CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + populaires
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • Black Friday
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Smartphones
    • Mobilité urbaine
    • Hardware
    • Image et son
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Créer un contenu
Darkest Dungeon
Tests
  • Accueil
  • Actus
  • Tests
  • Vidéos
  • Images
  • Soluces
  • Forum
Test Darkest Dungeon : Fifty Shades Darkest

Contributeur

Darkest Dungeon fête son arrivée sur PS4 et Vita

Darkest Dungeon : Fifty Shades Darkest
29 020 vues
Profil de Chibiiii,  Jeuxvideo.com
Chibiiii - Rédaction jeuxvideo.com

Fortement Lovecraftien et sombrement glauque, Darkest Dungeon est un joli mélange entre RPG en sidescroller, combats au tour-par-tour, et simulation de démence au dernier degré. Pourtant, le jeu développé par Red Hook Studios devient vite un petit plaisir masochiste capable d'engendrer aléatoirement des crises de nerf subites comme des exclamations de joie emplies d'espoirs. Les rires maniaques, eux, doivent être interprétés selon la situation...

Darkest Dungeon : Fifty Shades Darkest

Un univers sombre et cruel

Il faut bien l'avouer, le monde de Darkest Dungeon est loin d'être sympathique. Vous arrivez dans un petit village miteux et sans le sou, où un vieux monsieur au regard lubrique vous apprends que vous êtes là pour rattraper la situation. Il vous demande donc de récupérer divers objets appartenant à sa famille dans les divers donjons du coin, ce qui aurait pour but de redorer le blason de la ville et d'enfin montrer aux abominations locales qui est le patron. C'est donc les deux pieds dans ce que vous espérez fortement n'être que de la boue que vous acceptez cette noble mission, avant de vous rendre compte que ce n'est décidément pas gagné.

Darkest Dungeon : Fifty Shades Darkest
Une charmante bourgade qui sent bon le purin et la peste bubonique.

Le gameplay se déroule en deux temps : une phase de préparation, puis une phase de quête. Lors de la phase de préparation, le joueur peut engager des héros, les améliorer, acheter des artefacts ou tenter de remettre un tant soit peu la ville en état. Tout le reste arrivant vraiment une fois quelques quêtes accomplies avec un relatif succès, on commence par passer les troupes en revue. Les combats se déroulants au tour par tour, il est très important de réfléchir minutieusement à sa stratégie et à la composition de l'équipe. On retrouve des classes plus ou moins classiques : la Helion fait office de barbare, le Crusader de paladin, etc... Il est très important d'équilibrer son équipe pour être capable d'éliminer les ennemis le plus vite possible tout en se régénérant Pour ce faire, les classes proposées se complètent bien : un Hélion sera par exemple capable d'étourdir deux adversaires pour laisser le temps au Crusader de les envoyer au tapis pendant que la Vestal lance une vague de soin salvatrice.

Darkest Dungeon : Fifty Shades Darkest
La construction d'une fine équipe n'est pas si aisée.

A chaque tour, le joueur peut engager un certains nombre de héros proposés aléatoirement. Plus la ville commence à ressembler à quelque chose et plus il lui en sera proposé par tour. Il pourra aussi en garder plus en « réserve ». Le but sera donc d'équilibrer non seulement son équipe de quête mais aussi sa réserve pour pouvoir toujours avoir sous la main le bon héros prêt à prendre les armes. De ce coté là, les développeurs ont réussi à donner au joueur un choix véritable dans sa manière de composer son groupe. Il faut non seulement jouer avec les classes mais aussi avec leur positionnement dans le groupe. Certaines attaques ne seront lançables que si le personnage est à telle ou telle position, et elles ne pourront affecter que les ennemis plus ou moins proches. Un système qui permet par exemple de faire passer une Vestal d'une position de healer à celle de soutien. Autant de petits ajustements qui font que le joueur pourra tâtonner un bon moment pour trouver le style parfait. Ce qui durera en général jusqu'à ce que son héros fétiche meure. C'est à dire à peu près 10 minutes...

Ne donnez pas de noms à vos héros. Après on s'attache, on pleure, tout ça....

