Mais, au fond, quelle personne au pouvoir n'use pas de l'argumentaire d'être le représentant du peuple légitime ?
Le 04 mars 2023 à 12:25:24 :
Mais, au fond, quelle personne au pouvoir n'use pas de l'argumentaire d'être le représentant du peuple légitime ?
Il serait bien imprudent de pas le faire.
On pourrait dire que les théocraties mettent dieu au-dessus, mais ce serait une erreur, car la théocratie appuie son pouvoir sur une communauté religieuse avant tout.
Je pense que ça revient au même, être légitime d'être le représentant du peuple ne veut pas dire forcément être élu par lui, mais être le meilleur pour lui que ce soit en usant la religion pour les rois de France ou de la victoire pour les Romains, même si celle-ci découle de la volonté des dieux, le princeps.
Le 04 mars 2023 à 12:49:55 :
Je pense que ça revient au même, être légitime d'être le représentant du peuple ne veut pas dire forcément être élu par lui, mais être le meilleur pour lui que ce soit en usant la religion pour les rois de France ou de la victoire pour les Romains, même si celle-ci découle de la volonté des dieux, le princeps.
Non mais les rois de France s'en foutaient de la religion... les seuls fois où des dynasties ont changé c'est quand les rois étaient battus par des forces étrangères : mérovingiens battus par les sarrasins, carolingiens battus par les vikings.
Clovis se convertit pour se mettre les aristos galloromains dans la poche. Henri IV se convertit pour avoir la couronne 'Paris vaut bien une messe"...
Je vois pas en quoi.
Je crois pas non.
Je t'assure que c'est bien le cas.
Tu noteras l'athéisme complet des agissements d'Epaminondas et Pélopidas. Ces manipulations étaient courantes en Grèce ancienne. On savait aussi que la pythie de Delphes avait des oracles plus politiques que religieux.
Justement non.
S'ils avaient été athées, ils ne se seraient même pas encombrés de tels détails. Or là non seulement ils connaissent les rituels à appliquer, mais savent aussi qu'ils n'arriveront strictement à rien sans avoir recours à cet aspect du religieux pour pouvoir être suivis.
Ici, ce n'est pas athées qu'ils sont... mais simplement profanes, sacrilèges ou si tu préfères blasphématoires (quoiqu'à l'époque, il était courant de demander les faveurs d'un dieu au détriment d'un autre).
Tu peux constater la grosse erreur que tu commets dans ton interprétation.
Les grecs de l'époque ne sont pas différents de toi ou moi.
Ce qu'il se passe c'est que les thébains ont peur de crever à la bataille car ils affrontent les spartiates. Du coup les vieux soldats interprètent tout comme des mauvais présages. Du coup Epaminondas et Pélopidas inventent à leur tour des bons présages pour renverser la tendance.
Bien sûr que si ils sont différents de toi et moi.
Pour la simple et bonne raison qu'ils ne fonctionnaient pas du tout selon les mêmes paradigmes, les mêmes représentations, les mêmes modes de pensée que nous. On pourrait ici reprendre l'exemple de l'athéisme que l'on peut aujourd'hui s'autoriser... et qui n'est justement que le produit et le résultat du long processus historique de sécularisation dont nous parlions plus haut. Or, sans le passage du naturalisme païen au surnaturalisme chrétien, puis du catholicisme à la modernité (mort de la métaphysique à partir de Kant, le fameux Dieu est mort attribué à Nietzsche), ce détachement athéiste dont tu te pares ici n'aurait été tout simplement pas possible.
Si tu ne comprends pas ça, tu ne comprends rien au film, encore une fois.
Voilà une parole d'ecclésiastique !
Non.
Puisque pour ta gouverne, je suis tout autant athée que toi. Mais cela n'interdit pas de comprendre le mode de pensée religieux, pour justement bien le saisir et éviter de projeter mon mode de pensée moderne sur le leur beaucoup moins avancé sur ce plan. Entre les grecs et nous il y a eu plusieurs révolutions idéologiques, et plusieurs blessures narcissiques dont il faut parfaitement mesurer les effets.
