L’idée de repartir pour le délicieux univers de Ni No Kuni II est des plus alléchantes. Comment dire non au charme naturel de sa direction artistique et des musiques de Joe Hisaishi ? La Légende de L’Almanach du Magicien est donc un prétexte idéal, qui démarre sous de bons auspices. Une vieille légende parle d'un étrange lièvre et de lieux qui ne sont accessibles que dans les rêves… Le groupe passe alors une nuit à Gamblor pour plonger dans leurs songes. Ils se retrouvent alors dans une gigantesque prairie avec une seule maison comme lieu à découvrir, très semblable à celle d’Oliver dans Ni No Kuni). C’est ici qu’ils y rencontrent Le Lièvre, lui aussi issu du premier opus, pour le début d’une quête pleine de révélations.

Dans sa structure, ce DLC n’a pas une dimension démesurée. Dans la première partie des événements, on enchaîne trois types de phases. Passage court dans un « donjon » déjà vu avec des nouveaux ennemis, affrontement contre un ennemi puissant en arène, puis recherche d’objets dans la maison du Lièvre. Entre chacun de ces triptyques, on revient dans le monde normal et il faut visiter une nouvelle auberge pour retourner dans le monde des rêves. Peu excitante dans sa trame, cette partie ne doit vraiment son salut que dans sa résolution, sous forme de cadeau : une nouvelle méthode martiale basée sur la magie. Lorsqu’elle est équipée, elle permet de booster ses sorts via un mini-système de QTE qui rappelle les Impulsions de Final Fantasy XII. Moins spectaculaire que l’art martial Ding Dong, mais ça reste une nouvelle corde à l’arc des joueurs.

L’intérêt du DLC se développe dans la deuxième partie, dans laquelle on peut visiter le passé de cinq personnages du jeu. Je compte bien vous garder la surprise, dont je ne vais vous citer que Martha, l’experte en mousse. Vous en apprendrez alors plus sur ces personnages, ce qui a comme effet bénéfique d’éclaircir certains points de l’histoire, surtout en ce qui concerne un des membres de l'équipe. Si l’univers et les persos de Ni No Kuni II vous ont plu, vous serez conquis, même s’il faut relativiser cela par des phases de gameplay peu aguicheuses, les longs couloirs de donjons ayant toujours un intérêt très mesuré. Reste qu’en termes de combat et de récompenses, on va plus loin que ce que le jeu proposait jusqu’alors, avec des ennemis qui nécessiteront une montée au niveau 130 au minimum (le patch permet de monter jusqu’au niveau 150 désormais) et des items à la hauteur, dont une autre méthode martiale que je vous laisse découvrir. En effet, si l’aspect scénaristique reste accessible aux joueurs niveau 60, ceux qui aiment le challenge seront sans doute ravis d’apprendre qu’une arène finale propose des confrontations hardcores qui récompensent le joueur selon sa rapidité pour éliminer plusieurs vagues successives d’ennemis. Si plus rien ne vous résistait, vous aurez de quoi vous amuser.