Darkest Dungeon : Fifty Shades Darkest
Il ne vaut mieux pas imaginer les histoires que le groupe se raconte au coin du

Une fois le groupe formé, il est temps de partir en mission. Les objectifs et les cartes sont générés aléatoirement et n'ont donc en eux mêmes pas grand intérêt. Il s'agit généralement de nettoyer un donjon, d'y récupérer des artefacts, ou d'y éliminer un boss. Plus le joueur sort victorieux de ses expéditions, plus les quêtes proposées deviendront difficiles et longues. Certaines quêtes nécessitent d'ailleurs un campement, prenant une place dans l'inventaire, et qui permettra de faire une pause dans le donjon pour remonter le moral des troupes, les soigner, et appliquer des buffs bien utiles. L'équipement se prépare autant que l'équipe : pour bien réussir il faudra emporter assez de nourriture, de torches, et d'outils utiles pour être sûr de réussir. Le tout reste de calculer astucieusement le rapport entre le prix des objets et la probabilité de devoir repartir la queue entre les jambes. En effet, on ne peut pas récupérer les objets non utilisés à la fin de la quête, donc trop de prudences deviendrait assez onéreux et il ne fait pas bon être sans le sou dans Darkest Dungeon.

Pour chaque quête, le joueur peut choisir quatre valeureux héros, et pourtant il peut en « stocker » une bonne quinzaine dans la ville. Pourquoi, vous demanderez vous ? Tout simplement parce que garder ses héros en vie est loin d'être tâche aisée et qu'il va falloir s'attendre à un taux de mortalité équivalent à celle d'un hamster sur l'autoroute. Même quand il s'agit de monstres de base, ils possèdent tous des techniques bien vicelardes qui ne laissent aucune place à l'erreur. Quand on sait que la seule façon de se soigner plus ou moins efficacement est de lancer un sort en combat (et donc de perdre une précieuse occasion de renvoyer un ennemi dans la tombe dont il vient de sortir), le but des combats est autant de pourfendre l'adversaire que de minimiser les dégâts reçus par l'équipe.

Darkest Dungeon : Fifty Shades Darkest
La vie de vos héros ressemble à la flamme d'une allumette. En pleine tempête. S
En effet, quand un héros meurt, il meurt pour de bon, et il laisse ses camarades ravis de payer les pots cassés. Il s'agit alors, comme partout dans Darkest Dungeon, de prendre une décision difficile : est ce que le sacrifice de ce héros permettra d'aller jusqu'au bout de la quête, ou est ce que ce n'est pas le moment de fuir la queue entre les jambes ? Cela dit, les choses s'arrangent rarement après la mort d'un camarade, et il faut être bien sûr de son coup. Tout en sachant que le jeu sauvegarde automatiquement à chaque seconde, il ne faut donc pas espérer pouvoir revenir en arrière après un faux pas pour corriger le tir. Le jeu donne cela dit la possibilité d'abandonner le combat, puis la quête, ce qui augmente considérablement le niveau de stress des héros. Et c'est au moment où on se dit qu'on a évité la mort, qu'on découvre que finalement c'est un sort bien préférable à celui des survivants...

la mort n'est qu'un doux repos

Darkest Dungeon a réussi le pari de rafraîchir le genre en incorporant de nouvelles mécaniques de gameplay. Tandis que dans d'autres jeux on tentera de pousser nos héros vers leurs meilleurs élans, ici il s'agira plutôt de les empêcher de succomber à leurs plus bas instincts, et de faire avec si cela se produit. En effet, chaque personnage possédera une (petite) liste de talents positifs et une (longue) liste de problèmes mentaux et autres soucis de santé. Un héros peut avoir jusqu'à cinq tares et cinq bonus en même temps. Au delà, chaque nouvel ajout éjectera un élément déjà présent dans la liste. Le tout influencé par un seul maître : le stress.

Darkest Dungeon : Fifty Shades Darkest
Darkest Dungeon est stressant. Pour les joueurs et pour les héros.

Tout, absolument tout, influe sur le stress des personnages. Si la torche commence à faiblir, les ennemis deviendront plus difficiles à toucher et surprendront l'équipe plus facilement, mais surtout : chaque membre verra son stress augmenter a chaque pas. Vous recevez un coup : stress. Vous ratez un coup : stress. Pas assez à manger : stress. Vous ouvrez une armoire : stress (non, on ne blague pas, ça arrive).... La jauge de stress (individuelle à chaque personnage) se remplit donc inexorablement et ne retombe que très rarement. S'ensuit alors plusieurs types de joyeusetés pour les aventuriers.

