Certaines franchises sont si prolifiques au cinéma qu’elles se permettent un reboot à peine quelques années après la fin de la saga cinématographique précédente. Resident Evil est ici un cas d’école. Paul W.S Anderson avait tout juste finalisé son œuvre que Johannes Roberts reprenait le flambeau avec Resident Evil : Welcome to Raccoon City. Il est temps de trancher. Quel est le meilleur film Resident Evil jamais réalisé ?
Sommaire
- Resident Evil
- Resident Evil : Apocalypse
- Resident Evil : Extinction
- Resident Evil : Afterlife
- Resident Evil : Retribution
- Resident Evil : Chapitre final
- Resident Evil : Welcome to Raccoon City
- Et le meilleur film Resident Evil est ?
- Quid des autres adaptations ?
Resident Evil
Le grand bal des adaptations cinématographiques de la franchise Resident Evil a été lancé en 2002 par le réalisateur britannique Paul W.S. Anderson avec Resident Evil. Loin de chercher la fidélité aux jeux de Capcom, notre homme a préféré proposer une histoire inédite. Cela veut dire nouveaux décors, personnages inconnus au bataillon (ce qui va changer par la suite) et, bien évidemment, monstres différents. Si on retrouve l'antagoniste principal de cet univers, la firme Umbrella Corporation, et les fameux zombies, le reste des éléments propres à Resident Evil disparaissent rapidement. Ils laissent place à bon nombre d'éléments étrangers, à commencer par l'héroïne, Alice. Interprétée par Milla Jovovich, elle est la tête d'affiche de toutes les suites de la saga imaginée par P. W.S. Anderson. Dans chacun des films, elle n'a qu'un seul et unique objectif : faire tomber Umbrella.
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Presse | |
Metacritic | 33% |
RottenTomatoes | 36% |
Resident Evil : Apocalypse
Contrairement à son aîné, cette suite a pris pour inspiration les jeux Resident Evil, et plus précisément le troisième opus, tout en faisant des références au deuxième et à Code Veronica. Par conséquent, Paul W.S. Anderson a introduit l'un des personnages les plus populaires de la saga : Jill Valentine, que l'on peut retrouver dans plusieurs titres de la franchise, à commencer par le tout premier. Le Nemesis, antagoniste principal de Resident Evil 3, est également de la partie. Si l'idée de faire de Resident Evil : Apocalypse un hommage à la licence de Capcom était bien trouvée et aurait pu être saluée par la critique et les fans, le résultat n'état pas à la hauteur de leurs attentes respectives.
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Presse | |
Metacritic | 35% |
RottenTomatoes | 19% |
Resident Evil : Extinction
Avec Resident Evil : Extinction, Paul W. S. Anderson rebat les cartes, et change drastiquement d'angle d'attaque. En effet, le réalisateur a cherché à se détacher de la représentation "classique" de l'univers de Resident Evil pour en créer une vision personnelle. Par conséquent, nous quittons les zones urbaines direction le désert aride dans un film fortement inspirée par la saga Mad Max. Le côté action n'a jamais été aussi prononcé, et les suites poursuivront dans cette voie. Cela étant dit, ce troisième long-métrage de la saga a mis en lumière un personnage très attendu par les fans : Claire Redfield. Reste pour notre héroïne apparue pour la première fois dans le deuxième jeu de la franchise à se familiariser avec ce changement radical de décor.
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Presse | |
Metacritic | 41% |
RottenTomatoes | 25% |
Resident Evil : Afterlife
Resident Evil : Afterlife quitte l'aridité du désert pour poser ses valises à Tokyo, en Alaska et finalement à Los Angeles. Notre protagoniste Alice cherche encore et toujours à détruire Umbrella Corporation. Pour ce faire, elle va faire équipe avec un nouveau personnage emblématique de la saga. Cet atout, c'est Chris Redfield, un protagoniste qui continue encore d'apparaître dans les jeux de la licence. Du côté des antagonistes, Albert Wesker, connu par les fans pour être l'un des plus grands méchants de la saga Resident Evil, fait une entrée remarquée. Un affrontement au sommet se profile tout au long du film jusqu'à une confrontation finale pour le moins explosive.