Sans quoi, tu restes sinon complétement à coté de la plaque.
L'homme a toujours fonctionné comme ça.
Ce qu'il faut c'est distinguer l'Eglise du roi.
Le christianisme sépare les deux. Ce que ne fait pas par exemple l'islam : le calife est à la fois chef politique et religieux.
Encore une fois non.
Pour la simple et bonne raison que tu ne peux absolument pas par exemple comparer l'attitude de l'Eglise entre le haut Moyen-Age et la fin de ce même Moyen Âge, alors qu'elle a traversée tous les développements de sa scholastique, type sa querelle des universaux. Comme tu ne peux pas du tout la considérer de la même façon telle qu'elle était avant la révolution scientifique , et après.
Sans quoi, c'est produire là des anachronismes vraiment malheureux...
Le 04 mars 2023 à 11:30:06 :
Pour paraphraser Ngo Dinh Nhu, il faut parfois en politique mettre son cerveau au frigidaire.
Je remplacerai politique par histoire ou science et sans toutefois congeler notre réflexion.
Les idées que nous nous faisons d'un concept sont héritées de notre paradigme contemporain. L'histoire permet de déconstruire ces croyances, sans les renier ce n'est pas la question, pour effectivement tenter de comprendre ce qu'un individu d'une époque lointaine se faisait du concept de république et de démocratie. Etant une discipline qui étudie l'évolution à travers le temps, comme aucune autre, l'Histoire se garde bien de dire ce qui est bien ou mal, vrai ou faux, correct ou incorrect pour ce qui touche aux croyances des contemporains. A mon sens, c'est une des choses les plus importante et intéressante en histoire. Dixit : comprendre le nazisme par exemple, avec les excellents livres de Chapoutot et Ingrao.Si le métier d’historien consiste à comprendre et non à juger, ou à mieux comprendre pour mieux juger, ce livre jette une lumière neuve et originale sur le phénomène nazi.
Dès lors qu'on parle de république ou de démocratie, il s'agit peut-être alors de pluri-définitions qui évoluent au gré du temp dans les têtes comme dans les pratiques institutionnelles voire citoyennes.
Exactement.
C'est là le béaba.
Le 04 mars 2023 à 13:30:36 :
Je vois pas en quoi.
Je crois pas non.
Je t'assure que c'est bien le cas.
Tu noteras l'athéisme complet des agissements d'Epaminondas et Pélopidas. Ces manipulations étaient courantes en Grèce ancienne. On savait aussi que la pythie de Delphes avait des oracles plus politiques que religieux.
Justement non.
S'ils avaient été athées, ils ne se seraient même pas encombrés de tels détails. Or là non seulement ils connaissent les rituels à appliquer, mais savent aussi qu'ils n'arriveront strictement à rien sans avoir recours à cet aspect du religieux pour pouvoir être suivis.
Ici, ce n'est pas athées qu'ils sont... mais simplement profanes, sacrilèges ou si tu préfères blasphématoires (quoiqu'à l'époque, il était courant de demander les faveurs d'un dieu au détriment d'un autre).
Être athée, c'est ne pas croire en dieu... Pélopidas et Epaminondas inventent ces histoires... c'est bien qu'ils ne craignent pas la vengeance des dieux et donc qu'ils sont athées.
Tu peux constater la grosse erreur que tu commets dans ton interprétation.
Les grecs de l'époque ne sont pas différents de toi ou moi.
Ce qu'il se passe c'est que les thébains ont peur de crever à la bataille car ils affrontent les spartiates. Du coup les vieux soldats interprètent tout comme des mauvais présages. Du coup Epaminondas et Pélopidas inventent à leur tour des bons présages pour renverser la tendance.
Bien sûr que si ils sont différents de toi et moi.