Dans un premier temps, un aventurier va « gagner » des tares. La plupart étant liées à son niveau de stress d'ailleurs, et pas toujours des plus faciles à gérer. Certains héros gagneront plus de points de stress quand la lumière est basse, d'autres quand la torche brille au maximum,certains préféreront un position bien précise dans l'équipe, etc... Tout un tas de paramètres avec lesquels il va falloir composer pour tenter d'arriver au bout du donjon en vie (en y laissant des morceaux si il le faut). Mais c'est loin d'être la seule contrariété du stress.

Même les héros font des burn-out

Darkest Dungeon : Fifty Shades Darkest
En général, quand on en arrive là, c'est le début de la fin...

En effet, si la jauge de stress d'un héros est remplie, il peut se passer deux choses. Dans 90% des cas, ce dernier va devenir aliéné. Vous pensiez que les petites tares précédentes étaient embêtantes ? Attendez de voir votre fidèle healer devenir subitement masochiste, et se lancer au contact de l'ennemi sans prévenir en refusant catégoriquement tout soin. Une folie qui se décline sur beaucoup de nuances de gris, allant donc du masochisme à l’égoïsme en passant par le désespoir, chacun apportant son lot de complications bien particulier. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, à chaque fois qu'un des petits camarades aliéné se met à n'en faire qu'à sa tête, ses petits copains ont les pétoches, ce qui augmente (suspense insoutenable) leur niveau de stress.

Si un personnage aliéné ne signifie pas une fin imminente irrémédiable, cela complique progressivement les choses à un rythme exponentiel. A noter cela dit l'autre possibilité : dans 10% des cas (statistique donnée au pif), le héros éreinté décide de prendre son courage à deux mains, et au lieu de sombrer dans la folie va au contraire devenir exalté. Dans ce nouvel état, il perd tous ses points de stress, se soigne un peu, et on en verserait presque une petite larme. Cela dit, ça ne marque pas pour autant un happy end obligatoire puisque ses camarades ne sont pas tirés d'affaire ( et lui non plus d'ailleurs, un bon coup de masse sur le museau venant assez vite de toute la bonne volonté du monde).

Darkest Dungeon : Fifty Shades Darkest
L'infirmière du Sanitarium semble plus stressante que la plupart des monstres d

Pour se débarrasser de son stress, un héros peut utiliser certaines capacités en combat ou durant un campement (ce qui sert surtout à limiter la casse), mais le meilleur moyen reste de l'envoyer se « reposer » une fois de retour en ville. La encore, il faudra faire avec les petites affinités de chacun : une Vestale ou un Croisé préférera aller expier ses péchés dans la Chappelle (qui propose de Méditer, de se Prier ou de se Flageller) tandis qu'un Highwayman ou Helion se sentira bien mieux à l'Auberge (qui, elle, propose de Parier, de Boire, ou de faire un tour au Bordel). Certains héros refuseront catégoriquement certains traitements et d'autres n'en accepteront au contraire qu'un seul. Il faudra alors jongler entre les places disponibles (sachant qu'une fois qu'un héros est envoyé en cure, il doit y rester jusqu'à la fin de la prochaine quête) et le coût des différentes opérations. A noter aussi que le maître du vieux coin moisi où vous vous trouvez se sent lui aussi un tantinet stressé et prend régulièrement lui même une place dans un des établissements. C'est pas pour rien qu'on l'appelle le Fourbe.

La folie n'est pas le seul danger

Et au milieu de tout ce fourbi, il ne faut pas oublier que les menaces ne manquent pas dans les couloirs lugubres des donjons. Les ennemis sont loin d'être des tendres et à défaut de se retrouver à forces égales, il arrive souvent que l'on se retrouve légèrement sous-puissant et que l'on n'en réchappe qu'à un fil. De plus, il n'est pas rare de tomber sur des pièges plus ou moins bien cachés dans le donjon, en plus d'autres mécanismes bien enquiquinants. Le moindre grain de sable fait rapidement boule de neige (enfin, boule de sable du coup).

Les ennemis sont loin d'être des tendres.

Darkest Dungeon : Fifty Shades Darkest

Et si cette logique se retrouve dans les quêtes elles mêmes, elle existe aussi dans une gestion plus globale. Ce serait une grossière erreur de se dire que chaque quête est indépendante et qu'une fois retourné à la ville, on peut tout reprendre comme si rien ne s'était passé. En effet, les ressources sont loin d'êtres inépuisables, et pour chaque quête il faut préalablement acheter tout un lot de torches et autres bricoles utiles. Au même titre que « pas de bras, pas de chocolats » : pas d'argent. pas d'objets, pas de quêtes. Ce principe de gestion minutieux et risqué est donc présent même dans les phases de préparation.

