » Je lui brisa la nuque avec un nouveau coup de crosse.
-Ié vais te les trouffer de plombs moi ces gringros ! Dit un Marines avec un fort accent mexicain, il tira sur un grognard puis se mit à couvert.
Je rechargea mon arme puis tira à nouveau sur les trois Grunt restant, dont celui tenant la tourelle.
-Marines, venez ici ! Ordonnais-je. Les neuf ODST, accompagné de Taylor, se mirent à couvert derrière la barricade et je me saisis du Grand Plasma. Il fallait faire feu de tout bois. J’activa la détente et l’arme déversa ses tirs sur les grognards qui avaient eu le courage d’obéir à leur chef. Il tombèrent un par un, leur corps fumant.
-Je crois bien que c’était le dernier ! Dit Taylor.
-Recueillez les blessés et récupérez les corps des morts.
Les trois blessés furent transportés jusque vers le toubib de la section.
Rassemblez les hommes, on se regroupe et on attaque le hangar suivant.
-Eh ! il y en a encore un ici ! Dit Andersen, près d’un container mal éclairé.
Je m’approcha. Un Grunt sans arme, totalement apeuré et couvert de sang violet, était tapis dans un coin de mur, les bras au dessus de sa tête. Andersen pointa son pistolet sur lui.
-Laisse-le…
-Quoi ? On va pas le laisser en vie ! Répliqua t-il.
-JE T’AI DIS DE LE LAISSER ! Hurlais-je. Et l’interroger ne servirais à rien ! Ce n’est qu’un simple troufion, il ne risque pas de connaître des informations de premier ordre ! Aller préparez-vous maintenant ! On repart !
Mon arme étant chargé, mon bouclier à pleine puissance, la prise du second hangar allait pouvais être effectué. Taylor et Andersen me rejoignirent et tout les autre hommes étaient prêt.
-Taylor, dis-je, je veux que cinquante hommes nous accompagnent. Les autres restent en réserve, il y a trop de monde ici pour ce déplacer librement dans cette base.
-Bien compris, chef !
-Andersen, (il s’approcha), par avec quelques hommes en éclaireur devant nous, je tiens à savoir à l’avance ce que nous allons trouver.
-A vos ordres, Sergent-chef ! John, Wallas, Daniel et Jackson, avec moi ! On part devant en éclaireur !
Le petit groupe partis en avant. Un nouveau couloir servant de raccourcis, menait vers l’entrepôt voisin. Une explosion lointaine retentit, suivit d’une légère secousse.
-Et bien il n’y vont pas de main morte là-haut ! Dis Andersen.
-Ouais, il vont bien finir par nous faire tomber le plafond sur la tête !
-Putain Daniel, nous porte pas la poisse ! Je tiens pas à finir mes jours ici ! Rétorqua Jackson.
Scrutant le moindre recoins avec leur fusils, les hommes s’approchèrent du sas en face d’eux. Dans un sifflement, il s’ouvrit et la vue d’une pièce complètement dévasté s’offris à leur yeux.
-Woa ! C’est dingue ! Mais qu’est ce qui à bien pus causer autant de dégâts ? S’étonna John.
-Vous avez vus ? Les murs sont cramés ! Remarqua Wallas.
-Les containers sont tous renversés et les poutrelles du plafond sont toute retournés ! Dit Andersen. Les covenants ne veulent absolument pas nous laissez passer ! Je suis sûr que…oh merde !
Il arrêta de la main ses équipiers.
-Quoi qu’est ce qu…oh c’est pas vrai ! On est vraiment dedans ! Demi-tour !
Les cinq hommes traversèrent à nouveau le couloir et se dirigèrent aussitôt vers le Major Tripp.
-Major ! Dit Andersen, l’air paniqué.
Le Major Tripp le stoppa dans un geste. Il était en pleine conversation radio :
-Mais mon colonel, je ne peux pas avancer plus vite, je…. Oui nous y sommes presque. Oui mais notre progression est lente et je…bien mon colonel…à vos ordres. Terminé.
Andersen reprit la parole.
