Bonjour, bonsoir à tous ! =)
Voilà une fiction sur ce jeu qu'est Shadow of the Colossus, j'ai longuement hésité à écrire une fiction sur un jeu vidéo, ce n'est pas vraiment mon point fort mais j'ai quand même essayé.
J'espère que vous apprécierez ce début qui est, je l'avoue, très court et j'en suis désolé mais la suite ne tardera pas. (enfin je vais essayer
Et merci de me donner vos avis, de me dire si j'ai fait des fautes ... etc ...
Bonne lecture à tous !
Chapitre I
L’être humain est fait pour ne vivre qu’une seule et unique fois, que cet être soit une femme ou un homme, que cet être soit un jeune enfant ou un vieil homme. Dieu reprend la vie à chacun de nous, peu importe les circonstances de notre mort, même si le sacrifice ne justifie pas la mort…
Cette jeune femme, les croyances ont eu raison d’elle, parce que la noirceur de ses cheveux et de ses yeux est égale aux ténèbres de l’Enfer. Elle a été sacrifiée pour tenter d’apaiser le malheur qui est sur le point de s’abattre sur notre village. Cette jeune femme, sa main m’était promise, nous devions vivre ensemble heureux jusqu’à la mort mais le destin n’a pas voulu m’accorder ce bonheur si simple pourtant.
Ma douce moitié me manque, ce chagrin pourrait bien me mener seul jusqu’à la mort mais si le destin a décidé de me donner une vie différente des autres alors je ne sombrerai pas aussi simplement que les autres.
Je me rappelle de vieilles histoires, des histoires que l’Ancien du village me contait lorsque j’étais enfant. Je ne parle pas là d’histoires de réincarnation mais de résurrection. Je me souviens de seize immenses et magnifiques idoles de pierre, je me rappelle aussi d’une terre, une terre maudite et interdite. Il y avait aussi une épée dans cette histoire, la clé de de ces terres, une épée dont le forgeur est mon village, enfin, seulement le groupe de shaman dont l’Ancien est le maître. C’est lui qui assure la protection de l’épée, je l’entends tous les soirs faire sa prière avant de dormir. Il demande à Dieu le pardon pour avoir créé cette épée…mais je dois avouer que je n’y ai pas vraiment prêté attention, l’unique chose que je retiens c’est cette phrase qui résonne en moi, lorsque je pars rejoindre Morphée.
« La clé de ces terres … »
Quand j’y repense, mon cœur s’emballe, mes nuits deviennent perturbées, le goût de la nourriture m’est fade, le rire vient difficilement, trop difficilement pour que cela soit vivable…je dois agir ou les ténèbres viendront me caresser et me tenter…
Très sympa à lire
Continue comme ça
Chapitre II
Au crépuscule, alors que tout le monde était rentré bien au chaud dans sa hutte, je sortis de la mienne. Je partis rejoindre l’autel où avait eu lieu le sacrifice de ma douce moitié, la soirée semblait calme et le ciel complètement dégagé, les étoiles éclairaient mon chemin, elles étaient toutes magnifiques mais une seule m’intéressait, celle que j’allais chercher sur l’autel, je désirais plus que tout lui redonner sa flamme, je voulais qu’elle continue à éclairer ma vie …
Je la trouvais, allongée sur un lit de pierre, une légère brise d’air fit voler ses cheveux, elle était vêtue seulement d’une robe blanche, une longue robe blanche qui s’arrêtait à ses pieds nus, je ralentis pour l’observer …
Je la pris dans mes bras, son corps était froid, terriblement froid, je la recouvris entièrement avec un drap que j’avais emmené. Je la posais sur Aggro, un cheval noir splendide mais aussi mon seul et unique ami. Nous descendîmes de la montagne dont le sommet abritait l’autel …
Lorsque nous sommes revenus au village l’aurore allait bientôt arriver. J’avais maintenant tout ce qu’il me fallait, l’épée que j’avais réussi à voler à l’Ancien était accrochée autour de moi, j’avais aussi pris un arc et un carquois remplit de flèches au cas où …
Il fallait que je me dépêche, l’Ancien avait caché l’épée dans un endroit secret de sa hutte mais il ne vérifiait pas sa cachette tous les jours, ce qui me donnait une chance d’avoir quelques journées d’avances sur eux avant qu’il ne me rattrape. Je traversais le village en faisant le moins de bruit possible, enfin c’est le cheval qui essaya de faire le moins de bruit possible plutôt.
Nous avions fini de traverser le village, je ne pouvais plus reculer, j’avais volé l’épée ainsi que d’anciens bouts de papiers jaunâtres donnant des informations sur ma quête, dérobé le corps de ma tendre à l’autel.
