Si l’arrivée d’un nouveau Final Fantasy est toujours un véritable événement, celle de Final Fantasy XV a une aura toute particulière : conçu sur les vestiges de Final Fantasy Versus XIII dont le développement avait démarré en 2004, il suscite des attentes absolument démesurées, à un point rarement atteint dans le secteur. Et voilà qu’aujourd’hui tombe le verdict.
On peut assurément parler d’une pression démente sur les épaules du studio BD2 de Square Enix. Après 12 années de développement et une production reprise pratiquement de zéro début 2013, Final Fantasy XV est sans aucun doute l’un des titres les plus coûteux de tous les temps. Le titre véhicule non seulement le futur de la série, mais aussi le futur de l’éditeur qui aurait du mal à se remettre d’un échec cuisant de sa pépite. Mais de cela, les joueurs n’ont que faire. Ces derniers ne veulent qu’une chose : une aventure grandiose synonyme de dépaysement, de combats épiques, de scènes touchantes et de paradis visuel. Arrêtons dès ici le suspense, FFXV possède tous ces atouts avec un effet Kiss Cool supplémentaire : la prise de risque.
Près d'un an et demi après sa sortie, Final Fantasy XV s'offre une nouvelle version vendue sous deux formes. L'édition royale comprend ainsi le jeu, le Season Pass et quelques nouveautés. De son côté, le pack royal - vendu moins cher - ne propose que les nouveautés de cette édition et nécessite donc d'acquérir le jeu de base et le Season Pass séparément, si vous souhaitez vous procurer ce dernier.
- Notre test du 1er DLC solo : Episode Gladiolus
- Notre test du 2nd DLC solo : Episode Prompto
- Notre test du 3e DLC solo : Episode Ignis
- Notre test du DLC multijoueurs : Frères d'Armes
Parmi les nouveautés du pack royal figure le bateau royal, qui vous permet désormais d'avoir un accès libre à la mer. Nouveaux points de pêche, nouvelles recettes et emplacements propices à la photo seront évidemment de la partie. Cette nouvelle fonctionnalité vous permet surtout de faire une bien jolie rencontre en mer à l'aide d'une quête. Côté déplacements, la Regalia Type-D qui offre un accès tout-terrain à la map est toujours de la partie. Elle s'obtient toutefois via une nouvelle quête préliminaire et peut désormais bénéficier d'améliorations. Enfin, l'équipement accueille lui aussi un petit nouveau avec l'arsenal fantôme suprême, qui se débloque en récupérant l'accessoire de la marque du roi légitime.
Les deux ajouts majeurs de l'extension restent tout de même la possibilité d'utiliser la vue subjective d'une part, et la refonte des ruines d'Insomnia d'autre part. Le premier offre un point de vue certes différent, mais s'avère incompatible avec le dynamisme des combats et reste donc plus intéressant pour apprécier les paysages d'Eos que pour une utilisation sur le long terme. En revanche, le deuxième ajout s'avère déjà bien plus convaincant puisqu'il nous offre de jolis combats de boss (Cerberus ou The Mystic notamment), gonflant l'intérêt d'un chapitre 14 qui pouvait à l'origine nous laisser sur notre faim. Les quelques ajouts de cinématiques achèvent de compléter une narration qui n'a cessé d'être retouchée depuis le lancement du jeu.
Si son contenu n'est pas foncièrement inintéressant, ce nouveau pack manque de cohérence globale et semble plus taillé pour les joueurs découvrant le titre via l'édition royale qu'à ceux l'ayant déjà exploré de fond en comble. À moins que ces derniers ne souhaitent relancer le chapitre 14, plus complet et bien mieux conçu sous cette forme que dans sa version originale, ils n'y verront donc qu'un patchwork de nouveautés sympathiques, néanmoins tout à fait dispensables.
