Tomber amoureux c'est aimer et non demander à être aimé.
Tomber amoureux c'est vouloir donner. C'est se donner à l'autre, complètement.
Et la force de l'amour c'est justement l'amour qu'on donne.
Notre amour pour l'autre nous nourrit.
Il y a une impulsion du coeur et c'est ça la puissance de l'amour. C'est la puissance de donner, la puissance du don, de la charité. L'amour c'est la charité.
L'amour c'est faire complètement don de soi à ce qu'on aime.
C'est une projection du cœur. C'est l'impulsion de la vie. Car la vie n'est qu'amour. Car la vie est un don. La vie nous a été donné.
On pourrait alors continuer à extrapoler : la vie étant cadeau d'amour de Dieu, quand nous projetons notre feu d'amour sur autrui, nous projetons la lumière de Dieu qui est déjà dans notre cœur, sur autrui. Nous faisons resplendir l'autre grâce à notre propre lumière, nous l'illuminons. Nous voyons ainsi la beauté du monde.
Le don éclaire. L'amour éclaire.
En fait c'est notre révélation de l'amour divin, c'est projeter l'amour de nous même sur qui nous aimons qui nous apporte la clarté, la lumière et qui illumine le monde.
On ne demande à autrui ou au monde de nous éclairer. Nous ne demandons pas à autrui ou au monde de nous aimer. Nous aimons. Nous éclairons.
Après je crois que c'est aussi un effet miroir : nous aimons en voyant la clarté lumineuse d'une personne ou d'une chose, d'un être ou d'un objet et c'est ainsi que nous "tombons amoureux". Nous avons été pris par la grâce de Dieu, nous avons été touché profondément et cela nous émerveille. Nous ne pouvons qu'être amoureux, sans que l'autre n'ait rien fait de spécial. Nous n'avons pas demandé à être aimé ou qu'il nous donne quelque chose, cela nous est tombé dessus, gratuitement. Inopinément. Et comme une révélation qui a émergé en nous, et qui s'est révélé en nous, nous n'avons qu'une envie : c'est de donner.
Nous aimons, nous donnons, sans rien demander en retour.
Il est illégitime et irrespectueux d'aimer quelqu'un qui ne désire pas être aimé.
Ta reflexion passe complètement à côté de ce fait.
Tu pourrais être en train de décrire l'amour d'humbert humbert pour lolita.
Il est illégitime et irrespectueux d'aimer quelqu'un qui ne désire pas être aimé.
il ne parle pas de cet amour vulgaire et vain : celui qu'on voue aux femmes.
il parle de l'amour dans une forme plus noble, universelle, celui qui se distribu aux bons et aux mechants. aux chiens et aux enfants. un amour qui ne discrimine pas, et surtout, qui n'attend pas la reciproque. c'etait la position de jesus.
Le 20 septembre 2024 à 15:41:06 :
Il est illégitime et irrespectueux d'aimer quelqu'un qui ne désire pas être aimé.
il ne parle pas de cet amour vulgaire et vain : celui qu'on voue aux femmes.
il parle de l'amour dans une forme plus noble, universelle, celui qui se distribu aux bons et aux mechants. aux chiens et aux enfants. un amour qui ne discrimine pas, et surtout, qui n'attend pas la reciproque. c'etait la position de jesus.
Pourquoi l'amour christique ne serait pas vulgaire et l'amour charnel noble ? L'amour charnel semble participer beaucoup plus à la divinité que l'amour christique car il est créateur de vie.
Jupiter c'est celui qui repend sa semence à droite à gauche avec ses belles histoires de salaud.
La chanson Ma philosophie d'Amel Bent est autant philosophique que le topax de l'OP. Le mérite d'Amel Bent c'est d'avoir chanté une chanson sans aucune prétention intellectuelle dans la reproduction de truismes. Et c'est ce qui la place bien au-dessus.
Car où pourrions nous voir la formulation d'un problème ?
