Après un deuxième épisode nettement plus léger que son prédécesseur, Watch Dogs retrouve un ton plus sérieux sur son scénario avec l’épisode Legion, attendu de pied ferme par des fans . Il délaisse également les Etats-Unis pour l’Europe, s’offrant son premier galop d’essai en Europe avec un Londres futuriste fort séduisant sur le papier. Pour un résultat tout aussi convaincant manette en main ?
Cet article est une mise à jour du test original de Kaaraj. Cette mise à jour, nommée "Un mode multijoueur à la hauteur des attentes ?" se concentre sur le multijoueur et a été testée par JeromeJoffard.
Qui dit nouvelle ville, dit ici nouveau cadre narratif. Le premier opus s’attardait sur le destin d’Aiden Pearce au coeur d’un Chicago opposant gangs et groupes de hackers, le deuxième nous faisait incarner Marcus dans un contexte plus léger, avec un San Francisco riche en références à la pop culture et en clins d’oeil à la Silicon Valley. Avec Londres, c’est encore une nouvelle approche qui s’ouvre pour Watch Dogs Legion.
Legion du nerd
Ubisoft Toronto opère ici un retour aux sources en nous offrant un scénario nettement plus sérieux que celui de son prédécesseur, et dans la veine du premier opus donc. L’introduction vous place dans la peau d’un membre du groupe de hackers Dedsec qui, en tentant d’éviter qu’un attentat se produise, va finalement se retrouver piégé par l’instigateur de l’attentat en question. Une situation aux conséquences dramatiques pour Dedsec, qui se retrouve ensuite traqué par les autorités anglaises et doit désormais tenter de faire valoir son innocence. Sous l’égide de Sabine, leader reconnue du groupe désormais contrainte à l’isolement, et Bagley, l’IA à tout faire du collectif, vous devrez recruter de nouveaux partisans prêts à soutenir la cause et l’innocenter aux yeux du grand public.
Vos pérégrinations vous feront croiser la route de plusieurs autres groupes ayant pris le pouvoir depuis les attentats : Albion, une société de sécurité privée menée par l’inquiétant et omnipotent Nigel Cass, le Clan Kelley avec à sa tête la sanguinaire Mary, le collectif Zero Day ou encore le SIRS, chargé de débusquer les auteurs des attentats. Un joli panier de crabes propice au développement de thèmes “matures”, allant du transhumanisme au trafic d’organes en passant par des questions d’esclavage, d’immigration ou de politique sécuritaire. Le résultat est plutôt mitigé, principalement à cause d’un scénario sans grand relief et dont les principaux tournants scénaristiques s’avèrent extrêmement prévisibles. Sans s’avérer mauvais, ce scénario manque tout de même de caractère et de personnalité, un point sur lequel Watch Dogs deuxième du nom avait su briller malgré un parti-pris décalé bien plus clivant auprès des fans. Un soupçon d'humour s'invite bien dans les remarques cyniques de Bagley, mais en dehors de ce point, Watch Dogs Legion se terre le plus souvent dans une approche très sérieuse.
L'introduction de Watch Dogs Legion
De même, la réalisation très sommaire ou pas toujours très fluide (animations faciales, choix de caméra, micro-chargement à chaque cutscene...) nuit parfois à l’immersion, et alors qu’une génération s’est écoulée depuis le lancement du premier Watch Dogs, la série semble sur ce point encore un peu à la traîne. Il faut cependant saluer l’effort réalisé sur les personnages que vous contrôlez, qui bénéficient tous d’un doublage et d’une véritable intégration aux dialogues et cinématiques malgré leur statut initial de PNJ recrutés à la volée. Une vraie performance pour le coup, et qui mérite d’être mise en avant.
