Comme chaque lundi, nouvel épisode de la série The Last of Us, et à présent, il est temps de parler du troisième chapitre. Vous avez vu notre titre, nous sommes super enthousiastes. Voici pourquoi !
La série The Last of Us de HBO est inclus - sans surcoût - dans l'abonnement Amazon Prime.
En deux épisodes, Ellie et Joël en ont vu des vertes et des pas mûres ! Après la traversée périlleuse de Boston, le duo se retrouve à une quinzaine de kilomètres de là, dans la forêt… Les corps comme les esprits sont fatigués et les paroles, lourdes. Mais l’objectif n’a pas changé : il faut continuer pour retrouver les Lucioles. À nouveau, dans une mise en scène sobre, les co-créateurs Neil Druckmann et Craig Mazin racontent The Last of Us au travers des détails. Une main ensanglantée plongée dans l’eau, une conversation qui tourne court. Ici, Pedro Pascal | Bella Ramsey sont toujours aussi justes.
Un duo qui fait mouche
Eh oui, comme évoqué dans notre avis du premier et du deuxième épisode, la série de HBO fait des merveilles pour ajouter de nouvelles données à l’univers de Naughty Dog. Pas besoin d’une longue séquence de gameplay ou d’une cinématique savamment amenée. Parfois, quelques mots suffisent. Dans l’entame de l’épisode 3, on apprend l’origine présumée de la pandémie et de la cicatrice sur le front de Joël. Bien souvent, c’est la curiosité d’Ellie (élevée à l’abri du monde extérieur) qui sert de moteur. Encore plus que dans le jeu, ses “pics” et réflexions nous permettent d’apprendre un tas de choses, et vont par la même lentement désinhiber Joël. La complicité du duo se crée avec justesse.
L’art de prendre de court
Puis, d’un coup, on bascule 20 ans plus tôt, en 2003. Le cordyceps éclate. Les habitants d’une petite ville américaine sont évacués et certains foyers sont marqués d'une croix rouge. Mais, dans l’ombre d’un bunker aménagé, un personnage bien connu des fans attend. Pas de prise en charge de la part du gouvernement en ce qui le concerne, sa maison, c’est sa maison ! Dans une scène à la légèreté jusque-là inexplorée par le show, l’homme réalise tous les aménagements nécessaires à sa survie. Il se gave d’essence, attrape un groupe électrogène, s’entoure de légumes, de poules, et même de vin. Sans oublier tout un système de défense. Bref, la vie est douce, mais un événement va tout changer.
N’y allons pas par quatre chemins, l’épisode 3 est pour l’instant le meilleur chapitre de The Last of Us HBO. En marge de nombreuses qualités (rythme | jeu d’acteur | écriture), c’est surtout sa capacité à surprendre le spectateur - en particulier celui qui connaît le jeu vidéo de base - qui est ébouriffante. Selon nous, ces 1h15 d’images incarnent tout ce qu’il y a de plus pertinent dans l’adaptation de Craig Mazin et Neil Druckmann. On prend le matériau de base, on le digère, et on voit comment on peut le sublimer en y apportant un tas de nuances. La barre est haute. Espérons que ce soit pareil à l’avenir.