Final Fantasy XV : Les nouveautés de l'édition royale
Ce test a été réalisé sur PS4 Pro. Si nous n'avons pas pu tester la version Xbox One pour le moment, on peut déjà confirmer que la version PlayStation 4 normale est un petit peu en dessous au niveau des performances. Si cela ne change rien au travail artistique, certains effets sont moins poussés et le clipping s'avère plus présent. On note aussi quelques petits problèmes de framerate, légers. Selon l'importance que vous portez à ses points, vous pouvez considérer que le jeu a 17 dans sa version PS4.
Un univers saisissant
Dès son entame, Final Fantasy XV fait différemment. On y joue le prince Noctis, accompagné de ses trois meilleurs potes qui font partie de la Garde Royale. Notre père, le Roi Regis, plus solennel qu’à l’accoutumée, nous donne ses derniers conseils avant un voyage qui sera beaucoup plus long que prévu. Alors que « Noct » part initialement à la rencontre de Lunafreya, grande Oracle et amie d’enfance avec laquelle il doit se marier pour des raisons politiques, le chaos prend forme via l’attaque d’Insomnia par l’Empire Niflheim. Tenu pour mort et sans un sou en poche, Noctis va alors entreprendre une longue quête initiatique pour tenir la place que lui prédit son sang royal.
Voilà donc comment démarre FFXV. C’est à peu près tout ce que je peux vous dire sans trop spoiler (tout cela était expliqué dans les trailers) et comme je suis gentil, je n’ai pas l’intention de vous en dire plus histoire de ne pas vous gâcher les surprises qui vous attendent. Ce qui est sûr, c’est que dès le début de l’aventure, vous vous retrouvez dans un environnement ouvert, le monde d’Eos, avec une voiture royale pour le visiter. Nommé Regalia, ce véhicule de classe vous suivra pendant toute l’épopée et sa conduite semi-automatique (elle suit les routes, vous choisissez les directions) vous laissera l’occasion de contempler l’incroyable univers qui s’offre à vous. C’est simple, d’un point de vue strictement artistique, Final Fantasy XV offre sans aucun doute les meilleurs panoramas qu’un monde ouvert ait pu nous offrir. La distance d’affichage est hallucinante, le relief est varié et le tout est criant de vérité. De la plage à la montagne en passant par le désert, la zone du cratère ou les quelques régions vallonnées du sud, on en prend plein les mirettes, notamment grâce à des effets de lumière à couper le souffle et une gestion dynamique du temps et de la météo. Techniquement, le titre tient la route, même si on peut noter une certaine dose d’aliasing (notamment sur les cheveux des personnages) et un petit peu de clipping.
Visite de la ville d'Altissia et partie de flipper
Ne pas se balader les bras ballants
En terme de surface, Final Fantasy XV voit grand puisqu’il vous faudra entre 10 et 15 minutes en Regalia pour aller d’un bout à l’autre d’une diagonale, du moins en ligne droite. Mais contrairement à un GTA par exemple, les routes ne constituent qu’une petite partie de la surface globale et si vous voulez traverser plaines, forêts et montagnes, il faudra partir à pied ou à dos de chocobo. Bonne chose, FFXV fait partie de ces jeux qui récompensent l’exploration. Sachez aussi que de nombreuses micro-localités sont dispersées sur le territoire et que ces endroits vous permettent d’acheter des armes, mais aussi et surtout de découvrir de nouvelles quêtes, indispensables à la prospérité de votre porte-monnaie. Ses quêtes peuvent être rangées en deux catégories : les quêtes de chasse vont demandent généralement d’aller tuer des ennemis à un point précis afin d’obtenir gils (la monnaie du jeu) et récompenses. Simples à comprendre, elles vous permettent parfois de découvrir des zones que vous n’aviez pas pensé à visiter. Ces quêtes de chasse fonctionnent via un système de rangs qui vous débloquent de nouvelles quêtes plus difficiles, mais mieux payées. L’autre type de quête pourrait être appelé quêtes de NPC : Parfois, un point d’interrogation apparaît au-dessus de la tête de certains individus (et sur votre carte). En leur parlant, vous déclencherez des quêtes scénarisées qui vous demandent de nettoyer une zone, de ramener des objets, de prendre part à certaines activités voire de vous infiltrer quelque part. Bien sûr, une nouvelle fois, des récompenses sont à la clef, ce qui peut déboucher sur les habituels gils, objets et équipements, mais aussi des prix réduits en boutique, par exemple. Il existe plus de 200 quêtes de NPC, auxquelles il faut ajouter les brouettes de quêtes de chasse. Ca fait beaucoup ? Oui… Et tout ça est proposé en dehors du scénario principal.