Laisse parler Legion
C’est justement cette nouvelle fonctionnalité de recrutement libre qui est au coeur de la proposition de Watch Dogs Legion. Le principe est simple, après avoir choisi la première “nouvelle” recrue de Dedsec parmi une liste de personnages créés aléatoirement, vous pourrez progressivement garnir vos troupes en recrutant de nouveaux partisans… parmi n’importe quel PNJ errant en ville. Pour la plupart des habitants, il suffit de les approcher pour leur demander comment les aider, ce qui permet de lancer une mission et de les recruter en cas de réussite, chacun disposant d’un statut et de caractéristiques différente. Certains réfractaires à Dedsec seront eux plus difficiles à convaincre et devront être “profilés” pour tenter de trouver un potentiel point faible à exploiter ou un moyen de les aider et de remonter dans leur opinion. Ce qui est intéressant, c’est que le système n’est donc pas figé et qu’il est même tout à fait possible qu’un personnage neutre en vienne à vous détester selon vos actions. Dans notre partie, un garde d’Albion est devenu particulièrement hostile envers Dedsec après avoir été mis deux fois K.O par nos agents, ce qui a déclenché plus tard l’enlèvement d’une de nos recrues, qu’il a ensuite fallu sauver par le biais d’une mission.
Watch Dogs Legion : une mission de recrutement dans son intégralité
Les développeurs ont même eu la bonne idée de vous offrir d’autres façons de trouver ou recruter des personnages : une suggestion de l’IA Bagley lorsque vous n’êtes pas loin d’un profil atypique et intéressant, ou l’arrivée d’un personnage aux compétences intéressantes en cas de libération d’un quartier, par exemple. Simple d’accès sans pour autant manquer de profondeur, ce système n’est certes pas parfait - quelques visages se recoupent, on peut faire le tour d’une immense majorité de caractéristiques et d’archétypes après quelques heures de jeux - mais il offre tout de même une vraie personnalisation de vos parties et quelques bonnes tranches de rire au regard des caractéristiques qui peuvent se retrouver ça et là. Mention spéciale au “hoquet”, qui peut vous faire détecter en cas d’infiltration, ou au personnage du magicien, capable d’hypnotiser un ennemi pour le convertir à votre cause. C’est d’ailleurs là que se trouve le potentiel plus comique ou léger d’un titre par ailleurs très sérieux dans son propos. Notez aussi que votre personnage peut être emprisonné ou blessé, ce qui vous oblige à utiliser un autre agent le temps que celui-ci redevienne disponible en jeu (après une heure de jeu, généralement). Disposer d’un agent de police, d’un politicien véreux, d’un médecin ou d’un avocat permet d’ailleurs de réduire les délais de récupération ou de libération de vos alliés. Point important, il est possible d’activer en début de partie le permadeath, une riche idée qui aura toutefois pour conséquence la potentielle perte définitive de certains de vos agents.
Un drone de gameplay
Au delà de cette fonctionnalité majeure, quelques nouveautés plus discrètes sont aussi de la partie. Les drones de transport permettent de déplacer votre personnage et d’offrir de nouvelles approches aériennes, les tenues dédiées à certains archétypes (policiers, mercenaires, médecins, ouvriers, etc.) agissent à l’image des costumes de Hitman en vous permettant de vous infiltrer dans certaines zones, et l’on retrouve également davantage de variété dans les gadgets. En se greffant aux mécaniques déjà présentes dans le 2e opus, ces ajouts offrent un gameplay plus qu’excellent, qui donne une véritable liberté d’approche au joueur à chaque zone explorée : nous avions d’ailleurs quelques doutes sur ce point après nos premières prises en main, elles ont été progressivement levées au cours de notre exploration des missions principales et quêtes annexes. Enfin, côté prise en main, on apprécie que de véritables combats au corps-à-corps aient été implantés et que le titre parvienne à proposer une approche viable à chaque fois quel que soit votre personnage, le seul couac étant celui du manque de lisibilité à l’écran lors de certaines scènes d’action plus soutenues : conduire, suivre à la trace un ennemi et hacker des drones hostiles en même temps s’avère souvent trop chaotique, fort heureusement, ce type de situation ne se présente pas si souvent. En revanche, l’IA ennemie n’est pas toujours simple à cerner et fait office de véritable de point faible du titre, s’avérant parfois trop laxiste, ou d’autres fois prête à vous faire la peau au moindre petit contact.
