S’inspirer des ténors du genre n’est pas interdit, surtout quand les choses sont bien faites et avec un minimum de créativité. Atomic Hearts semble s’inscrire dans cette catégorie, si ce n’est que la formule BioShock (surtout d’un point de vue gameplay) est ici reprise à la sauce URSS.
La Faucille et le Plasmide
C’était il y a quatre ans qu’Atomic Heart se montrait pour la première fois : très vite, il a su se construire une solide réputation grâce à son univers atypique et son action débridée. Bienvenue en Union soviétique entre les années 30 et 60 : il s’agit néanmoins d’une réalité alternative où la technologie s’avère très avancée. Le joueur y incarne un agent du KGB, envoyé enquêter sur une usine mystérieuse.
Sur place et dans les alentours, rien ne se passe comme prévu et les “populations”, à la fois organiques et robotiques, s’avèrent finalement hostiles. Un bon prétexte pour prendre les armes à travers des combats monstrueusement nerveux, permettant aussi bien d’user d’armes à feu que de pouvoirs élémentaires avec son autre main. Un système directement repris de Bioshock, avec lequel la comparaison s’avère légitime sur plus d’un point.
Un FPS gonflé à bloc (soviétique)
Histoire de faire monter l’excitation, le studio russe Mundfish vient ainsi de publier un tout nouveau trailer (à retrouver en début d'article), exclusivement centré sur le gameplay. On y retrouve du Bioshock donc, mais aussi du fast-FPS à la Wolfenstein pour un résultat réellement prometteur : les sensations s’annoncent viscérales et la réalisation technique à la hauteur des attentes.
Reste à voir ce que donnera l’univers (plutôt intrigant) et surtout l’histoire comme son écriture. Pour rendre le public confiant, nous avions appris que le scénariste avait travaillé sur le script pendant plus de sept ans, rien que ça. Croisons les doigts pour que le jeu en vaille la chandelle.
Atomic Heart sortira sur PC, PS5, PS4, Xbox Series et Xbox One cette fin d’année. Il sera d’ailleurs disponible dès le jour J sur le Game Pass.