-Major, le hangar suivant est difficile d’accès, tout est en dessus dessous ! Et nous avons un problème.
-ça tombe bien, j’adore les problèmes. J’ai reçus l’ordre de foncer aussi vite que possible vers l’enceinte protégée.
-Il y a deux couples de Hunters mon Major.
-Ce n’est pas un….quoi ? Dis-je, un peu surpris.
-Deux couples. Quatre Chasseurs. Ils se dressent devant la porte menant aux docks pressurisés.
Je soupira, réfléchis puis pris une décision.
-On y va, hein chef ? Dit Taylor.
-Oui on y va. Je ne peut pas faire attendre plus longtemps les autres escouades. On fonce, on les massacres, et on traverse les docks.
-Espérons que ça ne soit pas nous qui se feront massacrer !
-Oui et j’y peux rien c’est le seul accès ! (j’ouvris une liaison vocales au premier groupe de cinquante Marines) Attention tout le monde, nous allons vers le second hangar. Il y a quatre Hunter là-bas alors trouez moi ces tas de larves puantes ! En avant !
En file indienne, les cinquante hommes, avec moi en tête, traversâmes le couloir. La porte s’ouvrit et nous pénétrâmes dans l’immense pièce.
-En effet, c’est difficile d’accès. Mais il n’y a personnes. Andersen, je vous suggère d’arrêter la Tequila pour quelques temps !
-Mais je vous assure qu’ils étaient ici !
-Bon ok je vous crois. Jim et Fernando, passer devant en éclaireur, on vous couvre !
Les deux hommes s’avancèrent, d’un pas incertains vers le tas de décombre en face d’eux. Au détour d’un tas de débris carbonisé et d’un container éventré, le soldat Fernando cru entendre un bruit à sa gauche, vers le gros tas de cendre. J’étais cinq mètre derrière eux quand soudain, un bruit infernal et un énorme rayon vert et blanc partis d’un tas de cendre et toucha l’ODST Fernando. Ce dernier fût pulvérisé. Un hunter sortis du tas de décombre et chargea sur le second Marines, Jim. D’un coup de bouclier, il l’envoya voltiger dans les air, les os du soldats se brisant sur le coup. Trois autres Chasseurs sortirent des décombre et l’un deux écrasa contre un mur un autre soldat qui n’avait pas eu le temps de fuir.
Notre réponse fût immédiate. Nous ouvrîmes le feu avec nos fusils sur les quatre monstrueuses créatures. Ils se ramassèrent sur eux-même , les balles ricochant contre leur colossales armures. L’un d’eux commença à charger son canon à combustible.
-Il va faire feu ! M’écrais-je. Ne restez pas planter devant et encerclez-les ! Tirez sur leur partis vulnérables !
Je rechargea mon arme et commença à leur tirer dans la tête. Six rafales de balles en plein sur leur casque ne les firent même pas trembler. Un Hunter donna un nouveau coup d’épaule sur un Marines qui s’étais approché de trop près. Un autre Chasseur ouvrit le feu et une colonne horizontale de plasma s’abattit sur un groupe de sept ODST, les brûlants instantanément.
-Ça se présente mal ! Pensais-je. Taylor, envois leur la sauce !
-A vos ordres !
Il pressa le déclencheur explosif de deux grenades, puis les envoya entre les pattes d’un des gros covenants. Deux explosions simultanées détonèrent sous l’entrejambe du Hunter. Ce dernier tituba et je profita de l’occasion pour l’achever. Je me releva, passa près d’un Marines et contourna les trois autres Chasseurs. Je m’agrippa au dos du quatrième et saisit mon M-6D. Je tira tout un chargeur dans la partie non-protégé de son corps. Du sang orange et gluant gicla, et avant que le covenant ne tombe, je sauta puis fit une roulade. Le compagnon du Hunter mort hurla de colère et se jeta sur moi. D’un coup de bouclier, il m’envoya droit contre une parois métallique. Je serra les dents, le coup était très puissant. J’eu à peine eu le temps de me relever que le Chasseur m’écrasa contre le mur ! J’étais totalement bloqué et le covenant exerçais une pression de plus en plus forte contre mon bouclier énergétique. Si je ne faisais rien j’allais me faire broyer comme une allumette. Le mastodonte ne pensais plus qu’à m’aplatir contre la paroi en brisant mon armure et mon bouclier se déchargeais rapidement. Je parvins à saisir une de mes grenades de la main gauche et en un éclair, l’enfonça dans la parti charnue de son cou. L’Hunter relâcha sa prise, portant la main sous sa tête. Les pieds à nouveau au sol, je me jeta sur le côté et la grenade explosa, faisant sauter la tête du Hunter comme un bouchon et explosant le haut de son corps, le sang éclaboussant les murs.
