La course en tête

Dans Assoluto Racing, l’objectif est bien évidemment de parcourir l’ensemble des circuits disponibles au volant de divers bolides, le tout en essayant continuellement de battre des records et de perfectionner sa conduite. Le jeu dispose ainsi de plusieurs modes de jeu, de la simple course libre permettant de faire ses armes, à la course contre la montre où il n’est plus question de réaliser des tours de chauffe. Chaque course propose de réaliser trois objectifs, récompensés par des trophées de bronze, d’argent ou d’or. Ainsi, une course parfaite permettant d’obtenir l’ensemble des récompenses nécessitera de réaliser un temps de qualification inférieur à celui indiqué, un nombre minimum de virages négociés avec brio, mais également de n’effectuer aucune sortie de piste ou collision. Tous les modes se répartissent également en trois niveaux de difficulté, de l’amateur au professionnel, pour lesquels il faut justifier d’un certain nombre de trophées afin d’y participer. Parfois difficiles à obtenir, notamment lorsqu’il s’agit de réaliser des records de temps, il ne faut pas hésiter à s’offrir un véhicule plus performant pour y parvenir.

Assoluto Racing propose ainsi de prendre le volant de véhicules sous licence officielle : Honda, Mitsubishi Motors, Nissan et Peugeot sont ainsi de la partie à travers des voitures modélisées avec soin et aux performances les plus réalistes possibles. Toutefois, ces quatre constructeurs ne sont que très peu représentés puisque le jeu compte en tout et pour tout treize voitures. D’ailleurs, au vu de leur faible nombre, on regrette que ces quelques bolides ne disposent pas d’une vue cockpit, laquelle aurait été bien plus immersive que la classique vue arrière. Enfin, et malgré ses airs de Free to play, le titre d’Infinity Vector se montre suffisamment généreux avec les joueurs qui ne souhaitent pas passer par les achats intégrés. En effet, les prix des voitures sont corrects si l’on suit un cheminement classique : les niveaux de plus en plus difficiles permettent d’obtenir des récompenses également plus importantes au fil du temps. Ainsi, il ne suffit généralement que de deux ou trois heures de jeu pour s’acheter une voiture correspondant à notre progression.

Comme tout jeu de course digne de ce nom, Assoluto Racing dispose d’un atelier permettant d’améliorer l’ensemble des véhicules dont on dispose. Assez nombreuses, ces améliorations concernent l’échappement, les freins, le moteur, la transmission, les suspensions, les pneus et la réduction de poids. Les tarifs sont corrects et les évolutions se ressentent réellement une fois sur la piste, de sorte qu’elles n’ont rien d’artificiel et se révèlent même essentielles si l’on souhaite obtenir un maximum de trophées à certaines courses sans pour autant passer à un véhicule de catégorie supérieure. De plus, quelques options de customisation sont disponibles, notamment concernant les jantes et la couleur de la carrosserie. On regrette tout de même qu’il ne soit pas possible de créer des livrées avec plusieurs peintures différentes, ce qui vient vite limiter les possibilités de personnalisation des bolides. De la même manière, les peintures se cantonnent aux très classiques blanc, jaune, orange, rouge, gris et noir métallique. Dommage.

Une simulation avant tout

Infinity Vector mise tout sur l’aspect simulation avec un titre le plus proche possible de la réalité. Concrètement, la physique des véhicules est bien gérée et procure des sensations suffisamment réalistes pour que les amateurs du genre s’y retrouvent. Le freinage n’est pas non plus en reste et il est impératif de l’anticiper à l’approche des virages pour ne pas risquer la sortie de piste. Pour les néophytes, le jeu dispose d’un centre d’entraînement très bien ficelé permettant de réaliser une dizaine d’exercices, du simple freinage de précision à la maîtrise d’une courbe descendante. Ces exercices constituent également une bonne opportunité de tester la plupart des véhicules disponibles avant leur achat. Seule ombre au tableau, les sorties de piste n’ont que très peu d’impact sur la conduite. Entendez par là qu’on peut facilement se permettre de couper certains virages en passant dans l’herbe sans que cela ne se ressente ou ne nous pénalise sur la maniabilité de la voiture. Seule une pénalité de temps vient sanctionner ces écarts, ce qui empêche tout de même d’obtenir les trois trophées et une récompense digne de ce nom.

Concernant la conduite, le jeu profite au maximum des possibilités offertes par les smartphones et tablettes, tout en parvenant à en atténuer les défauts. Ainsi, il est possible d’utiliser l’accéléromètre de notre mobile afin de contrôler la direction de la voiture, mais également de se rabattre sur un volant ou des flèches tactiles. Dans l’ensemble, ces trois modes sont efficaces et permettent un contrôle parfait du véhicule, libre alors à chaque joueur d’opter pour celui avec lequel il est le plus à l’aise.

• Test réalisé sur un iPad Air 2.