Alors que le romancier tourmenté imaginé par Remedy (Max Payne) s’apprête à revenir, nous apprenons qu’un des maîtres de l’horreur a été plutôt sympa avec le studio finlandais.
Stephen King a écrit…
Si le premier épisode d’Alan Wake a marqué les esprits, c'est moins pour son gameplay que pour son histoire racontant les mésaventures d’un romancier en panne d’inspiration. Lassée de voir son bien-aimé broyer du noir, Alice emmène son Alan, son mari, à Bright Falls, petit bourg entouré d’un immense lac, histoire de se ressourcer. La peur de la feuille blanche va rapidement se transformer en effroi de la nuit noire, puisque des créatures surnaturelles vont surgir des ombres. Pire, Alice disparaît. Alors qu’Alan essaye de retrouver les traces de sa femme, l’écrivain doit faire face à un événement improbable : dans la forêt de Bright Falls, il retrouve les pages d’un roman qu’il semble avoir écrit mais dont il n’a aucun souvenir… et les péripéties inscrites dessus sont celles qu’il va devoir affronter.
Cela vous semble bizarre ? C’est tout à fait normal. Alan Wake s’amuse à perdre le joueur dans différentes réalités. La fin du jeu, relativement ouverte, n’apporte pas toutes les explications, mais nous ne pouvons pas en vouloir à Remedy : dans l’introduction du soft, Alan Wake se lance dans un monologue qui prévient le joueur d’emblée. En effet, dès les premières secondes de jeu, le romancier s’exprime : "Stephen King a écrit : les cauchemars ne relèvent pas de la logique et les expliquer n'aurait aucun intérêt, ce serait contraire à la poésie de la peur. Dans une histoire d'horreur, la victime demande sans cesse pourquoi mais il n'y a aucune explication et il ne doit pas y en avoir, ce sont les mystères sans réponse qui nous marquent le plus, et c'est de cela qu'on se souvient à la fin."
À lire aussi :
- Avec 20h de durée de vie, ce survival-horror sera l'un des plus longs jeux du genre jamais vus !
- Alan Wake 2 : Ce jeu d'horreur culte est de retour, son premier épisode a marqué l'industrie !
“J’en prendrai pour un dollar”
Citer un auteur dans une autre œuvre n’est jamais gratuit. Sam Lake, le patron de Remedy, voulait absolument introduire les événements d’Alan Wake avec cette citation du célèbre écrivain sans trop savoir ce que cela pourrait lui coûter. Dans un entretien avec Eurogamer, Sam Lake déclare : “lors de la création du premier Alan Wake, je voulais vraiment, vraiment désespérément, qu'il y ait une citation de Stephen King pour ouvrir le jeu. J'ai cru comprendre qu'il ne voulait qu’un dollar pour nous permettre d'obtenir les droits d'utilisation. C'était très généreux”. King n’aurait donc demandé qu’un dollar symbolique à Remedy pour que les développeurs puissent citer un passage de “Why Hollywood can't do horror” dans leur jeu d’horreur. Alan Wake II est toujours attendu pour le 17 octobre 2023 sur PC, Xbox Series X|S et PlayStation 5.