Je m’appuya sur une jambe et vis un troisième Chasseurs s’effondrer à terre, criblé de balle. Le dernier covenant restait sur place, entouré par une dizaine de Marines encore valide. Le soldat dans le dos du Hunter vida son chargeur, touchant les parties fragiles du covenant. Ce dernier gémit et se retourna pour porter un coup au soldat. Mais a peine retourné, les autres ODST en profitèrent pour tirer à leur tour. L’Hunter tomba sur les fesses, le dos en avant puis mourut.
-Drôle de position pour mourir ! Dit Taylor, haletant. Ça va Piccoli ?
-Je vais bien. La dernière fois que j’ai été heurté au corps à corps, c’était pendant la capture du croiseur ennemis. Tu t’en souviens tu étais là quand ce gros babouin m’a pété trois côtes !
-Oui ça je m’en souviens ! (il retira son casque et sortis un cigare de sa poche avant de l’allumé)
-Je pense pas que tu auras le temps pour ça ! Remarquais-je. On continue tout de suite mais avant, je veux un rapport de la situation, savoir combien il y a de blessés.
-A vos ordres.
Il tourna les talons et se dirigea vers les autres ODST. Je rechargea mes armes et partis vers le toubib, dans l’autre hangar, en ayant pris soin de garder l’issus vers le dock par deux Marines. Je longea le couloir et vis le toubib en compagnie du petit Grunt survivant.
-Qu’est ce que vous faites avec lui ? Demandais-je. Je ne veux pas qu’il s’approche de nous !
-Rhôô aller chef ! Dit le médecin du groupe. C’est moi qui lui ai demandé de m’aider. Les autres Marines sont tous à l’arrière et je suis seul à m’occuper des blessés. Il se débrouille bien cet insecte.
-Mouais, mais je ne veux pas qu’il s’approche de nous. On sait jamais. Il a dit quelque chose ?
-Oui, d’après ce que j’ai compris avec mon logiciel, il faisait parti du petit groupe de cadavre, dans le couloir avant le premier hangar. Les covenants qui se trouvaient dans l’entrepôt avait cru que c’était des humains qui s’approchaient et dans la précipitation, il les ont tous abattu, sauf un. Lui, car il se sont rendus compte trop tard de leur erreur.
-Il a une chance incommensurable celui-là ! Bon, Cervantès, je veux que tu aille me chercher cent hommes de plus, nous allons dans la salle suivante.
-Bien Major !
Il courut à l’autre bout du couloir, puis une centaine de Marines supplémentaire s’approchèrent. Taylor s’approcha également.
-Major, nous avons vingt morts et dix-sept blessés de l’autre côté. Les Hunters ont fait du dégâts.
-C’est plus que prévus ça… Soupirais-je. Bon avec nous et eux, nous sommes…cent quinze. Ça devrait être suffisant pour le passage des docks.
-Mon Major, je viens d’être prévenus par radio qu’un équipe de la ThunderStorm va nous rejoindre ! Il sont vingt cinq Major !
-Qu’il se place derrière notre groupe de tête lorsqu’ils arriveront !
-Bien Major.
-Alors on continue ! En route !
Le deuxième hangar fut lentement traversé par tout les hommes, en raison des innombrables décombres qui barrèrent la route. La porte du prochain sas s’ouvrit et un nouveau couloir apparut.
-Il y a encore un million de trucs qui pourraient tout faire foirer lamentablement ! Grognais-je.
