Lu ! Bon texte, simple mais au moins il a pas volé sa victoire ^^
"Mon regard se perd et je distingue au travers du carreau, des flocons de neige"
Je mettrai "... distingue des flocons de neige au travers du carreau"
"Une odeur délicate de poulet grillé s’échappe du four me ramenant à la réalité."
"... et me ramène à la réalité" me semble plus pertinent.
"comme l’affectionne George"
C'est peut-être moi qui ne le sait pas, mais je me demande si ça se dit ? Quand on parle des goûts de quelqu'un en cuisine, on dit qu'il aime x ou y, mais qu'il affectionne ? Je ne sais pas, "comme l'aime George" est plus sûr pour moi ^^
"ça fait si longtemps qu’elle n’a plus servi"
J'aurai changé le temps : "ça faisait si longtemps qu'elle n'avait plus servi".
"Une once de tristesse traverse mon corps"
Son corps ? Une émotion peut traverser l'esprit j'imagine, mais le corps de l'individu ? "une once de tristesse me traverse" me semble tout aussi bien, et plus simple.
J'ai bien aimé donc, c'est court mais ça fait le taf, c'est bien écrit, rythmé, pas de problème. Tu devrais juste faire attention à ta ponctuation, les virgules en fait. La chute est pas exceptionnelle mais en si peu de mot, c'est difficile de trouver quelque chose.
Bien joué en tous les cas, je te relirai avec plaisir sur de nouvelles productions !
Merci beaucoup Ggiot pour ton retour, ça fait plaisir
Concernant l'once de tristesse j'imaginais ça comme une vague déferlant d'un coup, d'où le fait que ça touche tout le corps et pas "seulement" l'esprit. Mais effectivement, je n'ai pas du employer le meilleur terme.
Voici la nouvelle image:
Je n'ai pas fait attention si il y avais des règles particulières? Dites moi si elle ne va pas, je la changerais, sinon j'espère qu'elle vous inspirera
Au fait, même si c'est moi qui poste l'image, je peux quand même participer?
On en tient un bon, tu as l'air d'aimer les mêmes trucs que moi visuellement
Non il n'y a aucune règle concernant les images. Celle-ci est parfaite.
Tu as évidement le droit de participer!
Un bon texte, bien rythmé, qui m'a mis dans l'ambiance, avec une fin prenante. Bon, le coup du rêve, c'est cliché, mais ça marche quand même. Tu mérites amplement d'avoir remporté la session en solo!
Personne??
J'ai pas suivi, on en est à la période de lecture ou d'écriture, là ?
Écriture mais aucun texte pour l'instant :/
Bah le truc aussi c'est que tu as lancé directement la session suivante vu qu'il y avait qu'un texte, donc on a zappé la semaine de vote^^
Sinon, j'avais une idée, a voir si j'arrive a gratter quelque chose d'ici Mardi soir. C'est pas impossible^^
Ben je vois pas pourquoi j'aurais fait une semaine de vote, y'avait qu'un seul texte...
y'a moyen de pousser la date butoir pour mercredi ? car j'pourrais pas écrire aujourd'hui ...
Le 31 octobre 2016 à 18:40:21 Mandoulis a écrit :
Ben je vois pas pourquoi j'aurais fait une semaine de vote, y'avait qu'un seul texte...
Bah pour dissocier la période de lecture de celle d'écriture ?
Le 31 octobre 2016 à 20:06:39 Chocobo_3 a écrit :
Le 31 octobre 2016 à 18:40:21 Mandoulis a écrit :
Ben je vois pas pourquoi j'aurais fait une semaine de vote, y'avait qu'un seul texte...Bah pour dissocier la période de lecture de celle d'écriture ?
Ben y'a que Alex qui a eu une période d'écriture en fait.
Et cette semaine, c'est pas prendre 5min pour commenter son texte qui va vous empêcher d'écrire le vôtre...
Ori, y'a zéro textes, donc on est pas à un jour près...
Ouep, d'ailleurs faut que je le lise et le commente
(J'espère pouvoir pondre quelque chose pour cette image ci^^)
Bon...c'était mieux dans ma tête, je suis un peu déçu du résultat
Je vais poster le one shot tel quel, j'ai pas trop envie que les propositions soient fermées d'ici demain quand je voudrais corriger.
Les plus longues sont les meilleures
— ...Un sourire démoniaque et ensanglanté se dessinait sur le visage de la poupée, qui montrait désormais trois doigts levés de sa main droite.
Il avait beau manquer d'originalité, Simon avait fini par me flanquer une frousse terrible. Il devait surtout ce succès à l'heure tardive et à l'obscurité quasi-totale dans la chambre. La silhouette de Marc sembla se redresser dans la pénombre, faisant craquer les planches de son lit. En éternel égoïste, il n'avait bien sûr pas eu l'idée de le laisser à l'un de nous trois, et nous avait plutôt proposé nous casser le dos sur les matelas pourris au sol. Un deux places en plus. Dormir là-dessus avec Marie, ça aurait été le pied.
