Comme on a l’habitude de le dire : « jamais deux sans trois ». Avec Avatar : Frontiers of Pandora, Ubisoft et Massive Entertainment perpétuent la tradition des films de James Cameron en sortant durant le mois de décembre. À défaut de surfer sur la vague d’Avatar 2 : La Voie de l’eau, faute d’un calendrier bousculé du côté de l’éditeur français, Frontiers of Pandora débarque donc un an plus tard et prend des airs de sucrerie vidéoludique, idéale pour patienter jusqu’à la sortie du troisième volet.
Dans le cadre de notre test, Ubisoft nous a fait parvenir une clé PC. De ce fait, notre expérience globale ne tient pas compte de l’optimisation du titre sur les consoles de nouvelle génération. De notre côté, notre machine était dotée d’une carte graphique NVIDIA GeForce RTX 4080, un processeur AMD Ryzen 9 7900X 12-Core Processor 4.70 GHz et de 32 Go de RAM. À noter que l’on a eu le droit, lors de notre test, à des grosses pertes de framerate en configuration 4K, que ce soit en ultra, en élevé ou en moyen. La réduction à une résolution 2K a corrigé le souci, mais il n’empêche qu’en fonction des configurations, le jeu présente des soucis d’optimisation qui seront corrigés à la sortie et dans la foulée du lancement. Ce test PC n’en tient pas rigueur, mais il nous paraissait judicieux de vous prévenir en amont de la sortie. NB : Une mise à jour a été déployée en fin de journée, le 4 décembre, rectifiant en grande partie nos problèmes précités, ce qui est de bon augure pour la suite et tous les utilisateurs.
Finalement, le titre ne paie pas les pots cassés de son report sur l’année fiscale 2023-2024 et peut même profiter d’un planning de sorties relativement calme. Alors, Avatar : Frontiers of Pandora a-t-il les reins suffisamment solides pour être la petite surprise de cette fin d’année ? Est-il aussi prometteur que ce que laissait présager sa dernière prise en main, fin octobre ? C’est ce que nous allons tenter d’expliquer à travers ce test. On boucle sa ceinture, direction Pandora, l’exolune de Polyphème !
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In the Na’vis
Fort d’un scénario inédit et canon - c’est-à-dire qu’il s’intègre totalement à l’univers retranscrit à deux reprises par James Cameron au cinéma -, Avatar : Frontiers of Pandora part, en réalité, du postulat inverse des films. Ici, c’est un ou une Na’vi qui vit au sein des rangs de la RDA, et non un homme, sous les traits d'un Avatar, parmi les Na'vis. Officieusement, notre héros ou notre héroïne - que l’on façonne brièvement à l’aide d’un éditeur de personnage, également accessible plus tard dans le jeu - a été recueilli avec d’autres enfants Na’vis, abandonnés tout comme nous par leur clan. Tous ont donc été élevé dans le but de devenir des ambassadeurs auprès des peuples Na’vis afin d’assurer la cohabitation entre eux et les humains. Parce que oui, après leur mauvaise gestion de la planète bleue, les Hommes ont jeté leur dévolu sur l’exolune de Polyphème, bien décidés à en exploiter les ressources, quitte à reproduire le même schéma destructeur.
Cependant, quand on connaît la réputation de la RDA, rien qu’en ayant vu le premier long-métrage, on comprend que cet altruisme n’est pas désintéressé et qu’il cache quelque chose. Ce n’est pas pour rien qu’une Résistance s’est constituée en parallèle et qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour contrecarrer les ambitions de la RDA. Vous, de votre côté, vous ignorez complètement ce qu’il se passe et ce qu’il s’est réellement passé. Reclus et vivants sous une cloche, les Na’vis recueillis n’ont jamais connu l’extérieur. Jusqu’à ce fameux jour, en parallèle de la révolte menée par Jake Sully dans une autre région de Pandora, où tout a basculé… Désormais libre, après une ellipse de quelques années et grâce aux actions de la Résistance, vous avez enfin la possibilité de découvrir vos terres natales, vos origines et, surtout, de vous immerger dans le quotidien de votre peuple.