C’est dans les premiers rayons de soleil que je disparus dans la forêt sans savoir si je reviendrai un jour …
On aurai pu insister un peu plus sur les paroles du récit du chaman grâce à la description de cette histoire dans la cinématique du début
Je pense qu'il faudra aussi insisté sur la route longue et pénible vers les Terres Interdite
Sinon
Merci beaucoup Karvag. ^^
Effectivement je comptais insister lourdement sur ce voyage mais je n'en dis pas plus.
C'est très intéressant. J'aime les longues phrases avec seulement des virgules ce qui donne une belle fluidité au texte, à part dans le passage "ce qui me donnait une chance d’avoir quelques journées d’avances sur eux avant qu’il ne me rattrape." (ç'aurait été mieux : "j'avais alors une chance, etc...") .
Le jeu sur le temps semble aussi réglé.
On attend la suite maintenant !
PS : les papiers jaunâtres vont-ils avoir une importance ? Sinon pourquoi ce détail ?
Les papiers jaunâtres sont là pour rendre le texte crédible car le personnage n'allait pas trouver le chemin des Terres par miracle. Je m'en servirai peut-être comme support pour faire découvrir les Terres avant que Wanda et Aggro n'arrivent là bas.
Chapitre III
Cela faisait maintenant des heures que je marchais, la journée était chaude et ensoleillée mais mon cœur, lui, était pourtant vide et froid, Aggro avançait paisiblement ne désirant presque jamais prendre de pause, sans doute avait-il compris la gravité du problème …
Mon histoire avait donc commencé, je veillais sur ma chère dont le drap abritait son corps mais je n’avais toujours pas retrouvé le sourire, mon sourire, il ne me restait plus que mon arme et mon courage. Mais était-ce bien le courage qui me poussait à croire en de vieilles histoires ? Après tout, ma belle étoile avait péri elle aussi à cause de croyance …
Je réfléchissais à tout cela et bien d’autres choses, tout se mélangeait dans ma tête, je commençais à me perdre ...le début d’une folie qui me mènerait finalement à oublier ma vie, mon ancienne vie qui appartenait au village.
La mélancolie s’installait lors de ce voyage qui commençait à devenir pénible et dur pour mon cheval, de plus la nuit ne tardait pas, ainsi nous nous arrêtions pour quelques heures le temps de se reposer … nous trois. Je ne voulais pas fatiguer le corps de ma belle, même morte, j’éprouvais du respect pour son corps vide.
Pour tuer le temps, je regardais les bouts de papiers dérobés à l’Ancien, l’un représentait une carte avec des indications dont quelques-unes rayées, les autres feuilles étaient tous des textes, parlant de Terres Interdites, de créatures mythiques et inconcevables dans le réel, de seize épreuves dont seul le maître de l’Ancienne Epée pouvait avoir une très mince chance de survivre à chacune d’elles et finalement, d’un Dieu …
« Dieu … » pensais-je
Il y avait bien longtemps que je m’étais fait à l’idée que le seul Dieu qui pouvait exister en ce monde, c’était la conscience de chaque être vivant.
En lisant plus attentivement ce passage sur un possible Dieu existant en ces terres, j’appris qu’il était en fait qu’une ombre se montrant dans la lumière. Qu’était-ce ? Impossible de savoir ce que cela pouvait représenter …
La nuit était tombée et je remarquais qu’Aggro dormait déjà un peu plus loin dans la forêt, je mis du bois dans le feu que j’avais allumé plus tôt et jetais un dernier coup d’œil à celle que j’aime puis me couchais à côté du feu pour m’endormir dans un sommeil léger.
Très bon
Voilà ce que j'aime une histoire narrative, sans trop de dialogue, emplie de mystère et de mélancolie
J'essaye tout simplement d'être le plus fidèle possible au jeu finalement.
Quoi que j'avoue avoir commencé à ajouter ma touche perso', je ne pensais pas que cette fiction me tiendrait tant à coeur en fait. ^^"
Comme quoi tu t'y attaches ^^
Ps : je serai absent du 13 jusqu'à la fin aout je pourrai donc pas te commenter et lire la suite
Au moins, à ton retour tu auras de la lecture. ^^
Chapitre IV
Plusieurs jours étaient passés déjà, je m’enfonçais peu à peu dans un monde, mon monde, celui où je n’avais point besoin de rêver. Je me laissais bercer par la mélodie harmonieuse de la nature, qui lors de mon voyage, n’a jamais cessé de se transformer, si au début de mon périple je traversais des forêts verdoyantes transpercées par les rayons d’un soleil réchauffant, le paysage a changé par la suite. En effet, j’ai eu affaire à une nature plutôt rocailleuse et la Vie se faisait de plus en plus rare au fur et à mesure que j’avançais …
Je revins à cette idée de Dieu, curieux de savoir ce qu’il pouvait représenter en ces terres, je repris le papier qui parlait de lui. J’en appris bien moins que prévu au départ, effectivement, après avoir lu un texte dont l’écriture était difficilement lisible, je sus seulement que cette ombre avait un nom …
« Dormin ? »
Surpris, je repliais les papiers vieillis pour les ranger dans ma besace toute rapiécée, j’aurais préféré avoir des informations plus intéressantes.
