Annoncé en début d’année, le rachat d’Activision-Blizzard par Microsoft n’a pas encore eu lieu concrètement. Avant, les différentes parties doivent se mettent d’accord et l’État doit aussi donner sa validation : néanmoins, les actionnaires de l’éditeur ont donné leur feu vert.
Un vote en faveur du rachat
Quand Microsoft souhaite absorber un monstre comme Activision-Blizzard, il y a d’abord tout un tas d’étapes à valider. D’ailleurs, il fut annoncé dès le début que si tout se passait bien, le rachat ne se ferait pas avant la moitié de l’année 2023 : aujourd’hui, la transition vient de passer une étape importante avec le vote des actionnaires d’Activision-Blizzard, en faveur ou contre cette étape cruciale.
Et les votes se sont avérés massivement pour, à 98% tout de même. Le groupe d’investissement SOC a beau avoir invité à l’opposition, rien n’aura fait et malgré des votes qui ne restent que consultatifs, ils indiquent que, oui, tout devrait se passer pour le mieux. Bobby Kotick, le PDG bien connue de la firme américaine, a lâché quelques mots pour l’occasion :
Le vote massivement favorable d’aujourd’hui de nos actionnaires confirme notre conviction commune que, combinés à Microsoft, nous serons encore mieux placés pour créer une grande valeur pour nos joueurs, encore plus d’opportunités pour nos employés, et pour continuer à nous concentrer sur le fait de devenir un exemple inspirant de lieu de travail accueillant, respectueux et inclusif.
Encore une grosse étape à franchir
Mais le chemin est encore long avant l’acquisition finale. L’affaire doit d’abord être examinée par la Federal Trade Commission, soit une section gouvernementale qui se penchera sur la question du monopole, après quoi seulement elle tranchera si l’acquisition peut être faite.
Si c’est un oui, Microsoft rachètera alors les actions d’Activision-Blizzard à 95 dollars l’unité (comme annoncé en janvier dernierà, la toute dernière étant prévue le 30 juin 2023 : après quoi, Activision-Blizzard, sa dizaine de milliers d’employés et ses franchises phares comme Call of Duty, Diablo ou World of Warcraft passeront définitivement dans le giron du titan de l’informatique. Et ça, ce n'est pas rien.