Suite à un premier épisode qui posait les bases d’une aventure hors du commun, Joël, Tess et Ellie poursuivent leur chemin dans les ruines de Boston. Leur objectif, trouver une équipe des Lucioles dans l’ancien Capitole. Bien sûr, plus facile à dire qu’à faire. Voici notre avis sur le second chapitre !
C’est à présent notre petit rendez-vous chaque lundi. S’installer bien confortablement pour débriefer le nouvel épisode de la série The Last of Us, comme nous l’avons fait pour le premier chapitre. Une entame que nous avons d’ailleurs trouvé tout à fait solide, parvenant à apporter des éléments inédits à l’univers - qui, en plus, intéressent les joueurs - sans miser à l’excès sur sa ressemblance avec le jeu vidéo ! Il est donc temps de voir quel chemin a choisi l’épisode 2... Un chemin qui s’annonce pas forcément évident, à travers les dangereuses ruines de Boston. Alors, donc, qu’est-ce que ça vaut ? Accrochez vos ceintures. Pas d’inquiétude, nous allons faire tout notre possible pour ne pas spoiler.
L’angle scientifique, super choix
Pas besoin de faire compliquer, commençons par l’intro. À nouveau, les co-créateurs Craig Mazin et Neil Druckmann débutent avec une scène inédite au jeu vidéo, façon de dire “c’est la série HBO que vous regardez, pas le soft de Naughty Dog”. Une scène qui, à l’image du premier épisode, aborde le virus fongique du cordyceps depuis un angle scientifique. Mais, cette fois, on est sur quelque chose de beaucoup plus concret… Le tout se déroule en Indonésie, en 2003, quelques jours avant le début de la pandémie ! L’un des premiers infectés est découvert, et le gouvernement local fait appel à une spécialiste pour comprendre ce qu’il se passe. Sans trop rentrer dans les détails, avec une mise en scène sobre mais poignante, la conversation qui s'ensuit est à glacer le sang. Encore une fois, The HBO ancre l’univers de Naughty Dog dans le concret et le réel - et donne très envie d’en savoir plus.
“Non seulement c'est effrayant d'entendre la scientifique dire que c'est fini, mais le moment où elle l'accepte, et pouvoir voir le drame sur son visage, est quelque chose d'unique pour cette adaptation, et je suis tellement content que nous puissions le montrer (...) Plus nous pouvons faire en sorte que ce qui se passe autour soit réel, plus le cœur de l'histoire sera réel” - Craig Mazin, co-créateur The Last of Us HBO (Les Numériques, le 7 janvier 2023)
Une très belle “production value”
C’est peut-être bête à dire, mais c’est avec ce genre d’idées que la série The Last of Us est capable de captiver les plus gros fans du jeu vidéo ! Et même quand c’est l’histoire principale - d’ailleurs très fidèle au soft de 2013 - qui est à l’honneur, l’authenticité des acteurs | décors prend aussitôt le relais. Un dernier point particulièrement mis en avant dans ce second épisode, se déroulant donc dans les ruines de Boston, à la recherche des Lucioles. Que ce soit les angles larges, marque du grandiose post-apo, ou les inserts sur des détails (comme les nervures du cordyceps), HBO livre ici un boulot d’adaptation très impressionnant. Dans le chapitre 2, on retrouve ainsi certains plans et lieux du jeu vidéo : le Capitole, l’Hôtel et le Musée. Eh oui, c’est bien là que l’on découvre le premier claqueur de la série, créature iconique dont le bruit strident a marqué plus d’un joueur. À nouveau, le design est impeccable, tout comme la montée en tension qui précède sa découverte… Et puis, il y a cette info géniale que l’on apprend sur les infectés. Mais cela, c’est tenu au secret du plaisir de la découverte.