Après des heures, des heures et encore des heures de marche sur le dos de mon fidèle compagnon, la pluie s’installa. Je ne comptais plus les heures qui défilèrent n’y même les jours, mes pensées devinrent de moins en moins compliquées mais surtout de plus en plus sombres. Nous arrivâmes dans une plaine, il pleuvait fortement, je gardais contre moi le corps de ma bien aimée pour qu’elle soit le moins trempée possible.
Alors que l’on avançait désespérément sous la pluie, alors que je me vidais peu à peu de toute aptitude mentale … je vis un bâtiment en pierre grise, c’était une longue muraille qui protégée sans doute ce qu’il y avait derrière elle.
J’arrêtais Aggro quelques secondes le temps que je réalise ce que je voyais.
« Alors Emon avait donc raison … »
C’est à ce moment que j’ordonnais à Aggro de partir au galop, sous la pluie, nous étions fatigués de ce voyage, le cheval rassemblait ces dernières forces dans cette course contre le temps car nous savions que le village ne tarderait pas à partir à notre recherche.
Je n’avais plus qu’une idée en tête, rendre la vie à cette jeune femme et vivre la vie que l’on avait tenté de me voler, je me fichais totalement du reste.
Super
Je m'excuse de l’absence, mais j'ai eu des problèmes informatiques... Pouf ! Plus de connexion pendant une bonne semaine :ouin:
Continue, j'aime bien les fics comme ça...
Content que ça te plaise alors ! =)
Moi aussi je posterai ma fic, mais en attendant je souffle un peu...
Chapitre V
La pluie commençait à s’estomper pour laisser place à un soleil réconfortant. Aggro ralentit sa course pour s’arrêter juste devant cette sorte de rempart qui recouvrait très certainement les Terres Interdites. Cet édifice ne recelait qu’une seule et unique entrée, elle n’était pas très large … juste de quoi laisser passer une personne. Je m’y engageais alors, le cœur battant, j’y entrais avec l’espoir d’en ressortir avec une seconde chance de vivre une vie heureuse …
Il y a bien des endroits magnifiques en ce monde, des paysages qui peuvent souvent laisser rêveur …
Pourtant, ce que j’ai vu en arrivant sur ces terres balayait d’un petit coup de vent tout ce que je pouvais imaginer, en effet, un interminable pont joignait l’endroit où j’étais à un temple démesurément grand. A mes pieds se tenaient les Terres Interdites, c’était un paysage grandiose, magnifique et angoissant à la fois, si en dessous du pont, on pouvait voir un désert de sable jaune, j’apercevais aux alentours du temple une forêt qui avait l’air luxuriante.
Je caressais Aggro pour le féliciter de sa détermination à vouloir m’aider, puis lui fis signe d’avancer sur le pont. Ce pont était très étroit, tout comme l’entrée que j’avais emprunté peu avant. Pendant cette traversée très impressionnante, j’observais le paysage, je remarquais alors qu’il n’y avait pas la moindre trace de Vie mis à part quelques oiseaux. Tombait du pont était une très mauvaise idée, en effet, de là où je me trouvais jusqu’en bas, dans ce désert, il y avait un espace de plusieurs dizaines de mètres.
Nous arrivions à l’entrée du temple, les pierres qui constituées ce temple étaient les mêmes que celles du rempart, elles étaient blanches et grisées à la fois, certainement le Temps qui a abîmé ces pierres. Une porte coulissante s’ouvrit par le haut ne demandant plus qu’à me laisser entrer.
« Sait-on déjà que je suis ici ? » pensais-je
Une fois à l’intérieur, la porte se referma derrière moi.
Un très étroit escalier en colimaçon se présenta à moi, tout en bas de cette descente risquée à cheval, se trouvait un bassin d’eau, je sortis de la salle pour entrer dans une autre tout autrement impressionnante. La lumière du jour infiltrait toute la salle, un autel était installé sur une estrade qui donnait directement sur les terres.
