Google a beau tourner autour du logiciel, ce n'est pas pour autant que ses activités polluent peu, loin de là. Suite au dernier rapport environnemental de l'entreprise, une grande question se pose : et l'IA dans tout ça ?
Un rapport très long de Google, avec beaucoup de promesses
Le fameux rapport environnemental annuel d'une grosse multinationale est toujours quelque chose de très intéressant à lire. Plus de 80 pages pour celui de Google, qui retrace (presque) tous les éléments de leur activité qui consomme des ressources, et qui émet des gaz à effet de serre. En effet, si Google propose surtout des services, en plus de ses quelques produits, leur utilisation est aussi à prendre en compte. Faire fonctionner Google demande des serveurs, tout comme toutes les autres plateformes du groupe Alphabet.
Ce que je retiens de ce rapport, c'est que Google aligne les promesses, sans forcément avoir de données concrètes à nous donner quant à l'amélioration de la situation environnementale de l'entreprise. Mis à part l'augmentation de la compensation carbone, qui est loin d'être la véritable solution, plusieurs objectifs sont maintenus, mais rien qui dépasse de simples obligations.
Si de nombreux points et statistiques sont abordés, Google n'oublie pas de mentionner l'impact positif estimé de certains de ses produits, comme avec l'arrivée des trajets optimisés sur Google Maps (1,7 de tonnes métriques de gaz à effet de serre réduits), ou encore les thermostats Google Nest (7 millions). On pense aussi au projet Green Light, un outil intelligent qui permet aux feux tricolores d'une ville de s'adapter aux voitures, et non l'inverse.
Je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas épluché entièrement les 80 pages du PDF de Google, j'ai d'autres news à faire. En revanche, ce qui a bien été remarqué, c'est l'absence de l'IA dans la prise en compte de l'impact environnemental de l'entreprise.
Et l'IA alors ?
Google le dit et l'assume : ils vont consommer davantage d'électricité dans le futur. L'année 2023 représente déjà une hausse de 17 % par rapport à l'année précédente, et les choses vont continuer dans ce sens. D'un côté, c'est compréhensible, étant donné que Google est un des acteurs phares de l'intelligence artificielle. Néanmoins, miser sur l'incertitude est un peu facile :
L'IA se trouve à un point d'inflexion et de nombreux facteurs influenceront son impact final, notamment l'ampleur de l'adoption de l'IA, notre capacité à atténuer son l'empreinte, et le rythme de l'innovation. En outre, des changements au niveau du système sont nécessaires pour des défis tels que la décarbonisation du réseau, l'évolution des réglementations… et la disponibilité d'une énergie sans carbone. Si nous restons optimistes quant au potentiel de l'IA de l'IA pour susciter des changements positifs, nous sommes également optimistes quant au potentiel de l'IA à induire des environnemental potentiel et de l'effort de collaboration nécessaire pour naviguer dans ce paysage en évolution.