La version PC de Watch Dogs Legion promet, pour les possesseurs de cartes GeForce RTX, des reflets en ray-tracing ainsi que du DLSS. En soit, le rendu est plutôt convaincant, surtout appliqué à une ville comme Londres où il pleut très souvent et où les flaques d’eau sont nombreuses. Malheureusement, pour le moment, la fluidité n’est pas vraiment au rendez-vous et ce quelle que soit votre configuration. La seule carte capable de faire tourner le jeu à plus de 60 FPS en Ultra HD est la RTX 3080, mais il faut dans tous les cas faire avec des chutes de framerates régulières, notamment lorsque l’on conduit. En 1440p, là encore, le constat n’est pas très glorieux, puisqu’il va être difficile de dépasser 30-40 FPS avec une RTX 2070 (avec ray-tracing et DLSS activé). Sans ces options, une GTX 1660 ne dépassera pas les 20 FPS en 1440p et montera difficilement à 30 FPS en 1080p. Nous préciserons tout nos résultats dans un article à venir mais, en l’état, on attend surtout un patch pour améliorer ce niveau de performances très décevant.
Hackers en vrac
Nous avons déjà défriché le terrain en parlant de la variété des approches permises par un gameplay ouvert. Un point particulièrement bien appuyé par un level design de bonne facture, laissant plusieurs chemins d’accès (par les airs, les conduits via le spiderbot, ou via des approches plus frontales et armées) aux joueurs qui auront de quoi faire parler leur imagination. La diversité des lieux proposés offre en plus suffisamment de matière pour apprécier le voyage, même si l’on regrette que certains d’entre eux soient utilisés plusieurs fois au cours de l’histoire principale. La plupart des missions annexes ont le bon goût d’être scénarisées et reliées à des arcs de l’histoire principale qui justifient leur présence en jeu, tandis que les missions plus basiques prennent la forme d’activités variées ayant pour but de libérer un quartier à terme : remplacement d’un panneau de propagande par un message pro-Dedsec, destruction de marchandises, photographie de preuves… Des éléments bien intégrés à l’ensemble, et qui offrent un contenu copieux et plaisant à ce Watch Dogs Legion. Ceci étant dit, nous regrettons que les missions annexes se déclenchent moins “naturellement” que dans le deuxième opus, dans lequel il n’était pas rare de découvrir de nouveaux objectifs à la volée en explorant une rue.
Le spiderbot de Watch Dogs Legion en action
London calling
Enfin, un dernier mot s’impose sur la ville de Londres, qu’il s’agisse de sa reconstitution visuelle ou sonore. Nous l’avons brièvement évoquée en préambule, mais celle-ci a également su soigner sa narration environnementale dans les moindres détails : les rues fourmillent de détails allant de tags venant recouvrir une rue peu éclairée à des publicités variées exploitant les technologies de réalité augmentée, en passant par une capacité à modifier le paysage urbain traditionnel avec l’intégration d’éléments plus modernes. On notera aussi la pertinence des contenus - écrits ou audio - à ramasser, avec notamment quelques podcasts venant densifier le background de cet opus et une bande-son d'une grande qualité égayant à merveille vos virées en voiture, faisant la part belle à des groupes anglais majeurs. Techniquement, le titre s’avère fluide et convainc en terme de qualité d’affichage sur ses environnements, mais s’avère moins séduisant sur la partie animation : à des visages un brin figés s’ajoute un moteur physique vieillissant, qui aboutit sur des collisions peu crédibles, une physique des véhicules très permissive et une sensation de réalisme assez légère. Sur ce point aussi, Watch Dogs accuse le poids des ans.