Toutefois, il ne faut pas espérer se la couler douce : vous représentez les plus grands espoirs des habitants de Pandora. De ce fait, il faudra donc les aider par le biais de nombreuses quêtes annexes et accomplir votre destinée, celle qui consiste à fédérer les clans de la partie occidentale de Pandora pour se débarrasser, une bonne fois pour toutes, de la présence néfaste de la RDA. De fil en aiguille, vous allez gagner en assurance et, majoritairement, en puissance. Ici, pas d’expérience à proprement parler mais un système de niveau basé, à la fois, sur le nombre de compétences débloquées dans l’arbre de talents - composé de cinq branches au total, chacune disposant d'une aptitude ultime qui se déverouille après un défi final - et sur la robustesse de vos équipements et la force de votre arsenal.
Enfant des deux mondes, vous serez capable de manier aussi bien les fusils et autres grenades utilisés par les humains que les outils de chasse et de défense des Na’vis, récupérés au fur et à mesure de l’aventure. Pour devenir une plus grande menace, Avatar : Frontiers of Pandora vous proposera de vous connecter à des plantes spécifiques, permettant de débloquer un total de douze techniques, appelées Compétences Ancêtres. Toutefois, acquérir le pouvoir de vos aînés ne se fera qu’à la seule condition de parcourir les trois régions promises par le jeu d’Ubisoft. Et, sur cet aspect, le titre de l'éditeur français et de Massive Entertainment marque des points : on voulait du dépaysement, on nous en sert sur un très joli plateau. Rien que pour ça, Frontiers of Pandora vaut le détour !
Un univers qu’ikran
Comme on l’évoquait en préambule, notre matériel PC nous a permis de profiter de la beauté des décors de Pandora. En marge du lancement, on espère donc que vous serez nombreux à en attester par vous-mêmes, dans des conditions idéales et avec des étoiles dans les yeux. Dès que l’on met un pied à l’extérieur, c’est toute la végétation luxuriante de l’exolune qui nous frappe et retranscrit avec fidélité les environnements qui nous ont laissé rêveur devant les deux films de James Cameron. Rapidement, les atours d’Avatar : Frontiers of Pandora nous charment et stimulent nos envies d’exploration. C’était clairement l’un des plus gros enjeux d’Ubisoft avec ce titre et force est de constater que les équipes de développement ont réussi leur pari, même si on regrette parfois de voir, au loin, quelques vilaines textures et des passages un peu moins inspirés visuellement.
Ce qui est agréable avec ce titre, c’est de voir que le studio Ubisoft Massive a porté un certain soin aux détails. Déjà d’une, les échelles de taille entre humains et Na’vis sont respectées. Malgré cette stature imposante, la manière dont notre personnage se déplace est étonnamment satisfaisante. Les décors verdoyants deviennent un terrain de jeu idéal pour exercer notre agilité naturelle et les possibilités de déplacement, offertes au fil de l’aventure, sont tout aussi grisantes. Le seul reproche que l’on pourrait faire, c’est qu’on a tendance à délaisser l’exploration à pied au bout d'un certain temps et qu’on peut vite se retrouver, dans certains cas, à céder à la facilité en usant du système de voyage rapide. Quoi qu’il en soit, les moyens et la latitude qui s’offrent à nous participent grandement à la sensation d’immersion du jeu : on a le sentiment, grâce à la vue subjective, de défricher les contrées de Pandora et d’expérimenter l’existence Na’vis sous de nombreux aspects.