-Chef, une nouvelle transmission de l’Etat-Major ! Dit l’opérateur radio.
J’ouvris la liaison sécurisé et une voix rauque me parla :
-Alors, qu’est ce que foutez , bordel ? On va pas attendre que les abricots poussent sur les murs ! Défoncez-moi cette enceinte et niquez-moi ce con d’Elite qu’on en finisse !
Je donna mon approbation.
-C’étais qui, chef ? Demanda Taylor.
-Le Maréchal…il veut que je sodomise le Général Covenant… Dis-je, l’air complètement blasé.
bon je vous le dis tout de suite, mon rapport ne fait plus 55 pages. C´est trop long et chiant à lire. Alors j´ai effacé plein de truc franchement inutile. La prochaine fois je les ferais moins long mes rapports. 30 pages me semblent être l´idéal.
1538 heures, 20 juin 2556 (Calendrier militaire) Système Sol, QG Imbrium, Bloc Terre.
La porte s’ouvrit, dévoilant un immense docker ou était aligné des centaines de vaisseaux de largage « Pélican » et « Albatros ».
-Attention les gars ! Conseillais-je. On regarde en haut, en bas et dans les coins ! Soyez attentif ! Nellis, Raiven, passer devant !
Les deux Marines s’engagèrent sur les larges passerelles. Soudain, au bout de dix mètres et après avoir rapidement jeté un coup d’œil à droite, il se mirent à sprinter vers le renfoncement du mur en face. Plusieurs salves de tir groupés touchèrent leur anciennes positions. Je m’arrêta net dans ma progression. Les deux Marines du fond me firent quelques signes.
-Ils disent qu’il y a deux canon fixe Shade à droite. Vingt mètres au dessus, quinze à gauche. Dit Andersen. Les hommes de la ThunderStorm ne sont pas encore là ! Alors qu’est ce qu’on fait ?
-Vous avez assez de grenades fumigènes ? Demandais-je.
-Oui mais…
-Parfait ! Nous allons en lancer sur toute la longueur de la passerelle et je…
-Chef, le peloton de la ThunderStorm est arrivé !
-Génial, appelé leur sapeurs immédiatement ! Vous autres, préparez-vous à canarder cette position !
Deux hommes munie de lance-roquette arrivèrent.
-Soldats, il y a deux tourelles fixes, faites-les rôtir ! Attention, feu !
Moi et quatre Marines tirèrent sur la position de covenant, inaccessible pour nous. Les deux soldat de la Thunder s’engagèrent sur la passerelle et en moins de trois secondes, firent feu avec leur JackHammer. Quatre roquettes touchèrent la position surélevé covenant, détruisant leur balcon blindé.
-Yesss !
-Ouais ! Beau tirs Marines !
Nous franchissions le dock sans problème jusqu´à ce que…
-Tir par en dessous ! Tout le monde à terre ! Les cents quinze hommes se mirent à couvert. En dessous, sur une autre passerelle perpendiculaire, ce trouvait plusieurs centaines de Grunts, de Jackals et d’Elites. Ils fesaient tous feu en dessous de notre positions.
-Il vont faire fondre le pont s’il continue de tirer ! Cria Andersen.
-Rocketmen ! Faites-feu sur l’ennemis ! Ordonnais-je.
Les deux hommes de la Thunder ouvrirent le feu, tuant une trentaine de covenants regroupés.
-Attendez ! Ce bruit ! C’est…
A ce moment, une vingtaine de Drones surgirent et emportèrent les deux hommes aux lance-roquettes. Il les lâchèrent au-dessus du vide et firent une chute de plus de trois cents mètres.
-Ouvrez le feu ! Hurlais-je. Lancer des grenades en bas !
Les Marines tirèrent sur les Drones, ces derniers emportant de temps en temps un soldat avant de le lâcher.
-Ils sont putain de rapides ces cafards, Major !
-Exterminez-les à tout prix ! Ordonnais-je.