Un philosophe, même lorsque dans ses écrits il tente de répondre, il montre de manière sous-jacente le problème evoqué implicitement. Car une affirmation peut masquer une interrogation qui est sous-tendue. Mais ici ?
Le 20 septembre 2024 à 16:03:48 :
Le 20 septembre 2024 à 15:41:06 :
Il est illégitime et irrespectueux d'aimer quelqu'un qui ne désire pas être aimé.
il ne parle pas de cet amour vulgaire et vain : celui qu'on voue aux femmes.
il parle de l'amour dans une forme plus noble, universelle, celui qui se distribu aux bons et aux mechants. aux chiens et aux enfants. un amour qui ne discrimine pas, et surtout, qui n'attend pas la reciproque. c'etait la position de jesus.
Pourquoi l'amour christique ne serait pas vulgaire et l'amour charnel noble ? L'amour charnel semble participer beaucoup plus à la divinité que l'amour christique car il est créateur de vie.
l'amour qu'on voue aux femmes n'est pas un amour authentique. cet amour là cache la souillure. createur de vie terrestre oui. les vers et asticots qui sortent de corps en decomposition. les chiures et le foutre aussi. mais ce n'est pas affaire d'amour tout ca. et quand une femme t'aime, il ne s'agit pas d'un veritable amour ici non-plus. le seul amour authentique vient au choix du chien ou de jesus
Le 20 septembre 2024 à 20:30:13 :
Le 20 septembre 2024 à 16:03:48 :
Le 20 septembre 2024 à 15:41:06 :
Il est illégitime et irrespectueux d'aimer quelqu'un qui ne désire pas être aimé.
il ne parle pas de cet amour vulgaire et vain : celui qu'on voue aux femmes.
il parle de l'amour dans une forme plus noble, universelle, celui qui se distribu aux bons et aux mechants. aux chiens et aux enfants. un amour qui ne discrimine pas, et surtout, qui n'attend pas la reciproque. c'etait la position de jesus.
Pourquoi l'amour christique ne serait pas vulgaire et l'amour charnel noble ? L'amour charnel semble participer beaucoup plus à la divinité que l'amour christique car il est créateur de vie.
l'amour qu'on voue aux femmes n'est pas un amour authentique. cet amour là cache la souillure. createur de vie terrestre oui. les vers et asticots qui sortent de corps en decomposition. les chiures et le foutre aussi. mais ce n'est pas affaire d'amour tout ca. et quand une femme t'aime, il ne s'agit pas d'un veritable amour ici non-plus. le seul amour authentique vient au choix du chien ou de jesus
Si l'amour charnel permet la création de la vie, et que la vie elle-même est un des plus grands mystères et dons de l'univers, en quoi cet amour serait-il moins noble ou authentique que l'amour christique qui se contente d'offrir un salut spirituel, sans participer directement à ce processus créateur qui participe à la divinité ?
le mystere ne rend pas la noblesse ou l'authentique. ce que le mystere fait, c'est qu'il trahit une certaine ignorance. or, l'ignorance n'est en rien une chose de souhaitable, de noble ou d'authentique.
Le 20 septembre 2024 à 13:46:49 :
Il est illégitime et irrespectueux d'aimer quelqu'un qui ne désire pas être aimé.Ta reflexion passe complètement à côté de ce fait.
Tu pourrais être en train de décrire l'amour d'humbert humbert pour lolita.
On aime d'abord et sans que l'autre ne demande d'être aimé. On n'en peut rien. (Comme tout dans la vie.)
Et je ne crois pas qu'il soit illégitime ou non respectueux ou que sais je d'aimer quelqu'un.
Le 20 septembre 2024 à 15:41:06 :
Il est illégitime et irrespectueux d'aimer quelqu'un qui ne désire pas être aimé.
il ne parle pas de cet amour vulgaire et vain : celui qu'on voue aux femmes.
il parle de l'amour dans une forme plus noble, universelle, celui qui se distribu aux bons et aux mechants. aux chiens et aux enfants. un amour qui ne discrimine pas, et surtout, qui n'attend pas la reciproque. c'etait la position de jesus.
