Alan Wake

Il est inutile de présenter Remedy Entertainment, le studio finlandais derrière Max Payne et Control, mais aussi, surtout certains diront, Alan Wake, un jeu d’où se dégage une atmosphère que l’auteur H. P. Lovecraft lui-même ne pourrait que difficilement renier. Ce Survival-Horror a marqué en son temps les esprits par sa narration exemplaire et l'intégration de la lumière, et de sa gestion, au cœur d’une expérience vidéoludique mémorable à plus d’un titre. Alan Wake est une œuvre intemporelle, qui malgré ses 11 ans de carrière en 2021, n’a pas pris une ride, exception faite de l’aspect technique évidemment. Nombreux sont les fans qui trépignent d’impatience dans l’attente de l’officialisation d’une suite. Alan Wake 2 se fait attendre. Fort heureusement, le dernier DLC de Control "AWE", clin d'œil appuyé au jeu de 2010, a ravivé dernièrement la flamme de la passion.

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Alien : Isolation

Alien : Isolation est à ce jour la meilleure adaptation en jeu vidéo de l’univers imaginé conjointement en 1979 par Ridley Scott (réalisateur), Dan O'Bannon et Walter Hill (scénariste) ainsi que Hans Ruedi Giger (design). Le Survival-Horror de SEGA et The Creative Assembly, studios anglais habitués généralement aux jeux de stratégie avec la saga Total War, s'intéresse de près à l’histoire d’Amanda Ripley, la fille d’Ellen Ripley, personnage emblématique de la saga. Le récit se déroule 15 ans après les événements du film Alien, le huitième passager. La jeune fille est en quête de réponses concernant la disparition de sa mère, ce qui la mène sur la station Sevastopol, une station étrangement abandonnée, en apparence seulement. En effet, une entité extraterrestre hostile rôde en ces lieux… le xénomorphe, persistant et obstiné Nemesis du jeu. Alien : Isolation fut une excellente surprise à sa sortie en octobre 2014, et reste à ce jour un incontournable du genre.

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Amnesia : Rebirth

Amnesia. A son seul nom, les joueurs les plus endurcis frémissent. La saga imaginée par les studios Frictional Games s’est faite une place de choix sur le marché de l’horreur. Amnesia : Rebirth sorti en octobre 2020 est le troisième épisode de la série, et hérite des qualités de ses prédécesseurs, à savoir Amnesia : The Dark Descent (2010) et Amnesia : A Machine for Pigs (2013). Rebirth débute près d’un siècle après les événements du premier jeu, et suit les mésaventures d’Anastasie “Tasi” Trianon. Ce périple bouscule constamment par son ambiance pesante et sa maîtrise des codes du genre les joueurs. Amnesia : rebirth ne peut laisser indifférent, et laisse un goût en bouche qui n’appartient qu’à lui… entre tristesse et admiration, mélancolie et émerveillement.

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Blair Witch

Le projet Blair Witch fut en 1999 un succès cinématographique rarement vécu, et a créé un genre qui aujourd’hui encore fait les beaux jours du cinéma… le Found Footage. Exception faite des Blair Witch Volume 1 à 3, aucune adaptation vidéoludique n’avait vu le jour, aussi étrange que cela puisse paraître face à un tel phénomène. Il faut attendre deux décennies soit 2019 pour voir cet univers passé de la pellicule au pixel avec conviction. C’est la Bloober Team - studio connu pour Observer System Redux, Layers of Fear et The Medium - en collaboration avec Lionsgate Games qui est chargée du projet pour un résultat non sans défaut, mais qui parvient à transposer manettes en main l’atmosphère si particulière du film. Malgré un scénario convenu et certaines grosses ficelles de narration, cette aventure Blair Witch au coeur de la forêt inquiétante de Black Hills vaut le détour.

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Dead by Daylight

Un autre monument du Survival-Horror, cette fois-ci multijoueur, se tient devant vous. Dead by Daylight est un Survival-Horror asymétrique. Le concept est simple, mais rondement efficace. Quatre joueurs “victime” en vue à la troisième personne tentent d’échapper à un cinquième joueur en vue à la première personne ayant pour seul objectif de les éliminer. Behaviour Interactive, connu majoritairement pour toute une palanquée d’adaptations en jeu vidéo de licences à succès et divers portages, finit par sortir du bois en 2016 avec Dead by Daylight, et enrichit son jeu avec divers univers vidéoludiques ou non depuis maintenant cinq longues années. Le titre est à lui seul un musée référence au cinéma horrifique des années 80, et la garantit de passer un “bon” moment entre amis dans une version macabre du jeu pour bambins du chat et de la souris.

