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Test Transport Fever : une bonne pioche pour les amateurs de gestion

Transport Fever : Notre avis en 3 minutes

Transport Fever : une bonne pioche pour les amateurs de gestion
12 609 vues
Profil de ChewbieFR,  Jeuxvideo.com
ChewbieFR - Journaliste jeuxvideo.com

En 2014, les développeurs indépendants du tout nouveau studio Urban Games faisaient le pari de redonner naissance à un genre de niche autrefois prospère : la gestion d’un réseau de transport ferroviaire. Accusant d’un manque de finition, Train Fever abritait un grand potentiel et a ainsi rallié à sa cause plus de 150.000 joueurs qui ont bravé son absence de tutoriel ou encore de mode campagne. Forte de ce succès, l’entreprise suisse s’est alliée à l’éditeur Gambitious Digital Entertainment pour nous proposer une nouvelle mouture bien plus complète et soignée que son aînée.

PLUS LONG, PLUS GRAND ET PAS COUPÉ

Si le principe derrière les deux titres d’Urban Games est similaire, Transport Fever est en effet plus ambitieux et peaufiné que son prédécesseur. Le jeu nous met au contrôle d’une société de transport d’abord modeste, qui doit utiliser au mieux les fonds durement collectés auprès des investisseurs afin d’obtenir petit à petit un véritable empire. Sur des cartes de différentes tailles nous devons répondre à la demande des habitants et des industriels, et devenir irremplaçables sans nous faire submerger par les dépenses… Cette base toujours présente dans le jeu que nous testons aujourd’hui, est complétée par de nouveaux moyens de locomotion mais également deux éléments qui manquaient cruellement à Train Fever : un tutoriel, et un mode campagne.

Transport Fever : une bonne pioche pour les amateurs de gestion
L'initiation nous enseigne les rudiments à travers des objectifs simples.

Les aficionados de Transport Tycoon et autres Railroad Tycoon ont dû en effet donner du leur pour dompter Train Fever, qui ne proposait qu’un mode "partie libre" affublé de deux petites fenêtres d’information – en anglais – en guise d’initiation. Nous avons droit ici à un véritable tutoriel dans un titre qui est cette fois entièrement traduit dans la langue de Molière. Les explications sont assez claires et nous permettent d’apprendre les rudiments du métier en trois étapes : principes de base, transport de voyageurs et transport de marchandises. Toutes trois assez copieuses, elles nous rendent capables en une heure environ d’appréhender le reste du titre ; si elles se concentrent sur le transport en bus et en train, il faut dire que les mécanismes du transport fluvial et aérien sont comparables, et que cela permet de ne pas trop nous disperser dès le début.

LE TRANSPORTEUR

Une fois bien imprégnés des ficelles du métier, nous pouvons accéder à plusieurs campagnes qui constituent une nouveauté fort bienvenue. Si le mode libre est toujours de la partie ces scénarios nous permettent de suivre des objectifs précis à travers une narration plutôt bien fichue. Ils nous envoient en effet en Europe et en Amérique dans des missions à l’aspect historique prononcé ; l’un des intérêts de cette franchise étant de nous faire voyager de 1850 jusqu’à aujourd’hui. Le 19e siècle fut le berceau de l’industrialisation, l’ère de l’acier et de l’électricité, la "Railway mania" puis la "canalmania" ; un contexte propice aux récits les plus épiques et cette fois Urban Games n’a pas raté le coche. C’est donc à travers quatorze missions au total (sept pour chaque continent) que nous marcherons sur les pas des pionniers des transports : il s’agira de poser les premiers rails dans l’Ouest américain tout en prenant garde aux peaux rouges, d’aider à la construction d’un imposant tunnel ferroviaire à travers les Alpes, ou encore d’assister à la course à l’électricité menée par Westinghouse, Edison et Tesla…