Mon bouclier reçus six tirs de plasma et grésilla. Je pris mes deux dernière grenades et les lâcha sur les covenant en contre-bas. Je me coucha aussitôt au sol et un tir de plasma chargé me frôla. L’air chaud frémit autour de moi. Deux explosions retentirent et trois Elites munit de propulseur dorsaux apparurent. Je saisis mon fusil de combat et tira dans le tas, faisant des pas de côté pour évité leur salves. Au bout de quelques seconde, mon arme émis un « clac ». Le chargeur était vide et je passa directement à mon fusil de sniper S2-AM. Je m’accroupis et le dernier Elite qui n’a pas succombé sous mes balles se cacha dans un recoins en hauteur. Je visa sa position et un bout de son propulseur dorsal dépassa du mur. Je tira dessus, et dans une petite explosion, l’Elite tomba dans les profondeur de la base. Un tir de sniper toucha le Marines à ma gauche en pleine tête. Immédiatement, j’aperçus l’origine du tir et deux snipers Jackals tirèrent une nouvelle salves chacun. Un autre ODST fût touché au bras qui s’arracha du reste du corps. Le soldat hurla de douleur et tomba au sol. Je senti une pression contre mon dos : un Drone. D’un revers de la main, je lui frappa la tête et l’insecte fit un vol plané de dix mètres. Je tira une balle de sniper dans l’abdomen des deux rapaces.
Je saisis à nouveau mon BR et le rechargea. Il ne me restait plus que trois chargeurs. Je recommença à tirer sur les covenants, je tua encore une dizaine et je rechargea à nouveau. Mais un bruit particulier me fis agir d’instinct. J’ouvris une liaison COM.
-Marines ! Franchissez la passerelle maintenant ! Le pont va céder ! Aller, foncer vers le sas ! Hurlais-je.
Je pris mes jambes à mon cou, tout les autres hommes franchissant le pont. Je connecta ma liaison avec tout les autres membres de l’équipe.
-Toubib ! Ramenez-vous avez les blessé et le reste de l’équipe ! Vite ou il sera trop tard !
-Bien reçus, Major ! Attention tout le monde, préparez-vous à…(je coupa la liaison)
Les cents hommes franchirent la passerelle et les quatre cents autre arrivèrent. La porte d’accès ou je me trouvais était assez large pour nous permettre de passer en force. Le petit Grunt et le toubib passèrent eux aussi.
-Putain toubib vous gardez encore ce con de grognard avec vous ? Grogna Taylor.
Les blessés eu aussi furent acheminé en sûreté. Il ne restait plus qu’un dizaine de Marines. Je fis signe d’avancer vers nous mais le plasma ayant trop rongé le métal de la passerelle, cette dernière céda sous le poids des hommes et ils tombèrent tous. Le pont fracturé s’écrasa sur celui du dessous, encore remplis de covenant et céda à son tours. Ils tombèrent dans un fracas métallique, de cris et de tirs de fusils.
-Et merde, j’aurais jamais dû attendre si longtemps ! Dis-je.
-Aller chef, on continue, on est presque à l’objectif ! On pleurera leur mort après !
Il a raison, c’est pas le moment de pleurer ! La porte de l’enceinte est toute proche, et une fois la cible éliminé, on rentrera tous chez nous !
Nous avancions, tous ensemble cette fois-ci, NightRat et ThunderStorm ensemble, vers l’enceinte de la porte.
-Il devrait y avoir un poste de contrôle qui commande l’ouverture des portes là-bas ! Comme ça les autres escouades pourront pénétré dans cette partie de la base ! Andersen, avec soixante hommes, je veux que tu te rende là-bas et que tu ouvre les porte principale du dock !
-Très bien, chef !
Il pris sous son commandement une soixantaine de Marines et, après nous avoir distancé, disparus lui et ses hommes dans un carrefour. Quand à nous, nous avions continué dans les innombrables couloirs qui serpentent ce niveau du QG.
En tête, j’ouvris enfin la dernière porte qui menait à destination. Dans un sifflement, la porte super-blindée de l’enceinte d’Imbrium apparut. Elle faisait plus de dix mètre de haut sur dix de large et abritait l’une des salles de commandement les plus modernes jamais conçus par des mains humaines. Le général covenant se trouvait là, patientant et attendant que la mort vienne prendre son âme.
