Après avoir conquis des millions de joueurs début 2019, World War Z a accueilli de nombreux contenus ainsi qu'une édition GOTY qui a vu le jour en 2020. Avec l'arrivée de cette nouvelle proposition, on pouvait penser que le chapitre World War Z était définitivement terminé, mais force est de constater qu'il n'en est rien. Dans quelques semaines seulement, le titre de Saber Interactive reviendra d'entre les morts avec Aftermath, une toute nouvelle édition. Par chance, nous nous sommes aventurés sur cette dernière pour vous livrer nos premières impressions.
En compagnie de Pavel Ryazancev, le concepteur technique principal, de Sergey Danchenko, le level-designer principal et de Tim Willits, le directeur créatif de Saber Interactive, nous avons testé deux des missions apportées par World War Z : Aftermath, à savoir "Aux armes, citoyens" qui nous emmène au pied du Vatican et "Sur la Grille" où l'on visite les zones recouvertes de glace de Kamtchatka.
Quand World War Z se Left 4 Deadise !
En plus d'être une adaptation du film et du livre du même nom, World War Z, n'a jamais caché s'être inspiré de Left 4 Dead. Le titre de Saber Interactive reprend en effet le principe des FPS (First Person Shooter) de Valve en proposant à quatre survivants d'affronter des hordes de zombies assoiffés de sang, mais pour apporter sa petite touche d'originalité, ici, le tout est à la troisième personne (TPS). Mais avec Aftermath, la nouvelle édition de World War Z, le titre décide de s'approcher davantage de son mentor en ajoutant une nouvelle caméra jouable. Eh oui, World War Z : Aftermath introduit une vue à la première personne.
Cette nouvelle option, qui peut être activée ou désactivée directement depuis le menu "pause", a pour objectif d'offrir une nouvelle vie à World War Z… et bonne nouvelle, manette en mains, le tout fonctionne. Les joueurs qui ont déjà parcouru l'expérience en long, en large et en travers pourront revivre l'intégralité de l'aventure coopérative sous un jour nouveau. Cette caméra, bien plus immersive, plonge le joueur dans l'action et permet même d'observer avec plus de précision l'impact de nos armes sur les morts-vivants. Les collectionneurs de skins, quant à eux, peuvent maintenant admirer leurs derniers achats sous toutes les coutures. Le seul gros regret réside finalement dans l'impossibilité de regarder dans la lunette ou la mire des différentes armes. Il faut donc se contenter d'un léger zoom, à l'image de Left 4 Dead, lorsque l'on appuie sur la touche "viser".
Si les versions next-gen de World War Z : Aftermath n'auront que peu de différences avec les versions old-gen, notons tout de même qu'elles proposeront aux joueurs une nouveauté de taille pour une meilleure expérience de jeu : le sacro-saint 4K/60fps.
Deux nouvelles campagnes pour une nouvelle approche ?
L'autre grosse nouveauté d'Aftermath, c'est bien évidemment l'ajout de deux nouvelles campagnes, chacune composée de trois actes. De notre côté, nous avons pu tester deux missions dont une provenant de la Campagne 6 et une autre du Chapitre 7. La première nommée "Aux armes, citoyens", nous fait traverser Rome et nous emmène directement au pied du Vatican qui, comme vous vous en doutez, est envahi par une horde de zombies. La seconde, intitulée "Sur la grille", propose aux joueurs de parcourir les terres gelées de la péninsule russe Kamtchatka. Toutefois, malgré l'arrivée d'environnements nouveaux, ces missions n'apportent rien de plus côté gameplay. Elles reprennent à la lettre ou presque le schéma des missions du jeu original. Sur "Aux armes, citoyens" les joueurs doivent escorter un convoi à l'image du niveau "Le Soleil couchant" se déroulant à Tokyo et sur "Sur la grille", l'objectif est de remettre en service un réseau électrique tout en établissant de bonnes défenses. Il y a tout de même quelques petites subtilités, puisque rester en extérieur trop longtemps sur Kamtchatka gèle votre écran.
Ces deux missions nous ont permis de découvrir le nouveau système de corps-à-corps (qui se révèle finalement anecdotique) et de nouveaux types d'ennemis : des rats qui se déplacent en nombre et qui empêchent les joueurs de bouger, et un tout nouveau zombie qui motive ses compères à vous foncer dessus en les rendant plus résistants. Encore une fois, rien de bien original, mais cela ajoute un peu de variété à l'ensemble, surtout que ces ennemis sont également implémentés dans les anciennes campagnes.
En plus des sept classes existantes, Aftermath en ajoute une huitième : Vanguard. Sans amélioration, cette nouvelle classe vous propose de changer l'issue du combat en chargeant les zombies qui se tiennent face à vous à l'aide d'un bouclier électrique. Vanguard permet donc d'obtenir un second souffle et d'anéantir au passage une poignée d'ennemis.
Pour finir, notez qu'Aftermath ne marque pas la fin du contenu pour World War Z. En effet, l'équipe de Saber Interactive a avoué que d'autres améliorations paraitront l'année prochaine à commencer par un Horde Mode XL qui propose aux survivants de faire face à des hordes de zombies encore plus impressionnantes.
Même si Aftermath est loin de révolutionner la proposition initiale – les deux missions auxquelles nous avons participées n'apportent que peu de nouvelles idées –, l'ajout de deux nouvelles campagnes et d'une vue FPS relance l'intérêt. Les fans de la première heure pourront alors vivre l'expérience sous un jour nouveau, tandis que les néophytes profiteront d'un contenu colossal : sept campagnes, un mode Horde, 49 personnages et huit classes jouables. On se donne maintenant rendez-vous le 21 septembre prochain pour savoir si ces deux campagnes inédites valent le coup d’œil.