Mode campagne : la pose d'un chemin de fer dans l'Ouest américain

L’articulation entre aspect directif et libre est bien opérée, puisque l’on nous donne des objectifs et nous sommes libres des moyens employés pour les atteindre. Ces buts nous sont narrés par une voix off anglaise au fort accent de cowboy, ce qui renforce l’immersion dans l’ère des grandes conquêtes et du rêve américain ; on regrettera au passage qu’elle soit identique pour le contexte européen, et que les décors soient si peu variés, tellement similaires entre les deux continents. Les objectifs consistent à tisser un réseau intelligent qui accompagne le développement des villes en termes de transport de voyageurs, mais également de marchandises. Le défi devient assez vite relevé, et la marge d’erreur plutôt faible ! En effet si une entreprise a besoin d’acier et de planches de bois afin de créer des machines, il faudra que nous transportions du charbon et du minerai de fer jusqu’à l’aciérie, des rondins de bois à la scierie, puis l’acier et les planches à l’entreprise demandeuse… Tout ceci nécessitera l’élaboration d’un réseau optimisé, et il ne faudra pas hésiter à construire un réseau de bus ou de tram pour obtenir davantage de revenus et tomber sur un budget équilibré à la fin de l’année.

Les cités évoluent au fil du temps et de nos initiatives.

Transport Fever : une bonne pioche pour les amateurs de gestionTransport Fever : une bonne pioche pour les amateurs de gestionTransport Fever : une bonne pioche pour les amateurs de gestion

À la différence du mode libre où nous sommes maîtres de l’action à tout moment, les campagnes nécessitent de compléter des étapes pour continuer ; notamment acheminer un certain nombre de ressources. Et cela crée hélas d’importantes longueurs parfois, puisque l’on doit patienter et que l’on n’a pas toujours les ressources pour créer autre chose en attendant. En ce sens les développeurs ont eu l’excellente idée d’ajouter des défis secondaires qui viennent renouveler et pimenter l’expérience : il peut s’agir de choix déterminants, comme répondre à la grogne d’ouvriers sous-payés en augmentant leur salaire ou en préférant une solution plus musclée ; ou encore de missions telles que trouver une pépite d’or, ou reboiser un terrain pour sauver une espèce rare de grenouille. Si elles peuvent parfois paraître un peu loufoques ces missions additionnelles savent donner du rythme à la campagne, mais ne parviennent pas à éviter de longs moments d’attente. Malgré tout ce mode narratif est un excellent ajout qui manquait grandement à Train Fever ; chacune des missions pouvant nous solliciter durant trois ou quatre heures, surtout si l’on tente de gagner toutes les médailles, nous serons occupés pendant un bon bout de temps. Nous pourrons toujours, au reste, profiter d’un mode libre qui comprend son lot de nouveautés, tout en restant familier tant dans ses qualités que ses défauts.

"HASSAN CEHEF, C’EST POSSIBLE"

Transport Fever : une bonne pioche pour les amateurs de gestion
Le mode libre nous permet de personnaliser notre expérience.

Une fois que l’on a terminé la campagne ou si nous sommes du genre à ne pas vouloir recevoir d’ordres, le mode "Partie libre" est fait pour nous. Nous pouvons choisir un terrain de départ (Europe ou Amérique, hélas, encore une fois, assez similaires), une taille de carte et une difficulté avant que le jeu ne compose la map de façon procédurale. Le rendu peut être extrêmement vaste et est cohérent, plutôt détaillé avec un niveau de zoom toujours aussi remarquable. Deux ans après Train Fever cependant, l’évolution graphique n’est pas vraiment au rendez-vous mais le plaisir de jeu compense ces graphismes juste corrects. Ce qui est plus gênant cela dit, est que le titre est toujours gourmand en ressources et même sur les meilleures machines, les ralentissements et les longs temps de chargement seront de la partie. Heureusement, le menu des options graphiques est plutôt complet et devrait améliorer la situation après quelques réglages.

Une fois arrivés sur ces immenses étendues pleines de promesses, libre à nous de créer notre empire ! Les joueurs de Train Fever ne seront pas dépaysés puisque les mécaniques sont très similaires : on peut tout d’abord analyser les villes et estimer les besoins des habitants et des industriels grâce à une interface claire, bien qu’il faille fermer régulièrement quelques fenêtres pour ne pas être submergés. Dès lors que l’on a choisi par où commencer nous pouvons lier un point de départ et d’arrivée par une route ou des rails ; nous placerons à chaque bout des gares ou des dépôts de marchandise selon ce que l’on transporte, ainsi qu’un dépôt de train ou de bus. Après avoir acheté des machines il s’agira de les assigner à un trajet de notre choix, qui pourra faire plusieurs arrêts à des points clés. Si tout se passe bien nous générerons des revenus qui nous permettront d’entretenir le matériel, et de passer à notre prochain projet. Peu à peu les réseaux deviennent complexes, et quelle sensation lorsqu’après nous être cassés la tête, notre empire naissant génère ses premières recettes !