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Layers of Fear

Il est difficile d’échapper bien longtemps à la Bloober Team, déjà mentionnée ci-dessus avec Blair Witch, lorsque nous nous aventurons sur les terres de l’horreur vidéoludique. Même si le studio aime à qualifier davantage ses œuvres de thriller psychologique que de Survival-Horror au sens premier du terme, ce dernier demeure un “artiste” incontournable dans le domaine. Layers of Fear (2015) et sa suite Layers of fear 2 (2019) ont marqué durablement les addicts au frisson. La saga n’est pas à mettre entre toutes les mains, et se veut traumatisante à plus d’un titre. Ce titre jouable à la première personne invite les joueurs à plonger sans filet de sécurité dans les méandres de la psyché dérangée d’un peintre devenu fou qui tente de terminer sa pièce maîtresse.

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Outlast

Outlast pourrait être au jeu vidéo ce que fut Le Projet Blair Witch au cinéma quatorze ans plus tôt, ni plus ni moins. Ce Survival-Horror imaginé par les studios Red Barrels sort en 2014, et redéfinit à sa manière les codes du genre, impose une vue à la première personne immersive au possible, et reprend à son compte un cadre éculé, mais toujours aussi malaisant… l’asile psychiatrique. Outlast et son DLC Whistleblower sont autant de plaisantes descentes aux enfers dont personne ne ressort indemne. L’aventure essouffle par une mise en scène subjective saisissante et un sentiment d’urgence savamment distillé. Malheureusement, sa suite sobrement intitulée Outlast 2 s'enlise dans une certaine surenchère qui rend l’expérience marquante par son manque de finesse.

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Phasmophobia

Vous avez toujours rêvé de devenir chasseur de fantômes, et de suivre les traces des Ghostbusters, le fun et l’humour en moins, Phasmophobia devrait répondre à vos attentes. Cette vision originale du jeu d’horreur développée et éditée par Kinetic Games se veut imaginative, et dépoussière à sa manière le genre en changeant de cadre, et en instaurant une dimension coopérative qui fait toute la sève du titre. Le vocal a une importance toute particulière au cours de ces traques ésotériques où la peur et les échanges avec les autres joueurs fusionnent pour donner vie à une expérience multijoueur inattendue et surnaturelle qui a pour elle de sortir des sempiternelles sentiers battus de l’horreur vidéoludique.

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SOMA

Entre deux projets amnésiques (référence à la série des Amnesia), Frictional Games propose une plongée en eau profonde le temps d’une aventure claustrophobique. SOMA est une invitation à la réflexion sur le transhumanisme, une balade sous-marine éprouvante dans un laboratoire de recherche sous la surface. Le titre évite avec malice les poncifs de l’horreur, à commencer par les jumpscares et autres hausses de son artificielles pour se focaliser sur l’ambiance et des mécaniques de gameplay attendue, mais qui prouvent une fois encore toute leur efficacité. SOMA n’est pas parfait, mais s’avère mémorable à bien des égards. Entre deux asiles et une sombre forêt, un océan, cadre trop rarement exploré, est une bouffée d’air frais aussi paradoxal que celui puisse paraître.

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The Evil Within

L’un des maîtres japonais du Survival-Horror est à la baguette sur ce titre développé par Tango Gameworks et édité par Bethesda Softworks. The Evil Within est l’oeuvre de Shinji Mikami, créateur de la série Resident Evil qui nous réunit en ces lieux aujourd'hui, et de ses équipes. Ce jeu d’horreur à la troisième personne reprend les mécaniques qui ont fait le succès du genre depuis ses débuts, entre énigmes, gestion de ressources et Nemesis, et nous plonge dans un univers cauchemardesque peuplé de créatures monstrueuses. L’asile psychiatrique de The Evil Within, théâtre des pérégrinations du héros Sebastian Castellanos, réserve de belles et troublantes surprises aux joueurs. The Evil Within 2 voit le jour en 2017, une suite sur laquelle Shinji Mikami prend du recul de son propre aveu. Il devient alors Producer afin de “simplement” superviser le projet.

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