Chaque lancement de jeu chez Blizzard est orchestré comme un grand évènement. Lors de la Blizzcon 2014, le studio californien surprend son audience avec la révélation d’une nouvelle licence assez éloignée de sa zone de confort habituelle, un FPS en équipe porté par un casting de héros. Comme toujours, Blizzard n’aura pas fait les choses à moitié pour le lancement d’Overwatch avec presque 6 mois de bêta fermée, plusieurs week-ends de test public, une phase de bêta ouverte et un suivi vidéo constant du développement du jeu. Ajoutez à ça quelques courts-métrages d’animation de haute volée accompagnés d’une campagne de communication à grande échelle et vous comprenez pourquoi la bêta du titre aura suscité l’intérêt de quelque 9,7 millions de joueurs à travers le monde. Avec son mélange de personnages charismatiques, son gameplay simple, mais efficace, Overwatch semble déjà dicter les règles d’un genre en plein boum malgré quelques lacunes évidentes.
Les cendres d’un Titan
Overwatch est un grand défi pour Blizzard, car depuis 25 ans le studio ne s’était jamais autant éloigné de ses productions habituelles. Né des cendres encore fumantes du projet Titan, le titre entre dans l’arène fermée des “Heros shooter” compétitifs, une catégorie où il est bien difficile de conquérir le coeur des joueurs. Autre tâche non-aisée, le jeu porte sur ses épaules le lancement d’une nouvelle licence, multiplateforme qui plus est. Pourtant, il aura fallu un seul trailer de gameplay pour balayer de nombreux doutes quant à la capacité de Blizzard de produire son propre FPS original. Non seulement les joueurs ont très vite voulu poser les mains sur Overwatch, mais leur appétit d’en savoir plus sur les personnages, leurs histoires, leurs capacités, la meilleure façon de les jouer s’est montré très fort en un rien de temps. Aidé par une armée de vidéastes et de streamers passionnés, Blizzard réussissait le coup de poker de créer un nouvel univers crédible avec des personnages attachants dotés d’un gameplay original pour la plupart.
Mais il ne suffit simplement pas de s’avancer avec un habillage convaincant pour séduire les joueurs sur la durée. Dans le monde du FPS, le gameplay est roi et Blizzard le sait très bien. En plus de son design réussi basé sur une approche futuriste de notre monde fracturé par un conflit d’envergure entre humains et Omniacs, des entités robotiques dotées d’une intelligence artificielle avancée, le studio démontre ses talents avec une prise en main quasi-immédiate de tous les héros. Le jeu répond au fameux credo cher à Blizzard depuis quelques années “Easy to learn, hard to master”. Et si certains ne voient en lui qu’une simple relecture à la sauce “héros et capacités” d’un titre comme Team Fortress 2, Overwatch démontre vite en quoi il est original par ses nombreuses spécificités.
Simple, mais très efficace
La plus grande force d’Overwatch réside dans la simplicité de son concept. C’est cette même prise en main immédiate qui permet à des titres comme League of Legends et Hearthstone de s’imposer aujourd’hui comme des références dans leur genre. Ici, deux équipes de six joueurs s’affrontent sur une douzaine de cartes réparties entre trois modes de jeu. Le joueur sélectionne un héros en début de partie, mais n’est pas obligé de le conserver tout au long du match. Car avec un peu de pratique et de lecture des situations en cours, on comprend bien vite qu’Overwatch encourage grandement à changer de héros en cours de partie pour s’adapter à la situation ou à la composition de l’équipe adverse. Pas de deathmatch habituel ici, Overwatch est tout entier tourné vers des objectifs d’équipes. Le premier mode est une capture de points ou les deux formations devront chacune à leur tour prendre possession de deux zones de la map ; la partie possède une durée théorique de 10 minutes qui peut néanmoins s’étendre tant que les attaquants contestent l’un des points par leur présence physique. Il en résulte des fins de parties parfois très palpitantes où l’équipe qui attaque se jette à corps perdu sur l’objectif pour repousser encore et toujours la jauge de temps supplémentaire en haut de l’écran.
