Alors que Dragon Age : The Veilguard sort aujourd’hui, un de ses développeurs a récemment été interrogé concernant le futur du jeu vidéo en général. Selon lui, les graphismes vont finir par arriver à un point où ils ne pourront plus être améliorés, et il faudra donc enfin se concentrer sur d’autres choses plus importantes.
Voir Dragon Age : The Veilguard sur PS5
Ce développeur de Dragon Age : The Veilguard pense que les graphismes vont atteindre un pic
Si vous êtes un amateur de jeux de rôle et de fantasy, vous attendiez peut-être Dragon Age : The Veilguard avec impatience. Bonne nouvelle, il est enfin sorti ! Au cas où vous ne sauriez pas encore s’il est pour vous ou non, nous vous conseillons de lire notre test à son sujet. Mais alors que ce nouvel opus de la licence arrive 10 ans après Dragon Age : Inquisition, un développeur du jeu a récemment été interrogé par Eurogamer à propos d’un sujet très intéressant. En effet, nos confrères ont demandé à plusieurs développeurs à quoi ressemblerait le jeu vidéo dans 25 ans à leur avis. Parmi les réponses, on retrouve notamment celle de John Epler, le directeur créatif de Dragon Age : The Veilguard :
Il y a toujours la tentation de dire qu’il y aura une grosse bascule technologique, mais au bout d’un moment on arrive à un point où on ne peut plus faire de meilleurs graphismes.
Si on regarde l’évolution des graphismes dans le jeu vidéo ces dernières années, on pourrait effectivement arriver à la même conclusion que lui. En effet, alors que les premières générations de consoles se démarquaient entre elles surtout grâce à leurs capacités à faire de nouvelles choses innovantes (nouveau système de son, passage à la 3D, à la HD…), depuis la génération PS3/Xbox 360 jusqu’à aujourd’hui, on ne peut pas dire que les choses aient beaucoup évolué. Alors bien sûr, les jeux sont beaucoup plus jolis sur PS5 que sur PS3, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, mais on est loin du changement drastique de la 2D à la 3D par exemple. Alors, se pourrait-il qu’on arrive un jour à un moment où les graphismes sont à leur maximum ? C’est en tout cas la théorie de John Epler.
Une fois les graphismes au sommet, que reste-t-il à améliorer ?
Bien sûr, les graphismes ne sont pas la seule chose qui permet de dire si un jeu est réussi ou non, loin de là. Même si on aura tendance à être facilement bluffé par un jeu visuellement impressionnant (Cyberpunk 2077 il y a quelques années, Hellblade II plus récemment, Horizon : Forbidden West…), certains diront que tout cela n’est finalement que de l'esbroufe dans un jeu vidéo. Et si John Epler ne va pas jusque-là, il pense cependant que d’autres aspects ont une meilleure marge de progression d’ici 25 ans :
A la fin, le but sera de trouver l’équilibre entre la liberté du joueur et l'intention de l’auteur. Pour moi, c’est le défi le plus intéressant. Comment peut-on permettre aux joueurs de se sentir libres dans notre monde, dans cet espace ?
Dans 25 ans j’espère que les ressources technologiques rendront la création plus facile de façon à ce que ça aille plus vite tout en gardant ce sentiment de “fait à la main” que l’on perd un peu quand on fait du contenu procédural.
Selon John Epler, le futur devrait donc se concentrer davantage sur l’évolution de la liberté d’action laissée aux joueurs, sans pour autant aller vers quelque chose de tout procédural comme un No Man’s Sky ou un Minecraft. Le but serait alors de mélanger le meilleur des mondes… un peu à la façon d’un The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom par exemple. Pour rappel, ce dernier a notamment été largement salué par la critique et par le public justement pour la liberté d’action phénoménale laissée aux joueurs, tout en gardant une patte claire laissée par les développeurs. Tout porte donc à croire que John Epler est sur la bonne voie, même si d’autres développeurs ont une toute autre vision du futur. On vous laisse aller lire par vous-même le reste des témoignages si vous êtes intéressés.