— C'est de la merde, lança-t-il d'un ton confiant. Tu nous l'as déjà racontée au moins cinq fois chacun à l'école. T'as réussi à te faire peur tout seul je parie, mais ça marche plus sur nous. Laissez-moi faire, vous allez vous pisser dessus.
— C'est toujours pareil avec toi, répondit Simon, tout ce que fait monsieur Marc est parfait, forcément mieux que les autres. Moi aussi je vais dormir, tu ferais mieux de faire pareil, tes parents vont encore demander à quelle heure on s'est couchés.
J'avais presque envie de l'imiter, mais la main de Marie se posant sur la mienne chassa immédiatement l'idée. Si je me couchais maintenant, j'allais encore me réveiller en premier. Ça voulait dire attendre que Marc se réveille pendant une bonne heure pour pouvoir descendre déjeuner. Mais surtout qu'il allait continuer à parler avec Marie, seul à seul, possiblement pendant des heures. Hors de question. C'était MA chance.
— C'est ça. T'as juste compris que t'allais plus jamais pouvoir dormir après mon histoire. Je parie que t'es terrifié parce que mes parents sont pas encore rentrés. Mais c'est quand même gonflé d'aller dormir alors que juste toi et Vincent avez pu raconter la votre.
— C'est bon, laisse-le, fis-je. Il va encore aller se plaindre à sa mère sinon. Je t'écoute, envoie, tu battras pas mon tueur en série évadé de prison.
Il se décala pour faire face à Marie et moi. Il nous dépassait de plusieurs têtes, confortablement assis sur son lit, et je ne pouvais toujours pas distinguer son visage. J'hésitai un moment à rapprocher notre matelas de lui, histoire de mieux le voir, et lui permettre de parler moins fort pour laisser Simon dormir. Il ne faisait déjà plus aucun bruit, mais il était probablement terrifié à l'autre bout de la pièce. L'idée de passer la nuit juste à côté de l'espace terrifiant entre le sol et le lit de Marc me fit changer d'avis. J'étais finalement très bien ici.
— Alors, ça commence par une nuit comme celle-ci. Une bande d'amis, trois gars et une fille, vont passer la nuit chez l'un d'entre eux, qui possède un immense manoir. Tellement grand, avec tellement de chambres que tout un village pourrait y vivre. Ils sont complètement seuls. Les parents sont au cinéma. Ils jouent à cache-cache à l'étage. Puis ils se retrouvent dans une chambre, et se racontent des histoires d'horreur. Toute la nuit. Jusqu'au moment où...
Il marqua une pause de plusieurs secondes. Est-ce qu'il réfléchissait ? Ou avait-il encore prévu de hurler en plein milieu de l'histoire pour nous surprendre ? Habituée à ses idioties, Marie s'apprêta à être surprise et serra ma main.
— ...Jusqu'au moment où ils entendent du bruit au rez-de-chaussée. Ils tendent l'oreille, ne font plus un bruit. L'un des quatre amis reconnaît le son. C'est celui du piano en bas, en train de jouer une berceuse que lui joue toujours sa mère. Rassuré, il se colle à la fenêtre et voit de la lumière au rez-de-chaussée. Ses parents sont rentrés. Il dit à ses amis de l'attendre, le temps qu'il aille leur souhaiter bonsoir. Plusieurs longues, longues minutes passent. Il ne revient pas. Alors que ses amis commencent à s'inquiéter, ils entendent sa voix au rez-de-chaussée. « Venez dire bonjour, les gars. ». Ils hésitent un instant, mais il insiste. « Venez dire bonjour, les gars. ». L'un des enfants commence à sortir de la chambre, mais son ami lui dit, la gorge serrée, de venir voir à la fenêtre. Il s'exécute, et ne voit d'abord que la cour éclairée par la lune. Le ciel nuageux, la fontaine, les arbres morts qui semblent jeter leurs doigts griffus en direction de la chambre. Et là, sur le sol, dégoulinant de sang, le cadavre de leur ami, décapité, avec ses deux jambes tordues de façon inhumaine. Et la voix en bas continue, froide et cruelle : « Venez dire bonjour, les gars. » .
à ces derniers mots, je sentis la main de Marie m'agripper le bras. Elle semblait terrifiée, et me le signala en tapant légèrement sur mon épaule. Elle ne voulait pas qu'il sache.
— C'est bon, on arrête là, très effrayant, bravo Marc. Excellent, comme d'habitude. Je suis terrifié. Maintenant au suivant.
— Mec, laisse-moi finir, il reste que deux phrases. Tu peux attendre, t'es déjà passé tout à l'heure.
— Oui, mais pas elle. Et elle m'annonce à l'oreillette qu'elle a une histoire terrifiante pour toi. À base de clowns je parie, tes préférées.
Il sembla me chercher du regard dans l'obscurité.
— Non...Non. Laisse-moi finir au moins, la meilleure partie arrive, j'ai oublié de parler des...