Le second mode reprend cette même structure d’attaquants et de défenseurs, mais la transpose ici au principe de l’escorte de cargaison (Payload). On transportera d’ailleurs des PNJ ou des objets en étroit lien avec le background du jeu : le poing du héros mythique Doomfist sur la carte africaine de Numbani ou bien encore le réalisateur et défenseur des Omniacs Hal-Fred Glitchbot sur Hollywood. Ici, les cartes sont construites comme un long couloir où les attaquant devront faire avancer le convoi en restant près de lui tandis que les défenseurs feront tout pour les en empêcher. Le mode est rythmé par plusieurs checkpoints rajoutant à chaque fois un peu de temps au compteur global de la partie. Enfin, un dernier mode plus proche du Roi de la colline fait s’opposer les deux équipes autour d’un objectif commun à sécuriser jusqu’à ce qu’une jauge atteigne les 100 %. Il arrive régulièrement qu’une équipe reprenne in extremis le point à 99 % et retourne la situation à son avantage ce qui fait là aussi naître une très grande intensité lorsque ce genre de parties fait s’opposer deux équipes compétentes.
Passons rapidement sur l’inévitable mode entraînement qui permettra aux arrivants de comprendre les rudiments de gameplay des héros, sur l’entraînement contre l’intelligence artificielle ou encore sur le mode “Weekly Brawl” à la philosophie tout droit issue de Hearthstone avec ses règles changeant chaque semaine pour offrir des parties totalement décomplexées à base de multiplication du même personnage, de modification de leur cooldown ou bien encore de matchs uniquement entre héros féminins. Fun, sans être forcément le mode que vous relancerez en boucle tout au long de la journée.
Un contenu trop léger ?
Et voilà, nous avons fait le tour de ce que propose Overwatch pour sa sortie commerciale. Un peu léger me direz-vous ? Oui, surtout lorsque l’on sait que le jeu a retardé la sortie de son mode compétitif à la fin du mois de juin prochain au risque de chagriner les pro-gamers. S’il est indéniable de penser que le titre gagnerait à étoffer sa gamme de mode de jeu, il est toutefois indéniable de constater qu’Overwatch possède un gameplay suffisamment accrocheur pour gommer cette absence de variété. Certains voudraient y voir débarquer un jour un mode campagne solo quand bien même ce dernier serait finalement à l’opposé de l’esprit d’équipe du jeu. Si elle demeure entièrement tournée vers le compétitif, Blizzard devra régulièrement enrichir sa licence de nouveautés pour continuer à la faire vivre. Néanmoins, la simple prise en main du jeu suffit à nous donner les outils nécessaires pour qu’aucune partie ne ressemble jamais à une autre.
On se prend alors à enchaîner les matchs avec un plaisir toujours renouvelé sans vraiment ressentir de lassitude sur le long terme. Partie après partie, la forte courbe de progression du jeu nous enseigne toujours quelque chose : une synergie efficace, un placement judicieux, la connaissance des cartes ou bien encore la façon de contrer la plupart des héros adversaires. En outre, Blizzard a fait le bon choix en rendant le jeu payant dès le départ. Ce modèle ne divise pas la communauté de joueurs avec un verrouillage des héros derrière un paywall qui aurait été - de toute façon - incompatible avec l’esprit d’équipe mis en avant. Les futures cartes et personnages devraient donc suivre la même voie et être accessibles gratuitement pour tout le monde. Reste la question du prix du jeu en rapport à son contenu actuel nous faisant dire que l’investissement minimum de 40 € sera rentabilisé si et seulement si vous comptez vous investir à fond dans Overwatch.