Il n'y a qu'un amour, mais on peut s'amuser à le conceptualiser sous différentes formes. Il peut prendre différentes formes.
Un amour futile n'est par contre pas un amour véritable. Enfin, je ne nommerais pas cela de l'amour.
Le 20 septembre 2024 à 17:06:23 :
La chanson Ma philosophie d'Amel Bent est autant philosophique que le topax de l'OP. Le mérite d'Amel Bent c'est d'avoir chanté une chanson sans aucune prétention intellectuelle dans la reproduction de truismes. Et c'est ce qui la place bien au-dessus.
Car où pourrions nous voir la formulation d'un problème ?
Un philosophe, même lorsque dans ses écrits il tente de répondre, il montre de manière sous-jacente le problème evoqué implicitement. Car une affirmation peut masquer une interrogation qui est sous-tendue. Mais ici ?
Je vais aller réécouter ce hit pour voir. En fait, comme sur l'autre topic, je pose une pensée. Je ne sais pas si c'est vrai. Enfin si, je dirais que je dis la vérité mais la vérité sous un angle de vue.
Il n'y a pas de gros développements en soi. J'écris tout de même ça des tripes et de quelque chose que je ressens et qui en même temps me semble cohérent. Bien sur ça peut paraitre évident, je sais pas, mais en tout cas j'ai pas l'impression que beaucoup de gens vivent comme cela, comme ce que je décris. Pourtant ce serait un truisme.
Sinon la philosophie est faite pour tout repenser, même des évidences.
Après je ne fais pas de philosophie ici. C'est plus une pensée qui me vient et je l'écris. Un peu comme quand tu lis Nietzsche. Il a une pensée, il l'écrit, tu la lis, tu la prends ou pas. Ca peut permettre de développer un sujet, une pensée.
Enfin si, je dirais que je dis la vérité mais la vérité sous un angle de vue.
Je demande une démonstration car jusqu'ici c'est pas convaincant.
Sinon la philosophie est faite pour tout repenser, même des évidences
Sous forme de problèmes.
Après je ne fais pas de philosophie ici. C'est plus une pensée qui me vient et je l'écris. Un peu comme quand tu lis Nietzsche.
Oui mais t'es pas Nietzsche. Comparer ta démarche à celle de Nietzsche est plutôt comique.
Il a une pensée, il l'écrit, tu la lis, tu la prends ou pas.
Une lecture philosophique de "il a une pensée, il l’écrit, tu la lis, tu la prends ou pas " est une lecture plutôt stupide. Nietzsche a écrit pour susciter une réflexion sur les problèmes qu'il traite, et il ne s'agit pas d'un simple partage d'opinions qui seraient à prendre ou à laisser. Son style fragmentaire accentue davantage ce côté où toute son oeuvre apparait comme un puzzle d'idées qui invitent à une démarche de réflexion proactive de la part tout vrai lecteur honnête.
Une lecture philosophique de "il a une pensée, il l’écrit, tu la lis, tu la prends ou pas " est une lecture plutôt stupide. Nietzsche a écrit pour susciter une réflexion sur les problèmes qu'il traite, et il ne s'agit pas d'un simple partage d'opinions qui seraient à prendre ou à laisser. Son style fragmentaire accentue davantage ce côté où toute son oeuvre apparait comme un puzzle d'idées qui invitent à une démarche de réflexion proactive de la part tout vrai lecteur honnête.
Toute pensée démarre du coeur et de l'intuition et de l'instinct, des niveaux les plus bas et élémentaires de l'individu.
Que ce soit Robert au bistrot ou Nietzsche ou le plus haut QI de tous les temps, tout démarre de là et tout est fait pour déterminer ce qu'on veut déterminer, toute recherche est faite pour rechercher ce qu'on veut, toute pensée est une pensée subjective, personnelle, et peut-être que des gens qu'on appelle philosophes voire scientifiques essaient d'objectiver et d'utiliser moyen divers plus ou moins rationnel, logique pour y arriver, mais ils ne font qu'exprimer leurs pensées et même mieux : leur ressenti, leurs sentiments, leurs sensations, ce qu'ils vivent et ressentent. Les philosophes et scientifiques, tout comme n'importe qui qui pense ou émet une pensée, ne fait qu'utiliser le mental comme outil d'expression de son coeur.