Pour la simple et bonne raison qu'ils ne fonctionnaient pas du tout selon les mêmes paradigmes, les mêmes représentations, les mêmes modes de pensée que nous. On pourrait ici reprendre l'exemple de l'athéisme que l'on peut aujourd'hui s'autoriser... et qui n'est justement que le produit et le résultat du long processus historique de sécularisation dont nous parlions plus haut. Or, sans le passage du naturalisme païen au surnaturalisme chrétien, puis du catholicisme à la modernité (mort de la métaphysique à partir de Kant, le fameux Dieu est mort attribué à Nietzsche), ce détachement athéiste dont tu te pares ici n'aurait été tout simplement pas possible.
Si tu ne comprends pas ça, tu ne comprends rien au film, encore une fois.
Les hommes arrivés à un certain âge ne croient plus en dieu tout comme les enfants finissent par ne plus croire au père noel.
Tu crois vraiment qu'un seul pape croyait en dieu ?
Voilà une parole d'ecclésiastique !
Non.
Puisque pour ta gouverne, je suis tout autant athée que toi. Mais cela n'interdit pas de comprendre le mode de pensée religieux, pour justement bien le saisir et éviter de projeter mon mode de pensée moderne sur le leur beaucoup moins avancé sur ce plan. Entre les grecs et nous il y a eu plusieurs révolutions idéologiques, et plusieurs blessures narcissiques dont il faut parfaitement mesurer les effets.
Sans quoi, tu restes sinon complétement à coté de la plaque.
Il faut savoir rester modeste. Les grecs d'hier n'étaient pas plus bêtes que toi ou moi.
L'homme a toujours fonctionné comme ça.
Ce qu'il faut c'est distinguer l'Eglise du roi.
Le christianisme sépare les deux. Ce que ne fait pas par exemple l'islam : le calife est à la fois chef politique et religieux.Encore une fois non.
Pour la simple et bonne raison que tu ne peux absolument pas par exemple comparer l'attitude de l'Eglise entre le haut Moyen-Age et la fin de ce même Moyen Âge, alors qu'elle a traversée tous les développements de sa scholastique, type sa querelle des universaux. Comme tu ne peux pas du tout la considérer de la même façon telle qu'elle était avant la révolution scientifique , et après.
Sans quoi, c'est produire là des anachronismes vraiment malheureux...
Rends à César etc.
Les rois de France ne s'en foutaient pas de la religion ... Je t'assure que les souverains ne sont pas que réalisme et opportunisme.
Louis XVI a même voulu se faire sacrer alors que son entourage le lui déconseillait parce que les mentalités avaient déjà changé sur le roi "sacré lieutenant de Dieu" à son époque. Ce qui a permis de s'en prendre au roi à la Révolution d'ailleurs.
Être athée, c'est ne pas croire en dieu... Pélopidas et Epaminondas inventent ces histoires... c'est bien qu'ils ne craignent pas la vengeance des dieux et donc qu'ils sont athées.
Non, et je t'ai expliqué pourquoi.
Les hommes arrivés à un certain âge ne croient plus en dieu tout comme les enfants finissent par ne plus croire au père noel.
Tu crois vraiment qu'un seul pape croyait en dieu ?
(...)
Il faut savoir rester modeste. Les grecs d'hier n'étaient pas plus bêtes que toi ou moi.
Tu continues à raisonner à travers tes lunettes du XXIe siècle, et à produire de gros anachronismes.
Déjà pour commencer ; Science = / = intelligence.
Penser là que je serais en train de dire que les grecs étaient moins intelligents que nous ; c'est ne vraiment rien comprendre à ce que je suis en train d'expliquer. Tu peux bien avoir exactement le même degré d'intelligence.. il n'en restera pas que si le développement culturel ou scientifique de ton environnement immédiat n'est pas le même, tu raisonneras forcément de façon différente.