J’entrais en tant qu’être minuscule dans cette salle immense, à ce moment je vis de gigantesques statues en pierre, mon aventure allait donc commencer.
Chapitre VI
Je montais l’estrade sur laquelle se trouvait un autel en pierre, il était magnifiquement sculpté, tout comme cette grande pièce, tellement magnifique que l’Homme ne pouvait pas être l’auteur de ce temple. Je descendis ma dulcinée du dos d’Aggro pour la prendre dans mes bras, je me dirigeais alors vers l’autel afin d’y déposer son corps sans âme.
J’enlevais le drap qui la protégeait … son visage était toujours aussi doux qu’avant, je me demandais parfois si ce n’était pas un ange que le ciel m’avait envoyé mais je ne voyais pas pourquoi je méritais cela plutôt qu’un autre …
J’entendis alors Aggro prendre peur, effectivement, des créatures de brumes noires sortaient un à un du sol.
« Des ombres ? Il y aurait plusieurs dieux ? » pensais-je
Je sortis l’Ancienne Epée de son fourreau avec l’espoir de déclencher une réaction auprès des ombres, je pointais la lame vers eux, mon corps tremblait … cette chose qui me prit à la gorge, avais-je peur ?
Je n’avais pas le temps de répondre à cette question car à peine l’épée était pointée vers ces ombres qu’elles disparurent me laissant dans un brouillard de doutes, puis, je vis la lumière venant du ciel, en haut de cette salle se trouvait un trou par lequel venait cette lumière. Je sentis une force qui envahissait la pièce, une force invisible mais pesante sur l’atmosphère de l’endroit, je ne saurais pas dire si cette force était emplie de bonnes ou mauvaises intentions.
J’entendais alors des voix, plusieurs voix qui disaient tous la même chose en même temps, ces voix venaient du trou, de la lumière …
« Vous possédez l’Ancienne Epée ? »
Mes pensées se bousculèrent … était-ce lui ?
Les voix hésitèrent puis reprirent sur un ton plus déçu cette fois-ci.
« Vous êtes donc mortel … »
Je rassemblais mon courage pour lâcher ces quelques mots, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas utilisé ma voix, depuis le début de mon voyage, c’était la première fois que j’entendais des paroles …
« Seriez-vous … Dormin ? » questionnais-je en observant cette lumière radieuse et rassurante
Je ne reçus point de réponse … je repris alors.
« On m’a dit que dans cet endroit, au bout du monde …
Je ne savais toujours pas si j’avais peur mais je me sentais en sécurité et relâchais ma garde.
Il existe un être capable de contrôler les âmes des morts. »
Les voix me répondirent finalement …
« C’est exact. Nous sommes celui que l’on nomme Dormin. »
J’étais donc assuré de parler à la bonne personne … aux bonnes personnes … je ne savais pas vraiment ce qui était vrai et faux.
Je m’approchais d’elle, la femme que j’aime …
« Elle a été sacrifiée car sur son destin pesait une malédiction.
Le cœur serré … je fis ma demande.
Je vous en supplie. Je dois récupérer son âme. »
Des rires se firent entendre, un rire que je ne saurais non plus décrire, il ne me glaçait pas le sang … mais ne me mettait pas en confiance totalement …
« L’âme de cette jeune fille ? Les âmes perdues le sont à jamais … n’est pas le lot des mortels ? »
Je baissais la tête, ma propre âme étant sur le point de sombrer … mais les voix reprirent la parole …
« Pourtant … avec cette épée … l’impossible est à votre portée.
Je relevais la tête reprenant ainsi espoir.
Bien entendu, uniquement si vous accédez à nos demandes. »
J’attendais donc sagement que les voix continuèrent …
« Vous voyez ces idoles le long du mur ? Votre devoir consiste à les détruire … Mais les mains d’un simple mortel ne pourront en venir à bout. »
Comment devais-je m’y prendre pour accomplir cette quête qui m’était pourtant si importante ? La suite des dires de Dormin n’étaient pas communes … vraiment …
« Dans cette région, vivent des colosses qui sont l’incarnation de ces idoles …
Des idoles, des colosses … les papiers que j’avais dérobés ne mentaient donc pas …
Battez ces colosses pour renverser les idoles. »
Il n’était plus question de reculer maintenant, d’un air confiant je répondis sèchement.
« C’est entendu … »
« Mais attention car le prix à payer peut-être lourd. »
Etait-ce l’amour qui m’avait détourné de cette dernière phrase ? Ce qui est sûr, c’est que cette phrase n’était pas des moindres …
Pfiou, j'espère ne pas avoir fait de fautes, j'ai écrie ça dans la soirée et j'fatigue, sinon et bien désolé. x)