- Voir Resident Evil : Afterlife sur Prime Video
Presse | |
Metacritic | 37% |
RottenTomatoes | 21% |
Resident Evil : Retribution
Resident Evil : Retribution, sorti une décennie après le premier film, amène doucement, mais sûrement le grand final de cette saga menée par Paul W.S. Anderson. Les souvenirs d'Alice ont été modifiés par Umbrella Corporation et tout au long du long-métrage, elle sera tiraillée entre rêves et réalité, entre ceux qui semblent être ses alliés et ses ennemis. Toutefois, la fin qui voit Albert Wesker se préparer à affronter des légions de zombies aux côtés des protagonistes, Alice interprétée par Milla Jovovich en tête, est probalement ce qui a le plus marqué les fans de la franchise. Cette situation inimaginable dans les jeux a surpris plus d'un fan.
- Voir Resident Evil : Retribution sur Prime Video
Presse | |
Metacritic | 39% |
RottenTomatoes | 28% |
Resident Evil : Chapitre final
Comme son nom l'indique, Resident Evil : Chapitre final est la conclusion de la saga cinématographique de Paul W. S. Anderson. Elle sera arrivée après 5 films s'étant étalés sur une période de 14 ans. Une bonne fois pour toutes, Alice va devoir mettre fin aux agissements d'Umbrella Corporation. Pour rester dans la veine d'Afterlife et de Retribution, un véritable festival d'effets spéciaux et de combats surréalistes nous est proposé. Puis vient le roulement des crédits et avec, la fin de la longue collaboration entre le réalisateur britannique et Resident Evil.
Presse | |
Metacritic | 49% |
RottenTomatoes | 37% |
Resident Evil : Welcome to Raccoon City
Après Paul W. S. Anderson, c'est Johannes Roberts qui reprend la lourde tâche d'adapter la franchise. Néanmoins, ce dernier cherche avant tout à être fidèle à l'univers de Capcom. Son but concernant Resident Evil : Welcome to Raccoon City est de combiner l'histoire des deux premiers jeux en un seul long-métrage. D'un côté, nous retrouvons les événements du premier opus se déroulant dans le manoir Spencer, et de l'autre le périple de Léon et Claire au cœur d'une ville et d'un commissariat en proie au chaos. Tout cela en moins de 100 minutes. Ce défi de taille, qualifié d'insurmontable par certains, oblige le réalisateur à prendre plusieurs raccourcis narratifs assez évidents qui desservent au final l'histoire. De plus, nous parlons là de transposer avec de vrais acteurs un scénario et des personnages aux répliques un brin "nanardesques". Si la pilule passe bien en jeu vidéo, elle s'avère plus difficile à avaler en prises de vues réelles.
Presse | |
Metacritic | 44% |
RottenTomatoes | 27% |
Et le meilleur film Resident Evil est ?
D’après la presse internationale, et plus particulièrement celle occidentale, le meilleur film Resident Evil est nul autre que la conclusion de la saga initiée, scénarisée, réalisée et produite (selon les épisodes) par Paul W.S. Anderson et incarnée à l’écran par Milla Jovovich. Resident Evil : Chapitre final est talonné de près voire dépassé, à en croire la presse française, par le reboot de Johannes Roberts. Ce retour à Raccoon City peine toutefois à faire l'unanimité. Le podium est complété sans grande surprise par le première adaptation cinématographique de la saga horrifique de Capcom, à savoir Resident Evil de 2002.
Quid des autres adaptations ?
La saga Resident Evil se répand sur tous les continents depuis la sortie du premier épisode en mars 1996, et s’attaque régulièrement aux autres médias. Les infectés de Capcom se jettent goulûment sur les mangas, les films et les séries en prises de vues réelles ou d'animation. Nous avons déterminé ci-dessus le meilleur long métrage Resident Evil pour ce qui est du cinéma Live Action. Il existe pourtant d’autres projets qui, à la différence de la saga de Paul W.S. Anderson et du reboot de Johannes Roberts, enrichissent directement l’univers de la série vidéoludique.
Les films d’animation Resident Evil : Degeneration (2008), Resident Evil : Damnation (2012) et Resident Evil : Vendetta (2017) prennent ainsi place dans la chronologie officielle des événements, et il en va de même pour la série Resident Evil : Infinite Darkness exclusive à Netflix. La plateforme de SVOD produit également une série Live Action dont la sortie reste à ce jour (novembre 2021) inconnue. Sobrement intitulée Resident Evil, cette adaptation débute 30 ans après la détection du virus T alors qu’une épidémie met en lumière les secrets de la tristement célèbre multinationale Umbrella Corporation.
- Voir Resident Evil Degeneration, Damnation et Vendetta sur Netflix
- Voir Resident Evil : Infinite Darkness sur Netflix