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Valhalla vous place aux commandes d’Eivor, un chef de clan Viking venu créer une colonie en Angleterre. Pour faire prospérer celle-ci, il va devoir forger des alliances avec les seigneurs locaux et récupérer des ressources. Cette gestion de la colonie est une sorte de fil rouge dans l’aventure. C’est par le biais de celle-ci que vous allez régulièrement choisir votre prochaine destination de l’histoire principale, puisque oui, on peut parfois choisir l’ordre de sa progression. Vous devrez aussi gérer l’avancée de votre colonie en dépensant des ressources pour construire des bâtiments qui peuvent apporter différents bonus, ou débloquer des échopes. Des quêtes peuvent s’y déclencher, on pourra y rencontrer de nouveaux personnages et y vivre aussi des évènements clés du scénario. Cette colonie est d’ailleurs intégrée au monde ouvert et n’est pas un endroit à part. Ce système se fond très bien dans Assassin’s Creed Valhalla et nous rappelle notamment le domaine d’Assassin’s Creed III, mais dans une forme plus aboutie et intéressante.

Côté histoire, nous devions ici rencontrer deux personnages réputés, en l'occurrence deux fils du célèbre Ragnar : Ivarr et Ubba. Des personnages assez hauts en couleur, surtout Ivarr, qui avaient ici l’intention de destituer le roi de la région pour placer un autre saxon sur le trône. Pendant quelques heures, nous avons donc enchaîné les missions, assez classiques pour du Assassin’s Creed : de l’infiltration, du combat, des choix de dialogues aussi qui peuvent avoir des conséquences à terme. Sans s’avérer brillant en terme de scénario, cette longue séquence a le mérite de bien varier les plaisirs et surtout de proposer une immersion encore très importante, une vraie marque de fabrique de la saga.

Et quand on parle de varier les plaisirs, c’est parce que quelques nouveautés s’invitent dans le titre qui reprend des mécanismes qui étaient absents d’Origins ou d’Odyssey. On a par exemple des zones hostiles ou les gardes vous attaqueront à vue, et vous devrez du coup enfiler votre cape et votre capuche pour la jouer profil bas. La fameuse dissimulation sociale sur un banc ou dans un groupe de moines est également de retour, et étant donné que cet épisode se déroule au moyen-âge y’a donc forcément une petite vibe Assassin’s Creed 1 qui ressort de ces séquences là. On peut aussi noter que gagner des séquences de flyting, qu’on pourrait qualifier de rap contenders de l’époque, permet de monter le charisme de notre personnage et d’ouvrir de nouveaux choix de persuasion dans différentes quêtes. Encore une dimension RPG qui s’ajoute à un titre qui ne manque déjà pas d’arguments en la matière.

Proche d’Origins et Odyssey dans les sensations, Assassin’s Creed Valhalla essaie pourtant de puiser dans les anciens épisodes pour offrir une formule hybride utilisant certaines des mécaniques les plus célèbres de la saga. Le résultat est pour le moment très convaincant, surtout que l’ambiance et l’univers semblent toujours aussi soignés. Il reste moins d’un mois avant de pouvoir essayer la version finale, qui s’annonce prometteuse à plus d’un titre.

Assassin's Creed Valhalla sort le 10 novembre prochain sur PC , PS4 , Xbox One et Xbox Series X , et le 19 novembre prochain sur PS5 .