Deux passages était situé de part et d’autre de la porte, toutes relié par d’imposantes passerelles. Ces dernières acheminaient vers d’autre sas situés de tout côté du dock pressurisé. Il fallait donc être prudent et sécuriser tout les accès possible. Il y avait un autre problème : cette zone contient un dizaine de balcon en hauteur et l’ennemis peut surgir de cet endroit n’importe quand te attaquer toute nos positions en dessous.
-C’est droit devant ! Amenez les hommes de la section ThunderStorm par ici !
Le chef de leur groupe s’amena vers moi.
-Je vous expose la situation : (je m’accroupis et le Leader du groupe Thunder fit de même) la porte principale est verrouillée. Même si le générateur est déconnecté, il faudra détruire quatre verrous situé tout autour de la porte. J’attend de vos hommes qu’il creuse le béton, qu’ils place des charges lourdes et fassent exploser ces verrous ! Et là seulement, le blocage magnétique cédera !
-Bien compris ! Me dit-il. (Il retourna vers ses hommes)
-Taylor, prend autant d’homme qu’il faudra pour sécurisé tout les accès de ses passerelles !
-A vos ordres Major !
Il parla au hommes de ma section et ces derniers prirent places à chaque endroits stratégiques de la zone. Puis il vint me voir.
-Alors « Pied-Agile », quel est la stratégie d’entré ?
-Et bien je crois que je vais passer par la porte principale.
Il me regarda en secouant la tête.
-Culotté. Idiot mais culotté ! Puis il se retourna et partis riant, ce qui me fis sourire.
-Alala…vivement que ça se finisse tout ça ! Dis-je. Hampton ! Vous prenez la première mitrailleuse et vous me la mettez en face de la porte avec une rotation à 180° ! Je veux aussi que vous établissiez une zone d’accueil pour les blessés dans les couloirs !
-A vos ordres, chef !
A ce moment là, sur tout les balcons et vers la porte d’accès de droite, des covenants arrivèrent en masse, pour une attaque surprise.
-A couvert ! Eloigné les blessés ! Hampton, faites feu avec la mitrailleuse !
Je pris mon sniper et pendant que tout les soldats se mirent à couvert et ouvrirent le feu, je visa les sniper Jackals en les abattant un par un.
-Amenez les explosif et le matériel de perçage ! Vite ! Ordonnais-je.
Des hommes, chargé de C-12 et de perceuse à grand forêts, arrivèrent en courant et commencèrent à ce mettre au travail. Leur Leader s’approcha de moi.
-Major, ça risque de nous prendre beaucoup de temps pour percer tout ça !
-Prenez le temps qu’il faut mais faites-moi le plaisir de faire sauter ses verrous !
-Oui, chef !
Je tira à nouveau, mais il en arrivait de plus en plus. J’ouvris une liaison COM vers les autres escouades.
-Commandant, que ce passe t-il ? Pourquoi est ce que toute les forces ennemis nous tombe dessus ?
-Vous êtes déjà à la porte ? Ouvrez-nous ! Nous vous rejoingnons tout de suite fiston ! Pour ce qui est des covenants, on en a tué un sacré nombre de notre côté, mais ils se sont rassemblés vers le centre !
-J’ai déjà envoyé un groupe pour vous permettre l’accès, mon Commandant !
-Oui ça y est, la porte est ouverte ! Nous arrivons de suite !
Une autre transmission se brancha sur mon interCOM.
-Chef, c’est Andersen, mission accomplis nous avons…
-Je sais soldat, je viens de l’apprendre et (je me baissa pour éviter un tir de sniper) ramenez vos fesses ici ! ça chauffe pour nous !
Je tira à nouveau deux balles et rechargea.
-Major ! Cria Taylor. Il y a toute une section en face de nous! Il viennent en force !
-Chef ! Cria un autre soldat vers l’accès gauche. Ils tentent une percée ici aussi !
-Merde ! Ils tentent de nous contourné par les flancs ! Tenez coûte que coûte ! Ordonnais-je.