Le monde aura toujours besoin de héros
L’autre grande réussite d’Overwatch réside dans sa liste de 21 personnages ultra charismatiques divisés en quatre rôles respectifs : attaquants, défenseurs, tanks et soutiens. Le joueur est libre d’en changer à volonté à condition d’être dans sa zone d’apparition. De plus, Blizzard ne met pour le moment aucune limite aux doublons de mêmes personnages, un point sur lequel nous allons revenir un peu plus tard dans le test. Nous avons assisté au cours des derniers mois à de nombreuses batailles de comparaisons dans le petit monde en pleine expansion des “Heros Shooter”. S’il s’inspire bien entendu d’un certain Team Fortress 2, il suffit de quelques parties pour comprendre qu’Overwatch diffère sur bien des aspects du FPS de Valve. Les 21 personnages sont ici tellement marqués et individualisés dans leur gameplay qu’ils se transforment presque en 21 classes capables de convenir à presque tous les types de joueurs. Vous n’aurez pas véritablement de personnage principal sur Overwatch, car en tant que bon joueur, il faudra vous adapter à toutes les situations pour contrer au mieux l’équipe adversaire. Ce qui tombe plutôt bien, puisque tous les héros donnent envie d’être essayés !
Chacun d’entre eux dispose d’une arme principale aux munitions illimitées avec toutefois le besoin de recharger (sauf pour le cas de D.Va), d’un kit de différentes capacités et d’un ulti dont le chargement dépend à la fois des dégâts que vous infligez ou des soins que vous prodiguez et du temps qui s’écoule. Toutes ses compétences sont uniques pour tous les héros et participent pour beaucoup à l’attrait du jeu. Il est ainsi très facile de reconnaître qui vous tire dessus et le joyeux bazar d’effets visuels à l’écran en devient finalement ultra lisible pour quiconque aura joué deux ou trois matchs. Les héros sont tous associés à un pays d’origine dont ils tirent souvent une bonne partie de leurs influences culturelle. L’emblématique et surtout très British Tracer se téléporte à travers le temps et utilise sa grande mobilité pour zigzaguer entre les ennemis afin de placer sa bombe à impulsion en plein milieu de la mêlée. À contrario, l’imposant Reinhardt brandi son large bouclier pour protéger son équipe et n’hésite pas à faire parler la fureur de son marteau. Le DJ Lucio fait vibrer le tempo pour soigner ses coéquipiers ou booster leur vitesse de déplacement tandis que McCree décharge son six coups à très haute vitesse pour des attaques dévastatrices à courte portée.
Du gameplay pour Overwatch
On retrouve aussi des archétypes plus classiques comme le Sniper incarné par Fatale, le soldat équipé d’un lance-roquette (Pharah) ou bien encore la soigneuse canalisant un rayon sur ses équipiers (Ange). Et puisqu’il en fallait bien un, le Soldat 76 représente le gameplay le plus proche des FPS moderne (qui a dit COD ?) avec son fusil d’assaut capable de lancer des missiles, son sprint et son ulti sous forme de “Aimbot”. Vous ne devez pas seulement apprendre à manier les armes des personnages, mais leur ensemble de compétences pour espérer briller lors des matchs. En outre, il est primordial de bien connaître les différentes cartes, la position des packs de soin et de comprendre les statistiques de chaque héros si vous voulez aborder sérieusement une partie. À cet égard, il est nécessaire de penser Overwatch comme construit en suivant la fameuse logique du « pierre, papier, ciseaux ", c’est-à-dire un jeu offrant une série de contres adaptés à chaque situation.
Un jeu équilibré ?
D’où l’autre grande interrogation autour du jeu, celle qui fait souvent rager les débutants : la capacité du studio à équilibrer son casting. Dans les faits, tout est question d’expérience et d’habitude, car si durant vos premiers pas des personnages comme Bastion ou Torbjön représenteront votre pire cauchemar, vous apprendrez bien vite à les contrer avec certains héros et stratégie d’équipe. Overwatch récompense d’ailleurs chacune de vos actions en jeu par un ingénieux système de points qui encourage chacun à se concentrer sur la partie en cours plutôt que sur ses exploits personnels. Et même si les mises en avant des actions du match ont souvent tendance à se focaliser sur des mises à mort rapprochées (triples ou quadra kills), tous les rôles sont mis sur un pied d’égalité et récompensés par des points d’expérience en fin de jeu.