D’ailleurs, les qualités immersives d’Avatar : Frontiers of Pandora reposent aussi sur la manière dont on interagit avec les membres des différents clans et les individus qui vivent en marge des « villages ». Si l’on a parfois du mal à identifier facilement les Na’vis qui ont besoin de nos services, ces derniers ne sont pas avares en requêtes, et ce, pour une raison x ou y. C’est d’ailleurs ce point précis qui nous pousse à explorer les moindres recoins des différentes régions implémentées dans Avatar : Frontiers of Pandora car la quête principale, elle, ne nous les fait traverser qu’en diagonale. Sortir des sentiers battus et bien observer sa carte est donc recommandé, même si celle-ci se montre parfois insupportable dans sa construction. Si l’on apprécie le rendu de cette dernière, nous n'aurions pas refusé un cran de zoom supplémentaire et, surtout, un autre fonctionnement dans la révélation des différents biomes car le brouillard de guerre qui plane sur eux doit obligatoirement être survolé pour nous montrer ce qu'il dissimule.
Terminons toutefois sur un argument en faveur de l’immersion et de la cohérence de l’univers mis en place par Ubisoft Massive en évoquant la façon dont le titre véhicule un message écologique par les systèmes de gameplay liés à la flore et à la faune. Nous allons l’évoquer juste après mais c’est un détail qui tranche pas mal avec l’ennemi majeur de ce titre, à savoir la RDA, qui emprisonne et exploite les animaux à des fins mercantiles ou, encore, qui ravage, pille et pollue allègrement Pandora. Certes, le gameplay peut soulever quelques incohérences mais le sous-texte est raccord avec cette volonté de mettre en avant et préserver les somptueux environnements de l’exolune. A contrario, cela ne fait que renforcer la dimension manichéenne qui, de base, ne tire pas le scénario du jeu vers le haut. Une lacune gommée grâce aux nombreux contenus du jeu ? Pas vraiment.
Bien que nous ayons effectué la totalité de notre test sur PC, grâce à la version fournie par l’éditeur, Ubisoft nous a également permis d’essayer les versions sur consoles next-gen. Si l’on avait mis en garde les utilisateurs PC sur les quelques soucis de performances rencontrées durant nos sessions de jeu, en raison d’une optimisation en cours de peaufinage, il semblerait que les joueurs consoles soient exempt de toutes inquiétudes. Au terme d’une longue session, Avatar : Frontiers of Pandora nous est apparu graphiquement solide sur ces deux supports, le tout sans latence et autres légers problèmes techniques. Les capacités des deux consoles font honneur aux décors de l’exolune et les combats se traversent en toute fluidité. À noter que les paramètres du jeu sont réglables et que vous pouvez les modifier pour privilégier, au choix, les graphismes du jeu ou le taux d’images par seconde pour une meilleure fluidité. On vous partage ci-dessous, deux captures d'écrans effectuées en mode Qualité sur PS5 pour mieux vous donner une idée du rendu.
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Sarentu ou rien
Plutôt anecdotique, le scénario d’Avatar : Frontiers of Pandora ne casse pas trois pattes à un canard, si tant est qu’il y en ait sur la lune de Polyphème. Le souci, c’est que l’impression autour de cette expérience - néanmoins jouable en coopération, après avoir terminé les six premières quêtes principales - n’est pas sauvée par les activités annexes. Très vite, on se rend compte que la quête principale, déjà noyée dans un monde ouvert qui paraît beaucoup trop grand, est parasitée par de trop nombreux objectifs. Entre les missions annexes, filées par tout un tas de personnages, les plantes spéciales (les Tarsyus) auxquelles se connecter pour débloquer de nouvelles compétences, les collectibles disséminés dans chaque région, les bases à détruire, les requêtes communautaires, les laboratoires à activer, les centres à fouiller pour trouver des ressources et les arbres et autres végétaux (tigecloches, pousses de tarsyu) à atteindre pour récupérer des augmentations de statistiques, des points de compétences ou des « coffres », les minis-jeux, on en a plein la tête.
