Le pays du Matin Calme brillait déjà auparavant de par ses productions cinématographiques comme Old Boy, Memories of Murder ou la première Palme d'Or coréenne, Parasite. Le succès historique de Squid Game vient désormais confirmer l'avènement de l'audiovisuel coréen. Les shows se multiplient sur Netflix, et vous vous demandez sans doute par où commencer. La rédaction de JV vous propose une sélection non-exhaustive qui vous permettra d'y voir plus clair.
Sommaire
- Alive
- Demon Catchers
- Extracurricular
- Hellbound
- Illang : La Brigade des Loups
- Kingdom
- My Name
- Night in Paradise
- Okja
- Squid Game
- Sweet Home
Alive
On commence cette sélection avec un film fraîchement débarqué sur Netflix. #Alive raconte l’histoire de Joon-woo, un jeune coréen streamer qui passe la plupart de son temps chez lui. Lorsqu’un virus transformant les gens en zombie se propage en Corée, Joon-woo n’a d’autre choix que de se barricader chez lui. Après une dizaine de jours alors qu’il se pensait seul, il se rend compte que sa voisine essaie aussi de survivre. Beaucoup plus claustrophbique que Dernier train pour Busan mais tout aussi maîtrisé, #Alive est un joli succès en Corée qui atteint nos frontières grâce à la plateforme de streaming.
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Demon Catchers
Mêlant habilement comédie et fantastique, Demon Catchers se consomme sans modération. La série suit le quotidien d’employés d’un restaurant de nouilles… qui chassent les démons la nuit venue. Une histoire de héros décalés aux capacités incroyables tout droit tirés du webtoon Amazing Rumor. Un show très sympathique qui saura vous tenir en haleine le temps de ses 16 épisodes. À noter qu’une saison 2 devrait arriver prochainement.
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Extracurricular
On change de ton, et on part dans le thriller-teen avec Extracurricular. Oh Jisoo est un jeune lycéen brillant. Issu d’un milieu modeste, il se lance dans des affaires illégales pour financer ses études. Ses activités vont attirer l’attention d’une jeune camarade de classe. Sans jamais tomber dans le cliché, Extracurricular est une série plaisante avec des personnages bien construits et bien interprétés. Le pitch est prétexte à explorer les tréfonds de la société, et aborde le tabou de la prostitution. Un excellent show qui montre une autre facette de la culture coréenne et plus largement de la culture asiatique.
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Hellbound
Hellbound est la dernière bombe sud-coréenne arrivée sur Netflix. Créé par Sang-ho Yeon, le réalisateur de Dernier Train pour Busan, la série est adaptée du webtoon éponyme écrit par Sang-ho Yeon lui-même. D'étranges événements ont lieu en Corée : des personnes se voient annoncer leur mort par une apparition surnaturelle. Quelquestemps plus tard, des "démons" surgissent de nulle part et prennent l'âme de ces personnes. Des cultes voyant ici l'oeuvre de Dieu se forment alors à travers le pays autour de mystérieux gourous. Hellbound est un thriller horrifique qui sonde l’âme humaine comme les œuvres coréennes savent si bien le faire et s'amuse à remettre en perspective les grands principes moraux qui cadrent notre société.
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Illang : La Brigade des Loups
Réalisé par Kim Jee-woon (à qui l’on doit notamment A bittersweet life, Le Bon, la Brute et le Cinglé, J’ai rencontré le Diable), Illang : La Brigade des Loups est l’adaptation du film d’animation japonais Jin-Roh, la Brigade des loups lui-même tiré de l’univers du manga Kerberos Panzer Cops de Mamoru Oshii. L’histoire prend place en 2029 alors que les deux Corées s’apprêtent à se réunifier. Une grande partie de la population s’oppose à cette décision, et alors qu’un mouvement civil s’insurge contre le gouvernement, un groupe terroriste nommé “Sect” profite de la confusion pour semer la terreur. Une nouvelle unité de police est alors créée… Uchronie dystopique, Illang : la Brigade des loups est l’un des trop rares représentants du cinéma d’anticipation coréen. Pour l’anecdote, Mamoru Oshii a adoré le film.
