Taika Waititi est de retour à la réalisation du dernier Thor : Love and Thunder. Il est dans sa période faste et se targue d’avoir plusieurs cordes à son arc. Acteur, comédien, réalisateur et producteur, retour sur ce qui fait son succès.
Sommaire
- Un succès depuis le début
- Une carrière toujours aussi florissante
- Une entrée dans le MCU fracassante
Un succès depuis le début
D'origine néo-zélandaise et née en 1975, Taika Waititi a toujours été intéressé par la comédie et l’écriture. Porté par un nom exotique et un talent comique déjà prononcé, il fonde une troupe de comédiens alors qu’il est à la Victoria University of Wellington. Sans le savoir, des grands noms composent déjà ce groupe dont Jermaine Clement et Bret McKenzie, acteurs et fondateurs du groupe Flight of the Conchords. Il a très tôt de grandes ambitions dont son premier court-métrage en 2003 : Two cars One night. Et c’est avec ce premier pas dans le monde du cinéma qu’il est nommé pour l'Oscar du meilleur court-métrage de fiction en 2005.
Pour l’anecdote, une telle cérémonie ne l’a pas empêché de blaguer, car il avait fait semblant de dormir durant la nomination. Son début de carrière arrive très rapidement et c’est dans cette continuité qu’il réalisa son premier long-métrage " A chacun sa chacune" qui le propulsa parmi les dix réalisateurs à suivre selon le journal Variety.
Une carrière toujours aussi florissante
Poussé par Jermaine Clément, il réalise quelques épisodes de la série TV Flight of the Conchords puis son second film "Boy" en 2010. Il raconte l’histoire d’un jeu garçon originaire d’un village Maori qui laisse son imagination divaguer. Son père est absent depuis longtemps, mais cela ne l’empêche pas de l’imaginer en héros. Un jour, celui-ci revient et le retour à la réalité est brutal. C’est Taika Waititi lui-même qui incarne le père, car le réalisateur aime passer devant sa propre caméra. Il réitère l’expérience en incarnant Viago dans son troisième long “Vampires en toute intimité” qui reçoit un accueil toujours aussi réussi. Évidemment, un tel succès en Nouvelle-Zélande et dans le monde ne tarde pas à taper dans l’œil des producteurs américains qui l’engagent pour le troisième volet de Thor : Ragnarok.
Une entrée dans le MCU fracassante
Après un second film décevant, le public est ravi et émerveillé devant Thor : Ragnarok. En toute logique, Taika Waititi est embarqué dans la production d'Infinity War ce qui le place officiellement dans l’écurie Marvel. À côté, il réalise, "Jojo Rabbit" qui est aussi une consécration. Prix du public lors du festival international du film de Toronto, l'Oscar et le Bafta du meilleur scénario adapté en 2020, il rafle tout. Le film suit Johannes, un jeune viennois membre des jeunesses hitlériennes qui rencontrent une jeune Juive en fuite. Tout comme dans "Boy", le jeune garçon s’invente un père qui n’est autre qu'Adolf Hitler et rebelote, celui-ci est encore incarné par Taika Waititi lui-même. C’est désormais avec le quatrième volet de Thor : Love and Thunder que le public l’attend de pied ferme, le 13 juillet 2022. On retrouvera Thor en train de se reprendre en main, mais qui en plus retrouve Jane Foster en pleine possesion de Mjollnir. Christian Bale incarne Gorr le massacreur de dieux et Waititi en est très fier estimant que c’est un des meilleurs méchant qu’il ait créé.