Enfin, pour Nietzsche c'est quand même hilarant, excepté dans Généalogie de la morale, il ne fait qu'écrire des textes comme j'ai écrit en premier. Il a une pensée fugace, il l'envoie sur une page, et voilà.
Et c'est justement ça qui est intéressant en le lisant, on a plein de pensées différentes, plein de points de vue, même s'il s'exprime depuis son propre soi et donc qu'il y a des pensées récurrentes. Par exemple Nietzsche veut de la force, de la puissance, pas de couardise, il veut un truc de bonhomme. Tous ses textes n'expriment que ça. Et avec ce prisme central il éclaire le monde et il donne des idées diverses. Il en vient, à son apogée non dépressive, à exprimer... l'amour ! Voir Gai Savoir. Il y a un incroyable lien entre la force/puissance et l'amour.
Sinon, toute pensée n'est qu'à prendre ou à laisser. Que ce soit la pensée de Robert au bistro, Nietzsche ou Marx ou Jésus Christ.
Chacun est libre "d'une démarche de réflexion pro active" ou non.
Même des gens qui selon toi ne feraient pas en sorte de "susciter une démarche de réfléxion pro active" peuvent susciter une reflexion pro active.
Moi même ici en quelque sorte avec le topic, je partage une idée et on est sur un forum et ainsi on peut y réfléchir. Voir ce qu'on ressent. Ce que cela suscite chez nous. C'est ça qui est intéressant, mais plus dans une démarche spirituelle peut-être, c'est vrai.
C'est vrai que si on en reste à la démarche rationnelle logico-logique, on peut boucler mentalement dessus.
Je pense également que la voie la plus légitime est le sacrifice de soi pour l’autre, qui est en fin de course un sacrifice de soi pour le tout. C’est ce que la nature récompense le plus, c’est ainsi qu’elle pousse indirectement à cela. Ça confirme, d’après moi, le fait que l’être humain est une fonction de l’existence et non l’être en soi.
Le don de soi volontairement ! Parfois cela peut être un sacrifice, c'est vrai.
Je n'ai pas expliqué cela mais bien sur que je ne dis pas de s'effacer et de devenir inexistant, ou encore de se laisser faire, par exemple en suivant le troupeau et en allant se suicider à la guerre ou encore de se suicider pour son enfant. Les dires étaient assez francs pour noter l'intensité mais quand un parent se donne, il se donne pleinement de lui-même, c'est comme quelque chose allant de soi. Il y a une pulsion qui nous fait faire. On n'est pas lobotomisé.
Et j'ai cité la guerre ici mais la guerre peut aussi être un amour plein de soi. Je suis pour que le soldat aille pleinement de lui même sur le champ de bataille. C'est une évidence pour un soldat d'aller sur le champ de bataille ! Il le fait de bon coeur ! Celui qui dans l'armée ne le fait pas volontairement n'est pas un vrai soldat et doit changer de métier ! Le soldat est quelqu'un qui est tombé amoureux de la guerre et de la défense, c'est un grand homme ! Le soldat ne demande rien en retour ! Il se donne totalement à la guerre et à la défense des gens ! Le soldat veut donner, veut aimer, et comme il aime, il défend son pays ou les siens !
Il y a une sorte d'effacement de soi dans l'action de la vie. Dans l'action d'aimer. Le soldat aime en pratiquant la guerre. C'est sa façon de se donner totalement ! D'aimer.
Toute pensée démarre du coeur et de l'intuition et de l'instinct, des niveaux les plus bas et élémentaires de l'individu.
Démontre le
C'est ça le problème justement. C'est que tu affirmes, et lorsque l'on te demande d'expliciter en explicant ou en demontrant argumentativement un propos ça fait prout.