L’autre souci actuel d’Overwatch réside dans le réglage très permissif de son tickrate en mode partie rapide. Le tickrate a une importance primordiale dans la fiabilité, la qualité et la jouabilité du jeu. C'est en fait la fréquence de rafraîchissement de toutes les données du jeu à la seconde. Réglé à 20.8Hz dans Overwatch (contre environ 60Hz dans un CS:GO ou un Battlefield par exemple), le tickrate du jeu entraîne quelques situations bizarres avec des projectiles de Fatale ou de Hanzo parfois bien trop précis ou encore des capacités ne se déclenchant pas assez vite dans les situations critiques. En mode compétitif fort heureusement, Blizzard permet au joueur de régler le tickrate à 60Hz !
Reste maintenant le point épineux des doublons, des triplettes, voire plus puisque rien n’empêche une équipe d’incarner six fois le même héros. Si l’on comprend la logique de la manœuvre, celle de ne vouloir frustrer aucun joueur avec des personnages indisponibles, il en résulte à notre sens de nombreux problèmes d’équilibrage et d’anti-jeu que la scène compétitive à haut-niveau aura mis en lumière durant les phases de bêta fermées. Double Genji accompagné d’un Zenyatta, puis double McCree, certes les équipes peuvent changer leur composition pour tenter de contrer ces approches, mais la diversité du jeu en prend un sérieux coup sur la tête. Bref, nous ne serions pas contre l’idée de voir apparaître à l’avenir un mode de jeu où les doublons seraient tout simplement interdits, ce que la scène compétitive fait déjà lors de nombreux tournois.
En solo, c’est amusant, mais en équipe, c’est encore mieux !
Overwatch offre l’une des prises en main les plus dynamiques du genre et permet à quiconque de profiter immédiatement du jeu tandis qu’il récompense ceux qui cherchent à maîtriser au mieux son gameplay. Mais qu’on se le dise, de par sa philosophie de jeu en équipe, l’expérience se montera mille fois plus agréable lorsque vous jouerez avec des amis et si possible sur un chat vocal. En solitaire, les matchs peuvent parfois se montrer frustrants lorsque vous sentez que rien n’est coordonné dans votre équipe où que vous faites tout le boulot pour les autres. En groupe en revanche, la mise en place de stratégies d’approche, la combinaison des ulti, les indications de la position des adversaires à vos coéquipiers, font briller tout le potentiel fun du jeu ! On sent que le titre de Blizzard a tout ce qu’il faut dans le ventre pour viser la scène esport avec une certaine réussite. Des matchs courts et palpitants, un skillcap élevé, une lecture simple de son action, reste maintenant aux joueurs d’en exprimer l’envie (c’est en partie déjà le cas) et à Blizzard de soutenir son projet en améliorant encore le mode spectateur du jeu.
Zenyatta a-t-il le Népal ?
Overwatch est aussi le premier jeu de Blizzard à prendre ses racines dans le monde réel pour offrir une lecture futuriste des différents pays de monde. Un brin cliché pour des besoins évidents de distinction directe, les différentes cartes profitent pleinement du moteur graphique propriétaire de Blizzard avec un rendu cartoon d’une finition impeccable à l’origine d’un savoureux cocktail visuel. Le design des héros aura de quoi donner du boulot à tous les cosplayeurs du milieu pendant les dix années à venir et les cartes regorgent d’une foule de détails amusants en rapport direct avec l’univers de Blizzard. Murloc aux ramens sur la carte japonaise d’Hanamura, jeux d’arcade en référence aux classiques rétro mis à la sauce Starcraft, symbole de la horde dans les hiéroglyphes du Temple D’Anubis, l’approche moderne des différents lieux visités offre un très joli spectacle visuel doté d’une fluidité à toute épreuve sur PC et sur consoles !
