Shazam 2 est sorti depuis quelque temps et malheureusement pour DC Comics, c'est ce que l'on appelle un véritable bide. Les critiques ne sont pas bonnes, les chiffres au box-office non plus… mais le réalisateur semble choisir l'autodérision.
Un super-héros avec du bide
Shazam! La Rage des Dieux - que l'on appellera plus simplement Shazam 2 - n'est pas vraiment ce que l'on appelle un succès. Le premier Shazam! avait déjà reçu un accueil en dent de scie, mais somme toute potable : son score au box-office était de 367 millions de dollars, un chiffre honnête, mais loin d'être mirobolant pour ce genre de production hollywoodienne et, qui plus est, pour un film de super-héros.
Une suite a malgré tout été commandée, laquelle a débarqué sur nos écrans le 29 mars dernier… et elle s'est écrasée violemment face contre sol. Les critiques de la presse ne sont pas bonnes (seulement 47% sur Metacritic, c'est dire !) et le public n'a pas répondu présent non plus.
Si vous voulez des chiffres, sachez donc que Shazam 2 n'a engrangé "que" 133 millions de dollars au box-office. Wonder Woman 1984, déjà considéré comme un échec, avait pourtant fait mieux en 2020 avec 169 millions de dollars.
Pas de violence, c'est les vacances
Sans surprise, les spectateurs ne se sont pas avérés tendres envers Shazam 2 sur les différentes plateformes de notation. Pour recontextualiser, le principe du film repose sur la capacité de Billy, un jeune adolescent sans histoire, à se transformer en Shazam, un super-héros au pouvoir divin tout en gardant son caractère d'enfant (ce qui donne normalement lieu à des situations plutôt amusantes).
Le hic, c'est que le contrat n'est même pas respecté selon un internaute, qui s'en est allé d'une critique assassine sur un site internet.
Billy et Shazam ont des personnalités différentes. J'aurais vraimé aimé que quelqu'un puisse le dire au réalisateur. Le film est impossible à regarder !
Et justement : le réalisateur, David F. Sandberg, est tombé sur ce message qui le concerne directement. Plutôt que lui répondre un commentaire tout aussi acide, le cinéaste a… partagé la critique sur ses réseaux sociaux. Comme un geste d'approbation et surtout, d'auto-dérision. De là à penser qu'il sait lui-même que son film n'est pas bon (ou bien que le résultat découle de décisions de DC et Warner qui lui ont été imposées), il n'y a qu'un pas.