Un mode multijoueur à la hauteur des attentes ?
Même si la saga Watch Dogs propose avant tout des expériences pour les joueurs solitaires, la série s'est toujours arrangée pour inclure une dimension multijoueur à ses différents épisodes. Rappelez-vous, dans le premier opus il était possible d'envahir la partie d'un autre joueur pour le hacker et ainsi gagner des points de réputations et dans Watch Dogs 2, les joueurs pouvaient traverser la baie de San Francisco en équipe pour réaliser des missions en coopération. C'est donc avec une certaine logique que le troisième opus de la série, à savoir Watch Dogs Legion, intègre à son tour un mode Online... Un mode Online qui devait normalement voir le jour en décembre dernier, mais qui a été vite repoussé au premier trimestre de l'année 2021. Aujourd'hui donc, après un long silence radio de la part des développeurs, ce fameux mode Online est enfin disponible sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One et Xbox Series X|S.
Contrairement au premier et au second opus, le multijoueur ne s'intègre plus directement au Solo, mais propose un mode à part où il faut à nouveau recruter des citoyens lambdas, autrement dit, des PNJ, pour former une équipe de héros. À notre plus grande surprise donc, la meilleure idée du Solo a été parfaitement intégrée au mode multijoueur du jeu, à la différence près qu'ici, le joueur doit acheter ses nouvelles recrues avec des points d'amélioration et non remplir diverses missions annexes pour les acquérir. Pas de panique, pour obtenir ces points d'amélioration il n'est pas nécessaire de sortir la carte bleue puisqu'il suffit de vous balader librement dans la ville futuriste de Londres, avec, pourquoi pas, trois de vos amis, pour participer à des activités à durée limitée (vous demandant d'éliminer tel ou tel adversaire dans une zone délimitée), vider des camps ennemis ou participer à des missions Coop, le plus grand intérêt de ce Online.
Watch Dogs Legion Online - Une mission en coop réussie avec succès sur PS5
Inversement au mode libre de Grand Theft Auto Online, les activités proposées par celui de Watch Dogs Legion tournent vite en rond. Rapidement donc, vous et votre équipe vous vous dirigerez vers le mode Coop qui permet de participer à un (très) petit nombre de missions où les joueurs devront travailler en équipe et utiliser les atouts de leurs différents héros pour infiltrer des bases ennemies et ainsi résoudre quelques énigmes. Enfin, cela, c'est sur le papier. En effet, vu qu'il est impossible de créer des parties privées dans ce mode, si vous ne partez pas en compagnie de trois de vos amis, vous tomberez forcément sur des inconnus qui n'hésiteront pas à foncer dans le tas pour terminer la mission le plus rapidement possible. Conclusion, il sera rare de jouer plus de deux minutes d'affilée sans vous faire repérer par les différents gardes de la zone. L'aspect infiltration du titre, pourtant réussi, laissera place à des gunfights peu inspirés, la faute à des adversaires en surnombre se transformant rapidement en sac à PV. Les joueurs qui ont déjà parcouru le mode Solo auront également un sentiment de déjà vu, puisque ces missions Coop vous proposent de retourner dans des zones que vous avez déjà explorées en long, en large et en travers en complétant l'histoire principale de la production.
Il aura fallu attendre jusqu'au 23 mars pour découvrir le mode Tactical Ops de Watch Dogs Legion, un mode proposant à trois ou quatre joueurs de participer à des campagnes scénarisées. La première disponible dès maintenant et nommée "Leader de la Meute" propose aux participants de faire échouer un lancement de drones de combat tout en agissant en équipe. Le tout nous a particulièrement convaincus en mettant notamment en avant l'infiltration ainsi que la coopération. Pour arriver à leur fin, les joueurs doivent communiquer, prendre des chemins différents et bien évidemment s'entraider pour activer des interrupteurs ou repousser des hordes de soldats d'élite. Le tout fonctionne donc, et de notre côté, on a hâte de découvrir les futures campagnes.