Un simple exemple : toi, si tu peux te permettre d'être athée... c'est bien puisque le niveau de développement de notre science t'as permis de comprendre que la nature n'était qu'inertie, que la terre était "héliocentrée" et non "géocentrée" (pardon pour les barbarismes), ou encore, depuis Darwin, que l'homme descendait du même ordre que le singe. Ce qui n'est absolument pas le cas pour les grecs qui étaient intimement persuadés que la nature était enchantée, et que par exemple, si le vent se levait, c'était puisque Eole se mettait à souffler, ou si l'orage se déclenchait, c'était puisque Zeus était mécontent et qu'il y jetait sa foudre.
C'est là un critère essentiel pour comprendre leur mode de pensée par rapport au nôtre. Tu ne peux par conséquent pas le balayer d'un revers de main comme tu le fais là. Sinon tu es en plein anachronisme.
.#cqfd.
Le 03 mars 2023 à 23:02:24 :
Mon discours n'est absolument pas abstrait et est au contraire tout ce qu'on peut produire de plus historique.
Où est ce que tu vois des atemporalités? Alors que c'est justement tout l'inverse puisque je m'emploie à montrer ici comment le processus historique dans son temps long fait passer le principe même de royauté de son aspect religieux à son aspect séculier. Il est par conséquent tout à fait logique que l'aspect religieux soit plus prononcé à l'Antiquité qu'il ne l'est au Moyen-Age (puisque les deux fonctions sont nettement plus imbriquées aux époques hautes qu'aux époques basses).
C'est seulement en observant le processus dans son intégralité et sur son temps long que l'on peut le saisir dans son déploiement historique. Ce qu'il est tout bonnement impossible de faire quand, comme vous, on reste le nez sur le guidon et essaye de créer des oppositions factices qui ne sont que le produit des fenêtres trop réduites que vous déterminez via votre vos néopositivisme parfaitement inconséquent.Avant d'essayer de mobiliser des concepts, ou de les opposer, il faut d'abord bien les comprendre.
J'avais mal compris où tu voulais en venir, mais ton vrais propos n'est pas forcément mieux.
Ces grandes théories évolutionnistes étaient peut-être soutenable au XXe siècle, elle ne le sont plus de nos jours.
Tu as parlé de "rois-prêtres" pour la Mésopotamie, si tu étais conscient des avancés dans le domaine tu serais que ce terme est, au mieux, lourdement critiqué de nos jours, la recherche tend à montrer que le pouvoir en Mésopotamie à des origines diverses: un terme comme "lugal" semble avoir été militaire à la base, "en" à une connotation religieuse, et on a des indices qui pointe vers l'existence d'assemblée aristocratique.
Et loin d'une sécularisation progressif, on observe l'inverse en Mésopotamie. Sous Naram-sin, on assiste à une sacrilisation du pouvoir royal, jamais atteint dans les époques précédente. C'est un changement de paradigme qui n'a pas du tout été bien accueilli à l'époque, mais qui marquera une tendance à partir de là chez les souverains mésopotamiens et ceux, pour plusieurs millénaires.
Pour donner un autre exemple déja cité, on observe entre les mérovingiens et les carolingiens non une sécularisation, mais, au contraire, une augmentation de l'utilisation du sacré pour légitimé le pouvoir royal.
Et je pourrait multiplier les exemples, la réalité c'est qu'il n'y a aucune tendance qui se dégage sur le temps long dans ce domaine.
Le 04 mars 2023 à 14:11:49 :
Les rois de France ne s'en foutaient pas de la religion ... Je t'assure que les souverains ne sont pas que réalisme et opportunisme.
Louis XVI a même voulu se faire sacrer alors que son entourage le lui déconseillait parce que les mentalités avaient déjà changé sur le roi "sacré lieutenant de Dieu" à son époque. Ce qui a permis de s'en prendre au roi à la Révolution d'ailleurs.
Oui je dis pas. Y avait surement des exceptions, des illuminés, des dévots... mais bon c'est pas la règle non plus.
Le 04 mars 2023 à 14:44:29 :
Être athée, c'est ne pas croire en dieu... Pélopidas et Epaminondas inventent ces histoires... c'est bien qu'ils ne craignent pas la vengeance des dieux et donc qu'ils sont athées.
