Ça y est ! L’été est enfin là, et pour fêter l’arrivée des beaux jours, Nadeo sort de son garage une nouvelle version de Trackmania Nations. Il faut dire qu’ils ont raison les p’tits français : Trackmania, ça se picore un peu comme des saucisses apéro depuis des années. Entre amis, ou avec de parfaits inconnus, dans la joie et la bonne humeur.
Script de la vidéo
Dans ce jeu de course arcade où tous les risques sont bons à prendre pour glaner de précieux centièmes, il faut faire preuve de concentration, de dextérité et de sang froid. Chaque virage serré, chaque looping ou chaque bond peut mener à une sortie de piste faisant perdre quelques secondes. Au rayon des timides nouveautés de gameplay, nous notons surtout le fait que le rechargement d’un checkpoint ne casse plus l’élan du véhicule.
Cet épisode se base donc sur les excellente bases de Nations, sorti il y a 14 ans. Nous retrouvons des blocs connus et d’autres inédits. C’est le cas de la surface Ice, semblable à une banquise, sur laquelle la voiture glisse comme s’il s’agissait d’une gigantesque tache d’huile. Une nouveauté qui ne sera peut-être pas au goût de tous. Les blocs Bump, quant à eux, s’amusent avec la physique et proposent des éléments, telle la route bombée, qui obligent une concentration de tous les instants. Les habituels Dirt et Tech continuent d’apporter de la variété et bien évidemment, du fun. Avec les surfaces spéciales donnant accès à des accélérations, à des ralentis ou encore à des arrêts forcés du moteur, les combinaisons sont nombreuses et livrent une bonne dose de défi.
Tous ces blocs, surfaces et éléments de décor se retrouvent dans le fameux éditeur de niveaux qui permet de créer à peu près tout ce que l’on souhaite, simplement. Que ce soit pour produire des circuits, éditer des rediffusions ou repeindre la carrosserie, ce Trackmania offre des outils à la fois puissants et très accessibles.
Mais alors, avons-nous là le Trackmania ultime ? Si au niveau des sensations et de la technique, le soft de Nadeo assure, le contenu de sa campagne, limité à 25 niveaux qui se renouvellent tous les trimestres, fait un peu léger. Nous sommes loin par exemple des 200 pistes de Turbo. Nadeo compte naturellement sur ses mises à jour régulières et sur les créations de la communauté pour assurer l’intérêt sur le long terme, créations mises en avant par l’intermédiaire de différents filtres dans les menus du jeu.
C’est surtout le business model agressif qui vient ternir le tableau. Bien qu’une version totalement gratuite soit disponible pour jouer en solo comme en multi, elle limite l’éditeur de niveaux et la sauvegarde des pistes en rotation tous les trimestres. Elle exclut également certains modes ainsi que les fonctionnalités des clubs. Si vous voulez pousser l’expérience Trackmania un peu plus loin, il faudra vous abonner via diverses formules allant de 10 à 30 euros l’année, avec une option à 60 euros pour trois ans destinée aux plus compétitifs. Au moment où nous écrivons ces lignes, aucune version à acheter définitivement n’est prévue, ce qui pourrait rebuter les consommateurs.
C’est un peu dommage car cette nouvelle édition de Nations est une réussite dans les sensations qu’elle apporte au fil de ses tracés inédits. Le rafraîchissement visuel lui fait du bien, et ses nombreuses options pour jouer en ligne comme en local montrent que Nadeo a été à l’écoute de sa communauté sur de nombreux points.
> Lire notre test de Trackmania (2020)
Trackmania (2020) sortira le 1er juillet 2020 sur PC