Un nouveau canon fixe Shade tira sur un des balcons protégé en hauteur. Ses tirs toucha plusieurs Marines qui tombèrent au sol. Deux roquettes, puis dix, frappèrent le balcon retranché. Le mur sauta en une énorme explosion, projetant des débris dans toute les directions.
-Rocketmen à vôtre service, Major !
Je fis un signe de tête. Les hommes de mon groupe tirèrent avec leurs snipers, échangèrent des tirs. La bataille pris une plus grande ampleur. Une des passerelles s’effondra un peu plus loin, suite à l’explosion de quelques grenades à plasma.
Je remarqua qu’une des passerelles menait à l’un des balcons infesté d’ennemis. J’y vais.
-Carpazo, Schmitt, Stanley, Christie, Jackson, Nellis et Glavis, avec moi ! On va faire taire cette position là-bas ! (Je désigna le balcon)
-Bien reçus ! On va les plomber Major ! S’exclama Christie, une dure à cuire.
Je m’élança, sortant mon BR et commença à tirer sur le balcon. Le jeune Schmitt lança une grenade par l’ouverture et cette dernière émit un « bang » sourd. Du sang gicla un peu partout. Les ODST m’accompagnant tirèrent dans le tas eux aussi. Un Elite surgit mais nous l’avions fourrer comme une dinde de Noël avec du 7 mm, son bouclier n’a pas tenus deux secondes.
J’élimina encore deux autres rapaces quand une communication s’ouvrit dans mon interCOM. C’était Taylor et Andersen. Ce dernier avait enfin rejoins notre zone avec son groupe.
-Major, un nouveau Shade nous massacre ! Laissez moi l’allumer par le flanc droit !
-Moi aussi ! Dit Andersen.
-Non Caporal ! Restez ici ! Taylor, autorisation accordé !
-Bien reçus.
Je pris place sur le balcon pratiquement détruit. La vue était générale. Les hommes de la ThunderStorm tentaient désespérément de trouer le béton armé pour y insérer des charges de C-12. Les charges situé en hauteur aillaient leur donné du fil à retordre donc du temps. Les hommes blessés étaient en zone sécurisé mais le toubib allait vite être débordé, les ODST étant de plus en plus nombreux à les rejoindre. Taylor, accompagné par une vingtaine d’hommes, prenaient d’assaut une position covenant avec un canon fixe. Et de part et d’autre, ce trouvait plusieurs groupe isolé en train de faire feu sur l’ennemis en hauteur. Au loin, une importante masse de soldat s’approchèrent par l’axe sécurisé des blessés : les hommes du Commandant Bell de la FireWave.
-On redescend ! On rejoins nos hommes ! Dis-je aux soldats près de moi.
Un bruit familier résonna dans mon système audio et un Pélican surgit de la porte principale du dock, les ailes chargé de paniers à roquettes. Il ouvrit le feu sur le premier balcon bourré de covenant. Les roquettes de 58mm touchèrent la position et tout vola en morceaux. Puis le dropship pointa ses armes sur les trois autres balcons et à nouveau, envoya une salve de roquettes droit sur l’ennemis. La tourelle avant du vaisseau tirait également sur quelques unité covenant à découvert.
-ça va nous donner un temps de répit pour quelques temps ! Dis-je, soulagé.
1800 heures, 20 juin 2556 (Calendrier militaire) Système Sol, QG Imbrium, Bloc Terre.
Les heures sont passées, et la contre-attaque covenant ne se fit point attendre. Il y a au moins une centaine de blessés et plus de quarante morts. La majeure parti de la base est contrôlé et le groupe de générateur va être hors-service d’un moment à l’autre.
Le Commandant Bell à été aussi d’une aide précieuse et les hommes de la ThunderWave n’ont pas chômés.
Un Phantom de la flotte covenant avait miraculeusement réussi à pénétré à l’intérieur de la base par les sas d’accès principaux et avait rejoins notre zone. Il fût accueillit par une dizaine de roquettes et un Pélican en soutien. L’appareil covenant plongea dans l’obscurité des profondeur de la base avant d’exploser dans un flash bleu argenté.