Non, et je t'ai expliqué pourquoi.
Les hommes arrivés à un certain âge ne croient plus en dieu tout comme les enfants finissent par ne plus croire au père noel.
Tu crois vraiment qu'un seul pape croyait en dieu ?
(...)
Il faut savoir rester modeste. Les grecs d'hier n'étaient pas plus bêtes que toi ou moi.
Tu continues à raisonner à travers tes lunettes du XXIe siècle, et à produire de gros anachronismes.
Déjà pour commencer ; Science = / = intelligence.
Penser là que je serais en train de dire que les grecs étaient moins intelligents que nous ; c'est ne vraiment rien comprendre à ce que je suis en train d'expliquer. Tu peux bien avoir exactement le même degré d'intelligence.. il n'en restera pas que si le développement culturel ou scientifique de ton environnement immédiat n'est pas le même, tu raisonneras forcément de façon différente.
Un simple exemple : toi, si tu peux te permettre d'être athée... c'est bien puisque le niveau de développement de notre science t'as permis de comprendre que la nature n'était qu'inertie, que la terre était "héliocentrée" et non "géocentrée" (pardon pour les barbarismes), ou encore, depuis Darwin, que l'homme descendait du même ordre que le singe. Ce qui n'est absolument pas le cas pour les grecs qui étaient intimement persuadés que la nature était enchantée, et que par exemple, si le vent se levait, c'était puisque Eole se mettait à souffler, ou si l'orage se déclenchait, c'était puisque Zeus était mécontent et qu'il y jetait sa foudre.C'est là un critère essentiel pour comprendre leur mode de pensée par rapport au nôtre. Tu ne peux par conséquent pas le balayer d'un revers de main comme tu le fais là. Sinon tu es en plein anachronisme.
.#cqfd.
Je crois pas du tout.
D'ailleurs Lucien Febvre intitule son livre problème de l'incroyance parce qu'il n'arrive pas à comprendre qu'on puisse être athée au XVII°s. Son livre est toute une réflexion sur le problème.
Moi je ne prends pas ses gants, je le dis : oui énormément de gens ne croyaient pas en dieu et s'en foutaient royalement. Mais évidemment il ne fallait pas le dire ni le mettre sur papier. D'où le problème de Febvre.
C'est exactement le même problème sous l'antiquité... l'athéisme était puni de mort, ce qui quelques part est déjà une reconnaissance de son existence
Le 04 mars 2023 à 16:30:08 :
Le 03 mars 2023 à 23:02:24 :
Mon discours n'est absolument pas abstrait et est au contraire tout ce qu'on peut produire de plus historique.
Où est ce que tu vois des atemporalités? Alors que c'est justement tout l'inverse puisque je m'emploie à montrer ici comment le processus historique dans son temps long fait passer le principe même de royauté de son aspect religieux à son aspect séculier. Il est par conséquent tout à fait logique que l'aspect religieux soit plus prononcé à l'Antiquité qu'il ne l'est au Moyen-Age (puisque les deux fonctions sont nettement plus imbriquées aux époques hautes qu'aux époques basses).
C'est seulement en observant le processus dans son intégralité et sur son temps long que l'on peut le saisir dans son déploiement historique. Ce qu'il est tout bonnement impossible de faire quand, comme vous, on reste le nez sur le guidon et essaye de créer des oppositions factices qui ne sont que le produit des fenêtres trop réduites que vous déterminez via votre vos néopositivisme parfaitement inconséquent.Avant d'essayer de mobiliser des concepts, ou de les opposer, il faut d'abord bien les comprendre.
J'avais mal compris où tu voulais en venir, mais ton vrais propos n'est pas forcément mieux.
Ces grandes théories évolutionnistes étaient peut-être soutenable au XXe siècle, elle ne le sont plus de nos jours.
