Une carrière brillante

Brad Pitt est considéré comme l’un des plus célèbres et populaires acteurs, et n’a plus rien à prouver en matière d’acting. Si son interprétation de l’autostoppeur J.D. dans « Thelma et Louise » a marqué un tournant dans sa carrière, le propulsant au rang de sex-symbol international, il ne s’est pas arrêté à cette image. Il s’est vite plongé dans des rôles et des drames intenses comme pour Fight Club et Se7en, mais s’est aussi dirigé vers des personnages plus légers dans des films tels que Ocean’s Eleven. Dans Twelve Monkeys, il s’est mis dans la peau d’un patient mental excentrique, ce qui lui a valu une nomination à l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle. Toutefois, la consécration n’arrive qu’en 2020, lorsqu’il a remporté son premier Oscar dans Once Upon a Time in Hollywood de Quentin Tarantino, où il incarne Clive Booth, le cascadeur et garde du corps d’une star sur le déclin. Pourtant, même après une carrière accomplie, Brad Pitt reste humble et estime toujours que cet auteur est l’un des meilleurs de sa génération.

Le meilleur acteur de sa génération

Depuis leur travail d’équipe sur le film 7 ans au Tibet, Brad Pitt a exprimé son admiration pour David Thewlis, le décrivant comme un acteur exceptionnel et talentueux. Il a loué sa capacité à incarner des personnages complexes et nuancés avec une grande profondeur et une authenticité. Leur collaboration sur divers projets a permis à Brad Pitt d’apprécier encore davantage le professionnalisme et la polyvalence de Thewlis, le considérant comme « l’un des meilleurs acteurs de sa génération ». Pourtant, Twewlis n’a pas eu autant de chance que Brad Pitt et a su redoubler d’efforts pour faire exploser sa carrière. Pour beaucoup, il reste le professeur Lupin, dans la saga Harry Potter, c’est dès les années 80 qu’il s’essaie au cinéma.

David Thewlis a collaboré avec le réalisateur Mike Leigh en 1987 pour le court-métrage « The Short and Curlies », une expérience qui l’a conduit à retrouver Leigh trois ans plus tard pour « Life Is Sweet ». Malgré un rôle modeste, l’alchimie passe très bien avec le réalisateur, qui le lance dans sa série dramatique Naked. C’est là que son interprétation de son personnage Johnny — froid et déconcertant — a commencé à marquer les esprits. C’est aussi là que Brad Pitt l’a remarqué : « Je pense que ce qu’il a fait dans Naked est aussi bon que tout ce que Brando, Nicholson, Pacino, n’importe lequel de nos grands. Je pense qu’il est dans le droit chemin ». Il a d’ailleurs eu totalement raison, car quelques années plus tard, le public le retrouvera dans de grands films. Après un autre coup de bot donné par Sept ans au Tibet, il est retrouvé dans The Big The Big Lebowski puis encore plus tard, dans Anomalisa, Legend, Wonder Woman, Justice League et même Fargo et The Sandman.