Au milieu de la ludothèque de Square Enix, à côté de Final Fantasy et Dragon Quest, se trouve une licence au scénario tentaculaire et surprenant : Nier. Dans ce nouveau JV Facts, voici 24 secrets sur le spin-off de Drakengard, qui a su faire la renommée de son créateur, Yoko Taro.
Sommaire
- Un spin-off de la licence Drakengard
- Une franchise transmédia
Un spin-off de la licence Drakengard
La licence Nier est un spin-off de Drakengard, une autre des franchises créées par Yoko Taro. C’est plus particulièrement le premier des trois opus, sorti en 2003 sur PS2, qui servira de point de départ à la série dérivée. On y incarne Caim, un prince qui a réalisé un pacte avec un dragon rouge. Il doit protéger la Déesse, sa sœur Furiae, contre les forces de l’Empire. Alors que le titre prend place dans un environnement médiéval, le boss final propulse notre héros dans le Tokyo moderne. Le style de Yoko Taro est déjà très présent et comme à son habitude, il divise le dénouement du jeu en plusieurs branches. C’est la fin “E”, qui sert de point de départ à NieR.
Le jeu Nier fait son apparition en France en 2010 sur Xbox 360 et PS3. Pourtant, ce n’est pas le cas au Japon, où ce sont deux versions du soft qui ont été diffusées. La première se nomme Gestalt et l’autre RepliCant. Les titres sont identiques en tout point, sauf que dans Gestalt on incarne le père de Yonah, une petite fille malade. Dans Replicant, on interprète son frère qui, selon les éditeurs américains, n’aurait pas pu être un héros emblématique en occident à cause de son apparence frêle. Heureusement, avec le remake de 2021, c’est le jeune garçon qui est remis au centre du récit. Cette version rajoute même une fin avec Kainé, un de ses compagnons. Elle permet de faire une connexion avec NieR Automata. Cet autre opus, le plus connu, est une suite qui se déroule en 11 945, soit plus de 8000 ans après l’épopée de Nier. Automata a 26 fins, une pour chaque lettre de l’alphabet, qu’on vous laisse découvrir dans le JV Facts en entête.
Dans cet univers bien garni, Yoko Taro ne se gêne pas pour faire des références à Drakengard dans la licence Nier. Par exemple, le personnage d’Accord est souvent mentionné. Il s’agit d’une android omnisciente dont l’origine est inconnue, mais que l’on peut rencontrer dans Drakengard 3. On retrouve également le symbole des Archanges, les antagonistes de la licence Drakengard sur les tatouages d’Eve, un des ennemis de Nier : Automata.
Une franchise transmédia
Nier, c’est plus qu’une franchise de jeu vidéo, c’est une licence qui a réussi à s’exporter en animé, en CD drama, mais aussi en pièce de théâtre. On vous laisse découvrir tout ça dans le JV Facts en haut de l’article. Toutes ces œuvres annexes, que Yoko Taro ne conçoit pas comme de simples produits dérivés, apportent des éléments de lore intéressant pour agrémenter l’univers. Par exemple, le manga Nier Automata : Opération Pearl Harbor nous présente le passé d’un personnage très important du soft. Nier a aussi eu le droit à beaucoup de crossover, certains devenus canon. C’est le cas de YoRHa : Dark Apocalypse, une série de raid pour Final Fantasy XIV . On y suit 2B et 9 S, les androids héros d’Automata, accompagnés des guerriers de la lumière et ils affrontent 2P, une androïde ressemblant à 2B avec des couleurs inversées. Il met également en scène une des entités maléfiques les plus importantes de Drakengard.