Mention spéciale aux différents effets sonores du titre qui habillent le jeu autant qu’ils donnent de précieuses indications aux joueurs. Il est presque inconcevable de jouer à Overwatch sans le son tant chaque activation des capacités ultimes des héros déclenche un effet sonore volontairement plus fort que le reste afin de nous prévenir d’un danger ou d’une synergie possible. Sans ces précieuses indications, des ulti comme celui de McCree ou encore le pneu explosif de Chacal feraient bien des victimes malheureuses sur le terrain ! On notera aussi un doublage vocal plus que convaincant pour les héros avec une tonne d’emotes à débloquer, accompagnée de nombreuses petites phrases situationnelles que les personnages prononcent de façon automatique en présence d’autres héros. On regrette toutefois la perte dommageable des accents spécifiques au pays d’origine de chacun des héros dans la version française du jeu. Entendre une Fatale dire “Cherchez la femme !” dans son français natal ou une Tracer scander son fameux “Cheers, Love ! The Cavalry's Here !” avec son accent britannique hyper prononcé manque dans la version française.
Lootez les coffres !
Que serait enfin un jeu Blizzard sans une profusion de skins et de petit à-côté inutiles donc forcément indispensables comme le dirait un certain Mamytwink ? Overwatch offre le frisson du butin à chaque prise de niveau en récompensant le jouer d’un coffre sous forme de pochette-surprise pouvant contenir différents éléments de personnalisation. Skins alternatifs pour les personnages, nouvelles emotes vocales, posture d’action de la partie, tags, icône de compte, etc. Leur but n’est que cosmétique et répond à des critères de rareté selon leur couleur (communs, rares, épiques et légendaires). Le joueur récupérera aussi quelquefois une monnaie dans ces mêmes coffres afin d’acheter directement l’élément cosmétique de son choix. Si Overwatch est un jeu payant, il dispose toutefois d’une boutique où le joueur pourra acheter des packs de coffres s’il se montre trop impatient. Tout est encore une fois question de hasard ici et les prix pratiqués (9,99 € pour 11 coffres) pourront faire tomber de nombreux joueurs dans l’achat compulsif.
Reste maintenant la question du gameplay à la manette. Si Overwatch profite bien mieux du combo clavier/souris, les versions consoles n’ont pas à rougir de leur homologue sur PC. Certes, le gameplay s’avère plus lent et moins précis et certains personnages comme Tracer ou Fatale brilleront bien plus sur ordinateur, mais Blizzard réussit le pari d’adapter sa licence à ses différents supports en conservant le plaisir de jeu pour toute la communauté de joueurs.
Points forts
- Un casting de 21 héros très réussi au gameplay différent
- Gameplay facile à prendre en main, mais ultra rythmé et efficace
- Un vrai shooter en équipe
- Style graphique réussi, fluidité exemplaire
- Sound design du tonnerre
- L'humour et les références de Blizzard
Points faibles
- La faible variété des modes de jeu à la sortie
- Le tickrate trop permissif en mode partie rapide
- La présence de micro-transactions
- L'épineuse question des doublons de personnages dans les équipes
Simple, mais diablement efficace, Overwatch est une belle réussite pour Blizzard ! Le studio nous prouve qu’il a plus d’une corde à son arc en réussissant le pari d’entrer par la grande porte dans l’arène des shooter compétitifs. Avec son gameplay nerveux et son casting de 21 personnages tous plus attachants et fun à jouer les uns que les autres, Overwatch s’adresse tout aussi bien aux débutants qu’aux inconditionnels du jeu compétitif avec son principe du “facile à apprendre, difficile à maîtriser”. La grande force du titre réside dans le fait que chaque partie parvient à renouveler notre expérience de jeu. Amusant en solitaire, Overwatch devient jouissif en équipe coordonnée où chaque victoire sur le fil nous fait dire qu’il représente l’une des meilleures expérience multijoueur de ces dernières années.