Attention toutefois, vous vous en doutez, se balader dans le monde d’Eos n’est pas sans danger. Je dirai même qu’il faut être méthodique pour ne pas avoir de mauvaises surprises. D’une, le territoire tout entier est sous le contrôle de l’empire et vous serez régulièrement attaqué par des soldats débarquant par vaisseau, où que vous soyez (sauf en ville). Certes, cela rajoute du sel à l’exploration, mais notons que ces combats sont peut-être un peu trop fréquents, vous laissant l’impression de ne pas avoir de répit. Compte tenu du scénario, c’est logique, mais en termes de gameplay, c’est parfois frustrant. Mais si vous devez préparer vos déplacements, c’est aussi pour éviter de vous retrouver au milieu de nulle part en pleine nuit. Car c’est dans les ténèbres que les Daemons (qui se dit juste « démons »), êtres maléfiques et souvent très puissants, apparaîtront pour vous mettre la misère. C’est d’autant plus dramatique que certaines de vos quêtes, notamment de chasse, ne peuvent être accomplies qu’une fois le soleil couché. Heureusement, plusieurs lieux vous permettent de dormir pour vous réveiller au petit matin. Si les caravanes, motels et hôtels sont payants, vous offrant un bonus d’EXP selon le prix déboursé (vous ne gagnez l’EXP cumulée qu’en dormant), les sanctuaires permettent quant à eux de manger grâce à la bonne cuisine de Ignis, ce qui octroie des bonus temporaires.
Final Fantasy XV : Camping et "1, 2, 3, Soleil" avec un chocobo
Des combats classieux et techniques
Mais avec tout ce blabla, je n’ai même pas attaqué le système de combat. Tout comme beaucoup de joueurs, j’avais beaucoup de craintes à ce niveau après avoir fait les premières démos. Deux défauts y étaient récurrents : une caméra mal gérée et une lisibilité très mauvaise. En ce qui concerne la caméra, le report a fait beaucoup de bien et celle-ci s’avère plutôt bien exploitée, notamment grâce au patch day one. Cette dernière est bien évidemment ultra dynamique car elle doit non seulement suivre les mouvements de Noctis, mais aussi l’ennemi que l’on cible (et certains sont très, mais alors très mobiles) et nos compagnons quand ils effectuent des coups spéciaux. Certes, si on est près d’un mur ou derrière un arbre, il faut parfois la recadrer soi-même, mais c’est au final bien moins problématique qu’on aurait pu le penser. Il est rare de mal jouer à cause de la caméra. En ce qui concerne la lisibilité, c’est un tout petit plus mitigé. Plus il y a d’ennemis et plus il est difficile de se repérer, dans un jeu où notre positionnement a une grosse importance. Cela s’amplifie dans les petits espaces, ou lorsqu’il y a des obstacles visuels, notamment en forêt. Pourtant, le résultat final n’est pas trop dommageable, notamment grâce à un gameplay qui automatise certaines choses.
Par exemple, attaquer se fait en continu tant que l’on laisse son doigt sur le bouton prévu à cet effet. Vous pouvez varier les attaques selon la direction appuyée, entre neutre, avant, arrière ou côté. Etant donné que chaque type d’arme a ses propres attaques, cela fait beaucoup de possibilités à apprendre et à utiliser selon la situation. Avec une lance, appuyer sur arrière au moment de l’attaque permet de faire un coup tout en reculant, ce qui permet potentiellement d’éviter une mandale. Mais si vous enchaînez avec un coup vers l’avant, vous effectuerez une charge dévastatrice à partir de votre nouvelle position reculée. A vous d’apprendre les combos un peu comme dans un jeu de combat.
