Si les salons du jeu vidéo sont l'occasion de jouer à des titres très attendus en avant-première, c'est également l'occasion de découvrir ce qui pourrait constituer les belles surprises des mois à venir. Et c'est le cas de ce jeu d'infiltration qui met l'accent sur la narration.
L'enfant spirituel de trois pères différents
Le genre de l’infiltration est en perdition depuis quelques années dans le monde du jeu vidéo. Les derniers incontournables commencent à remonter loin dans le temps, à l’instar de la série des Thief, Splinter Cell ou encore des Dishonored. Il y a bien les Hitman ou encore les Assassin’s Creed, mais ces derniers ont effectué un virage assez marqué dans le jeu en monde ouvert action/RPG. Donc forcément, lorsque l’on nous parle d’un titre reprenant les mécaniques d’infiltration des jeux cités précédemment présent à la gamescom, on ne peut s’empêcher d’afficher un certain enthousiasme.
Le titre est développé par River End Games, dont le patron est un ancien ayant bossé chez Electronic Arts. Une entreprise bien installée dans le monde du jeu vidéo qu’il décide de quitter en ayant eu le déclic : il veut faire des jeux vidéo qui comptent pour lui et pour les autres. Lui vient alors l’idée d’Eriksholm : The Stolen Dream. Un titre que l’on pourrait appeler l’héritier spirituel de Dishonored, A Plague Tale et Shadow Tactics/Desperados. Il reprend l’inspiration (d’assez loin, on vous l’accorde) pour son cadre du premier, une narration qui évoque le second ainsi qu’une vue du dessus du troisième. On a pu le voir en avant-première lors de la gamescom, le salon allemand du jeu vidéo et on vous en parle en détails.
Assurément l'un des jeux à suirve
Ce qui m’a frappé en premier lieu dans Eriksholm; c’est ses ressemblances avec les deux jeux A Plague Tale. Les artworks qui illustrent le personnage principal, Hanna, rappelle ceux des titres d’Asobo. Bien sûr, c’est aussi au niveau du synopsis que la comparaison saute au cerveau. Son frère Herman, disparaît en plein milieu d’un drame. Il est vite accusé d’en être à l’origine. La police le traque alors, suspectant aussi Hanna d’être complice. S’ensuit alors une course-poursuite sur les toits de la ville d’Eriksholm. Outre que le titre mette sur le devant de la scène une fratrie au milieu de son histoire, c’est la narration qui fait office de point fort du titre. Pour qu’Hanna échappe à la police, elle doit mettre de côté ses différends avec d’autres personnages de la ville. On dispose de différentes perspectives sur les événements et le casting, bien que léger en apparence, promet d’être intéressant à suivre.
Lors de la présentation, nous avons également pu voir ce qu’il était possible de faire en termes de gameplay. Eriksholm reprend les codes du genre d’inflltration en vue du dessus. On décide en temps réel de la position de notre personnage. Il faut alors éviter ceux qui veulent notre peau, la police dans les premières heures du jeu, grâce à leurs itinéraires prédéfinis. Hanna dispose d’un pistolet à fléchettes somnifères qu’il est possible d’utiliser mais avec modération : elle n’est pas pour ces méthodes. Dans un second temps, on nous promet que l’intelligence artificielle réagira (sans que ce soit excessif) à vos actions. Si vous neutralisez le chef de la police, qui ne dispose d’une bonne réputation chez ses collaborateurs, ces derniers ne vont pas passer trop de temps à le chercher. De quoi ajouter une couche de réflexion sur chaque niveau, avec une difficulté croissante.
Difficile de donner un avis vraiment tranché sur Eriksholm : The Stolen Dream sans avoir pu avoir un ressenti manette en main. Mais poser les yeux dessus nous a convaincus qu’il pourrait faire une excellente surprise sur la scène indépendante lors de sa sortie grâce à un condensé d’éléments prometteurs. Rendez-vous en 2025, lors de sa sortie sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series.