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Kingdom
Alors qu'une rumeur circule à propos d’une étrange maladie dont le roi serait atteint, le prince héritier cherche à avoir de ses nouvelles. Malgré son insistance, les proches conseillers du roi l’empêchent de savoir quoi que ce soit. Le prince décide alors de mener l’enquête mais va rapidement comprendre qu’un complot visant à le destituer est en train de se mettre en place. Au même moment, une terrible épidémie commence à se propager dans le pays. Le Prince part alors en quête de vérité. Kingdom est un parfait mélange d’horreur et de fresque politique historique. Sans jamais surdoser les genres, la série livre une épopée épique et prend pour cadre un pan de l’histoire coréenne méconnu chez nous. La série a eu un tel succès que Netflix a produit le film préquel Ashin of The North.
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My Name
On revient au thriller avec My Name. Traumatisée par le meurtre de son père, Yoon Ji-woo décide de se lancer dans une quête vengeresse à la recherche du coupable. Après plusieurs années à se préparer auprès d’un gang auquel appartenait son père, elle change d’identité pour infiltrer la police. Elle va rapidement s'apercevoir que la mort de son père cache de nombreux mystères. La Revenge Story est un genre maintes fois représenté en Corée. En format épisodique, ça donne un récit haletant, parfois convenu, mais qui sait largement compenser cela par sa maîtrise technique.
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Night in Paradise
En parlant de maîtrise technique, on aborde désormais Night in Paradise. Tae-Gu est un homme de main important. Alors que le gang rival lui propose de les rejoindre, Tae-Gu décide de refuser l’offre. Vexé par la réponse de ce dernier, le président Doh ordonne le meurtre de sa soeur condamnée par une maladie incurable et sa nièce. Tae-Gu décide de se venger et assassine le président. Pour le protéger, son gang l'envoie se cacher sur l’île de Jeju le temps que les choses se calment. Là-bas, Tae-Gu va se lier d’amitié avec Jae-Yeon, elle aussi condamnée par la maladie. Night in Paradise adopte un ton noir et difficile, mais le récit est aussi prétexte à l’action et nous livre des combats intenses et de l’hémoglobine à foison. Un thriller sombre servi par une mise en scène impeccable, comme souvent en Corée du sud.
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Okja
Okja est la première production Netflix du réalisateur coréen le plus en vue de ces dernières années : Bong Joon-ho. Perdu dans les montagnes coréennes, la petite Mija s’est occupée pendant près de 10 ans d’Okja, une sorte de gros hippopotame. Lorsque l’existence de cette curieuse créature est révélée aux yeux du monde, une grande multinationale kidnappe Okja dans le but de l’exploiter. Mija se lance alors à la rescousse de son ami. Le réalisateur de Parasite signe avec Okja une ode poétique à l'écologie qui rappelle les grandes oeuvres d’Hayao Miyazaki. Okja est une belle porte d’entrée dans la filmographie de l’un des plus grands réalisateurs de sa génération.
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Squid Game
Est-ce qu’on a réellement besoin de vous présenter Squid Game ? Véritable phénomène, la série la plus regardée de tous les temps sur Netflix a déjà séduit plusieurs centaines de millions de personnes. Le show, entre critique sociale acerbe et Battle Royale sanglant, a conquis les spectateurs du monde entier. Un carton total, qui a placé la Corée du sud au sommet de l’audiovisuel. L’histoire est d’autant plus belle que le créateur de la série a enchaîné les galères avant de réussir à convaincre ses producteurs. Désormais sur le toit du monde, Squid Game recevra prochainement une saison 2. Une véritable success-story.
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Sweet Home
On termine cette sélection avec Sweet Home. La série s’inscrit dans la digne lignée des shows torturés, et raconte l’histoire de Cha Hyun-soo, un jeune ado suicidaire qui emménage dans un complexe délabré après que sa famille soit morte dans un accident. À peine installé, le jeune homme va assister à d’étranges événements. En effet, ses voisins commencent à se tranformer en monstres. Sweet Home est une autre adaptation d’un webtoon. Le show bénéficie d’une réalisation et d’effets spéciaux impeccables. Mention spéciale aux créatures abominables co-créées par Legacy Effects, Spectral Motion et VFX Westworld, trois studios à la renommée internationale qui ont travaillé sur des films comme Avengers : Endgame, Pacific Rim ou encore Avatar.
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