Watch Dogs Legion - Découverte du mode coopératif Tactical Ops
Reste alors le tout dernier mode de Watch Dogs Legion Online. Ce dernier, nommé Arachnobot Arena, propose à quatre joueurs de contrôler ces fameux arachnobots pour participer à des matchs chacun pour soi dans des arènes restreintes. Le tout s'inspire des belles batailles que vous avez pu vivre autrefois en jouant avec votre frère ou votre sœur en écran splitté sur votre première PlayStation sur Duke Nukem : Time To Kill par exemple ou même sur Syphon Filter 2 et 3. Arachnobot Arena dispose donc de quelques items à ramasser sur la carte pour améliorer votre petit robot et ainsi disposer d'une puissance de feu accrue, idéale pour mettre à mal vos trois adversaires. Mais encore une fois, même si le mode de jeu est sympathique, ce dernier reste particulièrement anecdotique. En trois ou quatre parties seulement, vous aurez fait le tour des deux arènes disponibles et plus notamment de la proposition.
Watch Dogs Legion Online - Petit tour du côté du mode Arachnobot Arena sur PS5
En l'état, le mode multijoueur de Watch Dogs Legion peine à convaincre. En plus d'un lancement particulièrement chaotique, des fonctionnalités manquantes d'une version à l'autre et l'absence de crossplay entre les consoles d'un même constructeur, le Online, qui s'est pourtant fait longuement attendre, propose actuellement qu'une petite poignée d'heures de jeu. Les joueurs devront alors tourner en rond pour espérer obtenir gratuitement tous les éléments de cosmétiques du premier Battle Pass du titre avant la fin de la première saison. Mais heureusement, la mise à jour du 23 mars a apporté un peu de fraicheur à l'aspect coopératif du titre en se garnissant d'une campagne scénarisée réussie, mais malheureusement bien trop courte. La base est là donc, puisque le Online reprend les qualités du jeu initial, mais le contenu et les fonctionnalités manquent à l'appel.
Points forts
- Le recrutement libre, un système qui fonctionne
- Des nouveautés de gameplay bien intégrées
- Une liberté d’approche toujours aussi importante
- L’ambiance londonienne futuriste, bigrement réussie
- Enfin de vrais combats au corps-à-corps
- Contenu annexe copieux et bien relié à la trame principale
- Un mode multijoueur qui reprend parfaitement la recette du jeu initial
- Un mode Tactical Ops réussi
Points faibles
- Le moteur physique et les collisions
- Réalisation quelconque qui n’aide pas à s’immerger
- Les IA des ennemis, souvent à la ramasse
- Scénario plutôt classique et prévisible
- Gros soucis d'optimisation sur la version PC
- Un manque de contenu flagrant en multijoueur
Suivant une courbe linéaire, Watch Dogs Legion s’enrichit de nouveaux éléments de gameplay qui en font l’épisode le plus abouti de la trilogie sur ce point. Il brille également par son nouveau système permettant de recruter n’importe qui à la volée, dont on voit certes les “ficelles” après quelques heures, mais qui tient ses promesses en terme de plaisir de jeu. Si son Londres d’anticipation s’avère brillamment construit et offre un plaisir constant pour les yeux, il n’est pas forcément porté par un scénario plus classique, habillé par une réalisation assez quelconque et quelques choix scénaristiques très prévisibles. Quelques stigmates des précédents opus - moteur physique et collisions datées, IA des ennemis encore bien étrange - viennent ici tempérer quelque peu notre enthousiasme et montrent toute l’imperfection de Legion, mais celui-ci dispose de suffisamment de qualités pour convaincre les amateurs de la licence de s’y replonger une nouvelle fois.