Mais les covenants continuaient de nous attaqués de toute part, a croire que les 90 000 fantassins nous tombent tous dessus en même temps. Mais nous avions l’avantage du terrain désormais. Les balcons détruits, ils ne pouvaient venir que par de grandes passerelles en ligne droite. Nos hommes étaient posté à tous les recoins, à tous les carrefours, les pods de munitions covenant qui traînaient par-ci par-là ont été récupérés et des caisses de matériel de l’UNSC ont été acheminé. Quand à Taylor, il s’est sortit indemne du petit assaut qu’il a donné, ayant quand même échappé à la mort de peu. Un tir de plasma chargé lui avait frôlé le casque. Un coup direct et il serait mort. Au milieu d’un déluge de balle, d’explosions, de plasma et du vacarmes que produisait les perforatrices géante, un soldat commandait les opérations. Ils marchait dans son armure Mark VII, recevant de multiples rapports de la part de ses soldats.
-Major ! Fit un soldat. Les hommes au bout de couloir numéro cinq, ils ne s’en sorte pas la dedans ! Ils faut qu’il se replis vers la zone d’accès numéro trois !
-Accordé ! Répondis-je. Mais je veux quinze hommes de plus vers leur nouvelle position en renfort !
-Bien Major ! (Le soldat fit aussitôt demi-tour)
-Andersen ! (il s’approcha) je veux un rapport sur l’état des munitions, je pense que l’on va commencé à en manquer d’ici peu ! Ramassez aussi tout ce que vous pouvez, tout ce qui tire, tout ce qui est armé, tout ce qui peu tuer !
-A vos ordres, Major !
Le soldat commença à faire son inspection. D’un rapide mouvement, j’esquivait une rafale de plasma qui venait dans ma direction. Je répliqua avec deux tirs de sniper, mon BR-55 n’ayant plus de munitions. Le Jackals au loin eu la tête explosé par ma balle perforante.
-Bill ! Appelais-je. Les trous sont percés ?
-Oui major c’est fini, ont commence par insérer les charges ! Cria-t-il à l’autre bout de la zone.
Un micro explosion secoua tout le secteur. Je m’accrocha à une rambarde.
-Oh, merde ! Bill ! Dit leur de faire attention!
-J’arrête pas de leur dire ! J’arrête pas ! Faites gaffe en dessous !
Le C-12 était en train d’être placé, les verrous secondaire bientôt sectionnés, la fin de l’assaut était proche. Je me dirigea vers les blessés, dans un couloir gardé par tout un peloton de Marines.
Les hommes invalides étaient transporté dans des civières puis laissé dans un coin en attendant les soins. Certains étaient sous perfusion et leur cas s’aggravait. Un second toubib vint assisté le premier, mais c’était insuffisant. Je donna l’ordre à trois ODST de leur venir en aide. Je m’approcha du toubib de ma section. Il avait l’air épuisé :
-Donne lui plus de mousse biochimique ! Sa combinaison ne lui en fournit pas assez !
-ça se passe comment ? Lui demandais-je.
-Dans l’ensemble, j’ai vu pire, mais je manque de matériel approprié. Certain ici ont besoin d’être emmenez en soins intensif d’urgence sur Terre ! Et on ne peut pas pour l’instant revenir en arrière, on m’a signalé qu’un groupe de covies s’était intercalé dans le premier hangar ! Les hommes du Commandant sont en train de s’en charger !
-Ok et est ce que…(un bruit à ma droite m’intrigua. C’était le petit Grunt qui était en train de trifouiller dans une caisse médicale)
-L’enceinte va être bientôt ouverte ?
-Oui ça va se faire dans quelques minutes. Oui donc, est ce que…
-Major ! Coupa Taylor. On vient de me signaller que les attaques covenants sont en train de cesser!
-ça veut dire qu’il n’y en a plus ! Parfait ! (un contact radio se connecta à mon interCOM)
-Chef Tripp ! Le noyaux est désaccouplé des générateurs ! Le réacteur auxiliaire va sauté ! Accrochez-vous !
Je pris une profonde inspiration et ouvrit une communication avec tout les hommes de mon groupe d’assault.