Grand Theft Auto est l’une des licences les plus culte du jeu vidéo. Pourtant, ces titres cachent encore des secrets. L’un des softs de cette licence n'était même pas censé être un jeu à la base.
Grand Theft Auto a réussi à s’imposer comme un géant dans le milieu des jeux vidéo. Avec un premier titre sorti en 1999 avec GTA 1, la saga a connu en tout 16 épisodes (DLC et futur GTA 6 compris). Pourtant, l’un d’eux n’était pas censé être un jeu à la base. Il s'agit de Grand Theft Auto: Vice City, sixième opus de la série, sortie le 8 novembre 2002 en Europe. Le titre nous propose d’incarner Tommy Vercetti, ancien membre de la famille Forelli et le leader du Gang Vercetti basé à Vice City. Il nous plonge dans la culture américaine des années 1980 avec une ville coloré aux couleurs flashy.
De base, le soft n’était censé être qu’un add-on de GTA 3. « À l'origine, c'était seulement un pack de missions » nous apprend Obbe Vermeij, ancien directeur technique de Rockstar North via son blog depuis retiré à la demande du studio. « Ce n’est qu’une fois que GTA 3 est monté en flèche en termes de ventes et que Vice City a commencé à être suffisamment différent que la décision a été prise d’en faire un jeu autonome » détaille l’ancien directeur du studio.
La base de GTA 3 réutilisé pour Vice City
Quand Rockstar Games a changé d'avis, le projet avait déjà six mois de production. Cependant, le gameplay étant déjà maîtrisé avec le précédent opus, la majeure partie du travail des développeurs s’est concentrée sur le contenu du titre et la création de la carte. « Les artistes et les concepteurs de niveaux ont utilisé la base de code de GTA 3 pendant un certain temps. Ceci jusqu’à ce que les programmeurs soient disponibles pour apporter des modifications au code » révèle Obbe Vermeij.
Un GTA écossais avec des zombies ?
Ce n’est d’ailleurs pas la seule révélation qu’avait faite l’ancien employé de Rockstar puisqu'il a également dévoilé qu’un jeu baptisé “Z” aurait pu voir le jour. En se servant de la base de Vice City pour en faire un jeu de survie rempli de zombie, il aurait été possible de se balader sur une île écossaise brumeuse et balayée par les vents. « Le joueur aurait été constamment attaqué par des morts-vivants. Il aurait alors dû utiliser des véhicules pour s’échapper, qui aurait nécessité de l’essence. La quête à la recherche de ce carburant aurait été une partie centrale du titre », développe Obbe Vermeij. Finalement, après 1 mois de développement, l’équipe avait fini par se rabattre sur la création de San Andreas.