Tu as parlé de "rois-prêtres" pour la Mésopotamie, si tu étais conscient des avancés dans le domaine tu serais que ce terme est, au mieux, lourdement critiqué de nos jours, la recherche tend à montrer que le pouvoir en Mésopotamie à des origines diverses: un terme comme "lugal" semble avoir été militaire à la base, "en" à une connotation religieuse, et on a des indices qui pointe vers l'existence d'assemblée aristocratique.
Et loin d'une sécularisation progressif, on observe l'inverse en Mésopotamie. Sous Naram-sin, on assiste à une sacrilisation du pouvoir royal, jamais atteint dans les époques précédente. C'est un changement de paradigme qui n'a pas du tout été bien accueilli à l'époque, mais qui marquera une tendance à partir de là chez les souverains mésopotamiens et ceux, pour plusieurs millénaires.
Pour donner un autre exemple déja cité, on observe entre les mérovingiens et les carolingiens non une sécularisation, mais, au contraire, une augmentation de l'utilisation du sacré pour légitimé le pouvoir royal.
Et je pourrait multiplier les exemples, la réalité c'est qu'il n'y a aucune tendance qui se dégage sur le temps long dans ce domaine.
Je ne suis pas en profond désaccord avec les différents exemples que tu évoques là.
Mais ce qui t'échappe manifestement ici, c'est qu'à aucun moment je n'ai jamais prétendu que cela se déployait de façon linéaire. Tout au contraire, ce que je prétend ici, c'est que c'est justement dialectique : c'est à dire inscrit dans un processus où un premier principe se pose, passe par sa contradiction, puis la dépasse tout en la conservant. Par conséquent, ton approche néopositiviste ici est parfaitement insuffisante pour comprendre ce déploiement dans sa totalité.
Il n'en reste pas moins que sur le temps long, il y a bien ce processus de sécularisation et de laïcisation qui s'est opéré, et ce de façon parfaitement évolutive. Ce qu'ici les fenêtres beaucoup trop réduites de ton approche néopositiviste t'empêche visiblement de voir.
Après, ce n'est pas là une critique. Nous avons tout simplement deux conceptions tout à fait différentes de voir l'histoire.
C'est là avant tout une question épistémologique.
Le consulat romain est considéré comme une république car les dirigeants étaient élus. Mais c'était une république de façade car ils avaient des pouvoirs dictatoriaux. Ils pouvaient alors prendre des décisions sans avoir à consulter le Sénat ou l'Assemblée populaire, et ils avaient le pouvoir de nommer un dictateur qui avait des pouvoirs encore plus étendus. les consuls étaient souvent issus de l'aristocratie romaine, ce qui signifie qu'ils étaient souvent plus préoccupés par la défense de leurs intérêts personnels que par le bien-être de la population romaine dans son ensemble.
Le 10 mars 2023 à 13:12:04 :
Le consulat romain est considéré comme une république car les dirigeants étaient élus. Mais c'était une république de façade car ils avaient des pouvoirs dictatoriaux. Ils pouvaient alors prendre des décisions sans avoir à consulter le Sénat ou l'Assemblée populaire, et ils avaient le pouvoir de nommer un dictateur qui avait des pouvoirs encore plus étendus. les consuls étaient souvent issus de l'aristocratie romaine, ce qui signifie qu'ils étaient souvent plus préoccupés par la défense de leurs intérêts personnels que par le bien-être de la population romaine dans son ensemble.
Exactement.
: https://www.jeuxvideo.com.com/forums/message/1225816413
Le 10 mars 2023 à 13:12:04 :
Le consulat romain est considéré comme une république car les dirigeants étaient élus. Mais c'était une république de façade car ils avaient des pouvoirs dictatoriaux. Ils pouvaient alors prendre des décisions sans avoir à consulter le Sénat ou l'Assemblée populaire, et ils avaient le pouvoir de nommer un dictateur qui avait des pouvoirs encore plus étendus. les consuls étaient souvent issus de l'aristocratie romaine, ce qui signifie qu'ils étaient souvent plus préoccupés par la défense de leurs intérêts personnels que par le bien-être de la population romaine dans son ensemble.
Tu mélanges.