Mode libre : création d'un vol entre Cleveland et Phoenix

Transport Fever a de quoi nous occuper de longues heures ; pas chiche en contenu, le titre se pare donc cette fois des réseaux fluviaux et aériens qui répondent à des logiques comparables à leurs confrères terrestres tout en ayant bien sûr leurs spécificités en termes d’objectifs, de vitesse… À terme tous les moyens de transport se complètent en harmonie, dans un jeu que se rapproche de plus en plus d’un Transport Tycoon. Des centaines de véhicules et de bâtiments ont été modélisés avec soin et apparaissent régulièrement dans notre inventaire tandis que les années défilent. De plus si le contenu venait à manquer, la possibilité d’ajouter des mods via le Steam Workshop devrait nous combler… En termes de mécanismes, de possibilités, Transport Fever jouit d’une grande complexité tout en étant logique ; cela va jusqu’à l’entretien des machines, la demande de prêts, l’empreinte environnementale avec le reboisement ou la pose de murs antibruit… Pourtant étonnamment, le jeu sait aussi manquer de profondeur en évacuant d’un revers de la main certaines problématiques : par exemple si l’on crée un trajet en train sur une ligne droite, la machine fera des allers-retours en se retournant par magie tandis que l’on imaginait qu’il faudrait créer tout un système pour se remettre dans le bon sens. Autre exemple déjà remarqué dans Train Fever : nous manquons de liberté en termes de gestion d’entreprise ; quid du choix du prix des billets de train, ou des tarifs demandés aux industriels pour transporter leurs marchandises ?

Les mods viennent notamment ajouter des véhicules et des maps supplémentaires.

Transport Fever : une bonne pioche pour les amateurs de gestionTransport Fever : une bonne pioche pour les amateurs de gestion

Globalement Transport Fever reste un opus fort complet et prenant, qui saura intéresser les gestionnaires en herbe. Réalisé avec bien plus de soin que son aîné, proposant un plus grand contenu, il nous embarque dans un défi relevé où nous avons toute latitude et dont l’issue, lorsque positive, est vraiment satisfaisante. Pour accompagner nos sessions de jeu chronophages, les développeurs ont prévu une bande son que l’on n’attendait pas au tournant mais qui s’avère convaincante. Souvent blues, parfois teintées d’électronique, les 32 pistes composent un habillage sonore copieux et toujours dans le ton. Une fois que nous en sommes lassés, c’est qu’une après-midi de jeu vient de s’achever : un bon signe, en somme…

Points forts

  • Des mécanismes simples aux possibilités complexes, un défi relevé
  • L’ajout d’un tutoriel
  • Le mode campagne, copieux et bien amené
  • L’aspect historique des grandes conquêtes donne une vraie identité au jeu
  • Un contenu toujours plus étendu, et complété par des mods
  • Une durée de vie pharaonique
  • Une bande son solide pour accompagner tout cela

Points faibles

  • Les décors ne sont pas assez variés, et techniquement juste corrects
  • On observe toujours des soucis de performances
  • Manque parfois de profondeur et de logique
  • Des longueurs inévitables en mode campagne, même en accélérant le temps

Après un premier volet prometteur mais manquant beaucoup de finition, Urban Games corrige sa copie en nous proposant un jeu de gestion se reposant sur des mécaniques certes familières, toutefois étendues et peaufinées. Les deux grands problèmes de son aîné, qui étaient le manque d’accompagnement du joueur et la seule présence d’un mode libre, sont ici corrigés par l’ajout d’un tutoriel plutôt limpide et d’une campagne prenante. Par ailleurs nous passons cette fois du simple plancher des vaches à l’ajout du réseau fluvial et aérien, ce qui complète encore les possibilités offertes par un titre vaste et intelligent. Hélas Transport Fever peut également nous décevoir parfois en termes de complexité et de possibilités, et s’accompagne toujours d’un habillage peu folichon qui met à mal les meilleures configurations. En somme ce titre peut encore être amélioré en se complétant et en se redéfinissant, mais constitue dans tous les cas une vraie amélioration et un bon choix pour les amateurs et les amatrices du genre.

Note de la rédaction

15
12.9

L'avis des lecteurs (8)

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