Je ne te demande pas de réciter tes compréhensions lacunaires des textes nietzschéens, je te demande d'argumenter. N'importe quel collégien peut esquisser une synthèse à partir de 3 résumés sommaires ou 3 podcasts de 5 min trouvés sur Youtube.
Qu'entends tu par exemple par "toute pensée démarre du cœur, de l'intuition et de l'instinct" ? Qu'entend tu
par "cœur" ? Est-ce l'émotion, le ressenti ? Et comment concilies tu cela avec la pensée rationnelle ? Si toute pensée est subjective, comment expliques ty l'existence de vérités partagées ou de consensus dans les domaines scientifiques et philosophiques ? Si tel était le cas, il serait difficile de comprendre pourquoi certaines théories scientifiques (comme la gravité ou la relativité) ou même des principes éthiques (comme la justice) sont acceptés et utilisés par des communautés entières. Si les pensées des philosophes ou scientifiques ne sont que des expressions de leurs ressentis personnels, pourquoi certains de leurs travaux ont-ils eu des impacts qui transcendent leur époque et leur expérience personnelle ?
Mes explications peuvent se porter sur des perceptions. Je ne pourrais pas te réciter les explications neurologiques car personnellement je n'en ai pas besoin mais Damasio l'explique dans plusieurs de ses livres. Il me semble que c'est les bases de toute pensée ne viennent pas du cerveau pré-frontale mais démarre de systèmes plus archaïques dans le système nerveux.
Ce qui est marrant c'est que ça a "déjà été trouvé" il y a bien des millénaires. L'occident a voulu mettre au centre le centre et le mental et la réflexion. C'est intéressant car ils ont ainsi créé la philosophie et les sciences. Par contre ils ont délaissé le corps et le coeur.
Par instinct j'utilise le principe du ventre et des pulsions premières et... instinctives.
Pour l'intuition, on peut parfois la raccorder à l'instinct et ou au coeur. Il semblerait qu'on ait d'ailleurs des "neurones" ailleurs que dans le cerveau. Même si cela m'importe peu car j'utilise une symbolique plus qu'autre chose.
Le coeur peut être vu symboliquement comme la base de l'être. Sinon en général on va utiliser cela pour parler de l'émotionnel et de tout ce qui gravite autour. Le ressenti peut être émotionnel et ou corporel. En fait je crois que la base de perception de l'être est physique, corporel. Et ensuite il y a des répercussions sur le système corporel. Après c'est un large sujet car je crois que tout concorde avec tout et qu'il n'y a pas d'acteur ou de personnes. En fait personne n'existe en tant que tel, et donc personne ne peut penser. Ni ressenti. Je crois qu'il y a des transitions d'informations dans un système multifonction. La pensée sinon ne peut exister par elle-même toute seule. Elle se base sur des données enregistrées et elle se base donc sur des données corporelles et un ressenti primaire et "émotionnel" on pourrait dire. Le limbique je crois ? Après, je sais pas, je suis pas neurologue. Ca peut m'intéresser parfois. J'en ai eu un peu. J'ai lu un ou deux livres de Damasio. Etc.
La pensée rationnelle il faut voir comment tu définis cela. De toute façon nous sommes énormément codés.
Je ne sais pas si tu parles de "l'usage de la raison", il faudrait définir la raison. Est-ce que tu parles d'une pensée scientifique ? C'est déjà une rationalisation plus poussée et précise je trouve.
En fait nos pensées sont des interprérations personnelles du monde et qui démarrent donc de notre ressenti.
Le corps (instinctif) reçoit des informations internes et externes. C'est des bêtes données et comment il va ressentir ça (émotionnel), il va créer une pensée en rapport avec cela. La pensée est dernière. Elle arrive après. Elle n'est pas fondée sur rien. L'homme ne peut rien créer de nouveaux en soi. Il ne crée qu'une interprétation subjective et partielle du vivant.
Et ce sont ces subjectivités qui rapprochent de la réalité objective.
