Derrière les gros blockbusters se cachent parfois d’étranges anecdotes ou secrets de fabrication. L’exclu PS5/PS4 God of War Ragnarok ne fait pas exception. Aujourd’hui, on vous explique comment le jeu a été fait grâce à du papier toilette et des melons (oui vous avez bien lu).
C’est de la foley !
Savez-vous ce qu’est le foley ? Rien de bien compliqué, je vous rassure. Il s’agit en effet simplement du terme anglais pour bruitage. Et si cela n’a l’air de rien comme ça, être bruiteur est pourtant l’un des métiers les plus intrigants et imaginatifs qu’il soit. Que ce soit pour les films, les jeux vidéo ou les dessins animés, l’idée est la même : faire des bruits bien précis avec des objets parfois improbables. Si vous ne l’avez pas vu, nous ne pouvons que vous conseiller la vidéo du Youtubeur Sofyan intitulée J'AI TRAVAILLÉ SUR CE DESSIN ANIMÉ CULTE !. Dans cette dernière, il nous emmenait dans les coulisses de la société de production Xilam, et plus particulièrement, vous l’aurez compris, la section bruitage.
Pour se rapprocher du domaine du jeux vidéo, de nombreux studios ont présenté en vidéo les coulisses de leur bande sonore. C’est notamment ce qu’a fait Bungie avec sa vidéo The Sounds of Destiny. Chez Naughty Dog, c’est toute une interview qui a été accordée à une partie de l’équipe chargée du son. On y apprenait notamment que ses membres avaient passé une bonne partie de leur temps de travail sous la pluie afin de s’assurer d’un rendu digne de la pluvieuse ville de Seattle pour The Last of Us Part II. Mais le jeu qui nous intéresse aujourd’hui est une autre exclusivité PlayStation, plus récente : God of War : Ragnarok
Des melons pour God of War Ragnarok
C’est à travers une vidéo de WIRED publiée hier (à retrouver ci-dessous) que Joanna Fang , l’artiste derrière les bruitages du jeu, a dévoilé ses petits secrets. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la jeune femme met de la passion dans son art. Elle était pourtant destinée à une carrière dans la musique classique, mais c’est le bruitage qui lui a apporté la liberté et la créativité dont elle avait besoin. Aujourd’hui, son travail la stimule tellement que cela en devient presque une obsession. “Je pense probablement au bruitage 13 heures dans la journée.” Ce qui est sûr, c’est que Joanna aime son travail, qui l’a d’ailleurs aidé à comprendre certaines choses sur elle-même.
Rares sont les bureaux comme celui de Johanna. On y retrouve toute sorte d’objets et de matériaux afin de reproduire fidèlement les bruits de pas dans la neige par exemple ou ceux des os des ennemis qui se brisent. Mais alors, et les melons ? Et bien écrasez en un et vous obtiendrez le juteux son de viscères qui explosent. Alors, tenté par le métier ?