La république est la communauté du peuple. Elle peut s'organiser de mille manières mais reste la république, la chose publique.
Le consulat est bien républicain. L'empire aussi. La monarchie aussi. La démocratie aussi.
Le 10 mars 2023 à 18:31:39 :
Le 10 mars 2023 à 13:12:04 :
Le consulat romain est considéré comme une république car les dirigeants étaient élus. Mais c'était une république de façade car ils avaient des pouvoirs dictatoriaux. Ils pouvaient alors prendre des décisions sans avoir à consulter le Sénat ou l'Assemblée populaire, et ils avaient le pouvoir de nommer un dictateur qui avait des pouvoirs encore plus étendus. les consuls étaient souvent issus de l'aristocratie romaine, ce qui signifie qu'ils étaient souvent plus préoccupés par la défense de leurs intérêts personnels que par le bien-être de la population romaine dans son ensemble.Tu mélanges.
La république est la communauté du peuple. Elle peut s'organiser de mille manières mais reste la république, la chose publique.
Le consulat est bien républicain. L'empire aussi. La monarchie aussi. La démocratie aussi.
La république n'est pas la même chose que la monarchie ou la dictature, c'est juste évident. Si tu lisais un peu d'histoire, tu saurais que la république est un mode d'organisation politique dans lequel le pouvoir est exercé par des représentants élus de la population. C'est très différent de la monarchie, où le pouvoir est transmis de manière héréditaire, ou de la dictature, où le pouvoir est détenu par une personne qui n'a pas été élue.
Et même si tu essaies de faire des distinctions subtiles entre les différents types de régimes politiques, le fait est que le consulat romain était une forme de dictature déguisée en république. L'empire romain était également une dictature, tout comme l'empire napoléonien qui a suivi. Donc, non, la république n'est pas la même chose que la monarchie ou la dictature.
Le 10 mars 2023 à 22:15:16 :
Le 10 mars 2023 à 18:31:39 :
Le 10 mars 2023 à 13:12:04 :
Le consulat romain est considéré comme une république car les dirigeants étaient élus. Mais c'était une république de façade car ils avaient des pouvoirs dictatoriaux. Ils pouvaient alors prendre des décisions sans avoir à consulter le Sénat ou l'Assemblée populaire, et ils avaient le pouvoir de nommer un dictateur qui avait des pouvoirs encore plus étendus. les consuls étaient souvent issus de l'aristocratie romaine, ce qui signifie qu'ils étaient souvent plus préoccupés par la défense de leurs intérêts personnels que par le bien-être de la population romaine dans son ensemble.Tu mélanges.
La république est la communauté du peuple. Elle peut s'organiser de mille manières mais reste la république, la chose publique.
Le consulat est bien républicain. L'empire aussi. La monarchie aussi. La démocratie aussi.La république n'est pas la même chose que la monarchie ou la dictature, c'est juste évident. Si tu lisais un peu d'histoire, tu saurais que la république est un mode d'organisation politique dans lequel le pouvoir est exercé par des représentants élus de la population. C'est très différent de la monarchie, où le pouvoir est transmis de manière héréditaire, ou de la dictature, où le pouvoir est détenu par une personne qui n'a pas été élue.
Et même si tu essaies de faire des distinctions subtiles entre les différents types de régimes politiques, le fait est que le consulat romain était une forme de dictature déguisée en république. L'empire romain était également une dictature, tout comme l'empire napoléonien qui a suivi. Donc, non, la république n'est pas la même chose que la monarchie ou la dictature.
La république, c'est la chose publique, la chose du peuple, ce qui est commun à tout le peuple. A opposer par exemple à Cosa Nostra, la chose qui est notre, qui n'est pas publique.
La république peut être ainsi être organisé selon la démocratie, la monarchie, l'empire etc.
Ou même le fascisme !
Mussolini n'était que le premier ministre nommé par le roi.
Puis quand le roi le démet de ses fonctions le 25 juillet 1943, il va fonder sa "république sociale italienne aussi appelée "république de Salo".