Pour fêter les 35 ans de Pac-Man, Bandai Namco a eu la bonne idée de s'allier avec Hipster Whale, le célèbre créateur de Crossy Road. Si cette collaboration a beaucoup fait parler d’elle (nouveau jeu Pac-Man oblige), il en est moins pour l’origine du jeu. Dans les versions originales le 256ème niveau avait un bug, il se retrouvait couvert de symbole et devenait donc injouable. C’est ainsi qu’est né Pac-Man 256, un endless runner en 3D mais doté du charme légendaire des jeux rétro.
Hipster Whale donc addictif ?
Hipster Whale peut se vanter d'avoir rendu accro des milliers de joueurs avec Crossy Road, mais en est-il de même avec Pac-Man 256 ? La réponse est oui. "Aller encore une petite", quel gamer n'a jamais prononcé cette phrase sur un jeu auquel il accrochait totalement ? Les joueurs de Pac-Man 256 ne dérogeront pas à la règle. Même si un système de crédit à été intégré (le joueur récupère un crédit toutes les 10 minutes avec une limite de 6 crédits) pour favoriser les achats in-app, un mode "Partie libre", dans lequel les power-ups ne sont pas disponibles, ne requiert pas de crédit et par conséquent le joueur peut partir manger des Pac-Dots en évitant des fantômes autant de fois qu'il le veut. Le plaisir n'est donc pas gâché par une attente interminable dans le but d'éviter à tout prix de sortir le porte-monnaie.
Une idée originale
Comme précisé précédemment, l'idée sur laquelle est basée tout le titre se trouve être un bug du 256ème niveau dans la version originale.Un joli clin d'oeil en soit, et qui de mieux qu'Hipster Whale pour ce jeu ? Le studio australien a donc très astucieusement repris ce bug pour en faire un jeu : un endless run dans lequel le fameux bug du niveau 256 recouvre peu à peu l'écran et viendra faire perdre le joueur s'il le touche. Autant dire que cela ajoute une certaine pression au joueur qui devra, en plus d'éviter de mourir en se faisant toucher par les fantômes, éviter d'être trop lent.
Un gameplay amusant
C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes et ça Bandai Namco et Hipster Whale l'ont bien compris. Le joueur reconnaîtra immédiatement Pac-Man rien qu'aux sons ou aux graphismes rétro qui feront plaisir aux puristes. L'ambiance générale du titre augmente le plaisir de jeu : coloré et prenant, Pac-Man 256 a tout pour plaire. Outre le côté nostalgique, les joueurs pourront utiliser de nombreux power-ups comme une tornade qui emportera tous les fantômes sur son passage, un laser, ou encore les Pac-Gommes qui rendent les fantômes comestibles. L'occasion de rendre le tout encore plus fun qu'il ne l'est déjà. Le but est donc de faire le meilleur score possible à l'aide de tous ces bonus, mais un autre défi se trouve dans Pac-Man 256 : manger 256 Pac-Dots de suite, ceci aura pour effet de totalement désintégrer les fantômes présents sur l'écran.
Pac-Man 256 : Les 5 premières minutes de gameplay
Points forts
- Les power-ups divers et variés
- Excellente fusion entre le genre endless runner et l'univers de Pac-Man
- Gameplay très plaisant
Points faibles
- Free to play mais payant (8€) pour lever toutes les restrictions
Pac-Man 256 se révèle être une petite perle qui touchera aussi bien les fans du mythique personnage jaune que ceux des petits jeux mobiles addictifs. La collaboration Bandai Namco / Hipster Whale se trouve être une réussite totale puisque le titre n'a rien à envier à d'autres et possède largement de quoi séduire puristes et nouveaux initiés malgré son genre très différent de celui des anciens jeux du glouton le plus connu de l'histoire du jeu vidéo.