La science veut se dire objective, encore qu'elle démarre d'une subjectivité partielle, si on comprend bien le fondement de la science. Seulement la raison elle-même et la soi-disant objectivité sont incomplètes. Il faut réintégrer tout le sentimental et l'émotionnel. Mais les gens comprennent mal cela, ça ne veut pas dire d'être pris par ses sentiments et émotions et de "perdre la raison", de ne plus pouvoir "objectiver les choses". En fait justement, on peut se rapprocher de la vérité des choses en incorporant toutes les perceptions possibles sur le monde.
Bon après sinon j'utilise la trinité classique , traditionnelle, corps-coeur-esprit, mais ce n'est que du charabia, ça n'a aucun sens, puisque tout est un. Il n'y a ni mental, ni coeur ni corps. C'est une globalité, un tout. Et c'est justement... parce que c'est une globalité, un tout, qu'on ne doit rien laisser de coté.
Quelqu'un de complet intellectuellement est quelqu'un qui peut réfléchir avec le corps, le coeur et l'esprit, qui peut sentir avec le corps, le coeur et l'esprit, etc.
Heuu alors oui donc j'en étais là dans ton message :
Il n'existe aucun consensus en science, ni en philosophie. Ca serait ne pas connaitre les fondements de la science que de parler de consensus. Même si tous les scientifiques trouvaient un truc commun, ils ne pourraient même pas dire que "c'est un consensus". Ils devraient toujours douter et pousser les recherches pour toujours vérifier si c'est bon et toujours garder en tête que ce n'est surement pas vrai dans le fond du fond des choses. Ou garder le doute. La science c'est du conditionnel.
Une donnée ou des choses, des préceptes, etc. sont utilisés par une communauté voire toutes car c'est ce qui est évident pour l'instant. Par exemple parce que les gens sont trop limités pour penser plus loin. Mais c'est bien aussi d'utiliser des choses qui se tiennent et qui permettent de créer des choses plus solides, qui fonctionnent mieux, etc.
Ok et la fin de ton message : en fait le ressenti est l'impulsion de la pensée. C'est elle qui permet de lancer la pensée et elle reste en fond. Et certains ont des bons moteurs et permettent de partir sur des pensées plus riches, plus complexes et de créer des nouveaux concepts intéressants.
Qand je parle des émotions, etc. du système limbique c'est juste pour rappeler qu'en fait c'est pas le cerveau qui crée en autonomie en se coupant de tout. L'homme ne peut pas penser de rien et c'est même son ressenti qui va le faire par exemple chercher telle ou telle chose et qui va orienter sa pensée. Après peut-être qu'il a installé des programmes d'analyses rationnelles, lu beaucoup de philosophes et scientifiques et fait beaucoup de mathématique et donc il aura une pensée plus carrée et peut-être qu'il va "créer quelque chose de nouveau".
Et pour finir, essayer de penser IRL, dans la vie, voire même pour faire de la science, en se coupant de tout sauf de la raison, ça donne des trucs totalement lunaires. En fait, de toute façon même cette pensée ne serait qu'une expression de l'être de la personne, et la personne n'est pas qu'un cerveau pensant objectif non plus... Même si c'est ce qu'on essaie de faire ici et dans la science.
En fait dans la science ce qui est intéressant c'est de se baser sur des données strictes, reproductibles, faire plusieurs essais, plusieurs groupes de test et ainsi on peut arriver à des résultats. Et ainsi de suite. C'est très utile et ça marche bien. On peut évaluer à répétition quelque chose. Par contre on se base sur des choses qui sont surement fausses. On avance à l'aveugle. Mais dans le concret, ça fonctionne, c'est cohérent. On refait des tests, oui ça fonctionne, ok on garde. Puis p-e qu'à un moment, aaaahhh en fait non on avait que ceci cela mais en fait ceci n'est pas comme on pensait, on doit ajouter une donnée et ça crame l'équation sur laquelle on a fondé 10.000 choses. Et on doit tout reformater. Mais en attendant, on utilise toujours des outils périmés ou incomplets. C'est mieux que rien.