En termes de contenu, Avatar : Frontiers of Pandora n’a donc fait aucune concession et c’est peut-être ce qui nuit le plus à son univers. Pourtant enchanteur, cette immense portion de Pandora ne devient qu’un écrin à remplissage et ne sert qu’à circonscrire un maximum de tâches pour gonfler la durée de vie globale. Forcément, lorsque l’on se rencontre que les équipes ont actionné un tel levier, on en ressort un peu déçu et frustré. Ce qui est d’autant plus dommage, c’est que le titre regorge d’idées et de systèmes intéressants que l’on utilise avec plaisir durant l’aventure. Mais, là aussi, Avatar : Frontiers of Pandora véhicule l'impression de vouloir cocher toutes les cases jusqu’à l’outrance : systèmes de chasse, de récolte, de craft, de troc… Quasiment rien n’est oublié, mais la manière dont ils sont pensés fonctionne plutôt bien dans le coeur du jeu.
Dans Avatar : Frontiers of Pandora, ce qui est primordial, c’est le craft. Lorsque vous chassez, le jeu vous recommande de faire cela dans les règles de l’art - et surtout selon les principes Na’vis - en abattant la faune sans souffrance et sans bavure. Dans les faits, cela consiste à viser un point faible avec force et précision, et cela vous donne droit à des ressources de meilleure qualité, et non d'un meilleur type (au nombre de trois : convenable, noble et sublime). Pour la végétation, c’est pareil. Lorsque vous récoltez des éléments issus de la flore, la qualité dépend de la façon dont vous arrachez à la terre cette précieuse ressource. Il faudra donc être délicat sur la gâchette, minutieux sur l’orientation du joystick et précis dans le dernier geste. C’est grâce à vos talents de chasseurs, à votre guide textuel et à votre sens Na’vi que vous allez détecter les espèces et les exemplaires les plus rares.
Une fois que vous avez fait le plein de matériaux, vous pouvez fabriquer vos propres équipements (tête, buste, bras, taille, pied) et armes, et même y fixer des mods. C’est d’ailleurs le meilleur moyen d’augmenter le niveau et la puissance de votre personnage, d’autant que les Na’vis vous offriront très souvent des plans de craft pour vous récompenser de votre implication et de vos bons et loyaux services. Aussi, Avatar : Frontiers of Pandora vous permet aussi de confectionner des recettes à l’aide des récoltes issues de vos séances de chasse et de cueillette. Ça sera à vous d’expérimenter pour débloquer des recettes au fur et à mesure : chaque plat ainsi cuisiné vous permet de vous soigner, de recharger votre énergie (une jauge qui permet de regagner de la vie automatiquement) et d'obtenir des passifs temporaires (augmentation de la résistance, de la furtivité, des dégâts, de la santé max…)
Pour compléter votre arsenal, vous avez également la possibilité d'ouvrir des coffres mais surtout d’échanger les ressources de la RDA, glanées à droite à gauche, contre des pièces d’équipement via un système de troc réparti entre plusieurs membres de la Résistance. D’ailleurs, cet échange de bons procédés est aussi calqué sur les Na’Vis car, à force de compléter des quêtes ou de participer aux besoins de la communauté, vous remplissez une jauge de faveur qui vous permet d’effectuer des achats auprès de certains PNJ. Paradoxalement, il y a une masse affolante de choses à faire mais là où l’ennui devrait se tenir à l’écart, il répond bel et bien présent.
Le blues de Far Cry
S’il ne ressemble pas vraiment à un Far Cry, Avatar : Frontiers of Pandora est atteint du même syndrome au point de se transformer en un titre débordant de contenu qui ne parvient pas à nous captiver, la faute à une redondance qui installe précocement en nous une certaine lassitude. Et puis, le jeu a cette fâcheuse tendance à proposer la même formule qui consiste à effectuer des allers-retours intempestifs, y compris dans ses quêtes annexes, et un trop-plein d’activités dont l’intérêt nous échappe assez souvent. À cause de ça, le titre d’Ubisoft Massive ne paraît plus si attrayant. Finalement, ce qu’il gagne en immersion, il le perd à travers son gameplay, bien trop standardisé et calqué sur la même formule que les autres FPS d’Ubisoft.
