Ce jeudi 31 octobre, ce n’est pas seulement Halloween, c’est aussi le jour de la sortie de Dragon Age : The Veilguard, un opus que les fans de la licence attendent depuis maintenant presque dix longues années. Plus tôt dans la semaine, nous vous avons rendu notre verdict sur ce quatrième volet. Dans cet article, nous allons rapidement passer en revue les points positifs et négatifs de cet épisode. En complément, vous trouverez la version vidéo de notre test en tête d’article pour ceux qui veulent découvrir les images de notre gameplay maison !
Une structure qui trouve le juste équilibre entre narration poussée et exploration ramassée
En septembre dernier, nous avons eu la chance d’être conviés par Electronic Arts pour essayer le titre en avant-première, une prise en main qu’on attendait avec impatience depuis notre première rencontre avec Dragon Age : The Veilguard en juin dernier. Suite à cet essai, nous avions pu en partie cerner les bonnes idées de ce volet, tout en soulignant quelques points qui nous laissaient sceptiques. Après plus de 50h de jeu sur la suite de Dragon Age : Inquisition, on a effectivement eu confirmation de nos doutes, tandis que le titre s’est davantage révélé à nos yeux sur certains points. Du côté de l’éditeur de personnages, Dragon Age : The Veilguard n’avait plus rien à prouver, il déborde d’options permettant de créer le héros que l’on veut vraiment incarner et permet même une personnalisation qui influence dès le départ les conditions de l’aventure que l’on est sur le point de débuter.
Au sujet de ce périple dans le nord de Thédas, on a finalement été surpris par son classicisme. Divisée en deux actes, la progression lors de l’Acte 1 se révèle quelque peu redondante, le temps de recruter l’ensemble des membres de ce qui deviendra la Garde du Voile. Résultat des courses, on a eu un peu de mal à être totalement emballé par le scénario, même s’il a su nous offrir, par moments, des instants plutôt épiques, notamment dans la deuxième partie de l’aventure. Là où Dragon Age : The Veilguard s’en sort mieux, d’un point de vue de la narration, c’est à propos de tout ce qui gravite autour de cette aventure, à savoir les très nombreuses missions secondaires que l’on peut effectuer (quêtes de régions, de factions, de compagnons). Grâce à ça, on en découvre davantage sur le lore et les personnages, et on se rend bien compte du travail de grande qualité fourni par les équipes de BioWare.
Voir Dragon Age : The Veilguard sur PS5
Le gameplay de Dragon Age : The Veilguard ne fera pas l’unanimité, et ce n’est pas si gênant
Malgré le retour à une formule plus narrative et linéaire, BioWare nous livre finalement une aventure que l’on prend plaisir à explorer. Comme on le disait, l’exploration de l’univers et le développement des personnages y sont pour beaucoup, ce qui permet d’atténuer l’amoindrissement des possibilités d’exploration en comparaison de Dragon Age : Inquisition. Loin de faire totalement l’impasse sur l’exploration, Dragon Age : The Veilguard nous propose de fouiller les décors des missions et des lieux importants de l’intrigue pour y récupérer tout un tas de collectibles qui permettent d’approfondir les mécaniques du jeu (le système d’équipement, le remplissage du Codex, l’amélioration des factions alliées, le développement de l’Atelier de la Vigie). En fin de compte, l’équilibre entre linéarité et exploration fonctionne bien.
Là où on a ressenti une certaine déception, c’est du côté du gameplay orienté action qui prend l’ascendant sur l’héritage RPG de la franchise. Quelque fois imprécis, assez lourd dans ses animations et manquant quelque peu de profondeur, celui-ci souffle le chaud et le froid. Néanmoins plaisant à haut niveau et doté d’une roue tactique intuitive qui ajoute un peu de stratégie et de tactique aux affrontements, le système de combat peut convaincre les néophytes mais devrait frustrer pas mal des fans de la première heure. Finalement, il y avait peut-être mieux à faire mais, par chance, celui-ci s’intègre bien à l’aventure et ne pèse pas si lourd dans la colonne des points négatifs. D’ailleurs, sur cette liste, on peut aussi mentionner de légers soucis d’ergonomie dans les menus sur consoles et des interactions manquant légèrement d'incidence sur les relations entre les personnages.