"la pensée démarre de systèmes plus archaïques dans le système nerveux",
mais si la pensée commence réellement dans ces structures primitives, comment expliquer l'évolution des pensées complexes, comme la philosophie ou les mathématiques, qui semblent nécessiter l'engagement du cortex préfrontal, une zone plus évoluée du cerveau ?
'"il n'existe aucun consensus en science ni en philosophie",
mais n'y a-t-il pas des principes fondamentaux (comme les lois de la thermodynamique ou la théorie de l'évolution) qui sont acceptés par la majorité des scientifiques, même s'ils continuent d'être testés ? Comment distingue-t-on alors un consensus temporaire d'un fondement durable dans le domaine scientifique ?
Tu mentionnes que la pensée est toujours influencée par des ressentis et des expériences émotionnelles, mais dans certains cas (comme les mathématiques pures ou la logique formelle), comment expliquer que des individus arrivent à des résultats identiques, malgré des ressentis subjectifs différents ? Ne pourrait-on pas dire que certaines formes de pensée échappent au domaine émotionnel ?
https://m.youtube.com/watch?v=jJ3CV3yhajM
mais si la pensée commence réellement dans ces structures primitives, comment expliquer l'évolution des pensées complexes, comme la philosophie ou les mathématiques, qui semblent nécessiter l'engagement du cortex préfrontal, une zone plus évoluée du cerveau ?
Je ne sais pas, il faudrait peut-être demander à un neurologue plus pointu que moi ? Tout en sachant qu'on ne sait rien au fond.
Sinon je dis bien que le démarrage n'est pas du pré-frontal. Le système corporel, et même universel, tout fonctionne en une seule chose, en tout cas je crois. Mais restons au corporel, le corps est un. Ou l'esprit est un avec le corps. On ne peut pas séparer les choses. Des penseurs ou courants ont établi des possibilités dans le courant des choses. Et je ne dis pas que la pensée démarre et reste dans des structures primitives !
Une avancée dans le monde et en plus c'est en train d'arriver, c'est d'incorporer le feedback émotionnel, et les instincts, le corps, et de tout incorporer dans un système uni, plutot que d'essayer de séparer la pensée de tout, ou encore d'essayer d'objectiver que par la pensée et de croire qu'on se rapproche de la vérité uniquement de par une approche intellectuelle rationnelle "objective" et uniquement mentale.
D'ailleurs, des expériences ont déjà été faite et ça se vérifie irl : quelqu'un qui ne fonctionne que rationnellement, en coupant toutes ses sensations, ses instincts, ses émotions, est comme une personne handicapée. Déjà son système est trop lent et en plus son système prend énormément de "mauvaises décisions". Les moins optimales, les plus caduques, etc.
mais n'y a-t-il pas des principes fondamentaux (comme les lois de la thermodynamique ou la théorie de l'évolution) qui sont acceptés par la majorité des scientifiques, même s'ils continuent d'être testés ? Comment distingue-t-on alors un consensus temporaire d'un fondement durable dans le domaine scientifique ?
La science se base sur des axiomes sauf qu'aucun axiome n'a été prouvé. On se dit : bon allez faut bien démarrer de quelque chose sinon... on ne peut rien dire, rien faire, rien penser. On le fait aussi en philosophie.
Mais je ne suis pas sur de comprendre cette partie de ton message. Ca m'a l'air très synonyme. Consensus n'est pas un bon mot en science.
Je ne suis pas sur de savoir ce que tu veux dire par "fondement durable". Il n'y a rien qui est sur en science. Mais on va dire là c'est à peu près sur, on a trouvé en 10 études en double aveugle sur plus de 1 million de personne à chaque fois, en ayant bien vérifié tel, tel, tel paramètre, etc. qu'en fait on trouvait toujours que 99% des gens blablabla... Et bien on va essayer d'avancer sur ça.
Et à un moment, il y a une nouvelle découverte quelque part et on doit tout recommencer. Encore que les avancées qu'on a faites avec un modèle maintenant très défectueux peuvent toujours être utilisées pour expliquer le monde voire pour faire des choses.