Dans Avatar : Frontiers of Pandora, le gameplay alterne entre une approche brute de décoffrage, qui repose sur l’utilisation des armes humaines, et une autre basée sur l’infiltration grâce à l’arsenal Na’Vi. Dans les faits, les phases plus pêchues avec des armes à feu sont somme toute efficaces mais l’on émet quelques réserves vis-à-vis de l’infiltration qui, à certains moments, nous a prouvé ses limites, légèrement atténuées au long cours grâce à l’accroissement des possibilités de gameplay. La seule chose, c’est que l’on aurait aimé que cette multiplicité se répercute sur le schéma de progression car, bien souvent, la finalité de nos expéditions consiste à effectuer la même tâche, un reproche que l’on pouvait déjà adresser… à Far Cry. Pour beaucoup de joueurs, cette ressemblance pourra être rebutante et c’est bien regrettable qu’Avatar en fasse les frais.
Pour d’autres, elle sonne comme la perspective réjouissante de nouvelles aventures en coop dans la lignée des autres FPS d’Ubisoft. Par chance, le simple fait de jouer en ligne avec l’un de ses amis est un moyen idéal de briser un peu cette monotonie de gameplay, tout en restant cohérent en termes d'univers et de scénario. Ici, à deux, nous avons réalisé l’attaque d’une base d’extraction et avons récupéré un collectible, en l'occurrence un Tarsyu. Ce qui en ressort, d’une part, c’est que vous avez la possibilité de faire profiter l’autre des équipements que vous n’utilisez plus en les déposant par terre.
L’autre chose à savoir, c’est que le loot final, au sein des bases, n’est pas partagé même si vous récupérez des équipements sensiblement identiques : chacun à la même quantité ! Enfin, sachez que c’est la personne qui accueille un autre joueur qui configure les détails de la coop : ce seront ses quêtes qui seront à faire en duo et les activités annexes ne sont comptabilisées que pour lui. Notre partenaire, en rejoignant sa sauvegarde, s’est aperçu qu’il devait refaire la base de son côté. Ce qui compense, c’est que le Tarsyu récupéré avait bien été comptabilisé et que l’équipement cédé et looté était toujours en sa possession. Ça ne révolutionnera pas l’aventure globale, mais l’aspect coopération a le mérite de redynamiser le tout, ce qui n’est pas de refus arrivé à un certain point.
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Conclusion
Points forts
- Une immersion renversante
- L’essence des films Avatar condensée en un jeu
- Une histoire ponctuée de moments épiques…
- Un système de craft et de récolte respectueux de la nature
- La liberté grisante de voler et cavaler sur Pandora
- Une coop qui redynamise un peu l’ensemble de l’expérience
- La bande-son de Pinar Toprak qui nous transporte joliment dans l'univers Avatar
Points faibles
- Une IA inconstante, capable du meilleur et du pire à la fois
- Un schéma de progression répétitif
- … mais qui reste assez anecdotique dans sa globalité
- Des activités redondantes qui cassent l’émerveillement
- Un contenu annexe qui sonne trop comme du remplissage
- Des quêtes secondaires souvent peu inspirées
Note de la rédaction
Au bout du compte, à notre plus grand regret, Avatar : Frontiers of Pandora souffle le chaud et le froid. Appliqué sur sa mission de nous immerger dans un univers fascinant, chose qu’il accomplit avec brio, le jeu d’Ubisoft donne le sentiment de rester trop dépendant de sa formule phare en matière de jeux de tir en vue subjective. Le savoir-faire est indéniable et ça se ressent, mais le titre d’Ubisoft Massive accumule trop d’activités dispensables, et ce, au point de perdre de vue son objectif principal et de se porter lui-même préjudice. S’il repousse bel et bien les frontières de l’adaptation de James Cameron en nous emmenant en terres inconnues, Avatar : Frontiers of Pandora, malgré ses qualités indéniables d’immersion, se heurte aux barrières qui séparent les expériences vidéoludiques divertissantes des sorties retentissantes et autres références du jeu vidéo.