— Ecoute, si t'as peur c'est pas mon problème, c'est le but recherché. Donc tu vas écouter les clowns que ça te plaise ou non. Si ça continue c'est encore sur moi qu'elle va se déstresser, j'ai pas envie de me prendre des coups d'ongles tout le reste de la soirée, donc tu la laisses..
— Ta gueule, Vincent ! J'ai pas parlé du brouillard. Tu fermes ta gueule et tu me laisses parler du brouillard. J'ai oublié cette partie, en fait.. en fait il y a du brouillard partout, et l'un des enfants essaye de s'enfuir en sautant par la fenêtre. Sauf qu'il avait pas vu ce qu'il y avait au sol, et il se fait agripper le pied par des racines. Des racines vivantes, qui rampent partout. Et là elles lui pompent son énergie vitale. Et les deux autres restés en haut, eh ben ils vont se cacher dans une autre chambre, et là ils voient la lune. Sauf que ce que j'ai pas dit, c'est que c'était une nuit de pleine lune, et au moment où la fille se croit à l'abri, elle se rend compte que l'autre enfant est en train de se transformer en loup-garou...
— Tu te fous de moi ou quoi, c'est bidon, t'essayes d'aligner tous les clichés pourris ? Qui va foutre la pleine lune, des loups-garous, des arbres tueurs, du brouillard et un putain de manoir hanté dans la même histoire ? Laisse-lui son tour elle va t'apprendre à raconter mieux que ça. Lâche-moi Marie, ça fait mal purée.
— Attends, attends..
Sa voix se mit à trembler, et, l'espace d'un instant, je crus voir le corps de Marc convulser légèrement.
— La fontaine, reprit-il. Une... Une fille a été noyée plusieurs décennies auparavant dans la fontaine du manoir, et ce soir-là elle ressort pour se venger. La seule survivante du groupe d'amis est poursuivie dans tout le manoir par les monstres, le zombie de la fontaine, le loup-garou, les racines et les choses du rez-de-chaussée. Elle appelle la police et ça répond pas. Tu sais pourquoi, Vincent ? Tu sais pourquoi ça répond pas ?
— ...Non je sais pas..
— Parce que l'histoire se passe à un moment où le temps est figé entre minuit et minuit une, en fait il existe à ce moment-là une vingt-cinquième heure pendant laquelle tout le monde est figé sauf les enfants, et en plus il y a..
— Tu te fous de ma gueule, t'es allé chercher ça dans le jeu vidéo de cet aprèm'. Allez fini, tu deviens ridicule, j'allume la lumière.
J'entendis les planches du lit craquer. Marc tentait d'étouffer un sanglot, sa silhouette tremblait dans l'obscurité.
— Fais pas ça.. souffla-t-il, désespéré.
— Si je fais pas ça, tu vas continuer à parler toute la nuit. C'est quoi ton problème ?
Il n'osait même plus regarder dans ma direction.
— Vincent.. Marie.. elle est dans mon lit. Elle dort depuis la fin de ton histoire.
Un silence de mort tomba lourdement entre nous. Des larmes brouillèrent peu à peu ma vision, et coulèrent le long de mes joues. La porte me paraissait lointaine. Trop lointaine. Inaccessible. Une main caressa mon bras sur toute sa longueur, puis remonta jusqu'à frôler le dos de ma nuque. Elle passa dans mes cheveux, lentement.
— D'accord.. Tu veux bien reprendre à partir du brouillard?
Nous avons donc encore une fois un seul texte. Je lance une phase de votes ou bien je clos directement le topic?
Une phase de vote ?
(Et sinon clore le topic, pourquoi ? C'est quand la dernière fois que tu as participé, Mandou ? )
Le 02 novembre 2016 à 15:34:35 Chocobo_3 a écrit :
Une phase de vote ?(Et sinon clore le topic, pourquoi ? C'est quand la dernière fois que tu as participé, Mandou ? )
C'était au mois d'août. C'est plus difficile de participer en étant sur la route, tu devrais essayer...
Bien, lançons donc les votes.
Vous avez une semaine pour voter et commenter le textes, jusqu'au mardi 8 novembre au coucher du soleil. Nous avons une production, vous disposez donc de un point à distribuer comme bon vous semble entre les participants.
Le 02 novembre 2016 à 15:46:43 Mandoulis a écrit :
Le 02 novembre 2016 à 15:34:35 Chocobo_3 a écrit :
Une phase de vote ?(Et sinon clore le topic, pourquoi ? C'est quand la dernière fois que tu as participé, Mandou ? )
Vous avez une semaine pour voter et commenter le textes, jusqu'au mardi 8 novembre au coucher du soleil. Nous avons une production, vous disposez donc de un point à distribuer comme bon vous semble entre les participants.
Non mais c'est débile.
D'ailleurs je trouve qu'il serait plus indiqué, par exemple, de laisser soit une semaine de plus cette image la, soit d'en proposer une autre et de faire passer la période de "vote" inutile en période d'écriture. Mais bon, c'est toi qui vois et tu semble tendu du string...