En termes de défense, laisser votre doigt sur le bouton prévu à cet effet permet d’esquiver automatiquement la plupart des coups. Toutefois, cela dépense des points de magie, qui sont loin d’être infini. En fait, si les esquives automatiques vous sauvent régulièrement la mise, c’est en appuyant sur le bouton de défense avec un timing parfait et en effectuant des parades que vous ferez vraiment basculer le combat de votre côté, avec des contre-attaques dévastatrices. Ainsi, malgré son côté action qui peut sembler bourrin de prime abord, Final Fantasy XV s’avère particulièrement tactique, surtout lorsqu’on veut affronter un ennemi plus puissant que le groupe. Attaquer un adversaire dans le dos, par exemple, permet de déclencher des combos avec nos compagnons. Bref, un système de combat excitant même si les quelques problèmes de lisibilité rendent les affrontements contre plusieurs ennemis véloces un peu frustrant.
Mais si vous avez ici la description des bases du système de combat, sachez que ce dernier évolue beaucoup au fil de l’aventure. Par exemple, les armes fantômes, cachées au fond de donjons, vous permettent de déclencher des combos dévastateurs grâce à la barre d’osmose. Si ces armes puisent dans vos PV à chaque attaque, elles vous permettent souvent de faire la différence. Bien sûr, tout cela est améliorable via la grille d’aptitudes, dans laquelle vous pouvez dépenser vos points de compétence.
Final Fantasy XV : Quelques combats
Systèmes d’évolution et de magie
Outre les bonus de caractéristique, cette grille vous ouvre des actions supplémentaires qui ont un impact direct sur le gameplay. Par exemple, vous pouvez développer le jeu aérien de Noctis pour enchaîner les ennemis dans les airs, à tel point qu’il vous sera possible de combattre certains boss sans jamais reposer le pied au sol grâce à de magnifiques ballets aériens. Vos compagnons gagnent aussi des compétences spéciales que vous pouvez déclencher en combat une fois la jauge de Commandes Spéciales remplies. Souvent dévastatrices, ces attaques vous permettent en plus d’enchaîner si vous appuyez sur une touche avec un bon timing. Petit bémol toutefois, vu que la caméra ne suit plus Noctis lorsque vous activez la commande spéciale d’un compagnon, vous êtes invincible pendant ce temps, ce qui peut parfois être abusé pour éviter la grosse attaque d’un boss. Il en va d’ailleurs de même avec l’utilisation d’objets. Enfin, les points de compétence vous permettent aussi de développer les loisirs, comme la pêche avec Noctis, la cuisine avec Ignis ou la photographie avec Prompto. Outre les bonus habituels, vous pouvez par la suite gagner de l’EXP ou des points de compétence juste en vous baladant en chocobo ou en conduisant la Regalia.
En ce qui concerne le système de magie, il vous permet de fabriquer vous-même vos sorts et de les conserver pour les utiliser plus tard. Après avoir récupéré des essences élémentaires (feu, glace et foudre), vous pouvez y incorporer un objet en autant d’exemplaires que vous le souhaitez pour booster la puissance, obtenir plus d’utilisations ou encore ajouter un effet supplémentaire comme une altération d’état par exemple. En général, les magies sont purement et simplement dévastatrices, mais elles ont aussi un temps de recharge vous empêchant donc de les enchaîner comme bon vous semble.