Un espoir de salut

Darkest Dungeon : Fifty Shades Darkest
L'espoir n'est pas vain.

Heureusement, tout espoir n'est pas vain. Même si le chemin est semé d’embûches il est possible de mener à bien cette épuisante croisade petit à petit. Pour cela, il faudra améliorer par touches la ville ou ses héros. Pour ce qui est des gaillards, ils gagneront de l'expérience et donc des niveaux à force de ne pas mourir, et verront leurs capacités augmenter. Inutile cela dit d'espérer farmer sans relâche les quêtes de bas niveaux avec des vétérans : Un personnage ne peux s'embarque que dans des quêtes de son niveau ou au dessus, mais refusera celles en dessous. Aucun moyen donc de jouer la prudence excessive pendant trop longtemps. Mais si le joueur a amassé assez d'or pour être confortable, il pourra en débourser pour améliorer plus efficacement ses héros. L'armurerie influera sur les armures et les armes (quelle surprise) mais les deux camps d’entraînement pourront non seulement débloquer les capacités de chaque héros mais aussi les rendre plus puissantes. Cela dit, peu importe le nombre de capacités débloquées du héros, il ne pourra en utiliser que quatre par quêtes.

En plus d'améliorer directement les héros, rendre à la ville sa splendeur passée facilite grandement l'aventure. Améliorer l'Auberge et la Chapelle permettra d'y faire séjourner plus de héros à moindre coûts par exemple. Une boutique permet aussi d'acheter des bijoux donnant des bonus (et des malus, il ne faut pas rêver) aux héros lors des quêtes. On retrouve aussi le Sanitarium, très utile puisqu'on peut y annuler les tares des héros, et faire en sorte qu'ils conservent certains bons penchants. C'est donc à force de petits ajustements et de persévérance qu'on finit par trouver un rythme plus ou moins confortable pour progresser. A noter aussi que certains mécanismes de jeu peuvent être activés pour ceux qui cherchent un plus grand défi. Les crises cardiaques font mourir un héros au bout d"un certains taux de stress, et les cadavres créent des obstacles à chaque ennemis tombés, qu'il faudra détruire pour accéder aux gredins qui sont derrière.

Bande annonce de Darkest Dungeon

Points forts

  • Des mécaniques originales
  • Une vraie ambiance
  • Un gameplay exigeant mais addictif
  • Une forte rejouabilité

Points faibles

  • Un gameplay un peu trop exigeant pour des néophytes

Darkest Dungeon gagne sur tous les fronts en proposant un gameplay exigeant mais addictif, parfait pour un jeu indépendant. Le tout est souligné par une direction artistique lugubre et une bande son du même acabit. Il sera certes un peu dur d'approche pour les joueurs les moins habitués, mais offrira un challenge des plus appréciables à ceux qui oseront relever les manches pour aller sauver ce brave petit village.

Note de la rédaction

18
15.1

L'avis des lecteurs (62)

Lire les avis des lecteursDonnez votre avis sur le jeu !
PC Dungeon RPG Indépendant PS4 Mac Red Hook Studios RPG Aventure Jouable en solo Heroic Fantasy
A lire aussi
"Des coupes et des financements annulés" Le Xbox Games Pass et les deals Epic Game Store ne sont plus ce qu'ils étaient, d'après ces studios 29 mars, 16:10
Vous aimez les ambiances ténébreuses à la Lovecraft ? Voici une sélection d’incontournables du genre ! 29 janv. 2023, 11:40
10 jeux indés sur le Game Pass à la direction artistique exceptionnelle 07 mai 2022, 10:45
Darkest Dungeon va se mettre au PvP avec le DLC gratuit The Butcher's Circus 05 avr. 2020, 10:07
Dernières Preview
PreviewMario & Luigi L'épopée Fraternelle : La dernière exclu Nintendo Switch de 2024 est un jeu de rôle toujours aussi efficace, mais... 21 oct., 15:07
PreviewThe First Berserker Khazan : un action-RPG prêt à se déchaîner en 2025 ou un Souls-like qui nous fait enrager ? 03 oct., 15:00
PreviewHell is Us : ce jeu vidéo a surpris tout le monde au State of Play PS5 et nous avons pu y jouer ! 30 sept., 17:00
Les jeux attendus
1
Vampire: The Masquerade - Bloodlines 2
4ème trimestre 2024
2
Blue Protocol
2024
3
2XKO
2025
La vidéo du moment