Une narration concise
Bien évidemment, il est toujours difficile de résumer en un mot ce qui fait la force d’un titre. Mais pour Final Fantasy XV, je dirais que c’est sa structure. Alors que la première partie du jeu sert à présenter l’univers et l’open world, c’est la deuxième partie, plus linéaire et intense, qui vous intéressera vraiment. Une nouvelle fois sans spoiler, toute l’intelligence de la narration tourne autour du fait que Noctis est en train d’apprendre ses responsabilités tout au long de l’aventure. D’habitude, dans un jeu constitué d’un groupe de personnages, le perso principal est souvent le stratège. Hors dans FFXV, Noctis est pratiquement aussi immature que Prompto, le saltimbanque. C’est au contraire Ignis qui dispose de la meilleure intelligence tactique et stratégique, alors que Gladiolus est clairement le représentant de l’esprit combatif, remettant d’ailleurs à plusieurs reprises Noctis à sa place quand il le faut. Cette vision plus réaliste des personnages et du héros amène ces moments surprenants et touchants et l’évolution des relations entre les personnages, surtout en approchant de la fin, est particulièrement réussie. A ce sujet, la fin du jeu est vraiment excellente, aux antipodes des habitudes de la série. Si l’histoire en elle-même méritait d’être plus approfondie, elle porte assez de moments drôles, de révélations, de scènes émouvantes et de combats épiques pour captiver le joueur. Par contre, il est à noter qu’une petite vingtaine d’heures sont suffisantes pour terminer l’aventure si on ne suit que la quête principale, très séparée des quêtes annexes. Une structure plus courte qui permet une narration plus maîtrisée et qui se fait sans aucune phase de leveling forcé, ce qui change beaucoup de choses. Ce n’est pas gênant en matière de durée de vie puisque les contenus annexes vous occuperont une bonne centaine d’heures, et l'on peut tout faire à la fin du jeu si on le souhaite.
Il serait criminel de parler de Final Fantasy XV sans parler de ses musiques, œuvres de Yoko Shimomura. La compositrice de la série Kingdom Hearts officie pour la première fois sur la série FF, et on peut espérer que ce ne sera pas la dernière tant son travail est remarquable. Outre quelques envolées orchestrales à tomber par terre, elle a réussi à capturer l’essence même des thèmes du jeu : les idées de voyage initiatique, de road trip exotique et de moments épiques. Difficile de faire mieux, notamment lors des quelques scènes cinématiques portées par ses créations.
Notons tout de même une chose : Square Enix paye sans doute ses ambitions démesurées pour Final Fantasy XV sur un point important. En effet, la finition de cet opus laisse parfois à désirer. Rien de particulièrement handicapant, surtout pour les habitués des open world, mais il faut s’attendre à quelques problèmes d’IA qui ont du mal à suivre ou encore de caméras mal placées. Le seul point que j’ai trouvé vraiment dommageable à ce niveau, c’est qu’on a l’impression que le montage des cinématiques a été fait un peu rapidement, nous laissant une ou deux fois un peu circonspect parce qu’on est pas sûr d’avoir compris ce qui vient de se passer. Mais pour le reste, Final Fantasy XV offre tout ce qu’il y a de plus grandiose avec des personnages qui semblent plus vivants que tout ce que la série a pu nous offrir jusque là, bien aidés par une VF de très bonne qualité. Un grand cru qui réconciliera peut-être d’anciens fans avec la série tout en s’offrant un nouveau public.
Les six Gaming-Live de Final Fantasy XV
Points forts
- De magnifiques panoramas
- Une narration condensée
- Des combats techniques et tactiques
- Quelques passages vraiment marquants
- Une VO et une VF de très bonne qualité
- L’exploration récompensée, des petits secrets partout
- Les musiques de Yoko Shimomura
- Une fin bluffante
- Un méchant vraiment charismatique
Points faibles
- Des petits problèmes de finition
- La lisibilité en combat n’est pas optimale
- Le scénario aurait pu être plus développé
- Quelques persos secondaires en retrait
- L’IA parfois aux fraises
Final Fantasy XV est un titre très différent de ce que la série nous a offert jusqu’ici. Optant pour une narration plus compacte tenant sur une vingtaine d’heures, il nous laisse spectateur d’une histoire bien plus profonde qu’il n’y paraît, sorte de quête initiatique désespérée. Mais il offre aussi un open world gigantesque et magnifique avec des panoramas qui font baver. Blindé de contenus annexes pour prolonger la durée de vie à une centaine d’heures, Final Fantasy XV réussit son pari et s’avère être un hit incontournable de cette fin d’année, et ceci malgré quelques soucis de finition.